Nouvelles inscriptions
L’offre n’est pas seulement faible, mais extrêmement faible. Les plus récentes données indiquent toutefois que les nouvelles inscriptions ont augmenté dans la première semaine de mai. Le manque persistant de nouvelles inscriptions nuit à l’abordabilité des maisons.
Le nombre de propriétés nouvellement inscrites a augmenté de 1,6 % d’un mois à l’autre en avril; cependant, l’offre demeure à son plus bas niveau en 20 ans. Avec une progression de 2,8 %, les nouvelles inscriptions sur la marché de Toronto sont bien insuffisantes vu l’augmentation des ventes de 27 %. En conséquence, l’offre de maisons a diminué, après avoir augmenté de 12,3 % au cours de la dernière année. Le rapport entre inscriptions actives et ventes, un indice du caractère concurrentiel du marché pour les acheteurs, est plus serré que la moyenne historique.
Le marché immobilier de Toronto n’est pas le seul à connaître une offre serrée et des prix en hausse. Vancouver, depuis longtemps un des marchés les plus chers au pays, a aussi vu son prix de référence grimper de 2,4 % le mois passé.
Les ventes nationales ayant largement dépassé les nouvelles inscriptions en avril, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions a bondi à 70,2 %, contre 64,1 % en mars. La moyenne à long terme de cette mesure est de 55,1 %.
On comptait 3,3 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin d’avril 2023, soit une baisse d’un demi-mois par rapport aux 3,8 mois enregistrés à la fin de mars. La moyenne à long terme de cette mesure est d’environ cinq mois. |