16 Août

Le marché du logement s’affaiblit davantage en juillet, mais l’effet de ralentissement de la région du Grand Toronto se dissipe

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Publié par: Robert Perrier

Les emplois surpassent les attentes au Canada en mars, mais la croissance des salaires stagne
Ce matin, la publication des données de juillet de l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) a confirmé que le ralentissement des principaux marchés du logement au Canada se poursuit, surtout en raison de la région du Grand Golden Horseshoe, en périphérie de Toronto. Le ralentissement marqué dans cette région a commencé à la fin avril avec l’annonce du crédit pour impôt étranger de 15 % et un programme en seize points visant à augmenter l’abordabilité du logement dans le budget provincial de l’Ontario.

Un élément ayant un effet psychologique important est la hausse des taux de la Banque du Canada, en juillet, la première augmentation en sept ans. Les surprises positives de l’économie canadienne cette année ont fait en sorte que la Banque a décidé de prévenir les pressions inflationnistes plus tôt que plusieurs le croyaient. En réaction à la décision de la Banque, la valeur du dollar canadien et les taux hypothécaires ont augmenté. Le taux hypothécaire affiché a maintenant augmenté de 20 points de base pour se situer à 4,84 %, ce qui est d’une importance particulière en raison de ce qui est maintenant considéré comme étant le taux d’emprunt pour lequel les demandeurs de prêts hypothécaires doivent se qualifier lorsque les prêts sont assurés. Il y a une proposition visant à appliquer ce critère aux emprunteurs non assurés également; ce qui veut dire aux acheteurs dont le versement initial est supérieur à 20 % lors de leur achat. Avant octobre 2016, le taux d’admissibilité était le taux contractuel, lequel est nettement inférieur à 4,84 %.
Les données nationales de l’ACI ont révélé que le nombre de maisons vendues par les systèmes MLS a chuté de 2,1 % en juillet, ce qui représente le quatrième mois consécutif où on affiche un déclin. Bien que cette diminution dans les ventes représentait environ le tiers des baisses enregistrées en mai et en juin, elle place les ventes résidentielles à 15,3 % en dessous du record enregistré en mars. Les ventes ont chuté par rapport au mois précédent dans près des deux tiers des marchés locaux, notamment dans le Grand Toronto, à Calgary, à Halifax-Dartmouth et à Ottawa.

Comparativement à douze mois plus tôt, les ventes ont diminué de 11,9 % le mois dernier. Les ventes sont tombées de leurs niveaux de l’année précédente dans près de 60 % de tous marchés locaux. Cependant, à l’exception de la région du Grand Golden Horseshoe, les ventes nationales nettes demeurent presque inchangées par rapport à l’année précédente.
« En raison de la hausse des taux d’intérêt de juillet, certains acheteurs détenant un prêt hypothécaire préapprouvé ont pu être poussés à présenter une offre », déclare le président de l’ACI, Andrew Peck. « Malgré tout, les ventes résidentielles ont poursuivi leur repli dans le Grand Golden Horseshoe. Parallèlement, les ventes et les prix continuent leur tendance ascendante à Montréal. » Des rapports anecdotiques laissent croire que les acheteurs étrangers ont été plus actifs à Montréal où, contrairement à Toronto et à Vancouver, il n’y a pas de taxe imposée aux acheteurs internationaux.

Baisse des nouvelles inscriptions en juillet
Le nombre de nouvelles inscriptions a diminué de 1,8 % le mois dernier, surtout en raison de la région du Grand Toronto. De nombreux autres marchés dans la région du Grand Golden Horseshoe ont également connu un recul de l’offre après avoir augmenté fortement à la suite des changements à la politique du logement annoncés par le gouvernement ontarien en avril 2017. Le nombre des nouvelles inscriptions était aussi en baisse à Calgary, à Edmonton, à Montréal et dans le nord de la Colombie-Britannique, cette dernière région étant celle qui a été le plus ravagée par des feux de forêt.
Alors que les ventes et les nouvelles inscriptions ont connu des baisses presque similaires en juillet, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions a, quant à lui, peu changé; il est demeuré bien en équilibre, à 53,5 %. À l’inverse, le ratio se situait dans le soixantième percentile au premier trimestre de 2017. Un ratio qui se situe entre 40 % et 60 % est généralement considéré comme constant dans des conditions de marché du logement équilibrées. Un ratio supérieur à 60 % indique un marché de vendeurs, alors que s’il est inférieur à 40 %, il s’agit d’un marché d’acheteurs.
Si l’on effectue une comparaison entre le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions et sa moyenne à long terme, plus de 60 % de l’ensemble des marchés locaux sont en équilibre. Dans la région du Grand Golden Horseshoe, les marchés du logement qui ont favorisé les vendeurs pendant longtemps et jusqu’à tout récemment sont maintenant équilibrés, alors que certains commencent à pencher du côté de l’acheteur.

Nombre de mois d’inventaire
Le nombre de mois d’inventaire est une autre mesure importante de l’équilibre entre l’offre et la demande de logements. Il représente le temps qu’il faudrait compter pour vendre tout l’inventaire actuel au taux de vente actuel. On comptait 5,2 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de juillet 2017, soit le nombre le plus élevé connu depuis janvier 2016. Le chiffre de 5,2 était à la hausse comparativement aux 5,0 mois enregistrés en juin, et à une augmentation d’un mois depuis mars.
Le nombre de mois d’inventaire dans le Grand Golden Horseshoe a connu une hausse marquée comparativement à où il se situait avant les annonces provinciales d’avril. Pour l’ensemble de la région, le nombre de mois d’inventaire se situait à 2,6 mois en juillet 2017. Même si ce chiffre demeure en dessous de la moyenne à long terme d’un peu plus de 3 mois, il représente plus du triple du creux record de 0,8 mois atteint en février et en mars.

Les prix continuent de chuter
Les prix des maisons ont continué de chuter en juillet, poursuivant le déclin qui a commencé en avril. L’IPP MLS global et composé a grimpé de 12,9 % d’une année à l’autre en juillet, ce qui représente un ralentissement par rapport au rythme constaté plus tôt cette année. Le ralentissement de la croissance des prix de juin à juillet a été le résultat de la baisse des prix dans le Grand Golden Horeshoe.
L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est le meilleur moyen d’évaluer les tendances des prix, puisque la moyenne des prix est sujette à de fortes distorsions occasionnées par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes d’un mois à l’autre.

Les hausses de prix ont reculé dans toutes les catégories de référence, plaçant en tête les maisons unifamiliales. Les appartements ont affiché les hausses de prix les plus importantes d’une année à l’autre en juillet (+20 %), suivis des maisons en rangée (+15,9 %), des maisons unifamiliales à deux étages (+10,7 %) et des maisons unifamiliales à un étage (+9,7 %).

Après avoir fléchi dans la seconde moitié de l’année dernière, les prix des propriétés de référence ont repris une pente ascendante dans le Lower Mainland, en Colombie-Britannique, pour atteindre de nouveaux records à l’heure actuelle (Grand Vancouver : +8,7 % d’une année à l’autre; vallée du Fraser : +14,8 % d’une année à l’autre).

Entre-temps, les hausses des prix des propriétés de référence se situaient un peu en bas des 20 % à Victoria et juste au-dessus des 20 % ailleurs sur l’île de Vancouver, d’une année à l’autre.

Les hausses des prix de référence ont encore ralenti d’une année à l’autre dans le Grand Toronto, à Oakville-Milton et à Guelph; cependant, ils continuent de se maintenir bien au-dessus des niveaux de l’année précédente dans ces marchés (Grand Toronto : +18,1 % d’une année à l’autre; Oakville-Milton : +12,7 % d’une année à l’autre; Guelph : +23 % d’une année à l’autre).

En juillet, les prix de référence d’une année à l’autre ont continué à avancer en territoire positif à Calgary (+1,1 %). Pendant que les prix des maisons ont augmenté pour atteindre des niveaux supérieurs à ceux de l’année précédente à Regina (+3,6 % d’une année à l’autre), ceux de Saskatoon sont restés en baisse (‑2,2 % d’une année à l’autre).

La croissance des prix des propriétés de référence s’est accélérée à Ottawa (+5,8 % dans l’ensemble, poussée par une hausse de 6,8 % du prix des maisons unifamiliales à deux étages) et dans le Grand Montréal (+4,9 % dans l’ensemble, poussée par une augmentation de 7 % du prix des maisons en rangée). Les prix se sont globalement accrus de 5,4 % dans le Grand Moncton, hausse poussée par un nouveau record dans le prix des maisons unifamiliales à un étage (+8,9 %).

Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres hypothécaires Dominion
drcooper@dominionlending.ca
4 Août

Dr. Sherry Cooper national employment numbers update 

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Publié par: Robert Perrier

Canadian Unemployment Rate in July Falls to 6.3 percent–Lowest in Nearly Eight Years

Canadian Jobs Beat Expectation in March, But Wage Growth Is Sluggish
Canadian Unemployment Rate in July Falls to 6.3 percent–Lowest in Nearly Eight Years

Canada’s red-hot jobs market took a breather in July, posting employment gains of 10,900, up just 0.1 percent following much stronger job gains since late last year. As the labour force participation rate edged downward, the jobless rate fell 0.2 percentage points to 6.3 percent, its best reading in almost nine years. Canada’s economy remains strong, causing the Bank of Canada to raise interest rates last month for the first time in seven years and we believe that another rate hike is likely later this year despite still muted inflation. According to Bloomberg News, »traders were pricing in 64 percent odds of a Bank of Canada interest rate increase in October » following the release of this morning’s employment report, « versus 60 percent yesterday ».

In recent weeks, the Canadian dollar has risen sharply and borrowing rates have increased significantly. Canada’s economy is now the strongest in the G7, posting growth of 3.7 percent in the first quarter, likely followed by a whopping 4 percent gain in the second quarter. Consumer spending, business investment, exports and residential construction all contributed to the strength in the first half.

With the Canadian dollar near 80 cents U.S. and a slowdown in home resales–particularly in the Greater Toronto Area–growth in the second half is likely to come in at about 2-1/4 percent, still above the potential long-term pace estimated by the Bank of Canada at about 1-3/4 percent. Indeed, in a separate release today, the government reported that exports fell 4.3 percent in June due mainly to lower exports of unwrought gold and energy products. In consequence, Canada’s merchandise trade balance posted a $3.6 billion deficit in June, a sharp increase from May.

Ontario and Manitoba enjoyed hiring gains, while employment declined in Alberta, Newfoundland and Labrador as well as in Prince Edward Island (see Table below). Nevertheless, Alberta’s job market is still in recovery mode as payrolls in the province increased by 35,000 (+1.5 percent) compared to year-earlier levels, led by gains in natural resources.

July saw continued job strength in the retail and wholesale trade sectors as well as in information, culture and recreation. Manufacturing gains were notable as well.

Hours worked increased sharply in the past year, a reliable indicator of rising incomes, as employment shifted from part-time to full-time jobs. However, wage rates continue to rise only modestly, up 1.3 percent in July, unchanged from the prior month, but still better than the record-low gain of 0.7 percent in April.

Strong Jobs Numbers in the U.S. Point to Continued Labour ShortagesThere is mounting evidence in the U.S. that the economy is at full-employment as businesses report that it’s hard to find workers and consumers suggest that jobs are easy to get.  U.S. employers added 209,000 jobs in July and the jobless rate ticked down to 4.3 percent–matching a fourteen-year low–according to data released today by the Labor Department. Wage rates rose 2.5 percent year-over-year, boosting consumer confidence and helping to fuel strong consumer spending. Increasing global growth is also boosting U.S. exports. Job vacancies are close to record highs, so employers are reluctant to fire workers, keeping unemployment benefit claims near a forty-year low.

The job gains were broadly based, led by an outsized increase in leisure and hospitality employment, driven by job growth at restaurants. Hiring was also robust in manufacturing and education and health services.

All of this good news will certainly keep the Federal Reserve in tightening mode. The central bank has suggested that it is ready to sell bonds accumulated on their balance sheet in response to the financial crisis. The Fed will also likely raise interest rates one more time this year. Both actions will cause the upward push in market interest rates and borrowing costs to continue. The U.S. economy will grow at a 2 to 2-1/2 percent pace this year.

Dr. Sherry Cooper
Chief Economist, Dominion Lending Centres
drcooper@dominionlending.ca
4 Août

Dernières nouvelles sur l’emploi, par Sherry Cooper

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Publié par: Robert Perrier

Le taux de chômage canadien a chuté à 6,3 pour cent en juillet, le niveau plus faible en près de huit ans

Les emplois surpassent les attentes au Canada en mars, mais la croissance des salaires stagne
Le marché de l’emploi très florissant que l’on connaît au Canada a marqué une pause en juillet, affichant des gains de 10 900, à la hausse de seulement 0,1 pour cent, suivant des gains plus soutenus depuis l’année dernière. Alors que le taux de participation au marché du travail a reculé, le taux de chômage a perdu 0,2 point de pourcentage pour s’établir à 6,3 pour cent, son meilleur niveau depuis presque neuf ans. L’économie canadienne demeure vigoureuse, ce qui a incité la Banque du Canada à augmenter son taux d’intérêt le mois dernier pour la première fois en sept ans, et nous croyons qu’une autre hausse de taux est probable plus tard au cours de l’année, malgré l’inflation qui reste faible. Selon Bloomberg News, « à la suite du rapport sur l’emploi publié ce matin, les spéculateurs établissent à 64 pour cent la probabilité que la Banque du Canada hausse le taux d’intérêt en octobre, comparativement à 60 pour cent hier. »

Au cours des dernières semaines, la valeur du dollar canadien a fortement augmenté et les taux d’emprunt ont également suivi cette tendance. L’économie canadienne est maintenant la plus vigoureuse parmi les pays membres du G7, affichant une croissance de 3,7 pour cent au cours du premier trimestre, qui sera probablement suivie d’un gain de quatre pour cent au cours du deuxième trimestre. Les dépenses de consommation, les investissements des entreprises, les exportations et la construction résidentielle sont tous des secteurs qui ont contribué à la vigueur constatée au cours du premier semestre.

Compte tenu de la valeur du dollar canadien qui frôle les 80 cents américains et du ralentissement dans la revente des maisons, particulièrement dans la région du Grand Toronto, la croissance prévue pour le second semestre risque de s’établir à environ 2,25 pour cent, ce qui demeure supérieur au rythme à long terme potentiel estimé par la Banque du Canada qui est d’environ 1,75 pour cent. En fait, dans un autre communiqué diffusé aujourd’hui, le gouvernement a indiqué que les exportations ont chuté de 4,3 pour cent, et ce, surtout en raison des plus faibles exportations de l’or brut et de produits énergétiques. Par conséquent, la balance commerciale de marchandises du Canada a enregistré un déficit de 3,6 milliards de dollars en juin, ce qui représente une forte augmentation par rapport au mois de mai.

L’Ontario et le Manitoba ont affiché des gains d’embauches, alors que l’emploi a faibli en Alberta, à Terre-Neuve-et-Labrador, ainsi qu’à l’Île-du-Prince-Édouard (voir le tableau ci-dessous). Il n’en demeure pas moins que le marché de l’emploi de l’Alberta demeure en mode de relance alors que le nombre d’emplois dans la province a augmenté de 35 000 (+1,5 pour cent), comparativement aux niveaux affichés plus tôt au cours de l’année qui étaient attribuables aux gains dans le secteur des ressources naturelles.

En juillet, on a constaté une poursuite de la progression de l’emploi dans les secteurs du commerce de détail et de gros, ainsi que dans ceux de l’information, de la culture et des loisirs. On a remarqué aussi des gains notables dans le secteur de la fabrication.

Le nombre d’heures travaillées a beaucoup augmenté au cours de l’année dernière, ce qui est un indicateur fiable de l’augmentation des revenus, alors que les emplois ont changé de postes à temps partiel à postes à temps plein. Les taux de salaires continuent d’augmenter de façon modeste, étant à la hausse de 1,3 pour cent en juillet, ce qui demeure inchangé par rapport au mois précédent, mais qui est tout de même plus élevé que le faible gain record de 0,7 pour cent en avril.

Taux de chômage provinciaux
(en pourcentage, en ordre ascendant)
Province Juillet Juin
Manitoba 5,0 5,3
Colombie-Britannique 5,3 5,1
Québec 5,8 6,0
Ontario 6,1 6,4
Nouveau-Brunswick 6,5 8,1
Saskatchewan 6,6 6,5
Alberta 7,8 7,4
Nouvelle-Écosse 7,9 8.8
Île-du-Prince-Édouard 8,2 8,5
Terre-Neuve-et-Labrador 15,7 14,9

De forts gains d’emplois aux États-Unis laissent entrevoir une pénurie constante de travailleurs
Considérant les signaux envoyés par les entreprises selon lesquels il est difficile de trouver de la main-d’œuvre, et les consommateurs qui laissent croire que les emplois sont faciles à trouver, les preuves tendent à démontrer de plus en plus que l’économie américaine est à son plein emploi.  Selon les données publiées aujourd’hui par le Département du travail, les employeurs ont ajouté 209 000 emplois en juillet et le taux de chômage a diminué à 4,3 pour cent, ce qui correspond à un faible record de quatorze ans. Les taux de salaire ont augmenté de 2,5 pour cent d’une année à l’autre, ce qui stimule la confiance des consommateurs et contribue à alimenter fortement les dépenses de consommation. L’augmentation de la croissance mondiale stimule également les exportations américaines. Les postes vacants étant près de sommets records, les employeurs hésitent à mettre à pied des travailleurs, ce qui fait en sorte que les demandes d’indemnités de chômage sont près du niveau le plus bas enregistré depuis quarante ans.

Les gains d’emplois ont été généralisés, surtout en raison d’une énorme augmentation des emplois dans les secteurs des loisirs et du tourisme d’accueil, alimentés par l’augmentation du nombre des emplois dans les restaurants. Notons que les embauches ont également été importantes dans l’éducation et les services de santé.

Toutes ces bonnes nouvelles feront certainement en sorte que la Réserve fédérale américaine demeurera en mode de resserrement. La banque centrale a laissé croire qu’elle est prête à vendre les obligations accumulées dans son bilan en réaction à la crise financière. De plus, la Fed augmentera probablement ses taux une autre fois cette année. Ces deux mesures continueront d’exercer des pressions à la hausse sur les taux du marché et les coûts d’emprunt. Cette année, le taux de croissance de l’économie américaine sera de l’ordre de 2 à 2,5 pour cent.

Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres hypothécaires Dominion
drcooper@dominionlending.ca