29 Fév

Pas de récession au Canada, le PIB ayant progressé de 1 % au T4

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Publié par: Robert Perrier

Toujours pas de récession au Canada grâce à l’afflux d’immigrants
Le produit intérieur brut (PIB) a augmenté modestement mais un peu plus que prévu au T4, soit de 1,0 % (taux annuel désaisonnalisé), et la contraction de -1,2 % du T3 a été révisée, à -0,5 %. Pour 2023, la croissance ressort ainsi à un taux modéré de 1,1 %. Les données mensuelles, également publiées aujourd’hui par Statistique Canada, indiquent que la croissance était nulle en décembre, et non forte comme le prévoyait l’estimation éclair. L’estimation préliminaire de janvier donne un bon +0,4 % (évidemment sous réserve de révision). L’augmentation de janvier a été favorisée par le retour des fonctionnaires au Québec et par un hiver clément. Au quatrième trimestre, la croissance a été stimulée par une augmentation des exportations pétrolières, mais modérée par une baisse notable des investissements des entreprises. L’investissement en logements a de nouveau reculé au T4 – une sixième baisse au cours des sept derniers trimestres. La hausse de la construction neuve et des rénovations au T4 a été contrebalancée par la forte baisse des coûts de transfert de propriété, laquelle est associée à l’affaiblissement du marché canadien de la revente. L’augmentation au chapitre de la construction neuve est principalement attribuable aux logements unifamiliaux et appartements, et l’ensemble des provinces et territoires, sauf l’Île-du-Prince-Édouard, ont enregistré une augmentation des mises en chantier. L’investissement dans des structures non résidentielles a chuté, tout comme les dépenses en matériel et outillage, surtout dans le domaine des aéronefs et autre matériel de transport. Même les dépenses gouvernementales ont baissé.
Le PIB du Canada remonte modestement au T4
En sommeLes données d’aujourd’hui représentent le dernier rapport majeur sur l’économie avant la prochaine réunion de la Banque du Canada, le 6 mars. La banque centrale maintiendra les taux d’intérêt tels quels à cette réunion. Certains croient que la première réduction de taux du présent cycle surviendra dès la réunion d’avril, mais le consensus prévoit que ce sera plutôt en juin. Vu la légère hausse de la croissance au T4, il n’y a pas d’urgence à ce que le Banque assouplisse sa politique. Les décideurs attendront que leurs mesures de prédilection de l’inflation baissent dans la plage de 1 à 3 %. Ils savent que le PIB par habitant est en chute, et que les renouvellements de prêts hypothécaires à des taux d’intérêt majorés réduiront le revenu discrétionnaire des ménages. Voilà pourquoi une réduction des taux est largement attendue en juin.
20 Fév

Excellentes nouvelles sur l’inflation et forte reprise des obligations

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Publié par: Robert Perrier

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L’inflation baisse à 2,9 % en janvier au Canada, ouvrant la voie à des réductions de taux d’intérêt

 

L’Indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 2,9 % d’une année à l’autre en janvier, contre 3,4 % en décembre. Le plus important facteur de la décélération est la baisse de 4 %, d’une année à l’autre, des prix de l’essence; ces prix étaient en hausse de 1,4 % le mois précédent (voir le graphique ci-dessous). En excluant l’essence, la croissance de l’IPC global a ralenti pour se situer à 3,2 % d’une année à l’autre, au lieu des 3,5 % de décembre.

À 2,9 %, l’inflation globale revient dans la fourchette de 1 à 3 % que vise la Banque du Canada, pour la première fois depuis juin et seulement la deuxième fois depuis mars 2021.

L’inflation annuelle des prix des produits d’épicerie a aussi largement baissé : 3,4 % en janvier, contre 4,7 % en décembre. Le recul des tarifs aériens et des prix des voyages organisés a aussi contribué au ralentissement de l’inflation globale. Les prix des vêtements et chaussures étaient 1,3 % plus bas qu’un an plus tôt, peut-être par suite des rabais pratiqués sur les vêtements d’hiver au vu de la saison plus douce constatée dans une bonne part du pays.

Le logement reste de loin le plus grand facteur contribuant à l’inflation annuelle. L’effet des hausses passées de taux d’intérêt touche l’IPC avec un décalage. L’augmentation annuelle des coûts d’intérêt hypothécaires a légèrement ralenti en janvier, mais était encore à 27,4 %, représentant environ le quart de l’inflation annuelle totale. En excluant les coûts hypothécaires, l’inflation est maintenant de 2,0 %. Les loyers résidentiels ont continué d’augmenter, mais une autre composante du logement, le coût de remplacement par le propriétaire, a plutôt baissé par suite du ralentissement de la croissance des prix des maisons.

Sur une base mensuelle, la croissance de l’IPC était inchangée en janvier, après avoir reculé de 0,3 % en décembre. Sur une base mensuelle désaisonnalisée, l’IPC a diminué de 0,1 % en janvier, ce qui représente le premier recul depuis mai 2020.

 

 

L’inflation de l’IPC au Canada a baissé à 2,9 % en janvier

 

Les mesures de l’inflation de base privilégiées par la Banque du Canada, les taux dits tronqué et médian, excluent les fluctuations plus volatiles afin de mieux jauger l’inflation sous-jacente. L’IPC tronqué a baissé de trois dixièmes de point par rapport à un an plus tôt, à 3,4 %, et l’IPC médian, de deux dixièmes de point, à 3,3 %, comme l’indiquent les graphiques ci-dessous.

Fait à noter, la part du panier de biens et services de l’IPC qui augmente de plus de 5 % a baissé de son sommet de 68 % en mai 2022 à 28 % en janvier 2024.

 

 

Chute des mesures de l’inflation de base surveillées par la Banque du Canada.
IPC tronqué – moyenne / IPC médian

 

En somme

Le Conseil de direction de la Banque du Canada tient sa prochaine réunion le 6 mars. Le rapport sur l’inflation en janvier est plus favorable que prévu, montrant que l’inflation se circonscrit. Cependant, elle reste bien supérieure à la cible de 2 %.

L’inflation du prix du logement reste tenace, parce que les taux hypothécaires majorés de l’année écoulée entrent en compte dans l’indice, et la pénurie de logements fait grimper les loyers.

La Banque du Canada restera prudente au vu des gains salariaux qui restent élevés et des mesures de l’inflation de base qui dépassent les 3 %. Je pense toujours que la Banque commencera à réduire les taux en juin.

 

 

Les mesures de l’inflation fondamentale privilégiées par la Banque du Canada ont légèrement baissé en janvier.
%, taux annualisé, croissance sur 3 mois, données désaisonnalisées
– IPC médian – IPC tronqué – IPCX – IPC tronqué excluant le logement – Cible de maîtrise de l’inflation

 

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

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14 Fév

Les ventes de logements au Canada ont continué d’augmenter en janvier alors que les marchés se resserraient

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Publié par: Robert Perrier

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Les ventes de logements au Canada étaient encore en hausse et les prix ont légèrement baissé en janvier

 

L’Association canadienne de l’immobilier (ACI) a annoncé aujourd’hui que les ventes de logements des deux derniers mois montrent des signes d’une reprise. Les ventes nationales étaient en hausse de 3,7 % entre décembre 2023 et janvier 2024 après la hausse de 7,9 % enregistrée en décembre. Le graphique ci-dessous indique que malgré les deux mois d’augmentation, les ventes restent à 9 % sous la moyenne décennale. « Les ventes sont en hausse, les conditions du marché se sont considérablement resserrées, et des indices laissent entrevoir une concurrence renouvelée entre les acheteurs, affirme l’économiste principal de l’ACI, Shaun Cathcart. Cependant, dans les secteurs où les ventes ont le plus augmenté au cours des deux derniers mois, les prix suivent toujours une tendance à la baisse. Dans l’ensemble, les tendances suggèrent un marché qui commence à se redresser, mais qui doit encore surmonter les faiblesses des deux dernières années. »

Les hausses nationales ont encore une fois été menées par des gains enregistrés dans la région du Grand Toronto, ainsi qu’à Hamilton-Burlington, à Montréal, dans le Grand Vancouver et la vallée du Fraser, à Calgary et dans la plupart des secteurs du Grand Golden Horseshoe et des régions de villégiature de l’Ontario.

Le nombre réel (non désaisonnalisé) de transactions a augmenté de 22 % par rapport à janvier 2023. Il s’agit de la plus importante hausse d’une année à l’autre depuis mai 2021. Bien que la hausse de l’activité semble décisive, le niveau des transactions de janvier 2023 était à son plus bas niveau en presque 20 ans.

Il y a une demande refoulée de logements, et les récents acheteurs ont été incités à agir par la baisse des prix et la crainte qu’ils pourraient augmenter fortement quand la Banque du Canada commencera à réduire les taux d’intérêt.

 

 

Nouvelles inscriptions

En janvier, le nombre de nouvelles inscriptions a augmenté de 1,5 % d’un mois à l’autre, mais elles demeurent toujours près du niveau le plus bas depuis juin.

« Le marché a montré quelques signes précurseurs de reprise au cours des deux derniers mois, ce qui n’est probablement pas une surprise étant donné l’ampleur de la demande refoulée », a déclaré Larry Cerqua, président de l’ACI.

Les ventes ayant augmenté davantage que les nouvelles inscriptions en janvier, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions s’est resserré davantage, à 58,8 % comparativement à moins de 50 % il y a trois mois. Notons que la moyenne à long terme est de 55 %. On parle normalement d’un marché du logement équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 45 et 65 %; les résultats au-dessus ou en dessous de cette plage indiquent qu’il s’agit d’un marché favorable soit au propriétaire-vendeur, soit à l’acheteur.

On comptait 3,7 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de janvier 2024, soit une baisse par rapport à 3,8 mois à la fin de décembre et 4,1 mois à la fin de novembre. La moyenne à long terme de cette mesure est de cinq mois.

 

 

Les nouvelles inscriptions ont augmenté de 1,5 % en janvier
Les marchés se sont encore resserrés en janvier

 

Prix des maisons

En janvier 2024, l’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) global et composé a enregistré une baisse de 1,2 % d’un mois à l’autre; il s’agit d’une accélération de la baisse de 1,1 % enregistrée en décembre.

Dernièrement, les baisses de prix ont surtout touché les marchés de l’Ontario, en particulier la région élargie du Golden Horseshoe et, dans une moindre mesure, la Colombie-Britannique. Ailleurs au Canada, les prix se maintiennent en général ou, dans certains cas (Alberta et Terre-Neuve-et-Labrador), continuent de grimper.

L’IPP MLS® global et composé a augmenté de 0,4 % d’une année à l’autre en janvier 2024; il demeure relativement stable par rapport aux résultats des six derniers mois.

 

 

 

 

En somme

Les ventes de décembre et janvier sont habituellement à environ la moitié du niveau de la haute saison du printemps. Ce sera peut-être d’autant plus le cas cette année, puisque les taux d’intérêt commenceront probablement à baisser d’ici le milieu de l’année. Une forte reprise du marché se dessine. Les marchés ont touché le fond, la confiance des acheteurs s’améliore, et les taux hypothécaires fixes ont commencé à baisser.

Les marchés immobiliers de Toronto, Vancouver et Montréal sont de nouveau plutôt équilibrés, et nous verrons sans doute une hausse des nouvelles inscriptions à l’arrivée du printemps.

Par ailleurs, selon les données publiées hier, l’inflation aux États-Unis reste plus élevée que prévu. Les réductions des taux d’intérêt pourraient en être retardées. L’économie américaine affiche une belle vigueur, et le rendement des obligations du gouvernement du Canada sur 5 ans a augmenté de plus de 50 points de base cette année.

Le ministre du Logement du Canada, Sean Fraser, s’attend à ce que la chute des taux d’intérêt qui surviendra cette année encourage les constructeurs à augmenter leur activité, ce qui aidera à pallier la pénurie de logements au pays. Hier, en conférence de presse, le ministre a rapporté que si les taux d’intérêt baissent au cours de l’année, bon nombre de promoteurs immobiliers se disent prêts à lancer des projets qui sont aujourd’hui incertains.

Interrogé sur le risque que les réductions de taux de la Banque du Canada libèrent la demande refoulée et mènent à une hausse des prix, le ministre a fait valoir que la réduction des coûts d’emprunt devrait aussi mener à une augmentation de l’offre. Il a maintenu que quoi qu’il arrive avec les taux, la politique du gouvernement restera la même. « Nous devons tout faire, aussi rapidement que possible, pour construire autant de logements que possible, a-t-il dit. C’est le cas aujourd’hui et ce le sera encore dans six mois, peu importe ce qui arrive avec les taux d’intérêt. »

Lors d’une conférence de presse la semaine passée, le gouverneur de la Banque du Canada Tiff Macklem a affirmé que si les promoteurs immobiliers retardent des projets en raison de taux plus élevés, l’abaissement des taux aura un plus grand effet sur la demande.

« Les données indiquent très clairement que les effets des taux d’intérêt sur la demande sont beaucoup plus grands que sur l’offre », a-t-il soutenu.

 

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10 Fév

Pas de récession en vue selon les données de janvier sur l’emploi au Canada

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Publié par: Robert Perrier

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Le rapport de janvier sur l’emploi dissipe les craintes de récession

 

Les données de janvier de l’Enquête sur la population active publiées aujourd’hui par Statistique Canada sont mitigées. Elles reflètent l’effet considérable de la forte immigration. Le Canada a gagné 37 300 emplois, soit davantage que prévu, mais la hausse s’élevait à 48 900 dans les emplois à temps partiel (+48 900), et le secteur public a connu une énorme augmentation. Le taux d’emploi a reculé légèrement parce que la croissance démographique a surpassé la croissance de l’emploi. La population en âge de travailler a bondi de 125 500 en un seul mois, et la hausse sur un an atteint non moins de 1 million d’adultes.

Une telle augmentation de la population en âge de travailler est inédite. Dans le passé, elle n’avait jamais progressé de plus de 500 000 en un an. Ça alors, qu’est-ce que nous faisons? Où est-ce que ces gens vont habiter? Où est-ce que leurs enfants iront à l’école? Où est-ce que les nouveaux hôpitaux seront construits? Et puis quoi de l’infrastructure de transport, avec des routes et des métros déjà bondés?

 

 

Le taux de chômage a baissé d’une fraction, à 5,7 %. Il s’agit de la première baisse depuis décembre 2022. Elle est attribuable à un recul de 0,2 point de pourcentage du taux d’activité, à 65,3 % en janvier 2024, du fait que l’effectif de la population active est demeuré stable alors que la population augmentait.

La plupart des nouveaux emplois ont été créés dans le commerce de gros et de détail ainsi que dans la finance, les assurances, les services immobiliers et les services de location et de location à bail. Des baisses ont été observées dans d’autres secteurs, particulièrement dans les services d’hébergement et de restauration.

 

 

En janvier, le salaire horaire moyen était en hausse de 5,3 % par rapport à un an plus tôt, ce qui reste beaucoup trop aux yeux de la Banque du Canada. D’après Statistique Canada, le salaire horaire moyen des employés touchant un salaire dans le quartile supérieur de la répartition des salaires a progressé de 5,9 % pour atteindre 60,58 $ en moyenne en janvier 2024; les employés touchant un salaire dans le quartile inférieur a augmenté de 4,6 % (pour atteindre 17,64 $ l’heure) (données non désaisonnalisées). Évidemment, les travailleurs gagnant le plus sont payés un salaire fixe et non à l’heure.

 

 

En somme

La prochaine décision de la Banque du Canada sera annoncée le 6 mars. Bien d’autres données seront encore publiées d’ici là. Cependant, d’après ce que nous savons déjà, l’économie n’est pas en récession, et les salaires augmentent encore trop vite. Les marchés de l’habitation commencent déjà à s’échauffer, et l’économie américaine est résolument surchauffée. La vigueur des États-Unis se répercute inévitablement au Canada. La Banque du Canada aura encore à réfléchir à l’inflation. Jusqu’à présent, rien ne presse pour réduire les taux d’intérêt.

 

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« Pas de récession en vue selon les données de janvier sur l’emploi au Canada » depuis @DLCCanadaInc Économiste en chef @DrSherryCooper https://hypothecairesdominion.ca/economic-insights/pas-de-recession-en-vue-selon-les-donnees-de-janvier-sur-lemploi-au-canada

 

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