3 Oct

La croissance fulgurante au Canada prend une pause

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Publié par: Robert Perrier

Les emplois surpassent les attentes au Canada en mars, mais la croissance des salaires stagne
La croissance de 4,5 pour cent du produit intérieur brut (PIB) au cours du deuxième trimestre au Canada a entraîné deux hausses consécutives du taux par la Banque du Canada. Mais aujourd’hui, Statistique Canada a publié des données qui révèlent un ralentissement dans les données mensuelles des industries pour juillet. Au Canada, le PIB est demeuré stable en juillet, mettant fin à une suite de huit hausses consécutives de l’expansion économique. Cette pause correspond à la vision qu’a récemment exprimée la Banque du Canada selon laquelle le rythme impressionnant de croissance qui a prévalu au cours de la dernière année n’est pas durable pour l’avenir.
Le ralentissement de la production du pétrole et de l’automobile et un marché du logement au ralenti sont les freins les plus importants à la croissance en juillet. Les chiffres semblent démontrer que le repli dans le logement est devenu un frein. L’intermédiation du crédit a diminué de un pour cent, la construction résidentielle a reculé de 0,9 pour cent et l’activité des agents immobiliers a ralenti de 1,5 pour cent. Le secteur de la finance et des assurances a enregistré un recul de 0,6 pour cent, soit le plus important depuis avril 2015.
Un ralentissement de 3,7 pour cent comparativement à un an auparavant n’est pas une mauvaise chose et il y a beaucoup d’espace pour que l’économie continue de croître à un taux supérieur à son potentiel. Il demeure probable que l’économie croisse à un taux vigoureux de 2,5 pour cent au cours du troisième trimestre dont les données seront d’ailleurs publiées le vendredi 1er décembre, au moment où nous verrons également le rapport de novembre sur l’emploi.
Les autorités monétaires demeureront prudentes en raison des préoccupations constantes encourant la vigueur du dollar canadien, des risques liés aux renégociations de l’ALÉNA et du taux d’inflation qui demeure sous la cible. De plus, la politique commerciale américaine devient plus agressive que jamais, comme en témoignent les droits importants imposés à Bombardier qui ont eu un effet d’onde de choc sur toute l’industrie canadienne. Avec le tarif assommeur de 219 pour cent sur les jets de la CSeries de Bombardier, le secrétaire au commerce américain Wilbur Ross a décrété une augmentation de 48 pour cent par rapport aux mesures antidumping et compensatoires imposées par le département du commerce en 2016. Cela s’est produit dans la foulée d’une étude qui a révélé une montée de 26 pour cent dans les mesures prises par les États-Unis contre des partenaires du G20 au cours du premier semestre de cette année comparativement à la même période en 2016, selon une Global Trade Alert du Center for Economic Policy Research. L’industrie canadienne du bois d’œuvre goûte à cette médecine punitive depuis des mois. Les mesures commerciales des États-Unis créent de l’incertitude dans le secteur manufacturier, y compris auprès des industries qui fournissent des matières premières. La mesure agressive menace d’interrompre les processus manufacturiers bien intégrés entre le Canada et les États, particulièrement dans des industries comme l’acier et l’aluminium et le raffinage de l’aluminium est susceptible de subir des dommages collatéraux découlant des pourparlers commerciaux.

Le rapport d’aujourd’hui contient le dernier ensemble de données sur le PIB avant la prochaine décision de la Banque du Canada sur le taux d’intérêt qui aura lieu le 25 octobre. Le gouverneur Stephen Poloz a affirmé plus tôt cette semaine que les décideurs procéderaient de manière « prudente » alors qu’on évalue actuellement l’incidence des deux augmentations du taux d’intérêt.

Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres hypothécaires Dominion
drcooper@dominionlending.ca
27 Sep

DLC BLOG FOR September 27th Bank of Canada Rate Change – Should I lock in?

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Publié par: Robert Perrier

This month, the Bank of Canada increased their lending rate for the 2nd time in as many months. The changes in the Prime Lender Rates means that those with a variable mortgage rates will have seen that their mortgages rates adjusted alongside the changes to Prime Rate. For those of you with variable rates, the first thing that probably crossed your mind was “should I lock in?”

Even though your interest rate may have increased, it does not mean that you should immediately lock into a fixed rate mortgage. An associate from B.C, Dustan Woodhouse had this to share about the increase:

“If your discount from Prime (now 3.20%) is 0.50% or deeper – then the variable rate product remains a really great place to be.

If your discount from Prime is 0.25% or less, then depending on which lender you are with you may consider converting to a fixed rate, BUT…

Keep in mind the penalty to prepay (i.e. refinance or sale of property) a variable early is ~0.50% of the mortgage balance, whereas if in a (4yr/5yr or longer) fixed rate mortgage the penalty can be closer to 4.5% of the mortgage balance ***depending upon which specific lender you are with and how long of a term you lock in for.

It is usually to the lenders greater benefit that you lock into a fixed rate, rarely is it to your own benefit.”

I could not have summarized it any better myself, so I won’t try.

So what should you do?
The first thing that you should be doing is avoiding the immediate draw or feeling of “I need to lock in”. There are several different aspects of your mortgage and personal financial situation that should be considered prior to locking in. There are many questions to ask yourself prior to locking in and most of which the lenders are unlikely to ask you. Your lender is re-active, not pro-active – you need to be pro-active. And sometimes being pro-active results in no action being taken at all.

Simply because the Bank of Canada increased interest rates twice, this does not immediately mean that they will do it again. There are many economic factors outside of their control that will impact their decisions regarding future potential increases.

Presently, the key is not to react quickly. If you have questions about your specific situation and how the increase may impact you, feel free to give Dominion Lending Centres mortgage specialist a call to chat about things in more detail. Allow us the opportunity to ask the questions that need to be asked prior to making a quick switch.

Food for thought…
Back in 2010 rates increased 0.25% three times, and that sat stagnant for nearly five full years before two 0.25% decreases back downward.

In other words the last time Prime was pushed as high as it stands today, it sat there for five full years. And was then cut.

The next Bank of Canada meeting is October 25, 2017.

21 Sep

Pas de hausse de taux de la Fed aujourd’hui, mais elle commencera à réduire son bilan le mois prochain

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Publié par: Robert Perrier

Les emplois surpassent les attentes au Canada en mars, mais la croissance des salaires stagne
Bien que les décideurs de la Réserve fédérale aient laissé les taux inchangés aujourd’hui, comme prévu, ils ont annoncé qu’il y aurait une autre hausse de taux cette année et trois au cours de la prochaine année. Au moins un décideur de la Fed s’est joint à Jim Bullard, président de la Fed de Saint-Louis et partisan d’une attitude conciliante relativement à l’inflation, en ne prédisant aucune hausse de taux cette année; mais la prévision médiane des décideurs de la Fed comporte une autre décision cette année et trois hausses de taux l’an prochain. La Réserve fédérale a révisé à la baisse son estimation médiane de l’inflation de base de 1,7 % à 1,5 % cette année, tout en augmentant sa projection médiane quant à la croissance économique cette année de 2,2 % à 2,4 %. Leur prédiction à long terme quant à la croissance de l’économie américaine demeure inchangée à 1,8 %, ce qui est aussi similaire à l’estimation de la Banque du Canada.

Les décideurs de la Fed ont également réduit l’estimation à long terme quant au taux « neutre » des fonds fédéraux, le taux auquel l’offre et la demande s’équilibrent, à une médiane de 2,75 % alors qu’elle se situait à 3 % lors des prévisions de juin. Le taux cible de financement à un jour se situe actuellement dans la fourchette de 1 % à 1,25 %, considérablement à la hausse comparativement à ses faibles niveaux de 0 % à 0,25 % avant que la Fed amorce un resserrement en décembre 2015.

Les dirigeants de la banque centrale américaine comptent sur une croissance soutenue et un faible taux de chômage pour faire augmenter l’inflation plus près de leur objectif de 2 %, lequel soutient leur politique de resserrement graduel par des augmentations du taux d’intérêt et le renversement de l’assouplissement quantitatif. La Fed a invariablement surestimé les prévisions relatives à l’inflation pendant une période prolongée.

Les dirigeants de la Fed ont maintenu leur estimation du niveau non inflationniste du chômage à 4,6 %, tout en réduisant leurs projections du taux de chômage en 2018 et en 2019 à 4,1 %. Aux États-Unis, le taux de chômage actuel demeure à 4,4 % et la pénurie de travailleurs émerge alors qu’on constate le maintien d’un faible niveau de participation de la main d’œuvre chez les travailleurs d’âge très actif, particulièrement les hommes.

La décision de la Fed de retirer du bilan, pour la première fois, les obligations à échéance en octobre correspond aux attentes. La réduction du bilan suivra le cadre de travail publié en juin : 6 milliards de dollars en bons du Trésor et 4 milliards de dollars en titres hypothécaires par mois, augmentant tous les trois mois jusqu’à ce que les montants atteignent 30 milliards de dollars en bons du Trésor et 20 milliards de dollars par mois en titres hypothécaires. La Fed ajustera ce plan au besoin selon la réaction du marché et les données économiques qui prévaudront. La banque centrale prévoit mettre fin à l’écoulement des bons à un certain moment, mais elle n’a pas précisé quand.

La Banque du Japon et la Banque centrale européenne procèdent également à un assouplissement quantitatif, mais la Fed est la première à amorcer le renversement de la politique. Les ventes des bons de la banque centrale réduisent la liquidité du marché et resserrent les conditions de crédit. Quelle est la pression vers la hausse que cela exercera sur les taux d’emprunt est un élément inconnu; la Fed procèdera donc à son resserrement des conditions de crédit de manière graduelle et prudente.

La Banque du Canada n’a pas effectué d’assouplissement quantitatif, car la récession générée par la crise financière a été relativement faible et de courte durée, au Canada. Mais la Banque avait déjà augmenté le taux cible de financement à un jour deux fois pour atteindre 1,0 %, et avec la situation créée par le resserrement de la Fed, la Banque a annoncé cette semaine qu’elle sera plus modérée dans ses hausses de taux futures. Comme d’habitude, la Banque considérera les nouvelles données sur la situation économique canadienne, américaine et mondiale.

La proposition du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) dans cet environnement

Nous pouvons uniquement souhaiter que l’organisme de réglementation canadien, le BSIF, soit également prudent et modéré dans ses décisions visant à resserrer le marché du logement. Dans le but de réduire davantage l’activité hypothécaire, le BSIF a annoncé, en juillet, qu’il propose d’exiger que les emprunteurs qui versent une mise de fonds initiale supérieure à 20 % se qualifient à deux points de pourcentage au-dessus du taux hypothécaire contractuel. Cette catégorie d’emprunteurs est typiquement composée d’acheteurs d’un cran supérieurs dont les versements initiaux sont importants et ils représentent apparemment jusqu’à 80 % des achats de propriétés. Par conséquent, cette action, dans le contexte de la hausse déjà existante des taux hypothécaires, pourrait vraisemblablement être plus importante que les mesures antérieures. La proposition du BSIF pourrait fort bien être déstabilisante à un moment où le marché du logement à Toronto est déjà au ralenti. Compte tenu de l’importance élevée du marché du logement dans l’économie canadienne, une décision aussi agressive pourrait s’ajouter en trop à une myriade d’efforts de resserrement déjà mise en place par les organismes de réglementation, le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux de la Colombie-Britannique et de l’Ontario.

Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres hypothécaires Dominion
drcooper@dominionlending.ca
19 Sep

Dominion Lending Centres Named to Profit 500 for Fifth Consecutive Year

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Publié par: Robert Perrier

Dominion Lending Centres Named to Profit 500 for Fifth Consecutive Year

Vancouver, B.C. – Dominion Lending Centres Group of Companies is proud to announce that it has been named, for the fifth straight year, to the 2017 PROFIT 500 list, as measured by CanadianBusiness.com and Maclean’smagazine.

This year, DLC took spot #276 on the list, which ranks Canadian companies in terms of revenue growth as a percentage over a five-year period (2010-2015). According to the report, the BC-based company achieved a growth rate of 217%.

“It’s always exciting to make the Profit 500 list. It’s the fifth year in a row for DLC, and it illustrates just how much we continue to grow and succeed in the mortgage industry, » said DLC president Gary Mauris. “We’re looking forward to making the list again in 2018.”

Dominion Lending Centres, which was founded in 2006 by Gary Mauris and Chris Kayat, was previously also named to the PROFIT 50 list of Emerging Growth Companies (2009 & 2010) and the PROFIT 200 list in 2012.

15 Sep

Les ventes de propriétés demeurent bien au-dessous du sommet au Canada

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Publié par: Robert Perrier

Les emplois surpassent les attentes au Canada en mars, mais la croissance des salaires stagne
Ce matin, la publication des données du mois d’août de l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) a révélé une hausse modeste des ventes du mois dernier, mettant fin à une suite de quatre mois consécutifs de diminutions. Cependant, l’activité est demeurée à 13,8 % sous le record établi en mars, avant l’annonce d’avril concernant une taxe de 15 % imposée aux acheteurs étrangers et un programme en seize points visant à augmenter l’abordabilité du logement dans le budget provincial de l’Ontario.
À la surprise générale, la Banque du Canada a augmenté son taux cible de financement à un jour pour la deuxième fois consécutive en septembre, ce qui a exercé une autre pression à la hausse sur les taux hypothécaires. De plus, les banques ont augmenté leur taux préférentiel, lequel fait augmenter le coût d’emprunt sur les marges de crédit hypothécaire, une méthode populaire qui puise dans la valeur nette des maisons des propriétaires. Les consommateurs ont fait augmenter leur solde créditeur au cours des quatre derniers trimestres de 10 milliards à 12 milliards de dollars, et les marges de crédit hypothécaire comptent pour une partie importante de ce solde. Les surprises positives de l’économie canadienne cette année ont fait en sorte que la Banque a décidé de prévenir les pressions inflationnistes plus tôt que plusieurs le croyaient. En réaction à la décision de la Banque, la valeur du dollar canadien a aussi augmenté. Le taux hypothécaire affiché a maintenant augmenté de 20 points de base pour se situer à 4,84 %, ce qui est d’une importance particulière, car depuis octobre 2016, il s’agit du taux d’emprunt pour lequel les demandeurs de prêts hypothécaires doivent se qualifier lorsque les prêts sont assurés. Le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) a présenté une proposition en juillet visant à resserrer les critères d’admissibilité pour les emprunteurs non assurés également, c’est-à-dire ceux dont le versement initial est supérieur à 20 % lors de leur achat. Si la proposition est mise en œuvre, les emprunteurs de prêts hypothécaires à ratio prêt-valeur élevé devront satisfaire aux exigences du service de la dette à des taux hypothécaires se situant à 200 points de base au-dessus du taux contractuel.
Beaucoup croient que cela aurait un effet négatif beaucoup plus important sur le logement que les mesures d’octobre 2016. Le solde des prêts hypothécaires assurés a diminué au cours de la dernière année. Seulement de 20 % à 30 % de tous les prêts hypothécaires sont assurés. Avec le resserrement des conditions de crédit, les prêteurs sont devenus plus prudents et les évaluateurs réduisent la valeur des propriétés dans certaines régions, particulièrement celles entourant Toronto. De plus, Statistique Canada a publié aujourd’hui des données qui révèlent que les emprunts hypothécaires par ménage (ajusté selon les facteurs saisonniers) ont diminué de 2,6 milliards de dollars au cours du second trimestre, reflétant un recul dans les ventes de maisons à l’échelle nationale, alors que les emprunts prenant la forme du crédit à la consommation et de prêts non hypothécaires ont augmenté de 6,1 milliards de dollars.
Les données nationales de l’ACI ont révélé que le nombre de maisons vendues par les systèmes MLS canadiens a légèrement augmenté de 1,3 % de juillet à août. Le regain mensuel dans les ventes du Grand Toronto de 14,3 % a contribué à l’augmentation à l’échelle nationale. Pour l’ensemble du Canada (hormis le Grand Toronto), les ventes sont demeurées stables. Le bond dans les ventes dans la région du Grand Toronto a été la première augmentation mensuelle depuis l’annonce faite en avril concernant le plan de l’Ontario pour le logement équitable, le nombre de ventes étant demeuré 36 % sous le sommet atteint en mars et 32 % sous les niveaux de l’année dernière.
Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) ont diminué de près de 10 % comparativement à l’année précédente en août. Les ventes ont diminué par rapport à leurs niveaux de l’année précédente dans près de 60 % de tous les marchés locaux, surtout dans le Grand Toronto et les marchés avoisinants.
« Les répercussions des récentes hausses des taux d’intérêt sur le logement seront plus claires lorsque les prêts hypothécaires qui étaient préautorisés avant les récentes hausses des taux d’intérêt expireront », affirme Gregory Klump, l’économiste en chef de l’ACI.

Les nouvelles inscriptions diminuent encore en août
Le nombre de maisons nouvellement inscrites a reculé une fois de plus le mois dernier, cette fois de 3,9 %, ce qui représente une troisième baisse mensuelle consécutive. À l’échelle nationale, ce résultat découle en grande partie d’une diminution du nombre de maisons nouvellement inscrites dans le Grand Toronto, Hamilton-Burlington, London-St. Thomas et Kitchener-Waterloo, ainsi que dans la vallée du Fraser.
Alors que les ventes ont augmenté et les nouvelles inscriptions ont chuté en août, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions à l’échelle nationale a, quant à lui, affiché une hausse pour atteindre 57 %, par rapport à 54,1 % en juillet. À l’inverse, le ratio se situait dans le soixantième percentile au premier trimestre de 2017. Un ratio qui se situe entre 40 % et 60 % est généralement considéré comme constant dans des conditions de marché du logement équilibrées. Un ratio supérieur à 60 % indique un marché de vendeurs, alors que s’il est inférieur à 40 %, il s’agit d’un marché d’acheteurs.
Si l’on effectue une comparaison entre le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions et sa moyenne à long terme, quelque 70 % de l’ensemble des marchés locaux se trouvaient en équilibre en août, soit une hausse par rapport au mois de juillet (63 %). Une baisse du nombre de nouvelles inscriptions a raffermi l’équilibre dans un certain nombre de marchés immobiliers du Grand Golden Horseshoe, qui avaient récemment commencé à pencher du côté des acheteurs.

Nombre de mois d’inventaire
Le nombre de mois d’inventaire est une autre mesure importante de l’équilibre entre l’offre et la demande de logements. Il représente le temps qu’il faudrait compter pour vendre tout l’inventaire actuel au taux de vente actuel. On comptait cinq mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin d’août 2017, soit une baisse par rapport à 5,1 mois en juillet et à la moyenne à long terme, qui s’établit à 5,2 mois.

À 2,3 mois d’inventaire, le Grand Golden Horseshoe affiche une forte hausse par rapport au creux record de 0,8 mois enregistré en février et mars, juste avant l’annonce de changements à la politique du logement faite par le gouvernement ontarien en avril. Cet inventaire reste toutefois bien en dessous de la moyenne à long terme de 3,1 mois.

Diminution de la hausse des prix à l’échelle nationale
Les prix moyens globaux des maisons ont continué de chuter en avril, à la baisse de 0,8 % comparativement au mois précèdent et de 2,33 % comparativement à trois mois auparavant, poursuivant le déclin qui a commencé à la fin avril. L’IPP MLS global et composé a grimpé de 11,2 % d’une année à l’autre en août, ce qui représente un ralentissement par rapport au rythme constaté plus tôt cette année. Le ralentissement de la hausse des prix reflète surtout l’assouplissement des tendances des prix dans les marchés du Grand Golden Horseshoe suivis par l’indice.
L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est le meilleur moyen d’évaluer les tendances des prix, puisque la moyenne des prix est sujette à de fortes distorsions occasionnées par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes d’un mois à l’autre.
Les hausses de prix ont reculé dans toutes les catégories de référence, plaçant en tête les maisons unifamiliales à deux étages. Les appartements ont affiché les gains les plus importants d’une année à l’autre en août (+19,5 %), suivis des maisons en rangée (+14,4 %), des maisons unifamiliales à deux étages (+8,3 %) et des maisons unifamiliales à un étage (+8,1 %).
Alors que les prix des propriétés de référence ont augmenté par rapport à l’année dernière dans 12 des 13 marchés du logement suivis par l’IPP MLS®, les tendances des prix n’ont cessé de varier énormément d’une région à l’autre.
Après avoir fléchi dans la seconde moitié de l’année dernière, les prix des propriétés de référence ont repris une pente ascendante dans le Lower Mainland, en Colombie-Britannique, pour atteindre de nouveaux records à l’heure actuelle (Grand Vancouver : +9,4 % d’une année à l’autre; vallée du Fraser : +14,8 % d’une année à l’autre).
Entre-temps, les hausses des prix des propriétés de référence ont ralenti pour atteindre environ 16 % d’une année à l’autre à Victoria. Elles continuent d’osciller autour de 20 % ailleurs sur l’île de Vancouver.
Les hausses des prix de référence ont encore ralenti d’une année à l’autre dans le Grand Toronto, à Oakville-Milton et à Guelph; cependant, ils continuent de se maintenir bien au-dessus des niveaux de l’année précédente dans ces marchés (Grand Toronto : +14,3 % d’une année à l’autre; Oakville-Milton : +11,4 % d’une année à l’autre; Guelph : +19,5 % d’une année à l’autre).
En août, la croissance du prix de référence d’une année à l’autre est demeurée en territoire positif à Calgary (+0,8 %). Pendant que les prix des maisons ont augmenté pour atteindre des niveaux supérieurs à ceux de l’année précédente à Regina (+5,6 % d’une année à l’autre), ceux de Saskatoon sont restés en baisse (-0,3 % d’une année à l’autre). Ces derniers temps, cependant, les prix ont montré une tendance à la hausse tant à Regina qu’à Saskatoon. Si cette tendance se maintient, les prix de Saskatoon pourraient eux aussi passer en territoire positif d’une année à l’autre d’ici la fin de l’année.
La croissance des prix des propriétés de référence s’est accélérée à Ottawa (+5,9 % d’une année à l’autre dans l’ensemble, poussée par une hausse de 7 % du prix des maisons unifamiliales à un étage) et dans le Grand Montréal (+4,6 % d’une année à l’autre dans l’ensemble, poussée par une augmentation de 7,1 % du prix des maisons en rangée). Les prix se sont globalement accrus de 5,1 % dans le Grand Moncton, hausse poussée par un gain de 7,9 % d’une année à l’autre du prix des maisons en rangée.
Le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des maisons vendues au pays en août 2017 s’élevait à 472 247 $, soit une hausse de 3,6 % par rapport à l’année passée. Les ventes dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, de loin les marchés les plus actifs et ceux où les prix sont les plus élevés, ont grandement faussé le prix moyen des maisons à l’échelle nationale. Si l’on exclut ces deux marchés du calcul, le prix moyen baisse de presque 100 000 $ par rapport à la moyenne nationale (373 859 $).
Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres hypothécaires Dominion
drcooper@dominionlending.ca
8 Sep

Le taux de chômage chute à 6,2 %, en août, au Canada

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Publié par: Robert Perrier

Les emplois surpassent les attentes au Canada en mars, mais la croissance des salaires stagne
Cette semaine, la Banque du Canada nous a informés qu’elle suivrait de près les données sur l’emploi afin d’évaluer le besoin d’un nouveau resserrement de la politique monétaire. Le rapport du mois d’août sur les emplois a confirmé que le marché du travail canadien demeure robuste et qu’il se rapproche du plein emploi.

Pas moins de 22 000 emplois ont été créés au pays en août, le neuvième mois consécutif où on a enregistré des gains d’emplois, surpassant les attentes encore une fois. Le taux de chômage a chuté à 6,2 %, son niveau le plus faible depuis la crise financière. Des marchés du travail plus serrés ont fait croître le salaire horaire moyen de 1,8 %, le niveau plus élevé depuis octobre 2016. La hausse de 1,8 % des gains en août se démarque de celle de 1,2 % en juillet et d’un faible 0,5 % en avril. De plus, les heures travaillées ont augmenté de 2,2 %, la croissance la plus élevée en deux ans. Des indications de l’augmentation des pressions salariales ont validé la hausse de 25 points de base du taux de financement à un jour de la Banque du Canada, qui l’a établi à 1,0 %. Cette hausse faisait suite à une augmentation semblable lors de la rencontre de juillet.
À l’échelle des provinces, seul l’Ontario a enregistré une hausse notable de l’emploi en août. La Nouvelle-Écosse a connu une baisse et les autres provinces, peu de variation (voir le tableau ci-dessous).

L’emploi a augmenté à son rythme le plus élevé en presque dix ans, faisant croître les revenus et aidant à alimenter ce que plusieurs considèrent comme étant de folles dépenses de consommation. Le ratio de la dette par rapport au revenu des ménages continue d’augmenter, ce qui est une préoccupation constante pour la Banque du Canada et le gouvernement fédéral. Avec une croissance du PIB de l’ordre de 4,5 % au second trimestre, l’économie canadienne est celle dont la croissance est la plus rapide parmi le Groupe des Sept.

La prochaine rencontre de la Banque du Canada aura lieu le 25 octobre. D’ici là, le rapport de septembre sur l’emploi aura été également été publié. Un autre rapport solide risque de soutenir la fermeté de la Banque du Canada à augmenter les taux d’intérêt, particulièrement si les augmentations des salaires s’accélèrent davantage.
Les détails du rapport d’aujourd’hui n’étaient pas aussi solides que le suggèrent les titres. La croissance générale des emplois cache une forte baisse des emplois à temps plein dont le nombre a diminué de 88 100. Quant aux emplois à temps partiel, lesquels sont moins intéressants, ils ont augmenté de 110 400. La majeure partie de la baisse des emplois à temps plein s’est produite chez les jeunes de 15 à 24 ans. La baisse de l’emploi global chez les jeunes s’est accompagnée d’un recul prononcé de leur activité sur le marché du travail, car moins de jeunes cherchaient de l’emploi. Notons que les chiffres sur les emplois dans cette catégorie d’âge sont souvent faussés à cette époque de l’année en raison du retour à l’école et des emplois d’été.
Un autre point négatif, les travailleurs autonomes, y compris les travailleurs non rémunérés œuvrant dans les entreprises familiales, ont été responsables de toute l’augmentation dans l’emploi total. De plus, le secteur de la fabrication de biens a affiché une baisse de 13 700 emplois, mettant fin à une suite de cinq mois de gains en emploi. Cela est dû à une baisse de 11 100 postes chez les fabricants.

Si nous continuons de voir une croissance supérieure au potentiel dans l’économie, comme je le prévois, et que l’inflation des prix à la consommation commence à tendre vers la cible de 2 %, la Banque du Canada continuera probablement son resserrement. Je m’attends à ce que le taux cible de financement à un jour augmente de 100 points de base pour s’établir à 2,00 % d’ici la fin de 2018. Pour atteindre 2 %, quatre autres hausses de taux devront avoir lieu d’ici la fin de l’année prochaine.

Taux de chômage provinciaux
(en pourcentage, en ordre ascendant)
Province Août Juillet
Manitoba 4,9 5,0
Colombie-Britannique 5,1 5,3
Ontario 5,7 6,1
Québec 6,1 5,8
Saskatchewan 6,4 6,6
Nouveau-Brunswick 7,8 6,5
Alberta 8,1 7,8
Île-du-Prince-Édouard 8,8 10
Nouvelle-Écosse 8,9 7,9
Terre-Neuve-et-Labrador 14,7 15,7
Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres hypothécaires Dominion
drcooper@dominionlending.ca
6 Sep

La Banque du Canada intervient

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Publié par: Robert Perrier

Les emplois surpassent les attentes au Canada en mars, mais la croissance des salaires stagne
La Banque du Canada a relevé le taux cible de financement à un jour d’un autre 25 points de base pour le fixer à 1,0 %. Il s’agit de la deuxième hausse consécutive après sept années d’augmentation des mesures de stimulation monétaire. La croissance impressionnante de 4,5 % du PIB au cours du deuxième trimestre a précipité cette décision malgré deux facteurs compensatoires : la flambée récente du dollar canadien, qui a augmenté de plus de 8 % au cours des trois derniers mois pour atteindre 81 cents américains, ainsi que le taux d’inflation qui demeure sous la cible.
Le resserrement monétaire d’aujourd’hui se produit en même temps que les dirigeants de la Réserve fédérale américaine laissent croire qu’une autre hausse du taux aux États-Unis la semaine prochaine est injustifiée, cela ajoutant ainsi davantage de pression à la hausse sur le dollar. L’incertitude économique et politique qui prévaut aux États-Unis a contribué à exercer une pression considérable à la baisse sur les rendements obligataires américains, alors qu’au Canada, les taux d’intérêt augmentent.
L’économie canadienne est en effervescence, surpassant considérablement celle des États-Unis, et les assauts des ouragans Harvey et Irma ne feront qu’accroître la disparité. Au Canada, la croissance devient « plus généralisée et autonome », selon le communiqué de presse diffusé par la Banque. Le communiqué de presse de la semaine dernière concernant le PIB du deuxième trimestre a révélé que les dépenses de consommation sont robustes, étant soutenues par l’« expansion continue de l’emploi et du revenu. » Les investissements des entreprises et la croissance des exportations ont également démontré de la vigueur. La banque centrale s’attend cependant à ce que le rythme de la croissance économique soit plus modéré au cours du deuxième semestre de l’année.
Le secteur du logement a ralenti dans certains marchés, particulièrement autour de la région du Grand Toronto, en réaction aux changements récents sur le plan des taxes et des règlements touchant le logement en Ontario. Il s’agit d’un changement bien accueilli par la Banque et les autorités gouvernementales sont préoccupées par l’augmentation constante de la dette des ménages. Une politique monétaire plus serrée laisse présager d’autres augmentations des taux hypothécaires et des autres taux de prêt. La Banque laisse entendre que « compte tenu de l’endettement élevé des ménages, elle suivra de près la sensibilité de l’économie aux taux d’intérêt plus élevés. » On ne peut être plus transparent que cela. La Banque du Canada accueille favorablement un ralentissement dans le secteur du logement et des activités d’emprunt.
Des questions demeurent en ce qui a trait à la croissance potentielle de l’économie, laquelle a été estimée plus tôt par les économistes de la Banque à environ 1,7 %. Alors que l’économie se situe plus près du plein emploi que ce qu’on avait prévu antérieurement, la Banque est d’avis qu’une capacité excédentaire dans le marché de l’emploi demeure. Cette déclaration suggère peut-être que l’économie peut croître à un rythme plus rapide que la Banque l’avait cru initialement sans engendrer d’inflation.
L’inflation ne semble pas être une préoccupation de premier plan actuellement. Tandis que l’inflation demeure sous le taux cible de 2 % et que les pressions sur les salaires sont contenues, il y a eu une légère augmentation de l’indice des prix à la consommation et des mesures de l’inflation fondamentale, ce qui « cadre avec le fait que l’incidence négative des chocs de prix temporaires se dissipe et que les capacités excédentaires se résorbent dans l’économie. »
Encore une fois, la Banque du Canada nous rappelle que les décisions futures sur le plan des politiques ne sont pas prédéterminées, mais elles seront tributaires des nouvelles données économiques et financières. Cette mise en garde correspond « aux risques géopolitiques importants ainsi qu’aux incertitudes considérables entourant les politiques de commerce international et les politiques budgétaires.
Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres hypothécaires Dominion
drcooper@dominionlending.ca
6 Sep

Bank of Canada Takes Action

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Publié par: Robert Perrier

Bank on Hold As Housing Expected to Continue to Slow
The Bank of Canada raised the target overnight rate another 25 basis points to 1.0% making it two hikes in a row following seven years of increasing monetary stimulus. The outsized 4.5% growth in GDP in the second quarter precipitated this action, despite two offsetting factors: the recent surge in the Canadian dollar, up more than 8% in the past three months, to over 81 cents U.S.; and the continued below-target rate of inflation.
Today’s monetary tightening comes at the same time that Federal Reserve officials are suggesting that another rate hike in the U.S. next week is unwarranted–adding further upward pressure on the loonie. The economic and political uncertainty in the U.S. has put considerable downward pressure on U.S. bond yields, while in Canada, interest rates are rising.

The Canadian economy is on a tear, dramatically outperforming the U.S., and the battering by both Hurricanes Harvey and Irma will only widen the disparity. The growth in Canada is becoming « more broadly based and self-sustaining, » according to the Bank’s press release. Last week’s Q2 GDP release showed that consumption is robust, supported by « solid employment and income growth ». Business investment and export growth have also picked up. The central bank does, however, expect a more moderate pace of economic growth in the second half of this year.

The housing sector has slowed in some markets–particularly around the GTA–in response to recent changes in tax and housing regulations in Ontario. But this is a change welcomed by the Bank and government authorities concerned about the continued rise in household debt. Tighter monetary policy portends further increases in mortgage and other lending rates. The Bank suggests that « given elevated household indebtedness, close attention will be paid to the sensitivity of the economy to higher interest rates. » You can’t get more transparent than that. The Bank of Canada welcomes a slowdown in housing and borrowing activity.

Questions remain regarding the potential growth of the economy, which was earlier estimated by the Bank’s economists to be about 1.7%. While the economy is closer to full employment than earlier forecasted, the Bank believes there remains excess capacity in the jobs market. This statement possibly suggests that the economy can grow at a faster pace than the Bank initially thought without triggering inflation.

Inflation does not currently appear to be of primary concern. While inflation remains below the target rate of 2% and wage pressures are subdued, there has been a slight increase in the consumer price index and the Bank’s core measures of inflation, which is « consistent with the dissipating negative impact of temporary price shocks and the absorption of economic slack. »

Once again the Bank of Canada reminds us the path of further policy decisions is not predetermined but will be dependent on incoming economic and financial data. This cautionary note is consistent with the « significant geopolitical risks and uncertainties around international trade and fiscal policies. »

Dr. Sherry Cooper
Chief Economist, Dominion Lending Centres
drcooper@dominionlending.ca
16 Août

Le marché du logement s’affaiblit davantage en juillet, mais l’effet de ralentissement de la région du Grand Toronto se dissipe

Non classifié(e)

Publié par: Robert Perrier

Les emplois surpassent les attentes au Canada en mars, mais la croissance des salaires stagne
Ce matin, la publication des données de juillet de l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) a confirmé que le ralentissement des principaux marchés du logement au Canada se poursuit, surtout en raison de la région du Grand Golden Horseshoe, en périphérie de Toronto. Le ralentissement marqué dans cette région a commencé à la fin avril avec l’annonce du crédit pour impôt étranger de 15 % et un programme en seize points visant à augmenter l’abordabilité du logement dans le budget provincial de l’Ontario.

Un élément ayant un effet psychologique important est la hausse des taux de la Banque du Canada, en juillet, la première augmentation en sept ans. Les surprises positives de l’économie canadienne cette année ont fait en sorte que la Banque a décidé de prévenir les pressions inflationnistes plus tôt que plusieurs le croyaient. En réaction à la décision de la Banque, la valeur du dollar canadien et les taux hypothécaires ont augmenté. Le taux hypothécaire affiché a maintenant augmenté de 20 points de base pour se situer à 4,84 %, ce qui est d’une importance particulière en raison de ce qui est maintenant considéré comme étant le taux d’emprunt pour lequel les demandeurs de prêts hypothécaires doivent se qualifier lorsque les prêts sont assurés. Il y a une proposition visant à appliquer ce critère aux emprunteurs non assurés également; ce qui veut dire aux acheteurs dont le versement initial est supérieur à 20 % lors de leur achat. Avant octobre 2016, le taux d’admissibilité était le taux contractuel, lequel est nettement inférieur à 4,84 %.
Les données nationales de l’ACI ont révélé que le nombre de maisons vendues par les systèmes MLS a chuté de 2,1 % en juillet, ce qui représente le quatrième mois consécutif où on affiche un déclin. Bien que cette diminution dans les ventes représentait environ le tiers des baisses enregistrées en mai et en juin, elle place les ventes résidentielles à 15,3 % en dessous du record enregistré en mars. Les ventes ont chuté par rapport au mois précédent dans près des deux tiers des marchés locaux, notamment dans le Grand Toronto, à Calgary, à Halifax-Dartmouth et à Ottawa.

Comparativement à douze mois plus tôt, les ventes ont diminué de 11,9 % le mois dernier. Les ventes sont tombées de leurs niveaux de l’année précédente dans près de 60 % de tous marchés locaux. Cependant, à l’exception de la région du Grand Golden Horseshoe, les ventes nationales nettes demeurent presque inchangées par rapport à l’année précédente.
« En raison de la hausse des taux d’intérêt de juillet, certains acheteurs détenant un prêt hypothécaire préapprouvé ont pu être poussés à présenter une offre », déclare le président de l’ACI, Andrew Peck. « Malgré tout, les ventes résidentielles ont poursuivi leur repli dans le Grand Golden Horseshoe. Parallèlement, les ventes et les prix continuent leur tendance ascendante à Montréal. » Des rapports anecdotiques laissent croire que les acheteurs étrangers ont été plus actifs à Montréal où, contrairement à Toronto et à Vancouver, il n’y a pas de taxe imposée aux acheteurs internationaux.

Baisse des nouvelles inscriptions en juillet
Le nombre de nouvelles inscriptions a diminué de 1,8 % le mois dernier, surtout en raison de la région du Grand Toronto. De nombreux autres marchés dans la région du Grand Golden Horseshoe ont également connu un recul de l’offre après avoir augmenté fortement à la suite des changements à la politique du logement annoncés par le gouvernement ontarien en avril 2017. Le nombre des nouvelles inscriptions était aussi en baisse à Calgary, à Edmonton, à Montréal et dans le nord de la Colombie-Britannique, cette dernière région étant celle qui a été le plus ravagée par des feux de forêt.
Alors que les ventes et les nouvelles inscriptions ont connu des baisses presque similaires en juillet, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions a, quant à lui, peu changé; il est demeuré bien en équilibre, à 53,5 %. À l’inverse, le ratio se situait dans le soixantième percentile au premier trimestre de 2017. Un ratio qui se situe entre 40 % et 60 % est généralement considéré comme constant dans des conditions de marché du logement équilibrées. Un ratio supérieur à 60 % indique un marché de vendeurs, alors que s’il est inférieur à 40 %, il s’agit d’un marché d’acheteurs.
Si l’on effectue une comparaison entre le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions et sa moyenne à long terme, plus de 60 % de l’ensemble des marchés locaux sont en équilibre. Dans la région du Grand Golden Horseshoe, les marchés du logement qui ont favorisé les vendeurs pendant longtemps et jusqu’à tout récemment sont maintenant équilibrés, alors que certains commencent à pencher du côté de l’acheteur.

Nombre de mois d’inventaire
Le nombre de mois d’inventaire est une autre mesure importante de l’équilibre entre l’offre et la demande de logements. Il représente le temps qu’il faudrait compter pour vendre tout l’inventaire actuel au taux de vente actuel. On comptait 5,2 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de juillet 2017, soit le nombre le plus élevé connu depuis janvier 2016. Le chiffre de 5,2 était à la hausse comparativement aux 5,0 mois enregistrés en juin, et à une augmentation d’un mois depuis mars.
Le nombre de mois d’inventaire dans le Grand Golden Horseshoe a connu une hausse marquée comparativement à où il se situait avant les annonces provinciales d’avril. Pour l’ensemble de la région, le nombre de mois d’inventaire se situait à 2,6 mois en juillet 2017. Même si ce chiffre demeure en dessous de la moyenne à long terme d’un peu plus de 3 mois, il représente plus du triple du creux record de 0,8 mois atteint en février et en mars.

Les prix continuent de chuter
Les prix des maisons ont continué de chuter en juillet, poursuivant le déclin qui a commencé en avril. L’IPP MLS global et composé a grimpé de 12,9 % d’une année à l’autre en juillet, ce qui représente un ralentissement par rapport au rythme constaté plus tôt cette année. Le ralentissement de la croissance des prix de juin à juillet a été le résultat de la baisse des prix dans le Grand Golden Horeshoe.
L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est le meilleur moyen d’évaluer les tendances des prix, puisque la moyenne des prix est sujette à de fortes distorsions occasionnées par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes d’un mois à l’autre.

Les hausses de prix ont reculé dans toutes les catégories de référence, plaçant en tête les maisons unifamiliales. Les appartements ont affiché les hausses de prix les plus importantes d’une année à l’autre en juillet (+20 %), suivis des maisons en rangée (+15,9 %), des maisons unifamiliales à deux étages (+10,7 %) et des maisons unifamiliales à un étage (+9,7 %).

Après avoir fléchi dans la seconde moitié de l’année dernière, les prix des propriétés de référence ont repris une pente ascendante dans le Lower Mainland, en Colombie-Britannique, pour atteindre de nouveaux records à l’heure actuelle (Grand Vancouver : +8,7 % d’une année à l’autre; vallée du Fraser : +14,8 % d’une année à l’autre).

Entre-temps, les hausses des prix des propriétés de référence se situaient un peu en bas des 20 % à Victoria et juste au-dessus des 20 % ailleurs sur l’île de Vancouver, d’une année à l’autre.

Les hausses des prix de référence ont encore ralenti d’une année à l’autre dans le Grand Toronto, à Oakville-Milton et à Guelph; cependant, ils continuent de se maintenir bien au-dessus des niveaux de l’année précédente dans ces marchés (Grand Toronto : +18,1 % d’une année à l’autre; Oakville-Milton : +12,7 % d’une année à l’autre; Guelph : +23 % d’une année à l’autre).

En juillet, les prix de référence d’une année à l’autre ont continué à avancer en territoire positif à Calgary (+1,1 %). Pendant que les prix des maisons ont augmenté pour atteindre des niveaux supérieurs à ceux de l’année précédente à Regina (+3,6 % d’une année à l’autre), ceux de Saskatoon sont restés en baisse (‑2,2 % d’une année à l’autre).

La croissance des prix des propriétés de référence s’est accélérée à Ottawa (+5,8 % dans l’ensemble, poussée par une hausse de 6,8 % du prix des maisons unifamiliales à deux étages) et dans le Grand Montréal (+4,9 % dans l’ensemble, poussée par une augmentation de 7 % du prix des maisons en rangée). Les prix se sont globalement accrus de 5,4 % dans le Grand Moncton, hausse poussée par un nouveau record dans le prix des maisons unifamiliales à un étage (+8,9 %).

Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres hypothécaires Dominion
drcooper@dominionlending.ca
4 Août

Dr. Sherry Cooper national employment numbers update 

Non classifié(e)

Publié par: Robert Perrier

Canadian Unemployment Rate in July Falls to 6.3 percent–Lowest in Nearly Eight Years

Canadian Jobs Beat Expectation in March, But Wage Growth Is Sluggish
Canadian Unemployment Rate in July Falls to 6.3 percent–Lowest in Nearly Eight Years

Canada’s red-hot jobs market took a breather in July, posting employment gains of 10,900, up just 0.1 percent following much stronger job gains since late last year. As the labour force participation rate edged downward, the jobless rate fell 0.2 percentage points to 6.3 percent, its best reading in almost nine years. Canada’s economy remains strong, causing the Bank of Canada to raise interest rates last month for the first time in seven years and we believe that another rate hike is likely later this year despite still muted inflation. According to Bloomberg News, »traders were pricing in 64 percent odds of a Bank of Canada interest rate increase in October » following the release of this morning’s employment report, « versus 60 percent yesterday ».

In recent weeks, the Canadian dollar has risen sharply and borrowing rates have increased significantly. Canada’s economy is now the strongest in the G7, posting growth of 3.7 percent in the first quarter, likely followed by a whopping 4 percent gain in the second quarter. Consumer spending, business investment, exports and residential construction all contributed to the strength in the first half.

With the Canadian dollar near 80 cents U.S. and a slowdown in home resales–particularly in the Greater Toronto Area–growth in the second half is likely to come in at about 2-1/4 percent, still above the potential long-term pace estimated by the Bank of Canada at about 1-3/4 percent. Indeed, in a separate release today, the government reported that exports fell 4.3 percent in June due mainly to lower exports of unwrought gold and energy products. In consequence, Canada’s merchandise trade balance posted a $3.6 billion deficit in June, a sharp increase from May.

Ontario and Manitoba enjoyed hiring gains, while employment declined in Alberta, Newfoundland and Labrador as well as in Prince Edward Island (see Table below). Nevertheless, Alberta’s job market is still in recovery mode as payrolls in the province increased by 35,000 (+1.5 percent) compared to year-earlier levels, led by gains in natural resources.

July saw continued job strength in the retail and wholesale trade sectors as well as in information, culture and recreation. Manufacturing gains were notable as well.

Hours worked increased sharply in the past year, a reliable indicator of rising incomes, as employment shifted from part-time to full-time jobs. However, wage rates continue to rise only modestly, up 1.3 percent in July, unchanged from the prior month, but still better than the record-low gain of 0.7 percent in April.

Strong Jobs Numbers in the U.S. Point to Continued Labour ShortagesThere is mounting evidence in the U.S. that the economy is at full-employment as businesses report that it’s hard to find workers and consumers suggest that jobs are easy to get.  U.S. employers added 209,000 jobs in July and the jobless rate ticked down to 4.3 percent–matching a fourteen-year low–according to data released today by the Labor Department. Wage rates rose 2.5 percent year-over-year, boosting consumer confidence and helping to fuel strong consumer spending. Increasing global growth is also boosting U.S. exports. Job vacancies are close to record highs, so employers are reluctant to fire workers, keeping unemployment benefit claims near a forty-year low.

The job gains were broadly based, led by an outsized increase in leisure and hospitality employment, driven by job growth at restaurants. Hiring was also robust in manufacturing and education and health services.

All of this good news will certainly keep the Federal Reserve in tightening mode. The central bank has suggested that it is ready to sell bonds accumulated on their balance sheet in response to the financial crisis. The Fed will also likely raise interest rates one more time this year. Both actions will cause the upward push in market interest rates and borrowing costs to continue. The U.S. economy will grow at a 2 to 2-1/2 percent pace this year.

Dr. Sherry Cooper
Chief Economist, Dominion Lending Centres
drcooper@dominionlending.ca