29 Oct

La Banque du Canada réduit le taux à un jour de 25 pb, à 2,25 %

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Publié par: Robert Perrier

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Baisse du taux à un jour
de la Banque du Canada
2,25 %
Réduction de 25 points de base

 

La Banque du Canada réduit le taux directeur à 2,25 %

 

Aujourd’hui, la Banque du Canada a réduit le taux directeur de 25 pb, à 2,25 %, comme on s’y attendait généralement. C’est le minimum de la plage que la Banque considère comme un taux neutre, où la politique monétaire n’induit ni expansion ni contraction. L’économie progressera d’environ 0,5 % au T3, faisant que la Banque réduira de nouveau le taux dans son ultime décision de l’année, le 10 décembre. Ce sera la fin de l’assouplissement, mais les taux resteront relativement faibles jusqu’à ce l’incertitude s’allège au sujet du commerce international.

Selon toute attente, la Réserve fédérale américaine réduira aussi ses taux de 25 pb cet après-midi.

Le Rapport sur la politique monétaire d’aujourd’hui prévoit que l’importante baisse de la croissance des exportations pourrait persister. Les mises à pied dans les secteurs tributaires du commerce international ont déjà ralenti considérablement, surtout en Ontario et au Québec, et dans certaines entreprises de bois d’œuvre de plusieurs provinces. « Puisque la politique commerciale des États-Unis demeure imprévisible et que l’incertitude reste plus élevée que la normale, cette projection est soumise à un éventail de risques plus large que d’habitude, reconnaît la banque centrale.

« Aux États-Unis, l’activité économique a été vigoureuse, soutenue par l’essor des investissements dans l’intelligence artificielle. En même temps, la croissance de l’emploi a ralenti, et les droits de douane ont commencé à faire monter les prix à la consommation. Dans la zone euro, la croissance est en décélération étant donné la diminution des exportations et le ralentissement de la demande intérieure. En Chine, la baisse des exportations vers les États-Unis a été compensée par une hausse des exportations vers d’autres pays, mais les investissements des entreprises se sont affaiblis. Les conditions financières mondiales se sont encore assouplies depuis juillet, et les prix du pétrole sont demeurés assez stables. Le dollar canadien s’est légèrement déprécié par rapport au dollar américain.

« L’économie canadienne s’est contractée de 1,6 % au deuxième trimestre, sous l’effet d’une chute des exportations et de la faiblesse des investissements des entreprises dans un contexte d’incertitude accrue. Pendant ce temps, les dépenses des ménages ont progressé à un bon rythme. Les mesures commerciales américaines et l’incertitude qui les entoure ont de profonds effets sur les secteurs visés, dont ceux de l’automobile, de l’acier, de l’aluminium et du bois d’œuvre. En conséquence, la croissance du PIB devrait être faible dans la deuxième moitié de l’année. Elle sera quelque peu soutenue par une hausse des dépenses de consommation et des dépenses publiques ainsi que par l’investissement résidentiel. Elle devrait ensuite se raffermir progressivement à mesure que les exportations et les investissements des entreprises commenceront à se redresser. »

Le marché du travail du Canada reste faible. Le nombre d’emplois vacants a fortement baissé, après que la croissance de l’emploi s’est améliorée en septembre. Les pertes d’emplois continuent de s’accumuler dans les secteurs sensibles au commerce, et l’embauche a été faible dans l’ensemble de l’économie. Le taux de chômage reste à 7,1 %, bien au-dessus du taux américain de 4,3 %. La croissance démographique plus lente signifie qu’un moins grand nombre de nouveaux emplois est nécessaire et que la pression inflationniste baisse. Au prorata de la population, l’économie du Canada est déjà en récession.

 

 

Le taux directeur de la Banque du Canada a baissé, à 2,25 %
La Réserve fédérale américaine réduira ses taux de 25 pb, à 3,75 %–4,00 %.

 

La Banque prévoit que le PIB progressera de 1,2 % en 2025, de 1,1 % en 2026 et de 1,6 % en 2027. Sur une base trimestrielle, la croissance devrait se raffermir en 2026, après avoir été faible dans la deuxième moitié de 2025. Les capacités excédentaires dans l’économie devraient persister et se résorber graduellement.

« L’inflation mesurée par l’IPC en septembre a été légèrement supérieure à ce qu’avait anticipé la Banque, se chiffrant à 2,4 %. Abstraction faite des taxes, elle s’est établie à 2,9 %. Les mesures de l’inflation fondamentale privilégiées par la Banque se sont maintenues autour de 3 %. L’analyse d’un plus large éventail d’indicateurs, incluant d’autres mesures de l’inflation fondamentale et la distribution des variations de prix parmi les composantes de l’IPC, indique que l’inflation sous-jacente continue d’avoisiner 2,5 %. La Banque s’attend à ce que les pressions inflationnistes s’atténuent dans les mois à venir, et à ce que l’inflation mesurée par l’IPC reste près de 2 % au cours de la période de projection.

« Pourvu que l’inflation et l’activité économique évoluent de manière généralement conforme à la projection d’octobre, le Conseil de direction considère que le taux actuel est essentiellement au niveau approprié pour garder l’inflation proche de 2 % tout en aidant l’économie à traverser cette période d’ajustement structurel. Si les perspectives changent, nous sommes prêts à réagir. Le Conseil de direction va évaluer attentivement les nouvelles données par rapport aux prévisions de la Banque. »

En somme

La Banque du Canada a démontré sa disposition à soutenir l’économie canadienne dans un contexte d’incertitude inédite pour le commerce international. Le Canada travaille fort pour diversifier ses exportations, mais même la Chine ne peut pas remplacer les États-Unis en termes de proximité et de rentabilité, compte tenu des énormes coûts de transport. La Chine a certes porté ses achats pétroliers à des niveaux records, mais l’accroissement des volumes de pétrole vers l’est exigerait de nouveaux pipelines jusqu’en Colombie-Britannique. Il n’y a aucun marché de la taille de celui des États-Unis pour remplacer les exportations d’acier et d’aluminium. Les États-Unis eux-mêmes souffriront de répercussions du recul par rapport à l’Accord commercial États-Unis–Canada–Mexique (ACEUM). Une renégociation de cet accord surviendra sans doute d’ici la fin de l’année prochaine. Pour le moment, les États-Unis indiquent leur volonté de laisser tomber l’accord. Nous pouvons seulement espérer qu’ils reviendront à la raison.

L’industrie automobile illustre bien la problématique. Rapatrier aux États-Unis la production d’autos importées exigerait une augmentation de capacité de 75 % et la construction de nouvelles usines pour 50 milliards de dollars. Il faudrait des années, et la rentabilité des fabricants automobiles américains serait fortement réduite.

Le Canada est le premier fournisseur d’acier et d’aluminium aux États-Unis, et profite de coûts concurrentiels pour l’hydroélectricité. Il faudrait du temps pour que les États-Unis créent la capacité voulue pour remplacer l’aluminium importé du Québec.

Le Canada est le premier partenaire commercial de 32 États américains. Plusieurs d’entre eux pressent Washington de cesser de dénigrer l’ACEUM.

Il faudra du temps aussi au Canada pour s’ajuster à cette nouvelle réalité. Nous en concluons qu’une nouvelle réduction du taux directeur est probable lors de la prochaine décision, le 10 décembre.

 

 

Dates de décisions en 2025
29 janvier ––> 3,0 %
12 mars ––> 2,75 %
16 avril
4 juin
30 juillet ––> 2,75 %
17 septembre ––––> 2,5 %
29 octobre ––––> 2,25 %
10 décembre ––––> 2,0 %?
Le taux à un jour en voie de baisser à 2,0 % d’ici la fin de l’année.

 

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

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16 Oct

Les ventes résidentielles nationales fléchissent en septembre après cinq mois de hausse

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Publié par: Robert Perrier

Les ventes résidentielles au Canada enregistrent le meilleur mois de septembre depuis quatre ans

 

 

Marché canadien de l’habitation / Septembre 2025

 

Les données sur le marché de l’habitation en septembre publiées aujourd’hui par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) révèlent un ralentissement. En septembre 2025, les ventes résidentielles enregistrées sur les systèmes MLS® canadiens ont baissé de 1,7 % d’un mois à l’autre. Ce n’en est pas moins le meilleur mois de septembre pour les ventes depuis 2021.

La légère baisse mensuelle est le résultat d’une diminution des ventes dans le Grand Vancouver, à Calgary, à Edmonton, à Ottawa et à Montréal, qui a plus que compensé les gains enregistrés dans la région du Grand Toronto et à Winnipeg.

« Si la tendance à la hausse des ventes amorcée en début d’année a ralenti en septembre, l’activité a tout de même atteint son niveau le plus élevé pour ce mois depuis 2021, et il en a été de même en juillet et en août, a déclaré Shaun Cathcart, économiste principal de l’ACI. Avec trois ans de demande refoulée toujours présente et des taux d’intérêt enfin plus normaux, les prévisions continuent de miser sur un nouvel élan des ventes résidentielles au cours du dernier trimestre de l’année et jusqu’en 2026. »

 

 

Les ventes mensuelles ont baissé légèrement en septembre
Activité de ventes résidentielles

 

Nouvelles inscriptions

L’offre a baissé de 0,8 % d’un mois à l’autre en septembre. Combiné à une baisse légèrement plus importante des ventes, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions a légèrement diminué, passant de 51,2 % en août à 50,7 %. La moyenne à long terme de ce ratio est de 54,9 %. On parle normalement d’un marché de l’habitation équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 45 et 65 %.

À la fin de septembre 2025, 199 772 propriétés étaient inscrites à la vente dans l’ensemble des systèmes MLS® au Canada, ce qui représente une hausse de 7,5 % par rapport à la même période l’année dernière et un résultat très près de la moyenne à long terme pour cette période de l’année.

« Bien qu’il y ait plus d’acheteurs sur le marché aujourd’hui qu’à n’importe quel autre moment au cours des quatre dernières années, les ventes sont toujours inférieures à la moyenne, et bien en deçà de ce que la tendance à long terme suggère, a déclaré Valérie Paquin, présidente de l’ACI. C’est pourquoi nous nous attendons à ce que la situation continue à s’améliorer. »

On comptait 4,4 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de septembre 2025, ce qui est inchangé par rapport à juillet et août et le plus bas niveau enregistré depuis janvier. La moyenne à long terme de cette mesure de l’équilibre du marché est d’environ cinq mois. Sur la base d’un écart-type au-dessus et au-dessous de cette moyenne à long terme, un marché favorable aux vendeurs serait inférieur à 3,6 mois et un marché favorable aux acheteurs serait supérieur à 6,4 mois.

 

 

Les nouvelles inscriptions ont augmenté de 2,6 % en août
Nouveaux mandats résidentiels
Le ratio ventes/nouvelles inscriptions a baissé en septembre
Équilibre du marché résidentiel

 

Prix des maisons

L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) composé national est encore demeuré relativement inchangé (-0,1 %) entre août et septembre 2025. Après les baisses enregistrées au cours du premier trimestre de l’année, le prix de référence national est plutôt stable depuis avril.

L’IPP MLS® composé national (non désaisonnalisé) a baissé de 3,4 % par rapport à septembre 2024. Compte tenu de l’ampleur de la baisse des prix au début de l’automne 2024, il est prévu que les baisses d’une année à l’autre ralentissent durant le quatrième trimestre.

 

 

L’IPP est en baisse de 0,1 % sur un mois, et les prix, de 0,7 % sur un an
Prix de référence IPP MLS®
Total composé

 

En somme

Les acheteurs réagissent à l’amélioration des facteurs fondamentaux sur le marché canadien de l’habitation. L’offre a augmenté, les nouvelles inscriptions ayant été en forte hausse jusqu’en mai. De plus, le prix de référence national est en moyenne 3,5 % plus bas qu’un an plus tôt. La baisse était plus modeste qu’en août.

Il y a presque unanimité à prévoir que la Réserve fédérale américaine réduira de nouveau le taux directeur de 25 points de base lors de sa prochaine réunion, le 29 octobre.

Il reste à voir quelle sera la prochaine décision de la Banque du Canada, également le 29 octobre. Le dernier rapport sur le marché du travail pourrait dissuader la Banque d’assouplir sa politique, puisqu’il était plus fort que prévu, mais il y aura encore un rapport sur l’IPC le 21 octobre.

Comme la Banque du Canada a réduit son taux directeur à la mi-septembre et qu’une nouvelle réduction de 25 points de base est attendue d’ici janvier, voire plus tôt, l’ACI prévoit que les ventes grimperont de 7,7 % en 2026.

« Les taux d’intérêt étaient toujours le facteur qui raviverait l’activité, a dit Shaun Cathcart en entrevue. La relance tant attendue a été retardée et amortie par l’incertitude liée au commerce international, mais la Banque du Canada est sur le point de sortir de la plage neutre pour passer en mode stimulation. »

 

 

 

Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

drsherrycooper@dominionlending.ca

 

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17 Sep

La Banque du Canada réduit le taux directeur de 25 points de base, à 2,5 %

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Publié par: Robert Perrier

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Ajustement du taux directeur / 2,5 %

 

La Banque du Canada réduit le taux directeur à 2,5 %

 

Aujourd’hui, la Banque du Canada a réduit le taux directeur de 25 pb, à 2,5 %, comme on s’y attendait généralement. Le rapport d’hier sur l’inflation était meilleur que prévu, et la Banque croit que l’inflation sous-jacente était de 2,5 % sur un an.

Pendant la récente période de bouleversements tarifaires, le Conseil de direction a surveillé étroitement les risques et les incertitudes pour l’économie canadienne. Trois développements ont amené la Banque à réduire le taux directeur. Le marché du travail canadien s’est encore assoupli. La pression haussière sur l’inflation sous-jacente a baissé. Les risques à la hausse de l’inflation future ont diminué après la suppression de la plupart des droits de douane de rétorsion.

Il reste un degré considérable d’incertitude. Cependant, étant donné que l’économie s’est affaiblie et que les risques à la hausse entourant l’inflation ont diminué, le Conseil de direction a jugé qu’une réduction du taux directeur était appropriée pour mieux équilibrer les risques dans l’avenir.

« La Banque va continuer d’évaluer les risques, de faire porter ses analyses sur un horizon plus court que d’ordinaire et d’être prête à réagir à de nouveaux renseignements. »

 

 

Le taux directeur de la Banque du Canada est ramené à 2,5 %

 

Le communiqué d’aujourd’hui note que l’économie mondiale a ralenti par suite des différends commerciaux. Aux États-Unis, les investissements des entreprises ont été solides, alimentés surtout par les dépenses consacrées à l’intelligence artificielle. Cependant, les consommateurs se font prudents, et la croissance de l’emploi a ralenti. Il est presque certain que la Réserve fédérale américaine abaissera son taux directeur cet après-midi.

« Dans la zone euro, la croissance s’est modérée, avec les droits de douane américains qui nuisent au commerce. En Chine, l’économie est restée stable dans la première moitié de l’année, mais la croissance semble s’affaiblir à mesure que les investissements diminuent. Les prix mondiaux du pétrole sont près des niveaux postulés dans le Rapport sur la politique monétaire [RPM] de juillet. Les conditions financières se sont encore assouplies, les prix des actions ayant augmenté et les rendements obligataires, diminué. Le taux de change Canada–États-Unis est demeuré stable. »

L’économie canadienne s’est contractée au deuxième trimestre, affichant une progression de -1,6 %. Les exportations ont chuté de 27 % au T2 après avoir connu une forte hausse au T1 en anticipation des droits de douane. Les investissements des entreprises ont aussi baissé au T2. « Dans les mois à venir, la faiblesse à la fois de la croissance démographique et du marché du travail viendra vraisemblablement freiner les dépenses des ménages. »

L’emploi a diminué ces deux derniers mois. « Les pertes se sont surtout concentrées dans les secteurs sensibles au commerce et la croissance de l’emploi a ralenti dans le reste de l’économie, reflétant de faibles intentions d’embauche. Le taux de chômage a augmenté depuis mars, atteignant 7,1 % en août, et la croissance des salaires a continué de se modérer. »

En somme

La Banque du Canada reste très discrète quant à de futures réductions de taux d’intérêt. Cependant, au vu de la trajectoire actuelle, nous prévoyons une nouvelle baisse cet automne. La Banque tiendra sa prochaine réunion le 29 octobre, et la suivante, le 10 décembre. Nous prévoyons au moins une réduction de taux de plus cette année, avec un taux directeur de 2,0 ou 2,25 % à la fin de l’année. Voilà qui devrait aider à stimuler les dépenses sensibles au taux d’intérêt, en particulier dans l’habitation où la demande refoulée est considérable.

La Banque fera preuve de prudence, mais elle aura de la marge si la Fed réduit encore les taux cette année. Certains ont exprimé des réserves quant à l’assouplissement de la Banque alors que l’inflation fondamentale est à 3 %, mais d’autres mesures indiquent que l’inflation sous-jacente est d’environ 2,5 %. Le ralentissement de l’économie et du marché du travail laisse augurer une réduction de taux supplémentaire.

Les opérateurs en swaps à un jour continuent d’escompter une nouvelle réduction de taux de la banque centrale dans le présent cycle, avec une probabilité d’environ 50 % que ce soit dès octobre.

Les communications de la banque centrale indiquent que si elle a recommencé à assouplir la politique monétaire pour soutenir l’économie, elle reste soucieuse de ne pas baisser les taux d’intérêt trop rapidement, compte tenu des risques d’inflation causés par la montée mondiale du protectionnisme et des tarifs douaniers.

 

 

Dates de décisions en 2025
29 janvier ––> 3,0 %
12 mars ––> 2,75 %
16 avril
4 juin
30 juillet ––> 2,75 %
17 septembre ––––> 2,5 %
29 octobre / 10 décembre ––––> 2,25 % – 2,0 %

Le taux à un jour en voie de baisser à 2,0 ou 2,25 % d’ici la fin de l’année. Ce sera plus que le taux de 1,75 % d’avant la COVID.

 

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17 Août

Bonnes nouvelles pour le marché de l’habitation, les ventes progressant de 3,8 % de juin à juillet

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Publié par: Robert Perrier

Les acheteurs de maisons canadiens s’activent en juillet, les ventes augmentant pour la quatrième fois de suite
L’activité sur le marché canadien de l’habitation augmente de nouveau en juillet; elle a gagné 6,6 % sur un an
Les données sur le marché de l’habitation en juillet publiées aujourd’hui par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) révèlent de bonnes nouvelles. La saison printanière avait été décevante, mais les ventes résidentielles nationales ont augmenté de 3,8 % entre juin et juillet. À Toronto, elles ont rebondi de 35,5 % depuis mars, bien que le total reste faible par rapport aux normes historiques.

D’une année à l’autre, le total des transactions a augmenté de 11,2 % depuis mars.

La confiance augmente en la capacité de l’économie canadienne de résister à la tourmente des tarifs douaniers. Le dollar canadien est en hausse, et les taux d’intérêt à plus long terme ont baissé ces dix derniers jours. Les marchés prévoient maintenant une baisse de taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine en septembre.

Les données de mardi sur l’IPC canadien seront un élément de plus dans la réflexion de la Banque du Canada. La croissance économique s’est maintenue, en bonne partie du fait que les répercussions des tarifs douaniers ont été assez bien limitées aux industries ciblées, dont l’automobile, l’acier et l’aluminium.

« Avec les ventes affichant une quatrième hausse consécutive en juillet, et ce, de près de 4 %, la reprise post-crise inflationniste tant attendue dans le secteur de l’habitation semble être enfin arrivée », a déclaré Shaun Cathcart, économiste principal de l’ACI. Celui-ci estime que le choc et peut-être la crainte qui étaient ressentis en février, mars et avril semblent s’être atténués, les travailleurs s’inquiétant moins pour l’avenir de leur emploi.

Activité de ventes résidentielles* / Canada
* Données désaisonnalisées et exprimées en chiffres annualisés
Nouvelles inscriptions

L’offre est demeurée quasi inchangée d’un mois à l’autre en juillet (+0,1 %). Comme il y a eu en même temps une hausse notable des ventes, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions a atteint 52 %, comparativement à 50,1 % en juin et à 47,4 % en mai. La moyenne à long terme de ce ratio est de 54,9 %. On parle normalement d’un marché de l’habitation équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 45 et 65 %.

À la fin de juillet 2025, 202 500 propriétés étaient inscrites à la vente dans l’ensemble des systèmes MLS®, ce qui représente une hausse de 10,1 % par rapport à la même période l’année dernière et un résultat comparable à la moyenne à long terme pour cette période de l’année.

« La reprise se poursuit pendant la transition du marché du printemps à celui de l’été, ce qui est le contraire de ce qui se produit normalement, mais cette année n’a pas été une année normale, a déclaré Valérie Paquin, présidente de l’ACI. Habituellement, nous voyons une explosion de nouvelles inscriptions au début de septembre pour lancer le marché de l’automne, mais il semble que les acheteurs reviennent de plus en plus sur le marché. »

On comptait 4,4 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de juillet 2025, de nouveau en baisse comparativement à la moyenne à long terme, qui se situe autour de 5 mois, alors que les ventes poursuivent leur remontée. Sur la base d’un écart-type au-dessus et au-dessous de cette moyenne à long terme, un marché favorable aux vendeurs serait inférieur à 3,6 mois et un marché favorable aux acheteurs serait supérieur à 6,4 mois.

Nouvelles inscriptions résidentielles* / Canada
* Données désaisonnalisées et exprimées en chiffres annualisés
Équilibre du marché résidentiel* / Canada
* Données désaisonnalisées
Prix des maisons

L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) composé national est resté inchangé entre juin et juillet 2025. Après les baisses enregistrées au cours du premier trimestre de l’année, le prix de référence national est resté pratiquement inchangé depuis le mois de mai.

L’IPP MLS® composé national (non désaisonnalisé) est en baisse de 3,4 % par rapport à juillet 2024. Il s’agit d’une baisse moins importante qu’en juin.

Compte tenu de l’ampleur de la baisse des prix au second semestre de 2024, les baisses d’une année à l’autre pourraient bien continuer de ralentir dans les mois à venir.

Prix de référence IPP MLS®* / Global et composé
* Données désaisonnalisées
En somme

Les acheteurs réagissent à l’amélioration des facteurs fondamentaux sur le marché canadien de l’habitation. L’offre a augmenté, les nouvelles inscriptions ayant été en forte hausse jusqu’en mai. De plus, le prix de référence est de 688 700 $, 3,4 % de moins qu’un an plus tôt. La baisse est plus modeste qu’en juin, et l’ACI prévoit que les baisses d’une année à l’autre continueront de diminuer.

Nombreux sont ceux qui attendent un assouplissement en septembre de la part de la Réserve fédérale, mais je ne suis pas sûre qu’il arrivera. L’indice des prix à la production était plus fort que prévu cette semaine. La décision de la Fed dépendra surtout de l’inflation des dépenses de consommation personnelle, indice qu’elle privilégie pour juger de l’inflation. Des données seront publiées le 29 août.

Le rapport de juillet sur l’emploi aux États-Unis a suscité des craintes de stagflation. Les chiffres indiquaient une grande faiblesse, au point de coûter son poste à la dirigeante du Bureau of Labour Statistics. La probabilité d’une réduction de taux d’intérêt de la Banque du Canada augmentera si la Fed entame une série d’assouplissements comme le gouvernement l’y presse.

11 Juil

Le Canada ajoute contre toute attente 83 100 emplois en juin, la plus forte augmentation de 2025

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Publié par: Robert Perrier

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L’économie canadienne fait preuve d’une belle résilience en juin

 

L’économie canadienne refuse de fléchir sous le poids de l’incertitude liée aux tarifs douaniers, qui risquent encore d’augmenter. L’Enquête sur la population active de juin, publiée ce matin, révèle un ajout net étonnant de 83 100 emplois, le meilleur résultat de cette année. Non moins de 84 % des emplois créés sont à temps partiel.

En juin pour la première fois depuis cinq mois, l’économie a créé suffisamment d’emplois pour empêcher une hausse du chômage, après une séquence de faibles gains et de reculs. Sur l’ensemble des six derniers mois, le Canada a enregistré un ajout net de 143 800 emplois. C’est la plus faible progression pour un premier semestre depuis 2018, hormis la période de la pandémie, avec une moyenne mensuelle de 24 000 gains.

La banque centrale a maintenu les taux d’intérêt à 2,75 % lors de ses deux dernières réunions. Ses prochaines décisions dépendront principalement de l’évolution de l’économie et de l’inflation face à l’incertitude liée aux tarifs douaniers et au commerce international. Selon les prévisions, l’économie ralentira au deuxième trimestre, et l’inflation continue d’inquiéter les décideurs, qui se prononceront de nouveau sur les taux d’intérêt le 30 juillet.

Les opérateurs en swaps à un jour ont abaissé leurs attentes d’un assouplissement lors de cette réunion. Ils accordent une probabilité d’environ 15 % à une réduction de taux d’un quart de point de pourcentage, contre 30 % avant les nouvelles données.

Le taux d’emploi – la proportion de la population âgée de 15 ans et plus qui occupe un emploi – a augmenté de 0,1 point de pourcentage pour atteindre 60,9 % en juin. Le taux d’emploi avait précédemment enregistré une baisse cumulative de 0,3 point de pourcentage en mars et en avril, puis il était demeuré stable en mai. En juin, le nombre d’employés a progressé tant dans le secteur privé (+47 000; +0,3 %) que dans le secteur public (+23 000; +0,5 %); le nombre de travailleurs autonomes a peu varié.

 

 

Gain d’emplois plus fort que prévu en juin

 

Le taux de chômage avait augmenté de 0,1 point de pourcentage pour atteindre 7,0 % en mai. Il s’agissait du taux le plus élevé depuis septembre 2016 (à l’exception des années 2020 et 2021, pendant la pandémie). L’augmentation de mai était la troisième hausse mensuelle consécutive; depuis février, le taux de chômage avait augmenté en tout de 0,4 point de pourcentage.

Il y avait 1,6 million de chômeurs en mai, en hausse de 13,8 % (+191 000) par rapport à 12 mois plus tôt. Une proportion moins élevée de personnes qui étaient au chômage en avril ont effectué une transition vers un emploi en mai (22,6 %) par rapport à un an plus tôt (24,0 %) et par rapport à la moyenne prépandémie pour les mêmes mois en 2017, 2018 et 2019 (31,5 %) (données non désaisonnalisées). Cela indique que les personnes éprouvent davantage de difficultés à se trouver un emploi dans le marché du travail actuel.

La durée moyenne de la période de chômage a également augmenté : les chômeurs avaient passé en moyenne 21,8 semaines à chercher un emploi en mai, en hausse par rapport à 18,4 semaines en mai 2024. En outre, près de la moitié (46,5 %) des personnes au chômage en mai 2025 n’avaient pas travaillé au cours des 12 mois précédents ou n’avaient jamais travaillé, en hausse par rapport à 40,7 % en mai 2024 (données non désaisonnalisées).

Le taux de mise à pied – c’est-à-dire la proportion de personnes qui étaient en emploi en avril, mais qui sont devenues chômeuses en mai en raison d’une mise à pied – s’est établi à 0,6 %, tout comme en mai 2024 (données non désaisonnalisées).

 

 

Le taux de chômage a baissé, à 6,9 % en juin
Taux de chômage / Variation en pourcentage dans le mois

 

Le taux de chômage a diminué de 0,1 point de pourcentage pour s’établir à 6,9 % en juin. Il s’agissait de la première baisse depuis janvier. Avant celle-ci, le taux de chômage avait augmenté pendant les trois mois consécutifs jusqu’en mai 2025 et avait atteint son plus haut niveau (7,0 %) depuis septembre 2016 (à l’exception des années 2020 et 2021, pendant la pandémie de COVID-19).

En juin, le taux de chômage des femmes du principal groupe d’âge actif a reculé de 0,3 point de pourcentage pour s’établir à 5,4 %. Chez les hommes du principal groupe d’âge actif, le taux s’est maintenu à 6,1 %, le nombre de personnes à la recherche de travail étant demeuré stable malgré la hausse de l’emploi.

Fait à noter, l’emploi des 25 à 54 ans a augmenté de 90 600 (la plus forte augmentation jamais enregistrée hormis la période pandémique de 2020 à 2022), ce qui réduit leur taux de chômage à 5,8 %, effaçant l’augmentation de mai.

Il y avait 1,6 million de chômeurs en juin. Le nombre a peu changé au cours du mois, mais est en hausse de 128 000 (+9,0 %) comparativement à un an plus tôt.

Par rapport à un an plus tôt, le chômage de longue durée était en hausse en juin 2025. Plus de 1 chômeur sur 5 (21,8 %) était à la recherche de travail depuis 27 semaines ou plus en juin, en hausse par rapport à 17,7 % en juin 2024.

Le nombre de personnes en emploi augmente dans le commerce de gros et de détail et dans les soins de santé et l’assistance sociale

L’emploi dans le secteur du commerce de gros et de détail a progressé de 34 000 (+1,1 %) en juin, en hausse pour un deuxième mois consécutif. L’augmentation de juin est concentrée dans le commerce de détail (+38 000; +1,7 %). Par rapport à un an plus tôt, l’emploi dans le commerce de gros et de détail était en hausse de 84 000 (+2,9 %).

Variation de l’emploi selon le secteur, juin 2025

 

 

En juin, l’emploi a aussi augmenté dans le secteur des soins de santé et de l’assistance sociale (+17 000; +0,6 %). Il s’agissait de la première variation notable depuis décembre 2024. Par rapport à 12 mois plus tôt, l’emploi dans le secteur a progressé de 78 000 (+2,8 %) en juin 2025.

Le secteur de l’agriculture a été le seul à afficher une baisse notable de l’emploi (-6000; -2,6 %) en juin. Par rapport à un an plus tôt, l’emploi dans l’agriculture a peu varié. Étonnamment, l’emploi a progressé considérablement dans le secteur manufacturier en juin, le gain de 10 500 mettant fin à une série de quatre mois de reculs. Le PIB pourrait rebondir en juin, mais le T2 reste sur une pente négative, signe possible d’un affaiblissement de la productivité.

Entre les régions, l’Alberta, l’Ontario et le Québec ont assuré le gros des gains dans l’emploi, alors que le Canada atlantique était en reste. Le taux de chômage en Ontario a légèrement baissé, à 7,8 %, ce qui reste supérieur à la moyenne nationale et le taux le plus haut des grandes provinces. Par contre en Colombie-Britannique, une baisse importante de la population active a réduit le taux de chômage de 0,8 points de pourcentage, à 5,6 %. C’est le troisième taux le plus bas au pays, derrière la Saskatchewan (4,9 %) et le Manitoba (5,5 %).

Le bilan des heures travaillées était solide aussi, en hausse de 0,5 % sur un mois en juin et de 1,3 % sur une base annuelle pour le trimestre.

 

 

L’inflation salariale baisse légèrement en juin, à 3,2 %

 

En somme

L’inflation salariale continue de ralentir, ce qui apportera quelque soulagement pour la Banque du Canada. Cependant, comme le marché du travail semble résilient, la probabilité d’une baisse du taux directeur en juillet est très faible.

Par ailleurs, le président américain Donald Trump menace d’imposer des droits de douane de 35 % sur certains biens Canadiens : Le président Trump a annoncé jeudi soir que les États-Unis imposeront à partir du 1er août un tarif douanier de 35 % sur les importations du Canada. Cependant, une exemption pour les biens conformes à l’accord de libre-échange des nations (l’Accord Canada–États-Unis–Mexique) restera d’application. Ces biens comptent pour un peu plus de 90 % du commerce entre le Canada et les États-Unis. Un représentant de la Maison-Blanche a insisté qu’il pourrait y avoir des changements. WSJ

À moins que les données de la semaine prochaine sur l’inflation en juin n’indiquent une forte baisse, ce qui est improbable, la vigueur du rapport d’aujourd’hui sur l’emploi et la hausse de l’incertitude liée au commerce international inciteront probablement la Banque du Canada à laisser le taux d’intérêt tel quel lors de sa réunion à la fin du mois.

 

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

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24 Juin

L’inflation annuelle de l’IPC au Canada était stable à 1,7 % en mai. L’inflation fondamentale a baissé légèrement.

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Publié par: Robert Perrier

Le rapport d’aujourd’hui indique que l’inflation reste un problème
L’Indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 1,7 % d’une année à l’autre en mai, tout comme en avril.

Par rapport à un an plus tôt, une hausse de prix plus faible pour les loyers et un recul pour les voyages organisés ont exercé une pression à la baisse sur l’IPC en mai. Les reculs moins prononcés pour l’essence et les services de téléphonie cellulaire ont exercé une pression à la hausse sur l’indice par rapport au mois précédent.

Sans l’énergie, l’IPC a progressé de 2,7 % en mai, après avoir augmenté de 2,9 % en avril.

L’IPC a augmenté de 0,6 % en mai, ou 0,2 % sur une base mensuelle désaisonnalisée.

La composante du logement affichait une croissance plus lente d’une année à l’autre en mai : elle a augmenté de 3,0 %, contre 3,4 % en avril.

Les prix des loyers étaient en hausse de 4,5 % d’une année à l’autre en mai, contre 5,2 % en avril. La croissance a ralenti le plus en Ontario, où les prix des loyers ont augmenté de 3,0 % en mai après avoir progressé de 5,4 % en avril. La disponibilité accrue de logements locatifs, combinée à un ralentissement de la croissance de la population par rapport au printemps de l’année passée, a contribué au ralentissement de la croissance des loyers en mai. Compte tenu du poids important de l’Ontario, ces effets ont suffi à contrebalancer l’accélération de la croissance des prix constatée dans sept autres provinces.

La croissance de l’indice du coût de l’intérêt hypothécaire a ralenti pour un 21e mois consécutif en mai (+6,2 %), après avoir progressé de 6,8 % en avril.

D’une année à l’autre, les prix des voyages organisés ont reculé de 0,2 % en mai, après avoir augmenté de 6,7 % le mois précédent. Les prix du transport aérien ont diminué de 10,1 % sur une base annuelle en mai, après avoir reculé de 5,8 % en avril.

Les prix de l’essence ont encore une fois contribué le plus à la diminution des prix à la consommation de l’énergie au cours du mois; ils étaient plus bas de 15,5 % d’une année à l’autre en mai après l’avoir été de 18,1 % en avril. Les prix de l’essence de mai sont restés sous les niveaux observés en mai 2024, principalement en raison de l’élimination de la taxe carbone pour les consommateurs.

Les prix de l’essence ont quand même augmenté de 1,9 % d’un mois à l’autre en mai 2025. La progression est en grande partie attribuable à la hausse des marges de raffinage, laquelle s’explique partiellement par les coûts plus élevés du passage aux mélanges d’été.

Les prix des véhicules automobiles neufs ont progressé de 4,9 % d’une année à l’autre en mai, après avoir augmenté de 4,6 % en avril. L’accélération de la croissance des prix est principalement attribuable à l’augmentation des prix de certains véhicules électriques.

L’inflation annuelle au Canada était stable à 1,7 % en mai
Après la mauvaise surprise du mois passé au sujet de l’inflation, les données de mai correspondent aux attentes. L’inflation globale continue d’être limitée, la fin de la taxe carbone pour les consommateurs compensant des changements dans les prix de l’énergie. Il y avait de bonnes nouvelles aussi pour l’inflation fondamentale, grâce à la chute des prix des voyages en général et des voyages organisés ainsi que des loyers. Les difficultés persistantes sur le marché de l’habitation (surtout en Ontario) devraient aider à modérer les nouvelles hausses de loyer dans les prochains mois.

Après la légère hausse de l’inflation fondamentale du mois passé, un certain retour était prévu. Le marché du travail reste faible, et la croissance timide de la demande intérieure devrait limiter les pressions inflationnistes. Les ventes au détail étaient plus faibles que prévu. Comme toute cette année, les perspectives dépendent largement de l’évolution des négociations commerciales. Il reste que la faiblesse de la conjoncture économique devrait permettre à la Banque du Canada de décréter deux nouvelles réductions de taux cette année.

Les mesures de l’inflation fondamentale que surveille la Banque du Canada ont baissé légèrement en mai

L’IPC moyen tronqué était en hausse de 3,0 % sur un an en mai; il était précédemment à 3,1 % L’IPC médian était en hause de 3,0 % en mai, contre 3,2 % en avril
En somme

La Banque du Canada a dit vouloir éviter qu’un problème de tarifs douaniers devienne un problème d’inflation. Elle a aussi donné à entendre que l’IPC moyen tronqué et l’IPC médian, qui lui servent d’indicateurs de l’inflation fondamentale, comportent peut-être un biais à la hausse en raison de problèmes de mesure. (La Banque pourrait en dire plus à ce sujet à l’avenir.)

La Banque ne voudra pas renoncer à sa crédibilité durement acquise pour la lutte contre l’inflation, mais il est probable qu’elle doive encore annoncer une ou deux réductions de taux cette année si la croissance économique faiblit encore.

17 Juin

Les ventes résidentielles au Canada ont augmenté de 3,6 % d’un mois à l’autre

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Publié par: Robert Perrier

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L’incertitude liée aux tarifs douaniers mondiaux retient les acheteurs

 

Les ventes de maisons existantes enregistrées sur le système MLS® ont augmenté de 3,6 % entre avril et mai, qui est habituellement un mois de forte activité immobilière. C’est la première hausse depuis novembre dernier.
Cette hausse est observée principalement dans le Grand Toronto, à Calgary et à Ottawa.

« En mai 2025, non seulement les ventes résidentielles ont augmenté au niveau national pour la première fois en plus de six mois, mais les prix ont également cessé de baisser, a déclaré Shaun Cathcart, économiste principal de l’Association canadienne de l’immobilier (ACI). Il ne s’agit que d’un mois de données, alors ce n’est pas encore une tendance, mais on a le sentiment que la reprise attendue de l’activité immobilière cette année a peut-être été retardée de quelques mois par le chaos et l’incertitude initiaux liés aux tarifs douaniers. »

 

 

Les ventes résidentielles ont augmenté un peu en mai
Activité de ventes résidentielles*
*Données désaisonnalisées et exprimées en chiffres annualisé

 

Nouvelles inscriptions

La nouvelle offre a augmenté de 3,1 % d’un mois à l’autre en mai. Compte tenu d’une hausse semblable des ventes, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions s’est établi à 47 %, demeurant pratiquement inchangé par rapport à 46,8 % en avril. La moyenne à long terme de ce ratio est de 54,9 %. On parle normalement d’un marché de l’habitation équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 45 et 65 %.

À la fin de mai 2025, 201 880 propriétés étaient inscrites à la vente dans l’ensemble des systèmes MLS® canadiens, ce qui représente une hausse de 13,2 % par rapport à la même période l’année dernière, mais qui demeure un résultat inférieur d’environ 5 % à la moyenne à long terme pour ce mois, qui est d’environ 211 500 inscriptions.

« En mai, le nombre de nouvelles inscriptions sur le marché a augmenté au début du mois, puis le nombre de transactions a subi une hausse au cours de la deuxième moitié du mois, ce qui signifie qu’il y a eu plus de vendeurs et d’acheteurs qu’en avril, a déclaré Valérie Paquin, présidente de l’ACI. Il semble que cette hausse puisse se prolonger en juin. »

On comptait 4,9 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de mai 2025, soit près de la moyenne à long terme qui se situe autour de 5 mois. Sur la base d’un écart-type au-dessus et au-dessous de cette moyenne à long terme, un marché favorable aux vendeurs serait inférieur à 3,6 mois et un marché favorable aux acheteurs serait supérieur à 6,4 mois.

 

 

Les nouvelles inscriptions ont augmenté de 3,1 % en mai
Nouvelles inscriptions résidentielles
Le ratio ventes/nouvelles inscriptions a de nouveau baissé en mai
Équilibre du marché résidentiel
Marché favorable aux acheteurs dans certaines régions

 

Prix des maisons

L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) composé national est demeuré relativement inchangé (-0,2 %) entre avril et mai 2025. Cette pause fait suite à trois baisses consécutives de près de 1 % d’un mois à l’autre. L’IPP MLS® composé national non désaisonnalisé a baissé de 3,5 % par rapport à mai 2024.

 

 

Prix de référence IPP MLS®
Prix global et composé

 

En somme

Le remboursement de la TPS pour les acheteurs d’une première habitation (First-Time Homebuyers GST Rebate), valable pour une habitation neuve, est entré en vigueur pour les achats conclus à partir du 27 mai. Voilà qui pourrait motiver de nouveaux acheteurs, mais il faudra du temps avant que des projets se matérialisent et viennent gonfler les statistiques des mises en chantier.

Sur le marché de la revente, le mois de mai a révélé les premiers signes d’optimisme en six mois. Les ventes restent toutefois au bas de la plage des normes pour la saison. L’incertitude liée à la guerre commerciale persiste, et les prix moyens et de référence sont à quelque 17 % sous leurs sommets du début de 2022. Pour certains acheteurs, l’occasion paraissait peut-être irrésistible.

Les nouvelles inscriptions ont grimpé d’environ 3 % par rapport à avril, alors que l’inventaire restait stable, à environ 5 mois. Avec cette offre excédentaire sur le marché, les prix de vente moyens n’ont augmenté que légèrement en mai, mais restent stables par rapport à un an plus tôt. Le prix de référence a légèrement baissé.

Il reste de grandes différences entre les régions. Les ventes résidentielles ont évolué à Québec, mais le prix de vente moyen a augmenté, atteignant un nouveau sommet. Malgré une hausse des ventes à Toronto et Vancouver, ces villes restent nettement des marchés favorables aux acheteurs.

Un bon mois de ventes résidentielles n’annonce pas nécessairement une tendance, mais il pourrait y avoir des signes d’un optimisme prudent pour le marché de la revente chez les acheteurs qui ne sont guère touchés par l’actuelle guerre commerciale. La combinaison de prix en baisse, d’un inventaire en hausse et d’une moindre incertitude économique devrait continuer d’inciter davantage d’acheteurs à agir cet été. Ce sera d’autant plus probable si la Banque du Canada réduit de nouveau les taux d’intérêt. Elle pourrait très bien le faire en juillet si l’inflation diminue, surtout l’inflation fondamentale.

 

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6 Juin

La faiblesse de l’emploi au Canada en mai laisse entrevoir un assouplissement de la Banque du Canada

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Publié par: Robert Perrier

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Le marché du travail est resté faible en mai, ce qui augmente la probabilité d’une réduction de taux d’intérêt à la prochaine réunion de la Banque du Canada

 

 

Le taux de chômage au Canada a grimpé à 7,0 % en mai

 

Les données de l’Enquête sur la population active de mai révèlent un fort effet négatif des tarifs douaniers sur l’économie canadienne. L’emploi est resté stable pour un deuxième mois consécutif, affichant une augmentation modeste de 8800 emplois, ce qui est inférieur aux attentes.

La croissance du travail à temps plein (+58 000; +0,3 %) a été contrebalancée par la baisse du travail à temps partiel (-49 000; -1,3 %). Il n’y a eu pratiquement aucune croissance de l’emploi depuis janvier, après les fortes hausses enregistrées d’octobre 2024 à janvier 2025 (+211 000; +1,0 %).

Le taux d’emploi – la proportion de la population âgée de 15 ans et plus qui occupe un emploi – s’est maintenu à 60,8 % en mai, ce qui correspond au creux récent observé en octobre 2024. Le taux d’emploi avait diminué pendant deux mois consécutifs : en mars (-0,2 point de pourcentage) et en avril 2025 (-0,1 point de pourcentage).

Le nombre d’employés dans le secteur privé a augmenté de 61 000 (+0,4 %) en mai. C’est la première hausse depuis janvier. L’emploi dans le secteur public a reculé de 21 000 (-0,5 %) au cours du mois, après avoir progressé en avril, en raison en partie de l’embauche de travailleurs temporaires pour l’élection générale fédérale. Le travail autonome a aussi diminué (-30 000; -1,1 %) en mai, sa première baisse significative depuis mai 2023.

 

 

Nouveau rapport décevant sur l’emploi en mai

 

Le taux de chômage a augmenté de 0,1 point de pourcentage pour atteindre 7,0 % en mai. Il s’agit du taux le plus élevé depuis septembre 2016 (à l’exception des années 2020 et 2021, pendant la pandémie). L’augmentation de mai est la troisième hausse mensuelle consécutive; depuis février, le taux de chômage a augmenté en tout de 0,4 point de pourcentage.

Il y avait 1,6 million de chômeurs en mai, en hausse de 13,8 % (+191 000) par rapport à 12 mois plus tôt. Une proportion moins élevée de personnes qui étaient au chômage en avril ont effectué une transition vers un emploi en mai (22,6 %) par rapport à un an plus tôt (24,0 %) et par rapport à la moyenne prépandémie pour les mêmes mois en 2017, 2018 et 2019 (31,5 %) (données non désaisonnalisées). Cela indique que les personnes éprouvent davantage de difficultés à se trouver un emploi dans le marché du travail actuel.

La durée moyenne de la période de chômage a également augmenté : les chômeurs avaient passé en moyenne 21,8 semaines à chercher un emploi en mai, en hausse par rapport à 18,4 semaines en mai 2024. En outre, près de la moitié (46,5 %) des personnes au chômage en mai 2025 n’avaient pas travaillé au cours des 12 mois précédents ou n’avaient jamais travaillé, en hausse par rapport à 40,7 % en mai 2024 (données non désaisonnalisées).

Le taux de mise à pied – c’est-à-dire la proportion de personnes qui étaient en emploi en avril, mais qui sont devenues chômeuses en mai en raison d’une mise à pied – s’est établi à 0,6 %, tout comme en mai 2024 (données non désaisonnalisées).

 

 

Le taux de chômage a atteint 7,0 % en mai

 

Le total des heures travaillées a peu varié en mai, mais il était en hausse de 0,9 % par rapport à 12 mois plus tôt.

En mai, le salaire horaire moyen des employés a augmenté de 3,4 % (+1,20 $, pour atteindre 36,14 $) par rapport à un an plus tôt. Il s’agit du même taux de croissance qu’en avril (données non désaisonnalisées).

L’emploi a augmenté dans le secteur du commerce de gros et de détail (+43 000; +1,5 %) en mai, en particulier dans le commerce de gros. Cette augmentation a contrebalancé en partie les baisses mensuelles observées en mars et en avril 2025 qui totalisaient 55 000 (-1,8 %).

En mai, l’emploi a progressé dans le secteur de l’information, de la culture et des loisirs (+19 000; +2,3 %) et dans celui de la finance, des assurances, des services immobiliers et des services de location et de location à bail (+12 000; +0,8 %). L’emploi a suivi une tendance à la hausse dans la finance, les assurances, les services immobiliers et les services de location et de location à bail depuis octobre 2024, affichant une augmentation nette de 79 000 (+5,6 %) au cours de la période.

Parallèlement, l’emploi a diminué dans le secteur des administrations publiques (-32 000; -2,5 %) en mai, ce qui a contrebalancé la hausse enregistrée en avril en lien avec l’embauche de travailleurs temporaires pour l’élection générale fédérale. Avant ces variations compensatoires, l’emploi dans les administrations publiques avait peu varié depuis juillet 2024.

Graphique 5
Variation de l’emploi selon le secteur, mai 2025

 

 

En mai, l’emploi a aussi reculé dans le secteur du transport et de l’entreposage (-16 000; -1,4 %); dans le secteur des services d’hébergement et de restauration (-16 000; -1,4 %) et dans le secteur des services aux entreprises, des services relatifs aux bâtiments et des autres services de soutien (-15 000; -2,1 %).

 

 

L’inflation salariale baisse légèrement, à 3,4 %

 

En somme

Les données sur l’emploi non agricole aux États-Unis, publiées aujourd’hui, montrent que l’économie reste résiliente alors que les tarifs douaniers commencent à laisser leur marque. Les États-Unis ont ajouté 139 000 emplois en mai, surpassant les estimations, mais laissant le taux de chômage à 4,2 %. Une baisse de la participation au marché du travail a modéré l’évolution du taux de chômage américain en mai, même si le nombre de chômeurs a progressé pour un quatrième mois, la plus longue séquence depuis 2009. Les données sur l’emploi des deux mois précédents ont été révisées à la baisse. Les gains salariaux ont surpassé l’inflation, ce qui a aidé à augmenter les dépenses des consommateurs.

D’autres indicateurs du marché du travail donnent des signes d’une pression croissante. L’emploi ménager a chuté de 669 000 en mai. La population active a baissé de 625 000. Le taux de chômage est resté relativement stable, à 4,244 %, mais ce n’est pas réellement le signe d’un marché du travail vigoureux et résilient.

L’emploi dans le secteur manufacturier a reculé de 8000, le pire résultat du secteur depuis janvier. La croissance de l’emploi dans la construction a aussi ralenti, à 4000 contre 7000 en avril, ce qui est inhabituel dans la saison immobilière du printemps. Il y a aussi eu de douloureuses pertes d’emploi dans les entreprises d’aide temporaire, dans le commerce de détail et au gouvernement fédéral. Ces secteurs souffrent sans doute des effets combinés des tarifs douaniers et des compressions fédérales voulues par le département de l’efficacité gouvernementale.

Le rapport sur l’emploi en mai ne contient rien qui inciterait la Réserve fédérale à agir plus tôt que ne le prévoient les marchés. La stabilité du taux de chômage et l’amélioration des gains trimestriels dans l’emploi l’inciteront plutôt à continuer d’attendre de voir. Cela dit, la façade de résilience du marché du travail commence à s’effriter. Plus longtemps dureront l’incertitude liée aux tarifs douaniers et les compressions budgétaires gouvernementales, plus les rapports sur le marché du travail se dégraderont. Les signes d’une perte nette d’emplois dans le secteur manufacturier, dans l’aide temporaire, dans le commerce de détail et au gouvernement sont révélateurs de ce dommage.

Au Canada, les tarifs douaniers ont déjà produit un effet important sur le marché du travail. Le taux de chômage est à son plus haut niveau depuis 2016, hormis la pandémie, alors que les industries touchées par les tarifs mettent des travailleurs à pied. Le doublement des tarifs sur l’acier et l’aluminium est particulièrement délétère. Les secteurs faisant du commerce international sont à la peine, tandis que les industries axées sur le marché intérieur compensent partiellement.

Le rapport sur l’emploi en mai aurait pu être pire, sachant qu’il y avait déjà la perte de plus de 30 000 travailleurs électoraux. Toute augmentation est la bienvenue, et les gains dans le secteur privé et en emplois à temps plein sont encourageants. Le grand problème est que le secteur manufacturier subit une pression intense du fait de la profonde incertitude liée au commerce international. Dans l’ensemble, le marché du travail continue de faiblir, comme l’illustre la progression du taux de chômage. En plus de deux ans, le taux de chômage a augmenté de 2 points de pourcentage. Nous sommes passés d’une période où il était difficile de trouver des travailleurs, en 2022-2023, à la situation d’aujourd’hui où il est difficile de trouver du travail. Le rapport mitigé de mai ne donne pas de signal clair à la Banque du Canada, mais la tendance générale d’une augmentation du chômage l’amènera à rester en mode assouplissement au deuxième semestre de l’année.

 

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4 Juin

La Banque du Canada maintient les taux tels quels pour sa deuxième réunion de suite

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Publié par: Robert Perrier

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La Banque du Canada maintient les taux tels quels pour sa deuxième réunion de suite – Mais deux nouvelles réductions de taux sont probables cette année

 

Comme prévu, la Banque du Canada a laissé son taux directeur inchangé à 2,75 % lors de sa réunion d’aujourd’hui. C’est la deuxième fois de suite qu’elle le fait, après avoir décrété sept réductions dans la dernière année. Le Conseil de direction a noté que le caractère imprévisible de l’ampleur et de la durée des tarifs douaniers pose des risques de baisse de la croissance et de hausse des attentes d’inflation. Cela étant, la prudence s’impose quant à la poursuite de l’assouplissement monétaire.

L’écart entre les 2,75 % du taux directeur au Canada et les 4,25 à 4,50 % du taux américain prend des proportions historiques. Une autre cause d’incertitude est la politique budgétaire face aux défis économiques d’aujourd’hui. Si le « Big Beautiful Bill » qu’étudie actuellement le Sénat survit, le déficit budgétaire des États-Unis atteindra des sommets inédits. Le Congressional Budget Office estime que le projet de loi ajouterait quelque 4000 milliards de dollars américains au déficit déjà vertigineux du gouvernement fédéral. Dans cette perspective, les rendements des obligations à plus long terme ont grimpé jusqu’à présent cette année, raidissant la courbe de rendement.

L’incertitude reste grande, et le président américain vient de doubler les droits de douane sur l’acier et l’aluminium à 50 %, ce qui pourrait paralyser les exportations canadiennes de ces métaux aux États-Unis. La semaine passée, les données du PIB au premier trimestre indiquant une croissance annualisée de 2,2 % étaient meilleures que prévu, par suite d’un essor des exportations et d’une augmentation des stocks visant à devancer la hausse des tarifs douaniers. La demande intérieure finale au Canada était stable. Des données plus récentes ont révélé une importante faiblesse, surtout dans les marchés du travail et du logement. Les dépenses de consommation ont aussi nettement ralenti.

« L’extrême turbulence observée sur les marchés financiers en avril s’est modérée, et les pertes affichées sur les bourses ont été récupérées, a noté le gouverneur de la Banque du Canada Tiff Macklem aujourd’hui en conférence de presse. Cependant, l’issue des négociations commerciales est très incertaine. Les taux tarifaires se situent bien au-dessus des niveaux du début de 2025, et il y a encore des menaces de nouvelles mesures commerciales. Les hausses tarifaires supplémentaires imposées récemment par les États-Unis sur l’acier et l’aluminium mettent en évidence l’imprévisibilité de la politique commerciale américaine. »

Jusqu’ici, l’économie américaine s’est montrée résiliente. Les entreprises ayant agi en anticipation de l’entrée en vigueur des droits de douane, les importations aux États-Unis ont été fortes, ce qui a pesé sur le produit intérieur brut du pays au premier trimestre. Mais la demande intérieure est demeurée relativement élevée. Des premiers indicateurs pour le deuxième trimestre laissent entrevoir un rebond de la croissance, du fait que les importations redescendent et que la demande intérieure continue d’augmenter.

Les importations américaines élevées ont profité au Canada, entraînant une hausse de ses exportations. Cela a stimulé la croissance du PIB canadien au premier trimestre, qui s’est établie à 2,2 % – soit un taux légèrement plus élevé que ne l’anticipait la Banque.

Le marché du travail s’est affaibli, les pertes d’emploi étant concentrées dans les secteurs axés sur le commerce extérieur. Le taux de chômage est monté à 6,9 % en avril. Jusqu’à présent, l’emploi a tenu le coup dans les secteurs qui dépendent moins des exportations. Toutefois, les entreprises disent généralement à la banque centrale qu’elles prévoient réduire leurs embauches.

L’activité économique ayant profité du devancement des exportations et de l’accumulation de stocks au premier trimestre, elle devrait être beaucoup plus faible au deuxième trimestre. Face aux droits de douane américains et à l’incertitude accrue, il y a eu une certaine résilience du côté des dépenses des familles et des entreprises canadiennes. Mais celles-ci resteront probablement prudentes, ce qui laisse présager que les dépenses intérieures resteront modestes.

Abstraction faite des taxes, l’inflation est passée de 2,1 % en mars à 2,3 % en avril, ce qui est légèrement plus que la Banque ne l’avait prévu. Les mesures de l’inflation fondamentale privilégiées par la Banque, ainsi que d’autres mesures de l’inflation sous-jacente, ont augmenté en avril. Bien que l’inflation montre une certaine volatilité inhabituelle, ces mesures semblent indiquer que l’inflation sous-jacente pourrait être plus forte que nous le pensions. La hausse de l’inflation fondamentale s’explique en partie par la montée des prix des biens, y compris des aliments, et pourrait refléter les effets des perturbations commerciales. Beaucoup d’entreprises disent qu’elles font déjà face à des coûts plus élevés du fait qu’elles doivent trouver de nouveaux fournisseurs et de nouveaux marchés. La Banque surveillera de près les mesures de l’inflation sous-jacente pour analyser l’évolution des pressions inflationnistes.

La Banque suit aussi attentivement les attentes d’inflation. En avril, nous avions rapporté que les consommateurs et les entreprises s’attendaient à une hausse des prix en raison des droits de douane, tandis que les attentes d’inflation à long terme demeuraient bien ancrées. De récentes enquêtes indiquent encore que les consommateurs se préparent à une montée des prix et que de nombreuses entreprises ont l’intention de répercuter sur leurs clients les coûts liés aux droits de douane.

Le Conseil de direction va continuer d’analyser l’évolution et la force des pressions sur l’inflation – celles à la baisse dues à l’affaiblissement de l’économie et celles à la hausse découlant de la montée des coûts.

Pour cette décision, il y avait un consensus pour laisser le taux directeur inchangé en attendant d’amasser plus d’information. La Banque du Canada a aussi discuté de la trajectoire future du taux directeur. À ce sujet, les opinions étaient plus partagées. Dans l’ensemble, les membres du Conseil étaient d’avis qu’il pourrait être nécessaire de baisser le taux directeur si les droits de douane américains et l’incertitude font ralentir l’économie et si les pressions sur l’inflation découlant des coûts sont maîtrisées.

 

 

La Banque du Canada maintient le taux directeur à 2,75 %

 

En somme

Nous prévoyons que l’économie canadienne connaîtra un léger recul (-0,5 %) au T2 et au T3, ramenant la croissance pour l’année à 1,2 %, une fraction de plus que selon la récente prévision de l’OCDE pour le Canada. Le Conseil de direction de la Banque du Canada prendra sa prochaine décision le 30 juillet, ce qui laissera le temps d’évaluer les tendances sous-jacentes de l’inflation et l’effet des tarifs douaniers sur l’activité économique.

Il y aura deux relevés de l’IPC et deux rapports sur l’emploi d’ici la prochaine réunion de la Banque. Si l’inflation ralentit les mois prochains et si l’économie ralentit aux T2 et T3 comme on s’y attend largement, la Banque réduira probablement le taux d’intérêt encore deux fois cette année, le ramenant à 2,25 %.

 

 

Dates de décisions en 2025
29 janvier ––> 3,0 %
12 mars ––> 2,75 %
16 avril
4 juin
30 juillet ––> 2,50 %
17 septembre ––––>
29 octobre ––––>     2.0%
10 décembre ––––>

Le taux à un jour en voie de baisser à 2,25 % d’ici l’été/automne 2025.
Ce sera plus que le taux de 1,75 % d’avant la COVID.

 

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« La Banque du Canada maintient les taux tels quels pour sa deuxième réunion de suite, alors que le PIB du T1 était étonnamment fort et qu’il reste un risque d’inflation liée aux tarifs douaniers » depuis @DLCCanadaInc Économiste en chef @DrSherryCooper
https://hypothecairesdominion.ca/economic-insights/la-banque-du-canada-maintient-les-taux-tels-quels-pour-sa-deuxieme-reunion-de-suite-alors-que-le-pib-du-t1-etait-etonnamment-fort-et-quil-reste-un-risque-dinflation-liee-aux-tarifs

 

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

drsherrycooper@dominionlending.ca

 

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15 Avr

Situation de l’inflation au Canada meilleure que prévu en mars, mais pas nécessairement assez pour qu’il y ait une nouvelle baisse de taux

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Publié par: Robert Perrier

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Inflation plus faible que prévu, mais pas nécessairement assez pour que la Banque du Canada décrète une nouvelle baisse de taux demain

 

Les prix à la consommation au Canada ont augmenté de 0,3 % en mars (ou sont restés stables, sur une base désaisonnalisée). C’est moins que prévu, et le taux annuel d’inflation baisse de 0,3 point de pourcentage, à 2,3 %. Cette réduction de l’inflation globale survient après la fin du congé de TPS, en mars.

Les prix des voyages organisés et des voyages en avion ont baissé sensiblement par rapport à l’année précédente, alors que les Canadiens réduisaient leurs voyages aux États-Unis aux périodes de pointe. De plus, les prix de l’essence ont reculé de 1,8 %, et devraient encore baisser en avril, ce qui ramènera sans doute l’inflation globale sous les 2 %.

 

 

L’inflation au Canada a ralenti, à 2,3 % en mars

 

Les mesures de l’inflation sous-jacente ont largement évolué selon les attentes le mois dernier. Le taux tronqué a descendu modérément, à 2,8 %, et le taux médian est stable, à 2,9 % sur un an. Même si les chiffres annuels restent élevés, les résultats mensuels sont plus encourageants. La hausse est d’à peine 0,1 % d’un mois à l’autre, sur une base désaisonnalisée. De plus, la tendance sur trois mois est maintenant sous les 3 %.

En excluant les aliments et l’énergie, les prix ont baissé légèrement, faisant passer la mesure traditionnelle de l’inflation sous-jacente de 2,9 % à 2,4 %. Les voyages organisés coûtaient 8 % de moins qu’un mois plus tôt (4,7 % de moins qu’un an plus tôt), et les voyages en avion, 12 % de moins qu’un an plus tôt. Les services de téléphonie cellulaire ont aussi baissé, de 7 % sur un an. Certains contre-tarifs douaniers canadiens ont commencé à être appliqués en mars, ce qui a mené à des augmentations de prix dans certains domaines, comme celui du matériel sportif, en hausse de 12,2 % sur un an. Cependant, les diminutions des prix des voyages et de l’essence ont éclipsé ces légères hausses.

Les coûts du logement ont aussi connu un allègement. L’inflation des loyers a baissé à 5,1 % sur un an, au lieu de 5,8 %, et les coûts d’intérêt hypothécaire en étaient à 7,9 % au lieu de 9,0 %.

 

 

Les mesures de l’inflation sous-jacente de la Banque du Canada baissent légèrement en mars

L’IPC moyen tronqué a baissé à 2,8 % sur un an en mars L’IPC médian est resté inchangé en mars, à 2,9 % sur un an

 

En somme

Les dernières données renforceront la volonté de la Banque du Canada d’agir prudemment pour atténuer les répercussions des tarifs douaniers. Le Canada a connu une pause de la croissance de l’inflation en mars, du fait des moindres coûts des voyages. L’impact de la guerre tarifaire sur l’inflation au Canada n’est pas le même qu’aux États-Unis, car les tarifs canadiens sont moins élevés, et l’économie nationale subit une pression bien plus grande.

L’appréciation du dollar canadien aide à réduire le prix des importations, palliant un des soucis de la Banque du Canada en ce qui concerne l’inflation. Les prix de l’essence ont fortement baissé le 1er avril après l’élimination de la taxe carbone. Ils ont continué de baisser en raison de la chute des cours mondiaux du pétrole. Ainsi, l’inflation globale pourrait diminuer sensiblement le mois prochain. Malgré ces conditions qui pourraient être favorables à une réduction de taux d’intérêt de la Banque du Canada, les mesures de l’inflation sous-jacente restent près de 3 %, et la dynamique de la guerre tarifaire persistante pourrait compliquer la prise de décisions.

La probabilité d’une neuvième baisse de taux d’intérêt demain est d’à peu près 50/50. De récents rapports laissent entrevoir une détérioration de la confiance des entreprises et des consommateurs et un ralentissement des dépenses. Cependant, la banque centrale continue de redouter l’effet inflationniste des tarifs douaniers.

Même si la Banque ne réduit pas les taux en avril, nous verrons probablement trois nouvelles réductions de 25 points de base cette année. Le taux à un jour descendrait ainsi à 2,0 %, 300 points de base sous son sommet de l’année passée.

 

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