Nombre de mois d’inventaire
Le nombre de mois d’inventaire est une autre mesure importante de l’équilibre entre l’offre et la demande de logements. Il représente le nombre de mois qu’il faudrait compter pour vendre tout l’inventaire actuel au taux de vente actuel.
On comptait 4,7 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de mai 2017, une hausse légère par rapport aux 4,3 mois enregistrés en avril et aux 4,1 mois enregistrés en mars. Cela ramène la mesure au niveau où elle se trouvait pour la majeure partie de 2016.
Compte tenu de l’augmentation du nombre de nouvelles inscriptions et de la baisse des ventes dans certains marchés du Grand Golden Horseshoe, le nombre de mois d’inventaire dans la région se remet de ses bas niveaux records. Cela dit, les marchés du logement de la région continuent de compter parmi les plus restreints au Canada, la plupart des centres urbains de la région n’offrant toujours que moins de deux mois d’inventaire.
Les prix continuent d’augmenter
L’indice des prix des propriétés (IPP) MLS global et composé a augmenté de 17,9 % d’une année à l’autre, le mois dernier, comparativement à 19,8 % en avril. Les hausses de prix ont fortement ralenti pour les maisons unifamiliales.
Cet indice des prix, contrairement à ceux qui sont fournis par les chambres immobilières locales et d’autres sources de données, offre la meilleure mesure de la tendance des prix puisqu’il corrige les changements dans la composition des ventes (entre les types et les tailles des propriétés), d’un mois à l’autre.
Les hausses de prix se sont accélérées pour les appartements, qui ont enregistré les gains d’une année à l’autre les plus importants en mai (+20,5 %). Pendant ce temps, les hausses de prix d’une année à l’autre ont ralenti pour les propriétés de référence de faible hauteur (maisons en rangée : +19,3 %; maisons unifamiliales à deux étages : +18,4 %; maisons unifamiliales à un étage : +14,5 %).
Alors que les prix des propriétés de référence ont augmenté par rapport à l’année dernière dans 11 des 13 marchés du logement suivis par l’IPP MLS®, les tendances des prix n’ont cessé de varier énormément d’un endroit à l’autre.
Après avoir fléchi dans la seconde moitié de l’année dernière, les prix ont repris une pente ascendante dans le Lower Mainland, en Colombie-Britannique. Maintenant, ces prix atteignent de nouveaux records ou tendent à les atteindre (Grand Vancouver : +8,8 % d’une année à l’autre; vallée du Fraser : +14,7 % d’une année à l’autre). Entretemps, l’augmentation d’une année à l’autre des prix des propriétés de référence est demeurée dans l’échelle des 20 % à Victoria et ailleurs sur l’île de Vancouver.
Dans les faits, les prix dans le Grand Toronto ont chuté sur une base mensuelle et les hausses d’une année à l’autre, bien que restant positives, ont été inférieures aux niveaux des sommets d’une année à l’autre atteints en mars (Grand Toronto : +29 % d’une année à l’autre; Oakville-Milton : +23,9 % d’une année à l’autre). La croissance des prix d’une année à l’autre s’établissait toujours au milieu de la fourchette des 20 % à Guelph.
Calgary et Regina ont échangé les rôles en mai. Le prix des maisons à Calgary a affiché sa première hausse d’une année à l’autre (+0,2 %) en presque deux ans, alors qu’à Regina, le prix des maisons est passé en territoire négatif (-1,7 %) pour la première fois depuis janvier 2016. Pour ce qui est de Saskatoon, le prix des maisons est resté à la baisse par rapport aux niveaux de l’année précédente (‑2,8 %) pour le 22e mois consécutif.
Le prix des propriétés de référence a augmenté de plus que le taux d’inflation globale des prix à la consommation à Ottawa (+4,4 % globalement, poussé par une hausse de 5,4 % du prix des maisons unifamiliales à deux étages), dans le Grand Montréal (+3,6 % globalement, poussé par une hausse de 4,6 % du prix des maisons unifamiliales à deux étages) et dans le Grand Moncton (+6,1 % globalement, poussé par une hausse de 13,1 % du prix des maisons en rangées).
Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues au pays en mai 2017 s’élevait à 530 304 $, soit une hausse de 4,3 % par rapport à une année plus tôt.
Le prix moyen à l’échelle nationale continue de subir l’influence des ventes à la hausse dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui comptent parmi les deux marchés du logement les plus actifs et les plus chers au Canada. Si l’on exclut ces deux marchés du calcul, le prix moyen baisse de plus de 130 000 $ par rapport à la moyenne nationale (398 546 $). |