Le taux de chômage au Canada était à 5,5 % en juillet, comme le mois précédent quand il avait atteint un sommet en 18 mois, ce qui est un peu sous les 5,6 % de l’estimation du marché. Les données confirment les signes d’un certain ralentissement sur le marché canadien du travail depuis l’année précédente. Le taux de chômage reste toutefois sous les moyennes d’avant la pandémie, et le marché est serré au regard de ses niveaux historiques. Il reste que le nombre de poste vacants est à la baisse, et le rapport entre le chômage et les postes vacants est à la hausse.
Depuis le début de l’année, les gains mensuels moyens sont d’environ 25 000 emplois, alors que la population d’âge actif augmente de 81 000. La montée de l’immigration exigerait une progression de l’emploi supérieure au taux historique normal pour éviter une hausse du chômage.
La Banque du Canada a évité d’augmenter le taux d’intérêt la semaine passée, indiquant que la demande excédentaire s’atténue. La croissance de l’emploi constatée aujourd’hui, bien qu’elle soit plus forte que prévu, concorde avec ce point de vue. |