15 Jan

Les ventes de maisons existantes au Canada ont baissé légèrement en décembre

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Publié par: Robert Perrier

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Le marché immobilier canadien boucle 2024 sur une note faible

 

Les ventes résidentielles enregistrées sur les systèmes MLS® canadiens ont faibli en décembre, perdant 5,8 % par rapport à novembre. Il reste qu’elles étaient quand même supérieures de 13 % à leur niveau de mai, juste avant que la Banque du Canada commence à réduire les taux d’intérêt.

Le quatrième trimestre de 2024 a connu une hausse des ventes de 10 % par rapport au troisième trimestre et a figuré parmi les trimestres où les ventes ont été les plus fortes au cours des 20 dernières années, si l’on ne tient pas compte de la pandémie.

« Le nombre de propriétés vendues au Canada a diminué en décembre par rapport à octobre et à novembre, qui avaient été plus vigoureux, mais il s’agissait probablement davantage d’une question d’offre que de demande, a déclaré Shaun Cathcart, économiste principal de l’ACI. Nous continuons de prévoir une importante manifestation de la demande refoulée au printemps 2025, le niveau des taux d’intérêt le plus bas attendu coïncidant avec la mise en vente d’un grand nombre de propriétés par les vendeurs une fois que la neige aura fondu. »

 

 

Les ventes résidentielles ont baissé de 5,8 % en décembre par rapport à novembre

 

Les nouvelles inscriptions ont diminué de 1,7 % d’un mois à l’autre en décembre, ce qui fait trois baisses mensuelles consécutives après une augmentation de l’offre en septembre dernier.

« Bien que l’activité sur le marché de l’habitation puisse prendre une pause au cours de l’hiver et qu’il y ait moins de propriétés à vendre, le rebond du marché à l’automne donne un bon aperçu de ce qui pourrait se produire au printemps, a déclaré James Mabey, président de l’ACI. En immobilier, le printemps arrive toujours plus tôt que ne le prévoient les vendeurs et les acheteurs. Les acheteurs devraient commencer à se manifester en grand nombre d’ici quelques mois. »

Les ventes ayant diminué davantage que les nouvelles inscriptions d’un mois à l’autre en décembre, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions a reculé à 56,9 %, contre 59,3 % en novembre, son plus haut niveau depuis 17 mois. La moyenne à long terme de ce ratio est de 55 %. On parle normalement d’un marché de l’habitation équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 45 et 65 %.

À la fin de 2024, 128 000 propriétés étaient inscrites à la vente dans l’ensemble des systèmes MLS® canadiens, ce qui représente une hausse de 7,8 % par rapport à l’année précédente, mais qui demeure un résultat inférieur à la moyenne à long terme, qui est d’environ 150 000 inscriptions.

On comptait 3,9 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de 2024, soit davantage qu’au creux de 15 mois qui s’établissait à 3,6 mois à la fin de novembre, mais encore nettement moins que la moyenne à long terme de 5 mois. Sur la base d’un écart-type au-dessus et au-dessous de cette moyenne à long terme, un marché favorable aux vendeurs serait inférieur à 3,6 mois et un marché favorable aux acheteurs serait supérieur à 6,5 mois. Cela signifie que l’équilibre actuel de l’offre et de la demande à l’échelle nationale tend toujours vers un marché favorable aux vendeurs.

 

 

Le ratio ventes/nouvelles inscriptions a baissé en décembre

 

Prix des maisons

L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) composé national a augmenté de 0,3 % de novembre à décembre 2024, soit la deuxième hausse mensuelle consécutive.

L’IPP MLS® composé national (non désaisonnalisé) était à peine inférieur de 0,2 % à celui de décembre 2023, soit la plus faible baisse depuis que les prix ont baissé d’une année à l’autre en avril dernier.

Le prix moyen non désaisonnalisé des propriétés à l’échelle nationale était de 676 640 $ en décembre 2024, en hausse de 2,5 % par rapport à décembre 2023.

 

 

À l’échelle nationale, les prix des logements étaient stables en décembre

 

En somme

Les réductions de taux d’intérêt décisives de la Banque du Canada et les changements à la réglementation rendant le logement plus abordable ont stimulé le marché canadien. Le nouvel élan ne culminera probablement qu’au printemps, haute saison sur le marché, mais l’activité a déjà commencé à accélérer au quatrième trimestre de 2024.

Aujourd’hui, nous avons pris connaissance d’une baisse bienvenue de l’inflation américaine en décembre. Cette accalmie de l’inflation donnera une marge de manœuvre à la Réserve fédérale américaine, face à l’incertitude quant aux effets de tarifs douaniers. À l’approche de l’investiture de Donald Trump, la période est particulièrement incertaine. Si le président Trump impose d’emblée des tarifs douaniers au Canada, l’économie canadienne ralentirait considérablement, et l’inflation augmenterait. La Banque du Canada pourrait alors atténuer l’assouplissement de la politique monétaire, voire la resserrer si l’inflation augmente trop.

Les taux d’intérêt du marché ont nettement grimpé ces dernières semaines, entraînant une hausse du taux d’intérêt des obligations du gouvernement du Canada à 5 ans. Aux États-Unis, les rendements sur 10 ans sont à 4,67 %, en forte hausse depuis début décembre. Les rendements canadiens sur 10 ans ont augmenté aussi, mais à 3,44 %, ils sont plus de 120 points de base sous les rendements américains, ce qui est bien au-delà des normes historiques.

La banque centrale tient sa prochaine réunion le 29 janvier, et réduira sans doute le taux directeur de 25 pb, à 3,0 %. L’incertitude politique qui touche aussi le Canada complique la situation. Le Parlement est prorogé jusqu’en mars, tandis que les libéraux choisissent un nouveau chef. L’élection qui suivra ajoute encore de la volatilité et de l’incertitude. Nous continuons de croire que le taux directeur baissera jusqu’à 2,5 % au milieu de l’année, et que les ventes seront fortes au printemps.

 

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

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17 Déc

L’inflation globale au Canada était de 1,9 % sur un an, l’inflation d’un mois à l’autre étant inchangée

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Publié par: Robert Perrier

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Bonnes nouvelles au sujet de l’inflation

 

L’Indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 1,9 % d’une année à l’autre en novembre, en baisse par rapport à la hausse de 2,0 % enregistrée en octobre. Le ralentissement de la croissance des prix a été généralisé, et ce sont les prix des voyages organisés et l’indice du coût de l’intérêt hypothécaire qui y ont contribué le plus. L’IPC d’ensemble excluant l’essence a crû de 2,0 % en novembre, après avoir progressé de 2,2 % en octobre.

Les prix des aliments achetés en magasin ont augmenté de 2,6 % d’une année à l’autre en novembre, légèrement en baisse par rapport à la hausse de 2,7 % observée en octobre. Malgré le ralentissement de la croissance, les prix dans les épiceries sont demeurés élevés, en hausse de 19,6 % comparativement à novembre 2021. De même, bien que la croissance des prix des logements ait ralenti en novembre, les prix ont augmenté de 18,9 % par rapport à novembre 2021.

Sur une base mensuelle, l’IPC était inchangé en novembre, après avoir augmenté de 0,4 % en octobre. Sur une base mensuelle désaisonnalisée, l’IPC a progressé de 0,1 %.

D’une année à l’autre, les prix de l’essence ont diminué dans une moindre mesure en novembre (-0,5 %) qu’en octobre (-4,0 %). La baisse moins marquée d’une année à l’autre est attribuable à un effet de glissement annuel : les prix avaient diminué de 3,5 % d’un mois à l’autre en novembre 2023.

Sur une base mensuelle, les prix de l’essence étaient inchangés en novembre.

La composante du logement a affiché un ralentissement de la croissance en novembre; elle a augmenté de 4,6 % d’une année à l’autre, après avoir progressé de 4,8 % en octobre.

D’une année à l’autre, la croissance des prix des loyers s’est accélérée en novembre (+7,7 %) par rapport à octobre (+7,3 %), ce qui a exercé une pression à la hausse sur l’IPC d’ensemble. Les plus fortes augmentations des prix des loyers ont été observées en Ontario (+7,4 %), au Manitoba (+7,9 %) et en Nouvelle-Écosse (+6,4 %).

En revanche, l’indice du coût de l’intérêt hypothécaire a affiché un ralentissement de croissance pour un 15e mois consécutif en novembre (+13,2 %), après avoir enregistré une progression de 14,7 % en octobre. Les indices du coût de l’intérêt hypothécaire et des prix des loyers ont contribué le plus à l’augmentation sur 12 mois de l’IPC d’ensemble en novembre.

 

 

L’inflation au Canada a baissé à 1,9 % en novembre

 

Les deux mesures de l’inflation fondamentale privilégiées par la banque centrale se sont stabilisées, à 2,65 % d’une année à l’autre, en moyenne, en octobre et novembre. En termes de données désaisonnalisées, les deux mesures ont grimpé de 0,3 % d’un mois à l’autre, et sont à 3 % ou plus depuis trois mois. L’« ancienne » mesure de l’inflation fondamentale a baissé à 1,9 % sur un an, passant sous les 2 % pour la première fois en plus de trois ans.

 

 

Les mesures de l’inflation fondamentale étaient inchangées en novembre

L’IPC moyen tronqué était inchangé en novembre, à 2,7 % sur un an L’IPC médian était inchangé, à 2,6 % sur un an

 

En somme

Les nouvelles données sont mitigées. L’inflation globale et l’ancienne mesure de l’inflation fondamentale ont baissé à 1,9 %, mais les mesures de l’inflation fondamentale privilégiées par la Banque du Canada restent en moyenne à 2,65 % sur un an. La Banque s’attendait à ce que l’inflation fondamentale soit en moyenne à 2,3 % au quatrième trimestre.

Les nouvelles contrastées sur l’inflation valident l’intention de la Banque d’assouplir la politique monétaire plus graduellement, 25 points de base à la fois, plutôt que 50 comme dans ses deux dernières décisions, en octobre et décembre. La dépréciation continue du dollar canadien – valant aujourd’hui 0,6988 dollar américain – est une raison de plus de limiter l’ampleur des réductions de taux d’intérêt. Le taux directeur à un jour baissera probablement de son niveau actuel de 3,25 % à 2,5 % d’ici le printemps. Il baissera encore davantage si l’économie stagne et le chômage augmente encore. Le taux à un jour était à 1,75 % avant la pandémie.

 

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

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8 Nov

Une forte baisse des taux d’intérêt reste possible vu les faibles gains dans l’emploi au Canada en octobre

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Publié par: Robert Perrier

Faible création d’emplois en octobre
Les données sur l’emploi au Canada déçoivent en octobre
Une forte baisse des taux d’intérêt reste possible en décembre vu les données décevantes sur l’emploi en octobre
Statistique Canada a publié aujourd’hui ses données sur l’emploi en octobre. Les données révèlent un net ralentissement de la croissance de l’emploi, confirmant la faiblesse persistante du marché du travail qui avait incité à réduire fortement le taux d’intérêt le mois dernier. Statistique Canada dit que le pays a ajouté 14 500 emplois en octobre. La prévision médiane d’économistes sondés par Bloomberg s’établissait à 27 200. Le gain réalisé en octobre est le plus modeste de l’année, loin sous le gain mensuel moyen d’environ 40 000 emplois. Le taux de chômage est resté à 6,5 %, soit mieux que les 6,6 % qui étaient prévus.

Le rapport de vendredi sur l’emploi révèle une économie qui continue de créer des emplois mais qui pourrait en créer davantage. La Banque du Canada avait invoqué l’affaiblissement du marché de l’emploi pour accélérer la réduction du coût des emprunts le mois passé. Certains acteurs du marché entrevoient la possibilité d’une nouvelle baisse de 50 points de base du taux directeur lors de l’ultime décision de l’année, le 11 décembre. Les marchés de swaps escomptent une probabilité proche de 50 % d’une réduction de 50 pb.

Le taux d’activité a baissé légèrement, pour une quatrième fois depuis mai. Il est à 64,8 %, son plus bas niveau depuis décembre 1997 (hormis la période de la pandémie de Covid-19). La baisse constatée au cours de la dernière année est surtout attribuable au moindre nombre d’étudiants à la recherche de travail.

Le taux d’emploi – la proportion de la population âgée de 15 ans et plus qui occupe un emploi – a diminué de 0,1 point de pourcentage pour s’établir à 60,6 % en octobre, en baisse pour un sixième mois consécutif. Le taux d’emploi a reculé de 1,3 point de pourcentage par rapport à un an plus tôt et il suit une tendance à la baisse depuis le récent sommet de 62,4 % enregistré en février 2023. Le vieillissement de la population active entraîne une hausse des départs à la retraite qui a aussi réduit le taux d’emploi.

Le nombre d’employés dans le secteur privé a peu varié en octobre, après avoir affiché une hausse sur deux mois totalisant 99 000 (+0,7 %) en août et en septembre. L’emploi dans le secteur public et le travail autonome étaient tous deux pratiquement inchangés en octobre.

En octobre, l’emploi dans le secteur des services aux entreprises, des services relatifs aux bâtiments et des autres services de soutien a augmenté de 29 000 (+4,2 %), en hausse pour la première fois depuis mai. Par rapport à un an plus tôt, l’emploi dans ce secteur – qui comprend les établissements dont l’activité principale est le soutien aux activités quotidiennes d’organisations, allant de la gestion des déchets aux services administratifs – était en hausse de 33 000 (+4,8 %).

Dans le secteur de la finance, des assurances, des services immobiliers et des services de location et de location à bail, l’emploi a diminué de 13 000 (-0,9 %) en octobre. Malgré la baisse observée au cours du mois, l’emploi dans ce secteur était en hausse de 50 000 (+3,6 %) par rapport à un an plus tôt, ce qui a dépassé la croissance de l’emploi enregistrée dans l’ensemble des secteurs (+1,5 %).

L’emploi dans le secteur des administrations publiques a diminué de 8700 (-0,7 %) en octobre, après avoir peu varié pendant deux mois consécutifs en août et en septembre. Auparavant, l’emploi dans les administrations publiques avait suivi une forte tendance à la hausse d’août 2023 à juillet 2024; il a progressé de 65 000 (+5,5 %) au cours de cette période.

L’emploi en Alberta a augmenté de 13 000 (+0,5 %) en octobre, en hausse pour une deuxième fois en trois mois. Le taux de chômage, qui s’est établi à 7,3 %, a peu varié au cours du mois, mais il était en hausse de 1,4 point de pourcentage par rapport à octobre 2023. Au cours de la même période, le taux d’emploi en Alberta a diminué de 1,6 point de pourcentage pour s’établir à 63,7 %, la croissance de l’emploi (+2,3 %; +58 000) ayant été plus faible que la croissance de la population âgée de 15 ans et plus dans l’Enquête sur la population active (EPA) (+4,8 %).

L’emploi a aussi progressé au Nouveau-Brunswick en octobre (+3300; +0,8 %), et le taux de chômage a peu varié, à 6,8 %. Par rapport à un an plus tôt, l’emploi dans la province était en hausse de 3,1 % (+12 000).

Le nombre de personnes en emploi a diminué à l’Île-du-Prince-Édouard en octobre (-1100; -1,2 %). La baisse de l’emploi, combinée avec une hausse du nombre de personnes de l’Île-du-Prince-Édouard à la recherche de travail, a entraîné une hausse de 2,9 points de pourcentage du taux de chômage dans la province; celui-ci a atteint 10,0 %.

Tant le Québec que l’Ontario ont affiché peu de variation de l’emploi global en octobre. Le taux de chômage est demeuré stable au Québec (5,7 %) et en Ontario (6,8 %) en octobre.

Faible progression de l’emploi au Canada en octobre
Le taux de chômage s’est maintenu à 6,5 % en octobre, après avoir diminué de 0,1 point de pourcentage en septembre. Par rapport à un an plus tôt, le taux de chômage était en hausse de 0,8 point de pourcentage en octobre, et le nombre de personnes cherchant du travail ou ayant été mises à pied temporairement a augmenté de 193 000 (+15,6 %).
Le taux de chômage est demeuré stable en octobre, à 6,5 %
La croissance des salaires des employés permanents a accéléré en octobre, atteignant 4,9 %, soit davantage que les 4,5 % du mois dernier et les 4,5 % que prévoyaient les économistes.

Il reste un rapport sur l’emploi à venir avant la décision du 11 décembre sur les taux d’intérêt. Les détails de l’enquête d’octobre sur la population active ne sont pas aussi faibles que nous ne le prévoyions. Il reste que la déception quant au total des emplois permettra à la Banque du Canada de continuer de réduire les taux d’intérêt, cherchant à revenir au plus vite à une politique plus neutre.

L’inflation salariale reste tenace
En somme

Les économistes sont partagés quant à savoir si la Banque du Canada réduira les taux d’intérêt de 25 points de base ou de 50 le 11 décembre. Les données d’octobre sur l’inflation, qui seront publiées le mardi 19 novembre, auront d’autant plus d’importance. On peut prévoir des données favorables, c’est-à-dire une faible inflation, quoique pas aussi faible que le taux annuel de 1,6 % affiché en septembre à la faveur de la chute des prix de l’essence. La politique monétaire reste excessivement restrictive, le taux directeur de 3,75 % étant largement supérieur au taux d’inflation. Nous prévoyons que le taux à un jour baissera à 2,5 % d’ici avril ou juin l’année prochaine. Voilà qui devrait continuer de stimuler l’activité dans le secteur de l’habitation, qui a fortement augmenté en octobre. Les données nationales sur l’habitation en octobre seront publiées vendredi prochain, 15 novembre.

Tout indique que l’activité immobilière augmentera nettement d’ici le printemps, voire bien plus tôt.

15 Oct

La vigueur inattendue de l’emploi au Canada en septembre réduit la probabilité d’une réduction de taux d’intérêt de 50 points de base le 23 octobre

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Publié par: Robert Perrier

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Les données sur l’emploi plus fortes que prévu en septembre réduisent la probabilité d’une forte réduction de taux d’intérêt

 

Statistique Canada vient de publier les données sur l’emploi en septembre, indiquant une nette augmentation de la création d’emplois et la première baisse du taux de chômage de l’année. L’emploi a progressé de 47 000 en septembre, après avoir peu varié pendant quatre mois.

Malgré la hausse de l’emploi, le taux d’emploi – la proportion de la population de 15 ans et plus qui occupe un emploi – a diminué de 0,1 point de pourcentage pour s’établir à 60,7 % en septembre. Le taux d’emploi est à la baisse depuis le sommet récent de 62,4 % enregistré en janvier et en février 2023, étant donné que la croissance de la population âgée de 15 ans et plus de l’Enquête sur la population active (EPA) surpasse la croissance de l’emploi.

Le nombre d’employés du secteur privé a progressé pour un deuxième mois consécutif; il a affiché une augmentation de 61 000 (+0,5 %) en septembre, ce qui a porté la hausse sur 12 mois de l’emploi dans le secteur privé à 193 000 (+1,5 %). L’emploi dans le secteur public a diminué de 24 000 (-0,5 %) en septembre, mais il était en hausse de 3,0 % (+128 000) par rapport à 12 mois plus tôt. Le travail autonome a peu varié au cours du mois et par rapport à un an plus tôt.

L’emploi à temps plein a progressé de 112 000 (+0,7 %) en septembre, ce qui représente la plus forte hausse depuis mai 2022. Cette progression a été contrebalancée en partie par la baisse observée dans le travail à temps partiel (-65 000; -1,7 %).

 

 

L’emploi augmente plus que prévu en septembre

 

Le taux de chômage a baissé pour la première fois depuis janvier, même si ce n’est que de 0,1 %. Il est maintenant à 6,5 %. Il avait baissé de deux dixièmes de point en août. Le taux de chômage est bien au-dessus de 4,9 %, le plus bas niveau du cycle. Des travailleurs découragés se sont retirés de la population active. Le taux de participation au marché du travail est en baisse de 0,7 point de pourcentage par rapport à un an plus tôt.

 

 

En septembre, le taux de chômage a légèrement baissé, à 6,5 % – sa première diminution cette année

 

L’inflation salariale préoccupe la Banque du Canada. Les salaires horaires moyens ont augmenté de 4,6 % en septembre, contre 5,0 % en août. D’autres mesures de l’inflation salariale sont maintenant encore plus basses.

 

 

L’inflation salariale a baissé à 4,6 % en septembre

 

En somme

Les économistes restent partagés quant à savoir si la Banque réduira les taux d’intérêt de 25 points de base ou de 50. Les données sur l’inflation qui seront publiées le 15 octobre auront d’autant plus d’importance. Selon les prévisions, les chiffres seront bons, c’est-à-dire bas. L’économie a nettement ralenti au troisième trimestre, et la politique monétaire reste excessivement restrictive. Restez à l’écoute!

 

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17 Sep

Excellentes nouvelles sur l’inflation au Canada en août

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Encore de bonnes nouvelles sur l’inflation au Canada

 

L’Indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 2,0 % d’une année à l’autre en août. Il s’agit de la plus faible augmentation enregistrée depuis février 2021 et d’une baisse par rapport à la hausse de 2,5 % observée en juillet 2024. Les mesures de l’inflation fondamentale étaient en moyenne à 2,35 % sur un an. Exclusion faite des intérêts hypothécaires, l’inflation globale était d’à peine 1,2 %, soit bien sous la cible de 2,0 % de la Banque du Canada. Voilà qui pourrait permettre à la Banque d’accélérer l’assouplissement de sa politique. Le gouverneur Tiff Macklem a laissé entendre qu’une baisse de taux de 50 points de base est possible si l’inflation chute trop rapidement alors que le chômage augmente.

Le ralentissement de la croissance de l’inflation globale en août est en partie attribuable à la baisse des prix de l’essence, qui s’explique par le recul des prix et un effet de glissement annuel. La diminution d’août 2024 résulte principalement du recul des prix du pétrole brut, dans le contexte de préoccupations économiques observées aux États-Unis et d’une baisse de la demande en Chine. Sans l’essence, l’IPC a progressé de 2,2 % en août, en baisse par rapport à la hausse de 2,5 % observée en juillet.

Le coût de l’intérêt hypothécaire et les prix des loyers ont encore contribué le plus à l’augmentation de l’IPC en août. L’augmentation annuelle de l’indice du coût de l’intérêt hypothécaire a ralenti pour un 12e mois consécutif en août 2024 (+18,8 %), après avoir le sommet d’août 2023 (+30,9 %).

Sur une base mensuelle, l’IPC a diminué de 0,2 % en août, après avoir progressé de 0,4 % en juillet. Les prix plus bas du transport aérien, de l’essence, des vêtements et des chaussures ainsi que des voyages organisés ont mené à la baisse mensuelle. Sur une base mensuelle désaisonnalisée, l’IPC a crû de 0,1 % en août.

 

 

L’inflation au Canada a baissé en août, à 2,0 % sur un an

 

Les deux mesures de l’inflation fondamentale de la banque centrale sont en diminution, au rythme annuel moyen de 2,35 %, conformément aux attentes. Selon les calculs de Bloomberg, la moyenne mobile sur trois mois de ces mesures a baissé à un taux annualisé 2,4 %, contre 2,8 % en juillet.

Le mois d’août est le huitième où l’inflation globale est dans la plage cible de la banque centrale.

 

 

Les mesures de l’inflation fondamentale surveillées par la Banque du Canada s’améliorent en août

 

L’IPC moyen tronqué a baissé légèrement en août, à 2,4 % sur un an
L’IPC médian a baissé à 2,3 % sur un an en août

 

En somme

Le présent rapport sur l’inflation est le premier des deux que la Banque du Canada prendra en compte dans sa prochaine décision sur les taux, le 23 octobre. À la lumière des nouvelles données, les opérateurs en swaps à un jour escomptent maintenant une réduction plus grande que la normale lors de cette décision, estimant qu’il y a une chance sur deux de voir une baisse de 50 points de base. Les prix ont baissé chaque mois dans cinq de huit sous-secteurs, ce qui pourrait susciter une crainte de déflation parmi les décideurs de la banque centrale si la tendance se poursuit. Le gouverneur Macklem a récemment affirmé que la Banque se soucie tout autant du risque de rater la cible de 2 % d’inflation que du risque de la dépasser.

Les marchés semblent croire à une probabilité de 47 % d’une baisse de taux de 50 pb le 23 octobre, et une probabilité de 57 % d’une baisse de 25 pb. Les données de la semaine prochaine sur le PIB et le rapport du 15 octobre sur l’IPC seront déterminants.

De nouvelles baisses de taux déclencheront certainement une relance du marché du logement. Nous soupçonnons toutefois qu’elle sera initialement modeste, en raison des problèmes d’abordabilité en Ontario et en Colombie-Britannique. Cependant, trois changements dans les règles hypothécaires (entrant en vigueur le 15 décembre) pourraient accélérer les choses. Les changements permettront à tous les acheteurs d’obtenir une hypothèque amortie sur 30 ans pour une habitation nouvellement construite, les acheteurs d’une première propriété pourront le faire pour toute habitation (nouvelle ou non), et le prix plafond d’une maison pour un prêt hypothécaire assuré sera porté à 1,5 million de dollars (au lieu de 1,0 million actuellement). Ce dernier changement se traduira par des mises de fonds et des coûts d’emprunt réduits, par rapport à un prêt non assuré. La prolongation de 5 ans de l’amortissement réduira les mensualités hypothécaires d’environ 9 %.

 

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4 Sep

La Banque du Canada réduit le taux directeur de 25 pb, à 4,25 %

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Publié par: Robert Perrier

La Banque du Canada du Canada réduit de nouveau les taux d’un quart de point
Aujourd’hui, la Banque du Canada a de nouveau abaissé le taux directeur à un jour de 25 points de base, à 4,25 %. Il s’agit d’une troisième baisse consécutive depuis juin. La décision de la Banque repose sur deux grandes considérations. Premièrement, l’inflation globale et l’inflation fondamentale ont continué de baisser comme prévu. Deuxièmement, avec l’inflation qui continue de se rapprocher de la cible, la banque centrale voudrait que la croissance économique s’accélère pour absorber l’offre excédentaire dans l’économie, de sorte que l’inflation puisse retourner à la cible de 2 % et y rester.

Dans l’ensemble, la faiblesse de l’économie continue de pousser l’inflation à la baisse. Cependant, les pressions qui s’exercent sur les frais de logement et les prix d’autres services restent inflationnistes. Ces pressions se sont malgré tout légèrement modérées depuis la parution du Rapport sur la politique monétaire de juillet. En même temps, l’offre excédentaire demeure une source de pressions à la baisse.

« Si l’inflation continue de ralentir de manière généralement conforme à notre prévision de juillet, disait aujourd’hui le gouverneur de la Banque du Canada Tiff Macklem, il est raisonnable de s’attendre à d’autres réductions du taux directeur. Nous allons continuer d’évaluer les forces opposées qui agissent sur l’inflation et de prendre nos décisions de politique monétaire une à la fois. »

L’économie a affiché une croissance de 2,1 % au deuxième trimestre, une progression tirée par les dépenses publiques et les investissements des entreprises. Les prévisions formulées en juillet ont été légèrement surpassées. Au vu du taux de 1,8 % enregistré au premier trimestre, l’économie aurait progressé d’environ 2 % dans la première moitié de 2024. C’est là un rebond appréciable, la croissance ayant été près de zéro dans la seconde moitié de 2023. D’après la projection de juillet de la Banque, l’expansion économique devrait se poursuivre dans la deuxième moitié de l’année. De récents indicateurs portent à croire que des risques à la baisse pèseraient toutefois sur cette prévision. Plus particulièrement, des indicateurs préliminaires donnent à penser que l’activité économique aurait peu progressé en juin et juillet, et la croissance de l’emploi stagne depuis quelques mois.

Les données d’août de l’Enquête sur la population active seront donc particulièrement importantes. Nous prévoyons que l’activité économique ralentira au troisième trimestre, à environ 1,3 %, ce qui poussera la Banque à continuer d’assouplir sa politique l’année prochaine.

Le taux de chômage a augmenté dans la dernière année, atteignant 6,4 % en juin et juillet. Les plus touchés sont les jeunes et les nouveaux arrivants au pays, qui ont plus de difficulté à trouver un emploi. Les mises à pied demeurent modérées, mais l’embauche a été faible. Les capacités excédentaires sur le marché du travail devraient ralentir la croissance des salaires, laquelle est encore élevée par rapport à celle de la productivité.

En ce qui concerne les pressions sur les prix, l’inflation de l’indice des prix à la consommation (IPC) a reculé de nouveau, s’établissant à 2,5 % en juillet, et les mesures privilégiées de l’inflation fondamentale privilégiées par la banque centrale ont aussi ralenti. Comme la proportion de composantes de l’IPC qui affichent une croissance des prix supérieure à 3 % avoisine la norme historique, il y a peu de signes de pressions généralisées sur les prix. Il reste que l’inflation des prix du logement est encore trop élevée. Malgré quelques signes précoces de ralentissement, c’est ce qui contribue encore le plus à l’inflation globale. L’inflation reste élevée pour certains autres services, mais a nettement baissé pour la fabrication et les biens.

Comme l’indique le Rapport sur la politique monétaire de la Banque du Canada, l’inflation devrait poursuivre sa baisse dans les prochains mois. Elle pourrait cependant remonter brièvement vers la fin de l’année quand les effets de glissement annuel se dissiperont. Il y a aussi un risque que les pressions à la hausse qui s’exercent sur l’inflation soient plus fortes qu’anticipé. En même temps, comme l’inflation se rapproche de la cible, la banque centrale doit de plus en plus parer le risque que l’économie et l’inflation ralentissent trop. D’après les commentaires entendus à la conférence de presse d’aujourd’hui, la Banque du Canada s’inquiète au moins autant d’une désinflation excessive – qui entraînerait l’économie dans une spirale déflationniste.

« Nous sommes déterminés à ramener l’inflation à la cible de 2 % et nous voulons qu’elle y reste, de déclarer le gouverneur Macklem. Nous ne voulons pas qu’elle soit supérieure ou inférieure à cette cible, car l’économie fonctionne bien quand l’inflation est autour de 2 %. »

Comme les pressions inflationnistes généralisées continuent de s’atténuer, le Conseil de direction a abaissé le taux directeur de 25 points de base. L’offre excédentaire dans l’économie maintient des pressions à la baisse sur l’inflation. En même temps, les hausses des frais de logement et des prix d’autres services nuisent à la baisse de l’inflation. Le Conseil de direction évalue avec soin ces forces opposées s’exerçant sur l’inflation. « Les décisions de politique monétaire seront guidées par les nouvelles informations que nous recevrons et notre évaluation de leurs implications pour les perspectives d’inflation. La Banque reste déterminée à rétablir la stabilité des prix pour les Canadiennes et les Canadiens. »

La politique monétaire reste restrictive
•    Le taux à un jour reste 185 pb plus haut que le taux actuel d’inflation de l’IPC.
•    Le taux réel moyen des 30 dernières années est de seulement 60 pb.
•    Le taux à un jour est sans doute destiné à baisser à 2,75 % d’ici la fin de 2025
La Banque du Canada réduit les taux de 25 pb, à 4,25 %
Taux préférentiel c. cible de la Banque du Canada pour le taux à un jour
En somme

La politique monétaire reste restrictive, comme l’illustre le graphique ci-dessus. La cible du taux à un jour est maintenant de 4,25 %, alors que l’inflation fondamentale est d’environ 2,4 %. Les taux d’intérêt réels restent trop élevés pour que l’économie puisse réaliser sa croissance potentielle d’environ 2,5 %. Une croissance plus faible implique une hausse continue du chômage et une offre excédentaire dans certains secteurs.

Aux États-Unis, les données récentes révèlent que les offres d’emploi sont à leur plus bas niveau depuis janvier 2021, ce qui concorde avec d’autres signes d’un affaiblissement de la demande de travailleurs.

La croissance de l’emploi aux États-Unis ralentit depuis quelque temps, le chômage augmente et les demandeurs d’emploi éprouvent une difficulté croissante à trouver du travail. Le tout alimente les craintes d’une éventuelle récession.

Les responsables de la Réserve fédérale ont indiqué clairement qu’ils ne veulent pas voir le marché du travail continuer de faiblir. On s’attend généralement à ce qu’ils commencent à réduire les taux d’intérêt lors de leur prochaine réunion, dans deux semaines.

Par ailleurs, comme ce serait prévisible dans un contexte de ralentissement économique mondial, les prix pétroliers ont chuté à leur plus bas niveau de 2024. Des prix pétroliers plus bas laissent entrevoir une baisse de l’inflation, de la croissance et des taux hypothécaires.

Les obligations ont rebondi au vu des données décevantes aux États-Unis. Le rendement des obligations du gouvernement du Canada sur 5 ans n’est plus que de 2,89 %, soit bien moins que les 3,4 % affichés quand la Banque du Canada a commencé à réduire les taux d’intérêt en juin. Cette baisse des taux d’intérêt déterminés par le marché réduit les rendements des hypothèques à taux fixe. De plus, la réduction d’aujourd’hui du taux à un jour sera bientôt suivie par une réduction de 25 pb du taux préférentiel, à 6,45 %, ce qui réduira aussi les rendements des hypothèques à taux variable.

La Banque du Canada prendra encore deux décisions cette année : le 23 octobre et le 11 décembre. Selon toute attente, la Banque décrétera de nouveau des réductions d’un quart de point. Le taux à un jour serait ainsi ramené à 4,0 % à la fin de l’année, et à 2,75 % l’année prochaine.

Encore deux décisions de la Banque du Canada cette année
23 octobre
11 décembre
Le taux à un jour est destiné à baisser à 2,75 % d’ici la fin de 2025.
Taux avant la COVID : 1,75 %
20 Août

L’inflation annuelle au Canada baisse à 2,5 % en juillet, ce qui assure une réduction de taux de la Banque du Canada le 4 septembre

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Publié par: Robert Perrier

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Encore de bonnes nouvelles sur l’inflation au Canada

 

L’inflation au Canada a de nouveau ralenti en juillet, à son niveau le plus bas depuis trois ans. La banque centrale réduira assurément les taux d’intérêt pour une troisième fois consécutive le 4 septembre. Selon toute attente, les États-Unis commenceront aussi à assouplir la politique monétaire en septembre.

Comme le marché s’y attendait, le taux d’inflation annuel au Canada a baissé à 2,5 % en juillet, contre 2,7 % en juin. Le ralentissement de la croissance de l’inflation globale a été généralisé, découlant de la baisse des prix des voyages organisés, des véhicules automobiles et de l’électricité. Cette évolution a confirmé la prévision de la Banque du Canada que l’inflation tomberait à 2,5 % au deuxième semestre de cette année.

Sur une base mensuelle, l’IPC a crû de 0,4 % en juillet, après avoir diminué de 0,1 % en juin. Les prix de l’essence (+2,4 %) ont progressé d’un mois à l’autre en juillet, ce qui a exercé une pression à la hausse sur l’IPC mensuel. Sur une base mensuelle désaisonnalisée, l’IPC a augmenté de 0,3 % en juillet.

 

 

L’inflation canadienne est tombée à 2,5 % sur un an en juillet

 

Les mesures de l’inflation fondamentale privilégiées par la Banque du Canada, les taux dits tronqué et médian, excluent les fluctuations plus volatiles. L’IPC tronqué était de 2,7 % le mois dernier, contre 2,9 % en juin. L’IPC médian a perdu deux dixièmes de point, à 2,4 %.

Les deux mesures de l’inflation fondamentale de la banque centrale sont en diminution, au rythme annuel moyen de 2,55 %; le taux révisé à la baisse du mois précédent était de 2,7 %. Le troisième graphique ci-dessous indique les moyennes mobiles sur 3 mois et sur 6 mois de l’IPC médian et tronqué, en termes de variation annualisée. Les moyennes mobiles sur 3 mois et sur 6 mois ont baissé en juillet, le chiffre sur 6 mois étant à peine supérieur à la cible de 2 % de la banque centrale.

 

 

 

Les mesures d’inflation sous-jacente de la Banque du Canada s’améliorent en juillet

 

En somme

Les données d’aujourd’hui sur l’inflation sont de bonnes nouvelles pour la Banque du Canada. Elles lui donnent la latitude de réduire les taux d’intérêt la semaine prochaine. Voilà maintenant sept mois consécutifs où l’inflation globale est dans la plage cible de la Banque du Canada, ramenant le rythme annuel des pressions haussières à leurs niveaux les plus bas depuis 2021.

Les nouveaux chiffres rassureront la banque centrale que la hausse de l’inflation constatée en mai était temporaire. L’inflation annuelle atteindra la cible de 2 % de la Banque du Canada au courant de l’année prochaine. Cela étant, la Banque pourrait réduire le taux directeur le 4 septembre, de 25 points de base, à 4,25 %.

En juillet, les coûts de l’intérêt hypothécaire et les loyers sont restés les facteurs les plus importants dans l’évolution du taux d’inflation annuel. Les coûts de l’intérêt hypothécaire étaient en hausse de 21 % en juillet, contre 22,3 % en juin, alors que les loyers ont augmenté de 8,5 % au lieu de 8,8 %. En excluant les coûts du logement, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 1,2 %, contre 1,3 % en juin.

Les marchés du travail se sont assouplis depuis la dernière décision de la Banque du Canada. Le Canada a perdu 2800 emplois en juillet, et le taux de chômage était stable à 6,4 %, son plus haut niveau depuis plus de deux ans. Les responsables de la Banque ont exprimé leur crainte qu’un déclin supplémentaire du marché du travail puisse retarder une relance des dépenses des ménages, ce qui exercerait une pression baissière sur la croissance.

 

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

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16 Juil

L’inflation au Canada ralentit, à 2,7 %

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Publié par: Robert Perrier

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L’inflation a baissé au Canada en juin, ouvrant la voie à une réduction de taux de la Banque du Canada

 

L’inflation a fléchi de 0,1 % (données non désaisonnalisées) en juin, après l’augmentation de 0,6 % en juin. C’est la première baisse en six mois. Elle est principalement attribuable au recul des prix des voyages organisés (-11,1 %) et de l’essence (-3,1 %).

L’Indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 2,7 % d’une année à l’autre en juin, en baisse par rapport à la hausse de 2,9 % observée en mai. Le ralentissement de l’inflation a été en grande partie attribuable à l’augmentation moins marquée, d’une année à l’autre, des prix de l’essence, lesquels ont crû de 0,4 % en juin, contre 5,6 % en mai. Sans l’essence, l’IPC a augmenté de 2,8 % en juin.

D’une année à l’autre, la baisse des prix des biens durables (-1,8 %) a également contribué au ralentissement de la croissance de l’IPC d’ensemble en juin. Ils avaient décliné de 0,8 % en mai. Le ralentissement a été atténué par la hausse des prix des aliments achetés en magasin (+2,1 %) et par le recul moins prononcé des prix des services de téléphonie cellulaire en juin (-12,8 %) par rapport à mai (-19,4 %).

 

 

L’inflation au Canada a baissé en juin, à 2,7 % sur un an

 

Les mesures de l’inflation fondamentale privilégiées par la Banque du Canada, les taux dits tronqué et médian, excluent les fluctuations plus volatiles. L’IPC tronqué n’a pas bougé en juin, restant à 2,9 % alors que le marché s’attendait à 2,8 %. L’IPC médian a perdu deux dixièmes de point, à 2,6 %.

Le troisième graphique ci-dessous indique les moyennes mobiles sur 3 mois et sur 6 mois de l’IPC médian et tronqué, en termes de variation annualisée. La moyenne mobile sur 3 mois a accéléré, jusqu’à environ 3 %, et la moyenne mobile sur 6 mois a baissé, presque à 2 %.

 

 

Les mesures de l’inflation fondamentale surveillées par la Banque du Canada s’améliorent en juin

 

 

En somme

Les données d’aujourd’hui sur l’inflation sont de bonnes nouvelles pour la Banque du Canada. Elles lui donnent la latitude de réduire les taux d’intérêt la semaine prochaine. Voilà maintenant six mois consécutifs où l’inflation globale est dans la plage cible de la Banque du Canada, ramenant le rythme annuel des pressions haussières à leurs niveaux les plus bas depuis 2021.

Les nouveaux chiffres rassureront la banque centrale que la hausse de l’inflation constatée en mai était temporaire. L’inflation annuelle atteindra la cible de 2 % de la Banque du Canada au courant de l’année prochaine. Cela étant, la Banque pourrait réduire le taux directeur le 24 juillet, de 25 points de base, à 4,5 %.

D’après Bloomberg News, les opérateurs en swaps à un jour misent davantage sur l’hypothèse que la Banque du Canada réduira les taux mercredi prochain, estimant que la probabilité en est de 90 %, contre 80 % avant les nouvelles données.

Les enquêtes d’hier sur les perspectives des entreprises et les attentes des consommateurs laissent entrevoir une réduction des prix des intrants et des prix de vente des entreprises, dans une conjoncture économique plus faible. Les attentes d’inflation ont chuté en juin, se trouvant maintenant dans la fourchette cible de la Banque du Canada. Les entreprises prévoient une demande affaiblie. Le taux de chômage est à la hausse, et le pourcentage d’entreprises signalant des pénuries de main-d’œuvre est presque aussi bas qu’il ne l’a jamais été. Les entreprises prévoient un ralentissement des augmentations de salaire dans l’année à venir. Dans l’ensemble, les contraintes de capacité « sont revenues près de leur moyenne historique ».

La banque centrale fait remarquer que les répondants à l’enquête auprès des consommateurs pensent encore que des facteurs propres au pays, y compris les dépenses publiques et les coûts élevés du logement, contribuent à la forte inflation. Les intentions d’acheter un logement frisent les moyennes historiques, rapporte la Banque, et elles sont soutenues par les « fortes intentions d’achat des nouveaux arrivants ».

Une nouvelle réduction de taux d’intérêt s’annonce la semaine prochaine, ce qui aidera à stimuler l’activité immobilière.

 

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12 Juil

Les ventes résidentielles de juin au Canada laissent entrevoir une reprise après l’assouplissement de la Banque du Canada

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Publié par: Robert Perrier

Signes précoces d’une reprise sur les marchés résidentiels de juin
L’Association canadienne de l’immobilier (ACI) a annoncé aujourd’hui que les ventes résidentielles nationales ont augmenté de 3,7 % entre mai et juin, à la suite de la réduction de taux d’intérêt de la Banque du Canada. L’activité restait timide, mais était loin d’être aussi faible que les médias ne le laissaient entendre récemment.

« Le mois de juin n’a pas été spectaculaire, loin de là, mais les ventes résidentielles au Canada ont légèrement repris d’un mois à l’autre après la première baisse des taux d’intérêt de la Banque du Canada, a déclaré Shaun Cathcart, économiste principal de l’ACI. Les comparaisons d’une année à l’autre ne sont pas réjouissantes, principalement en raison du nombre d’acheteurs qui entraient encore sur le marché au printemps dernier, mais ça, c’est l’année dernière. À l’heure actuelle, les ventes ont augmenté entre mai et juin, les conditions du marché se sont resserrées pour la première fois cette année et les prix ont augmenté à l’échelle nationale pour la première fois en 11 mois. »

Les ventes résidentielles augmentent légèrement en juin, mais restent sous la moyenne mensuelle sur 10 ans.
Nouvelles inscriptions

Le nombre de propriétés nouvellement inscrites a augmenté de 1,5 % le mois dernier, et davantage dans la région du Grand Toronto et dans le Lower Mainland de la Colombie-Britannique. À la fin de juin 2024, environ 180 000 propriétés étaient inscrites à la vente dans les systèmes MLS® canadiens, soit une hausse de 26 % par rapport à l’année précédente, mais une statistique toujours inférieure aux moyennes historiques d’environ 200 000 pour cette période de l’année.

En juin, le nombre de nouvelles inscriptions au pays ayant augmenté moins que les ventes, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions s’est resserré pour s’établir à 53,9 %, par rapport à 52,8 % en mai. La moyenne à long terme de ce ratio est de 55 %. On parle normalement d’un marché de l’habitation équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 45 et 65 %.

« On s’attend généralement à ce que la deuxième moitié de 2024 marque le début d’un retour lent et progressif des acheteurs sur le marché de l’habitation, a déclaré James Mabey, président de l’ACI. Ces acheteurs seront confrontés à une expérience d’achat hautement différente selon l’endroit où ils se trouvent au Canada, allant d’offres multiples dans des régions comme Calgary, à l’inventaire le plus important depuis plus d’une décennie dans des régions comme Toronto. »

On comptait 4,2 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de juin 2024, une baisse par rapport à 4,3 mois à la fin de mai. C’était la première baisse d’un mois à l’autre de cette mesure en 2024. La moyenne à long terme est d’environ 5 mois d’inventaire.

Nouvelles inscriptions en légère hausse au T2
Mois d’inventaire en légère baisse en juin
Prix des maisons

L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) composé national a enregistré une hausse de 0,1 % entre mai et juin. La hausse est faible, mais elle est notable parce que c’est la première augmentation d’un mois à l’autre de cette mesure depuis 11 mois.

Les prix ont peu changé dans la plupart des régions du pays, à l’exception de Calgary, d’Edmonton et de Saskatoon, et dans une moindre mesure, de Montréal et de Québec, où les prix ont constamment progressé depuis le début de l’année dernière.

Cela dit, les prix ont récemment augmenté dans d’autres marchés, notamment dans les régions de villégiature de l’Ontario, à Mississauga, à Hamilton-Burlington, à Kitchener- Waterloo, à Cambridge, à London-St. Thomas et à Halifax-Dartmouth.

L’IPP MLS® composé national (non désaisonnalisé) était inférieur de 3,4 % par rapport à juin 2023. Cela reflète principalement la hausse marquée des prix en avril, mai, juin et juillet 2023, qui ne s’est pas répétée en 2024.

Les prix des logements sont de nouveau stables en juin
En somme

L’activité immobilière accélérera graduellement au cours de l’année à venir, à mesure que les taux d’intérêt continuent de baisser. Hier, les rendements hypothécaires ont fléchi sensiblement, en raison de la nette amélioration des données de juin sur l’inflation aux États-Unis. Les marchés escomptent maintenant une probabilité de 90 % que la Réserve fédérale américaine réduise les taux d’intérêt en septembre, dissipant les craintes d’un effondrement du dollar canadien si la Banque du Canada continuait d’être seule à assouplir la politique monétaire.

Les données de la semaine prochaine sur l’inflation détermineront si la Banque du Canada réduit les taux lors de sa réunion de juillet ou si elle attend celle de septembre. Une nouvelle réduction de l’inflation fondamentale ouvrira la voie à une nouvelle réduction de taux le 24 juillet, surtout au vu de la hausse du taux de chômage au Canada. L’augmentation des mensualités hypothécaires dans la foulée du nombre record de renouvellements de prêts continuera d’amortir les dépenses de consommation, ce qui justifiera d’autant plus une réduction de taux de la Banque du Canada.

5 Juil

Les données sur l’emploi plus faibles que prévu font que la Banque du Canada pourrait encore réduire les taux d’intérêt

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Publié par: Robert Perrier

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Les données de juin sur l’emploi plus faibles que prévu font que la Banque du Canada pourrait encore réduire les taux d’intérêt

 

Les données sur l’emploi au Canada que Statistique Canada a publiées aujourd’hui révèlent un net ralentissement. Historiquement, ce serait un signe avant-coureur d’une récession. Dans le présent cycle, l’immigration a alimenté la croissance de la population active et des dépenses de consommation, ce qui repousse tout important ralentissement économique. Quoi qu’il en soit, la Banque du Canada continuera de réduire les taux d’intérêt, d’au moins 175 points de base d’ici la fin de l’année prochaine. Qu’elle le fasse ou non dès sa prochaine réunion, le 24 juillet, dépendra des données sur l’inflation en juin. Celles-ci seront publiées le 16 juillet.

Le Canada a perdu 1400 emplois le mois dernier, après en avoir gagné 26 700 en mai. Les économistes s’attendaient à de meilleurs résultats. L’emploi a augmenté en moyenne d’environ 30 000 par mois dans la dernière année. Cependant, comme la population active progressait de plus de 50 000 par mois, le taux de chômage a grimpé. Le nombre d’emploi à temps plein a quelque peu baissé, tandis que le travail à temps partiel était plutôt en hausse. Les pertes d’emploi en juin ont été constatées surtout dans les transports et l’entreposage, l’information, les loisirs et le commerce de gros et de détail.

Sur le plan régional, l’emploi a diminué au Québec mais augmenté au Nouveau-Brunswick et à Terre-Neuve-et-Labrador.

 

 

L’emploi était stable en juin
La croissance de l’emploi atteignait en moyenne presque 30 000 par mois dans la dernière année.

 

La croissance de la population ne ralentira sans doute pas à court terme, de sorte qu’à moins de gains de 45 000 emplois, le taux de chômage grimpera. Il a atteint 6,4 %, deux dixièmes de point de plus qu’un mois plus tôt et 1,6 point de pourcentage de plus que son plus bas niveau du présent cycle, en juillet 2022. Il est aussi à son plus haut niveau depuis 2017 (en excluant la période de pandémie). La hausse du taux de chômage conforte la thèse de la Banque du Canada que les taux d’intérêt majorés ont nui au marché du travail. Elle renforce aussi l’argument en faveur de nouvelles réduction de taux d’intérêt pour soutenir l’économie.

 

 

Le taux de chômage en juin atteint 6,4 % – en hausse de 0,9 point de pourcentage sur un an
Il entraînera une pression à la baisse sur l’inflation salariale.

 

Le total des heures travaillées a diminué de 0,4 % en juin. Par rapport à un an plus tôt, le total des heures travaillées était en hausse de 1,1 %.

En juin, le salaire horaire moyen des employés a progressé de 5,4 % par rapport à un an plus tôt, après avoir augmenté de 5,1 % en mai (données non désaisonnalisées). Voilà qui ne fera pas l’affaire du Conseil de direction de la banque centrale – qui sait toutefois que l’inflation salariale est un indicateur économique tardif et que la hausse rapide du chômage finira par atténuer l’inflation salariale.

Les dernières données ont été publiées en même temps que celles des États-Unis révélant que l’embauche a ralenti en juin et révisant à la baisse les données des mois précédents. Le tout augmente les chances que la Réserve fédérale commencera à réduire les taux d’intérêt dans les prochains mois. Les fluctuations du dollar canadien sont souvent provoquées par l’écart entre les taux d’intérêt aux États-Unis et au Canada, compte tenu des étroits liens économiques entre les deux pays.

 

 

L’inflation salariale augmente en juin, à 5,4 %

 

En somme

Les opérateurs en swaps à un jour misent davantage sur l’hypothèse que la Banque du Canada réduira les coûts des emprunts de nouveau en juillet, établissant la probabilité à environ deux tiers au lieu d’environ 55 % comme avant les nouvelles données.

Le gouverneur de la Banque du Canada Tiff Macklem affirmait la semaine passée qu’il n’est pas étonnant de voir les hausses des salaires ralentir plus lentement que l’inflation, parce que les salaires ont tendance à évoluer avec un retard sur la croissance de l’emploi. Il soutenait également que le taux de chômage pourrait encore augmenter, mais qu’une forte augmentation n’est pas nécessaire pour ramener l’inflation à la cible de 2 %.

 

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« Les données sur l’emploi plus faibles que prévu font que la Banque du Canada pourrait encore réduire les taux d’intérêt » depuis @DLCCanadaInc Économiste en chef @DrSherryCooper https://hypothecairesdominion.ca/economic-insights/les-donnees-sur-lemploi-plus-faibles-que-prevu-font-que-la-banque-du-canada-pourrait-encore-reduire-les-taux-dinteret

 

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

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