28 Juin

Les données de mai sur l’inflation sont bonnes, mais est-ce qu’elles satisferont la Banque du Canada?

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Publié par: Robert Perrier

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Est-ce que la baisse de l’inflation en mai sabordera une nouvelle hausse de taux en juillet?

 

Les données de mai sur l’inflation publiées ce matin par Statistique Canada n’apportent aucune surprise. L’inflation d’une année à l’autre mesurée par l’Indice des prix à la consommation (IPC) était à 3,4 %, comme on s’y attendait, un plein point de pourcentage sous le niveau d’avril. Il s’agit de la plus faible hausse depuis juin 2021. Les économistes avaient vu juste, sachant qu’en éliminant les chiffres d’avril 2022 du calcul annuel, l’inflation de mai serait sensiblement plus basse.

En mai l’année passée, l’inflation annuelle avait déjà grimpé à 7,7 %, principalement en raison de la hausse radicale des prix de l’énergie par suite de l’invasion russe de l’Ukraine. L’inflation a atteint un sommet de 8,1 % en juin 2022, de sorte que l’inflation devrait être faible aussi le mois prochain. C’est la raison pour laquelle la Banque du Canada prévoyait que l’inflation chuterait à 3 % cet été.

Ramener l’inflation à 3 % sera sans doute plus facile que de passer de 3 % à 2 %, parce que les progrès faciles ont déjà été réalisés. De nombreux prix de services sont bien plus tenaces que les prix de produits de base et de biens durables.

Le ralentissement de l’inflation en mai est principalement attribuable à la chute de 18,3 % sur un an des prix de l’essence, qui est un effet de l’année de référence. Sans l’essence, l’IPC a crû de 4,4 % en mai après avoir augmenté de 4,9 % en avril. Une baisse des prix du gaz naturel (-3,5 %) a aussi contribué à la décélération des prix de l’énergie.

La croissance des prix des biens durables d’une année à l’autre a ralenti en mai; les prix ont augmenté de 1,0 %, contre 2,2 % en avril. La hausse enregistrée en mai a été la plus faible depuis mai 2020 et a coïncidé avec l’atténuation des pressions exercées sur la chaîne d’approvisionnement comparativement à un an auparavant. Cela s’est traduit dans les prix des meubles (-2,9 %), lesquels ont enregistré la baisse la plus importante depuis juin 2020, ainsi que dans les prix des véhicules automobiles (+3,2 %), qui ont affiché l’augmentation la moins marquée depuis février 2021.

 

 

L’inflation de l’IPC au Canada a chuté en mai

 

 

Juin sera de nouveau un mois de faible inflation

 

Les prix des produits d’épicerie demeurent élevés – en hausse de 9,0 % sur un an, un peu moins qu’en avril. La croissance d’une année à l’autre des prix des aliments achetés au restaurant s’est accélérée légèrement en mai (+6,8 %) par rapport à avril (+6,4 %), dans le contexte où une pénurie de main-d’œuvre ainsi que des dépenses et des coûts d’intrants importants persistent. Les données de Statistique Canada indiquent que le problème des postes vacants peut affecter de manière disproportionnée ces entreprises.

La hausse des taux d’intérêt contribue aussi à l’inflation. Les coûts hypothécaires représentent un peu plus de 3 % de l’IPC. Ils font partie de la composante la plus importante de l’IPC – le logement, qui en constitue presque 30 %. L’indice du coût de l’intérêt hypothécaire a augmenté de 29,9 % d’une année à l’autre en mai, après les 28,5 % d’avril. Il s’agit de la plus forte augmentation jamais vue, et ce pour un troisième mois consécutif, alors que les Canadiens ont continué de renouveler ou de contracter des prêts hypothécaires à des taux plus élevés. Et cela ne tient pas encore compte des effets de la hausse de juin du taux directeur.

Il faut du temps pour que le plein effet de hausses de taux d’intérêt se répercute dans l’IPC. Les coûts des intérêts hypothécaires continueront d’augmenter à mesure que les taux d’intérêt majorés s’appliqueront aux paiements des ménages lors du renouvellement des contrats. Les dépenses liées à l’achat de maisons ont augmenté également en mai, les prix de revente plus élevés augmentant les commissions des courtiers immobiliers.

 

 

Les coûts des intérêts hypothécaires contribuent à l’inflation
Hausse annuelle des coûts des intérêts hypothécaires

 

En somme

Il y aura fort à faire pour atteindre l’objectif d’une inflation à 2 %. La Banque du Canada continue de s’inquiéter du fait que l’économie canadienne reste en surchauffe. Même si le chômage par rapport aux postes vacants a récemment commencé à augmenter, la Banque craint encore qu’une demande excédentaire exerce une pression haussière sur les prix. Tel est l’aspect cyclique de l’inflation – en corrélation inverse avec le taux de chômage. La Fed l’appelle l’inflation supercore, et elle comprend les services tels que coiffeur, soins personnels, garde d’enfants, repas au restaurant, voyages, hébergement, loisirs et divertissement.

Elle correspond à peu près à l’IPC tronqué (qui exclut les mouvements de prix extrêmes causés par des facteurs transitoires, comme des événements météorologiques), moins les prix des aliments, du logement et de l’énergie. Cette mesure a baissé moins que les autres mesures de l’inflation de base. L’inflation supercore est d’environ 5,5 % sur un an, contre 3,8 % pour l’IPC tronqué et 3,9 % pour l’IPC médian (voir le graphique ci-dessous).

Selon les tendances récentes des données annualisées sur trois mois, l’IPC était à 3,8 % en mai, après avoir été à 3,9 %, et l’IPC médian était à 3,6 %, contre 3,8 % en avril.

Voilà pourquoi la Banque du Canada attache tant d’importance aux données sur le marché du travail et les mesures globales des dépenses. Nous verrons deux rapports importants de Statistique Canada avant la décision du 12 juillet de la Banque du Canada : les données mensuelles sur le PIB le 30 juin, et l’Enquête sur la population active le 7 juillet. À moins qu’il s’y trouve le signe d’un fort ralentissement économique ou d’une hausse du chômage, la probabilité que la Banque du Canada décrète une nouvelle hausse des taux est d’environ 60 %.

 

 

Une nouvelle mesure clé : supercore
L’inflation supercore est l’inflation de l’IPC moins les aliments, l’énergie et le logement. Elle est plus élevée et plus tenace que les autres mesures de l’inflation de base.

 

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

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16 Juin

La vigueur du marché de l’habitation en mai a sans doute provoqué la récente hausse de taux d’intérêt

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Publié par: Robert Perrier

La vigueur du marché de l’habitation en mai a incité la Banque du Canada à hausser le taux d’intérêt
L’Association canadienne de l’immobilier (ACI) rapporte que les ventes d’habitations ont augmenté de 5,1 % d’un mois à l’autre en mai, après le gain de 11,1 % enregistré en avril. Les ventes ont maintenant progressé de 1,4 % sur un an, la première hausse annuelle depuis presque deux ans. Les ventes du printemps ont commencé à s’emballer (en comparaison de l’année passée), bien que l’étonnante hausse de 25 points de base du taux directeur de la Banque du Canada ait certainement modéré l’enthousiasme en juin. La vigueur du marché de l’habitation a peut-être été le facteur déterminant dans la décision de la Banque.

Les ventes ont augmenté dans environ 70 % des marchés locaux, notamment dans les marchés plus importants du Canada, à savoir le Grand Toronto, Montréal, le Grand Vancouver, Calgary, Edmonton et Ottawa.

Nouvelles inscriptions

Le nombre de propriétés nouvellement inscrites a augmenté de 6,8 % d’un mois à l’autre en mai, mais dans l’ensemble l’offre demeure à des niveaux historiquement faibles.

Les ventes et les nouvelles inscriptions ayant augmenté dans des proportions semblables en mai, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situait à 67,9 %, soit guère moins que les 69 % d’avril. La moyenne à long terme de cette mesure est de 55,1 %.

On comptait 3,1 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de mai 2023, soit une baisse par rapport aux 3,3 mois enregistrés à la fin d’avril, et une baisse de plus d’un mois complet par rapport au récent sommet enregistré à la fin de janvier. La moyenne à long terme de cette mesure est d’environ cinq mois.

Le peu de propriétaires se décidant à vendre est peut-être attribuable à une réticence à renoncer à des prêts hypothécaires à faible taux d’intérêt.

Prix des maisons

En mai 2023, l’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) global et composé a grimpé de 2,1 % d’un mois à l’autre, ce qui représente une forte augmentation pour un seul mois et fait suite à une augmentation semblable en avril. Encore une fois, cette augmentation était aussi généralisée. D’avril à mai, une augmentation mensuelle des prix a été observée dans la plupart des marchés locaux.

L’IPP MLS® global et composé se situe maintenant à 8,6 % sous les niveaux d’il y a un an, ce qui représente une baisse moins importante que dans les quatre premiers mois de l’année. Le deuxième graphique indique les prix ont augmenté sur un an à l’échelle nationale ainsi qu’en Colombie-Britannique, en Alberta et en Nouvelle-Écosse. Au vu de l’évolution dans le Grand Toronto, la variation des prix sur un an y sera bientôt positive.

En somme

La hausse de taux décrétée par la Banque du Canada a refroidi les ardeurs sur le marché de l’habitation. Il semble que l’activité ait ralenti et que la demande de prêts hypothécaires à taux fixe ait fortement augmenté. De nombreux ménages doivent maintenant composer avec des mensualités majorées dans les deux prochaines années. La Banque du Canada le sait, et voudrait voir un ralentissement des dépenses des ménages par rapport au niveau élevé du premier trimestre. La confiance des consommateurs a nettement augmenté depuis mars. Cependant, ayant un ratio dette-revenu près de niveaux records, les ménages sont extrêmement sensibles aux taux d’intérêt.

Ironiquement, au moment où la Banque du Canada se remettait à hausser les taux après des mois de pause, la Réserve fédérale américaine décidait au contraire de faire une pause des hausses pour la première fois dans le cycle actuel. Aux États-Unis, l’inflation a culminé à plus de 9,1 % et était retombée à 4,0 % en mai. Au Canada, l’inflation a grimpé jusqu’à 8,1 %, et elle était à 4,4 % en avril. Les données canadiennes de mai seront publiés le 27 juin.

Les opérateurs boursiers s’attendent à une hausse de taux supplémentaire au Canada cette année. L’idée que la Banque pourrait réduire les taux cette année s’est évanouie. La plupart des observateurs prévoient que la première réduction viendra plus probablement à la mi-2024. Nous avons appris que l’incertitude règne, mais pour ma part, je gagerais que nous ne reverrons pas les taux d’intérêt d’avant la COVID avant très longtemps.

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

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10 Juin

Le rapport de mai sur l’emploi indique un fléchissement deux jours après la hausse de taux d’intérêt de la Banque du Canada

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Publié par: Robert Perrier

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La baisse des données sur l’emploi en mai marque la fin de la plus longue série de hausses depuis 2017

 

Ironiquement, l’Enquête sur la population active révèle un léger ralentissement en mai, deux jours après que la Banque du Canada a surpris les marchés en haussant les taux d’intérêt. L’emploi a peu varié en mai; il a baissé de 17 300, entièrement parmi les jeunes de 15 à 24 ans. Tous les autres groupes d’âge ont continué de connaître des gains rapides. Le total des heures travaillées a diminué de 0,4 %, mais il était en hausse de 2,2 % par rapport à un an plus tôt.

Les salaires étaient en augmentation de 5,1 % le mois dernier, soit un peu moins que les trois mois précédents.

Le taux d’emploi – le pourcentage de personnes âgées de 15 ans et plus occupant un emploi – a reculé de 0,3 point de pourcentage pour s’établir à 62,1 % en mai. Cette baisse reflète une forte croissance démographique au cours du mois (+83 000) et peu de variation en matière d’emploi.

Après cinq mois consécutifs à 5 % à peine, le taux de chômage a augmenté de 0,2 point de pourcentage, à 5,2 % le mois dernier. Il s’agit de la première hausse mensuelle depuis août 2022. Selon l’estimation médiane d’un sondage Bloomberg, on attendait plutôt un gain de 21 300 emplois et un taux de chômage de 5,1 %.

 

 

Après cinq mois, le taux de chômage augmente en mai
Selon les prévisions, il serait à 5,7 % à la fin de l’année

 

Les données de mai ont mis fin à la plus longue série d’augmentations de l’emploi depuis 2017, quand un total de 423 900 emplois avaient été créés. Cependant, la baisse de l’emploi est considérée comme statistiquement négligeable, ne contrant pas même la moitié de la hausse enregistrée en avril. Malgré le recul, les salaires ont continué de grimper, progressant de plus de 5 % sur une base annuelle pour un quatrième mois de suite. Le marché du travail reste donc serré, et l’économie reste résiliente, nonobstant la hausse des coûts d’emprunt.

 

 

Inflation salariale en légère baisse, à 5,1 % sur un an

 

En somme

Après un début d’année extrêmement vigoureux, le marché de l’emploi au Canada est resté dynamique au deuxième trimestre. Une confluence de facteurs – y compris un marché du travail serré, une forte croissance économique, une inflation persistante et une relance sur le marché de l’habitation – a incité le gouverneur Tiff Macklem et son équipe à hausser le taux d’intérêt à un jour mercredi, le portant à 4,75 %. Une pause dans la hausse de taux avait été annoncée en janvier. Les décideurs ont perçu que « la demande excédentaire dans l’économie paraît plus persistante qu’anticipé ».

Il semble improbable que la Banque du Canada renoncerait à la pause dans la hausse des taux qui a commencé en janvier pour s’en tenir à une augmentation de seulement 25 points de base. Une seule baisse des chiffres sur l’emploi ne constitue pas une nouvelle tendance, d’autant que les marchés du travail restent exceptionnellement serrés. Avant la prochaine décision sur les taux d’intérêt, le 12 juillet, nous aurons un nouveau rapport sur l’emploi, le rapport de mai sur l’Indice des prix à la consommation (IPC) et l’enquête très attendue de la Banque sur les perspectives des entreprises. Nous prévoyons que la tendance à un affaiblissement des données se poursuivra, mais il faudrait sans doute d’autres ralentissements inattendus pour éviter une nouvelle hausse de taux en juillet.

 

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Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

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7 Juin

DERNIÈRE NOUVELLE : La Banque du Canada hausse son taux directeur de 25 points de base pour atteindre les 4,75 %

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Publié par: Robert Perrier

Taux d’intérêt de la BC
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La Banque du Canada a augmenté son taux directeur de 25 points de base, le portant ainsi à 4,75 %. Cette mesure était anticipée par une partie du marché et représente la première hausse du taux de la Banque depuis janvier dernier.

Dans sa déclaration, l’institution a indiqué que face à une consommation qui affiche une croissance « étonnamment soutenue » et à une inflation en hausse en avril, elle a jugé que « la politique monétaire en vigueur ne permettait pas d’instaurer un équilibre durable entre l’offre et la demande et de ramener l’inflation à l’objectif de 2 % de manière pérenne ».

La Banque a assuré qu’elle « maintiendra sa vigilance quant à l’évolution de l’inflation sous-jacente et aux perspectives de progression de l’indice des prix à la consommation (IPC). »

Une récente étude a montré que les emprunteurs ayant bénéficié d’un suivi de la part de leur professionnel hypothécaire pour les informer de la hausse des taux et des tendances du marché se sont montrés « significativement plus satisfaits que ceux qui n’ont pas eu cette opportunité ».

Courtiers, c’est l’occasion idéale pour entrer en contact avec vos clients, notamment ceux ayant un prêt hypothécaire à taux variable. La prochaine annonce concernant le taux est prévue pour le mercredi 12 juillet.

Nous ne manquerons pas de continuer à faire pression sur les autorités afin que le rêve de devenir propriétaire reste accessible pour tous les Canadiens.

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Contact
Jasmine Toor

Directrice des affaires publiques
416.644.5469 | jtoor@mpc.ca
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