19 Juil

L’inflation de l’IPC baisse à 2,8 % – dans la fourchette cible de la Banque du Canada

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Publié par: Robert Perrier

L’inflation au Canada tombe dans la fourchette cible de la Banque du Canada, mais l’alimentation et le logement restent élevés.

 

Les données sur l’inflation en juin, publiées aujourd’hui par Statistique Canada, indiquent que l’Indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 2,8 % sur un an, soit un peu moins qu’on ne prévoyait. Il s’agit de la plus faible augmentation de l’IPC depuis février 2022.

La baisse de l’inflation est surtout attribuable aux prix plus bas de l’énergie : ils ont chuté de 21,6 % par rapport à un an plus tôt. Sinon, l’inflation globale aurait été de 4,0 %. La baisse d’une année à l’autre s’explique par les prix qui étaient surélevés en juin 2022 dans le contexte d’une croissance de la demande mondiale pour le pétrole brut, alors que certaines restrictions de santé publique liées à la COVID-19 avaient été assouplies en Chine, qui est le plus grand importateur de pétrole brut. En juin 2023, les consommateurs ont déboursé 1,9 % de plus qu’en mai à la pompe.

Les prix de l’alimentation et du logement sont restés les deux plus importants facteurs de l’inflation, grimpant respectivement de 9,1 % et de 4,8 % sur un an. Les prix des aliments en magasin ont augmenté de presque 20 % depuis deux ans, la plus forte hausse en plus de 40 ans. L’inflation du logement était un peu plus haute que les 4,7 % sur un an enregistrés en mai.

Dans la composante des aliments, la viande (+6,9 %), les produits de boulangerie (+12,9 %), les produits laitiers (+7,4 %) et les autres préparations alimentaires (+10,2 %) ont contribué le plus à l’augmentation. La croissance des prix des fruits frais s’est accélérée d’une année à l’autre en juin (+10,4 %) par rapport à mai (+5,7 %), en partie en raison de la hausse des prix des raisins (+30,0 %) d’un mois à l’autre.

L’augmentation des prix des aliments achetés au restaurant a une fois de plus contribué à la hausse de l’IPC global, malgré le ralentissement du rythme de croissance d’une année à l’autre observé en juin (+6,6 %) par rapport à mai (+6,8 %).

L’inflation des services s’est atténuée; elle était de 4,2 % sur un an, contre 4,8 % en mai. La diminution découle de moindres augmentations des voyages organisés et des services cellulaires.

La fourchette cible de la Banque du Canada pour l’inflation est de 1 % à 3 %. L’inflation de juin tombe dans la fourchette cible, mais elle est encore plus élevée que ne le voudrait la Banque. La Banque a augmenté le taux directeur ces deux derniers mois pour s’attaquer aux composantes plus tenaces de l’inflation.

Il y a des indices d’un allégement des pressions sur les prix des biens de consommation aussi. L’inflation des biens durables a continué de faiblir. Elle était de 0,8 % sur un an en juin. Les prix des véhicules automobiles ont augmenté plus lentement en juin (+2,4 %) qu’en mai (+3,2 %). Le ralentissement de la croissance d’une année à l’autre est attribuable à un effet de glissement annuel; l’augmentation d’un mois à l’autre observée en juin 2022 (+1,5 %) a été remplacée par une hausse plus modeste d’un mois à l’autre en juin 2023 (+0,6 %). Le phénomène a coïncidé avec l’amélioration de la situation quant aux chaînes d’approvisionnement et aux stocks par rapport à un an auparavant. Les meubles et l’équipement ménager étaient en hausse d’à peine 0,1 % sur un an en juin, contre un sommet de 10,5 % en juin dernier.

Les données sur l’inflation en juin apportent un soulagement aux consommateurs, mais les prix des aliments et du logement restent source de préoccupation. La Banque du Canada surveillera l’inflation dans les prochains mois, pour voir si elle est en voie de revenir à sa cible de 2 %. Il y aura un nouveau rapport sur l’IPC avant la prochaine réunion de la Banque, le 6 septembre.

 

 

L’inflation de l’IPC au Canada baisse fortement en juin

 

 

Les mesures de l’inflation sous-jacente de la Banque du Canada ont continué de baisser. L’IPC tronqué était à 3,7 % sur un an en juin, après les 3,8 % de mai. L’IPC médian se situait à 3,9 % sur un an, contre 4,0 % en mai. Le graphique ci-dessous illustre la mesure clé des pressions sous-jacentes sur les prix, la moyenne mobile sur trois mois annualisée des mesures de l’inflation fondamentale. Elle reste un peu sous les 4 %.

L’inflation au Canada a continué d’évoluer dans un sens encourageant en juin. Cependant, l’atténuation de l’inflation globale traduit un important effet de glissement annuel. La comparaison se fait par rapport aux prix élevés qu’avait atteints l’énergie en juin dernier. La Banque du Canada est attentive à ses mesures de choix de l’inflation fondamentale, lesquelles continuent d’évoluer très lentement.

 

 

L’inflation de base s’avère tenace au Canada
Une mesure clé des pressions sous-jacentes sur les prix reste trop élevée
– Moyenne des mesures de l’inflation tronquée et l’inflation de base médiane, moyenne mobile sur trois mois annualisée
– Cible de la Banque du Canada pour l’inflation

 

En somme

Il faut du temps pour que le plein effet de hausses de taux d’intérêt se répercute dans l’IPC. Les coûts des intérêts hypothécaires continueront d’augmenter à mesure que les taux d’intérêt majorés s’appliqueront aux paiements des ménages lors du renouvellement des contrats.

Le gouverneur de la Banque du Canada Tiff Macklem a insisté la semaine passée que la Banque s’inquiète de la persistance des pressions inflationnistes sous-jacentes. Les données sur l’inflation en juin confirment plutôt que les choses bougent dans le bon sens, quoique pas assez rapidement pour que la Banque du Canada baisse la garde.

La Banque du Canada devra trouver un équilibre délicat. Elle doit hausser les taux d’intérêt suffisamment pour mater l’inflation, mais elle doit éviter de les hausser au point de causer une récession. Les quelques prochains mois seront cruciaux pour la Banque du Canada, qui devra jauger les risques d’inflation et de récession.

 

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

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15 Juil

Les ventes d’habitations au Canada ont augmenté moins vite en juin, alors que les prix ont légèrement baissé

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Publié par: Robert Perrier

Les taux d’intérêt resteront plus élevés plus longtemps

 

L’Association canadienne de l’immeuble (ACI) affirme que la hausse de taux décrétée au début de juin par la Banque du Canada a amorti l’activité après les deux bons premiers mois de la saison printanière. Les ventes d’habitations ont augmenté de 1,5 % entre mai et juin, ce qui est peu selon les tendances récentes. En juin, les ventes ont augmenté dans un peu plus de la moitié des marchés locaux. Les hausses en Colombie-Britannique et en Alberta ont pallié la baisse dans la région du Grand Toronto.

D’une année à l’autre, le nombre de transactions était en hausse de 4,7 % en juin. Selon Shaun Cathcart, économiste principal de l’ACI : « Historiquement, toutefois, il y a toujours un léger décalage avant que l’effet de cela se fasse sentir sur les prix. Si l’on y ajoute les récentes augmentations du taux directeur de la Banque du Canada, la montée des prix devrait ralentir au cours des prochains mois. La pression demeurera tout de même à la hausse, mais celle-ci sera plus modérée que lors des trois derniers mois. »

L’ACI a réduit ses prévisions des ventes d’habitations pour l’année, compte tenu de l’inventaire limité et des hausses de taux. Elle estime maintenant qu’en 2023, le nombre de ventes sera en baisse de 6,8 % par rapport à un an plus tôt – un ralentissement plus sensible que la baisse de 1,1 % qu’elle prévoyait en avril.

D’après l’ACI, comme la Banque du Canada a de façon inattendue mis fin à sa pause des hausses de taux en juin et a de nouveau décidé d’une hausse en juillet, une grande source d’incertitude est revenue sur le marché de l’habitation.

 

 

Nouvelles inscriptions

Au mois de juin, le nombre de propriétés nouvellement inscrites a augmenté de 5,9 % d’un mois à l’autre. Cette hausse fait suite à la plus forte baisse en 20 ans au mois de mars, puis à des augmentations de 3,1 % en avril et de 7,6 % en mai. La situation s’approche ainsi de la moyenne.

Les nouvelles inscriptions ayant surpassé les ventes en juin, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions a baissé à 63,6 %, comparativement à 66,4 % en mai et au sommet de 68,3 % en avril. Il demeure toutefois bien plus élevé que la moyenne à long terme, qui se situe à 55,2 %.

On comptait 3,1 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de juin 2023, soit le même chiffre qu’en mai et une diminution d’un mois complet par rapport au sommet de la fin de janvier. La moyenne à long terme de cette mesure est d’environ cinq mois.

 

 

Prix des maisons

L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) global et composé a enregistré une hausse de 2 % d’un mois à l’autre en juin 2023 – une forte hausse pour un seul mois, après des augmentations similaires en avril et en mai. Une fois de plus, la hausse est présente dans la plupart des marchés locaux.

L’IPP MLS® global et composé se situe maintenant à 4,5 % sous le niveau d’un an plus tôt, la baisse la plus faible depuis novembre 2022.

 

 

 

 

En somme

La construction résidentielle à Calgary, siège de l’industrie canadienne de l’énergie, est en plein essor. Elle est propulsée par un afflux de nouveaux venus, soit de l’étranger, soit de marchés immobiliers plus chers ailleurs au Canada.

Les prix des maisons à Calgary ont grimpé de 4,2 % en un an, la plus forte hausse parmi les 50 marchés que surveille l’ACI. Calgary est de fait la seule grande ville canadienne à connaître une hausse. Le prix de référence y a augmenté de 34 % en trois ans.

La population de l’Alberta était de 4,7 millions au 1er avril, 4,5 % de plus qu’un an plus tôt. L’Île-du-Prince-Édouard est la seule province du Canada qui a connu une croissance plus rapide. Au premier trimestre, l’Alberta a enregistré le plus grand gain interprovincial – presque 15 800 habitants – des provinces et territoires du pays. La migration internationale a apporté presque 36 000 nouveaux résidents.

Au contraire des hausses précédentes de la population albertaine, qui répondaient à la demande de main-d’œuvre de l’industrie pétrolière, celle-ci survient dans une période relativement calme pour l’industrie la plus importante de la province.

 

 

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

drsherrycooper@dominionlending.ca
12 Juil

DERNIÈRE HEURE : La Banque du Canada hausse son taux directeur de 25 points de base à 5,00 %

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Publié par: Robert Perrier

PLAIDOYER

 

 

 

 

DERNIÈRE NOUVELLE
La Banque du Canada a relevé son taux cible du financement à un jour de 25 points de base pour le porter à 5,00 %.

 

 

 

 

Cette mesure, attendue par les marchés, marque la dixième hausse de taux de la Banque depuis le début de ce cycle de hausse en mars 2022.

Dans son communiqué, la Banque a indiqué qu’elle avait pris cette décision « à la lumière de l’accumulation d’éléments indiquant que l’excès de demande et le niveau élevé de l’inflation sous-jacente sont tous deux plus persistants ».

La Banque a ajouté qu’elle « continuera d’évaluer la dynamique de l’inflation sous-jacente et les perspectives d’évolution de l’inflation mesurée par l’IPC ».

Comme toujours, nous recommandons aux courtiers de profiter de cette occasion pour communiquer avec leurs clients, en particulier ceux qui ont un prêt hypothécaire à taux variable.

Un récent sondage a trouvé que les emprunteurs qui ont reçu un contact de suivi de leur conseiller hypothécaire pour les informer de la hausse des taux et des changements du marché étaient « nettement plus satisfaits que ceux qui ne l’ont pas reçu ».

La prochaine annonce de taux est prévue pour le mercredi 6 septembre.

 

 

LISEZ LA DÉCLARATION COMPLÈTE DE LA BANQUE  

 

LISEZ LA POLITIQUE MONÉTAIRE DE LA BANQUE  

 

Déclaration de Lauren van den Berg, PDG de Professionnels hypothécaires du Canada sur la hausse de taux d’intérêt d’aujourd’hui :

 

 

« Soyons réalistes, nous sommes bien plongés dans une crise de l’abordabilité du logement. La plus grande dépense des Canadiens chaque mois, c’est de garder un toit. C’est devenu encore plus difficile aujourd’hui.

« La Banque du Canada a de nouveau augmenté le taux d’intérêt d’un quart de point pour le porter à 5 %. Cela pourrait bien être la paille qui rompt l’échine de nombreux emprunteurs. En tant que porte-parole des professionnels hypothécaires de tout le pays, Professionnels hypothécaires du Canada est profondément préoccupé par l’impact des taux d’intérêt élevés de 22 ans sur les propriétaires d’habitations canadiens, sans une réponse politique claire des décideurs sur l’abordabilité.

Cliquez ici pour lire la déclaration complète.

Contact
Jasmine Toor

Directrice des affaires publiques
416.644.5469 | jtoor@mpc.ca

 
7 Juil

La forte croissance de l’emploi au Canada ne réjouira pas la Banque du Canada

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Publié par: Robert Perrier

Cliquez ici pour lire en anglais !

 

 

Il reste à voir ce que la Banque décidera

 

Le marché du travail a connu le mois dernier une forte augmentation, de 60 000 empois – trois fois plus que prévu. Les nouveaux emplois sont surtout à temps plein. Comme la population augmente, il y a davantage de travailleurs disponibles. L’emploi a progressé dans le commerce de gros et de détail (+33 000), dans la fabrication (+27 000), dans les soins de santé et l’assistance sociale (+21 000) et dans le transport et l’entreposage (+10 000). Parallèlement, des baisses de l’emploi ont été enregistrées dans la construction (-14 000), dans les services d’enseignement (-14 000) et dans l’agriculture (-6 000).

 

 

L’emploi a progressé trois fois plus que prévu en juin
Tous les gains sont dans le travail à temps plein
Les emplois à temps plein ont bondi  | Les emplois à temps partiel ont plongé

 

Le taux de chômage a augmenté de 0,2 point de pourcentage pour s’établir à 5,4 % en juin, après avoir enregistré une hausse similaire (+0,2 point de pourcentage) en mai. Cette augmentation a porté le taux à son niveau le plus élevé depuis février 2022 (lorsqu’il était aussi à 5,4 %). Il y avait 1,1 million de personnes au chômage en juin, ce qui représente une hausse de 54 000 (+4,9 %) au cours du mois.

La population a augmenté de 0,3 %, la population active, de 0,5 %, et l’emploi, de 0,3 %. Le taux d’activité a gagné 0,2 point de pourcentage, atteignant 65,7 %.

Malgré les augmentations successives enregistrées en mai et en juin, le taux de chômage au Canada est demeuré inférieur à la moyenne de 5,7 % enregistrée au cours de la période de 12 mois se terminant en février 2020, avant la pandémie de COVID-19.

 

 

Après cinq mois, le taux de chômage augmente en mai Selon les prévisions, il serait à 5,7 % à la fin de l’année
Le taux de participation au marché du travail a bondi en juin – ce qui a ajouté 31 100 travailleurs

 

Un élément qui réjouira la Banque du Canada est le fait que l’inflation salariale a baissé. Elle est de 4,2 % sur un an, après avoir été pendant quatre mois consécutifs à plus de 5 %. Voilà qui est une bonne nouvelle pour la Banque, bien que pas encore assez bonne, puisque les salaires continuent d’augmenter à plus du double de l’objectif de 2,0 % pour l’inflation.

 

 

Inflation salariale en légère baisse, à 4,2 %
Salaires horaires moyens d’employés permanents
(variation en pourcentage d’une année à l’autre)

 

En somme

Les opérateurs boursiers parient maintenant qu’il y a une chance de 70 % que la Banque du Canada hausse le taux directeur de 25 points de base le 12 juillet. Le taux à un jour atteindrait 5,0 %. Comme de nombreux consommateurs souffrent de la hausse des prix et que les données de juin sur le secteur de l’habitation ont faibli, du moins dans le Grand Toronto, la Banque pourrait de nouveau nous surprendre en laissant les choses telles quelles. Après tout, l’inflation a baissé à 3,4 % en mai, et l’Enquête sur les perspectives des entreprises a révélé une accalmie, surtout en ce qui concerne les intentions d’embauche.

En revanche, le plus récent rapport sur le PIB a fait état d’une légère hausse en mai. Comme la croissance au premier trimestre était presque 1 point de pourcentage supérieure à ce que prévoyait la Banque dans son Rapport sur la politique monétaire [RPM] d’avril, et comme les économistes des six grandes banques canadiennes prévoient une hausse de taux, la Banque pourrait être tentée d’en faire un peu plus pour assurer un retour de l’inflation à l’objectif de 2 % l’année prochaine.

Un nouveau RPM accompagnera l’annonce et la conférence de presse de la semaine prochaine. Il reste à voir ce que décidera la Banque, mais une hausse de taux paraît probable.

 

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Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

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