25 Oct

DERNIÈRE HEURE : La Banque du Canada laisse son taux cible du financement à un jour à 5,00 %

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Publié par: Robert Perrier

PLAIDOYER

 

DERNIÈRE HEURE :

La Banque du Canada laisse son taux de référence à 5,00 %

 

Malgré les attentes du marché, la Banque du Canada a maintenu son taux cible du financement à un jour à 5,00 %.

 

Dans sa déclaration, la Banque dit qu’il y a « de signes plus clairs que la politique monétaire restreint les dépenses et allège les pressions sur les prix. »

 

Nous continuons de préconiser l’accessibilité au rêve d’accession à la propriété. Cliquez ici pour plus d’informations sur les moyens employés.

 

La prochaine annonce de taux est prévue pour le mercredi 6 décembre.

 

 

LISEZ LA DÉCLARATION INTÉGRALE

 

LISEZ LA POLITIQUE MONÉTAIRE DE LA BANQUE ICI

 

La déclaration de Lauren van den Berg, PDG, Professionnels hypothécaires du Canada : 

 

« La crise du logement persiste pour les Canadiens, avec le maintien du taux directeur à 5,00 % décrété aujourd’hui par la banque centrale. En notre qualité d’association nationale de l’industrie hypothécaire, nous restons engagés à favoriser une accession à la propriété plus abordable.  – Lauren van den Berg, PDG, Professionnels hypothécaires du Canada »

Cliquez ici pour lisez.

 

 

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Jasmine Toor

Directrice des Affaires Publiques
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17 Oct

L’inflation au Canada baisse à 3,8 %, ce qui rassurera la Banque du Canada

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Publié par: Robert Perrier

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Les bonnes nouvelles sur l’inflation donnent à croire que les taux directeurs ont plafonné

 

Le rapport d’aujourd’hui sur l’inflation en septembre est nettement meilleur que prévu, mettant fin à trois mois de hausse. Non seulement l’inflation globale a-t-elle fléchi, mais les mesures de l’inflation fondamentale l’ont fait aussi, tant sur un an que selon la moyenne mobile sur trois mois. Cela étant, considérant aussi la faiblesse de l’Enquête sur les perspectives des entreprises publiée hier, le taux directeur ne montera peut-être pas au-delà de 5 %. Je ne m’attends pas à ce que la Banque du Canada commence à réduire les taux avant le milieu de l’année prochaine, mais le pire du cycle de resserrement pourrait bien être passé.

L’augmentation des prix de l’essence d’une année à l’autre, qui a été plus marquée en septembre (+7,5 %) par rapport à août (+0,8 %) en raison d’un effet de glissement annuel, a contrebalancé le ralentissement de la croissance de l’IPC d’ensemble. En excluant l’essence, l’IPC a progressé de 3,7 % en septembre, après avoir crû de 4,1 % en août. L’effet de glissement annuel sur l’inflation globale est encore favorable en octobre, puisque l’IPC avait bondi en octobre 2022. Les prix de l’essence sont en baisse d’environ 7 % jusqu’à présent ce mois-ci. Avec la guerre au Moyen-Orient, il n’est pas sûr qu’ils continueront de baisser, mais s’ils le font, l’inflation globale pourrait être près de 3 % en octobre.

Sur une base mensuelle, l’IPC a reculé de 0,1 % en septembre, après avoir augmenté de 0,4 % en août. Le ralentissement mensuel a été principalement attribuable à la baisse des prix de l’essence (-1,3 %) d’un mois à l’autre en septembre. L’inflation des prix des biens était en baisse de 0,3 % par rapport à un mois plus tôt, ce qui est une première depuis décembre 2022, et en hausse de 3,6 % par rapport à un an plus tôt, au lieu de 3,7 % en août. L’inflation des prix des services n’a pas changé depuis août. C’est la première absence de hausse mensuelle depuis novembre 2021. Sur un an, l’inflation a baissé à 3,9 %, contre 4,3 % en août.

 

 

L’inflation de l’IPC canadien ralentit en septembre

 

Les données d’hier de l’Enquête sur les attentes des consommateurs révèlent que les perceptions de l’inflation restent bien supérieures à l’inflation réelle. Une des raisons en est le niveau très visible des prix des épiceries et de l’essence. Comme l’indiquent les graphiques ci-dessous, l’inflation des prix alimentaires reste élevée, mais a baissé à 5,9 % le mois dernier, et l’IPC excluant l’alimentation et l’énergie était à son plus bas niveau de ce cycle, soit 2,8 %. Les fortes hausses mensuelles enregistrées en septembre 2022, lorsque les prix dans les épiceries ont affiché la croissance la plus importante en 41 ans, ont cessé d’influencer les variations sur 12 mois et ont exercé une pression à la baisse sur les indices.

 

 

L’inflation des prix alimentaires diminue
L’IPC excluant les aliments et l’énergie a nettement baissé en septembre

 

Les prix des biens durables ont augmenté de façon moins marquée d’une année à l’autre en septembre (+0,4 %) par rapport à août (+1,4 %). L’indice des prix d’achat de véhicules automobiles neufs a contribué le plus au ralentissement; il a augmenté de 1,7 % d’une année à l’autre en septembre après avoir progressé de 3,1 % en août. Le ralentissement de la croissance des prix des véhicules automobiles neufs a été en partie attribuable à l’amélioration des niveaux de stocks par rapport à un an auparavant.

De plus, les prix des meubles (-4,6 %) et des appareils électroménagers (-2,3 %) ont continué de diminuer d’une année à l’autre en septembre, ce qui a contribué au ralentissement de la croissance des prix des biens durables. Les prix du transport aérien (-21,1 %) ont diminué d’une année à l’autre en septembre, et cette baisse a coïncidé avec une hausse graduelle des vols offerts par les compagnies aériennes au cours des 12 mois précédents.

D’autres mesures de l’inflation fondamentale que surveille la Banque du Canada ont aussi baissé.

En somme

Selon les calculs de Bloomberg News, « la moyenne mobile sur trois mois des pressions sous-jacentes sur les prix que le gouverneur Tiff Macklem a dit être cruciales dans la réflexion des décideurs a baissé à un taux annualisé de 3,67 %, au lieu de 4,29 % un mois plus tôt ». Bien que ce soit encore plus que la cible de 2 % de la Banque, l’économie mondiale ralentit, les économies canadienne et américaines ralentissent, et avec un peu de chance, la Banque du Canada pourrait voir l’inflation arriver dans sa plage cible l’année prochaine. Cependant, la banque centrale sera prudente, évitant de réduire les taux avant le milieu de l’année prochaine. Le plein effet des hausses de taux ne s’est pas encore fait sentir. Le prochain mouvement de la Banque du Canada pourrait être une réduction de taux, mais pas avant l’année prochaine.

 

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

drsherrycooper@dominionlending.ca

 

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6 Oct

Les données positives sur l’emploi en septembre éprouveront la patience de la Banque du Canada

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Publié par: Robert Perrier

Les nouvelles données positives sur l’emploi éprouvent la patience de la Banque du Canada
Le Canada a gagné non moins de 63 800 emplois en septembre, trois fois plus que n’en prévoyait le marché. Les données sous-jacentes mettent la forte croissance de l’emploi en perspective. La plupart des gains se situent dans l’emploi à temps partiel; le nombre total d’heures travaillées a baissé de 0,2 %. Par ailleurs, le taux de chômage est resté stable pour un troisième mois consécutif, à 5,5 %, en raison de l’augmentation de la population active.

La population du pays a progressé de 2,9 % dans l’année se terminant le 1er juillet. C’est un des plus forts taux de croissance au monde, qui porte la population à 40,1 millions. La hausse est surtout attribuable à la plus forte augmentation de résidents temporaires constatée depuis 1971. Bon nombre de ces travailleurs temporaires, étudiants étrangers et immigrants choisiront de rester au Canada, accroissant la pression sur les marchés du logement. Le nombre de résidents non permanents au Canada – y compris les titulaires de permis de travail ou d’étude et les réfugiés – est maintenant de 2,2 millions, soit plus de 5 % du total.

L’emploi a augmenté en septembre
Le taux de chômage est resté stable en septembre
Fait encore plus notable pour la Banque du Canada, les salaires continuent d’être soumis à des pressions haussières. Le mois passé, les gains horaires moyens étaient en hausse de 5,0 % par rapport à un an plus tôt. Les travailleurs réclament de meilleurs salaires dans de nombreux secteurs, les augmentations ne compensant pas l’inflation jusqu’à présent. De grands syndicats, par exemple dans les secteurs de l’automobile et des soins de santé, font grève aux États-Unis. L’entente favorable conclue à l’issue de la grève des scénaristes laisse entrevoir davantage de revendications sur le marché du travail.

Les responsables des politiques surveillent les données économiques pour déterminer si les taux d’intérêt actuels sont suffisamment élevés pour ramener l’inflation à 2 %. Ils s’inquiètent en particulier du risque que l’importance des gains salariaux perpétue la spirale salaire-prix.

L’inflation annuelle des salaires reste tenace, à 5,0 %
En somme

La Banque du Canada continuera de privilégier un resserrement lors de sa prochaine réunion, le 25 octobre. Le rapport d’aujourd’hui sur l’emploi ne va probablement pas susciter une nouvelle hausse de taux, mais fera que la banque centrale reste aux aguets.

La hausse récente des taux d’intérêt du marché, surtout à plus long terme, reflète la vigueur de l’économie américaine et la nervosité persistante au sujet de l’inflation et de la situation chaotique au Congrès américain. Le rapport d’aujourd’hui sur l’emploi aux États-Unis était très fort.

Les données américaines de l’emploi concordent avec une accélération sensible de la croissance du PIB américain au troisième trimestre. Les rendements des obligations américaines sont dans la zone supérieure de leur plage de la dernière année, et les obligations du gouvernement canadien suivent habituellement les tendances américaines. Le observateurs s’attendent largement à ce que la Fed augmente les taux au moins une ou deux fois de plus

*NOUVEAU*
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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

drsherrycooper@dominionlending.ca