19 Sep

Dominion Lending Centres Named to Profit 500 for Fifth Consecutive Year

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Publié par: Robert Perrier

Dominion Lending Centres Named to Profit 500 for Fifth Consecutive Year

Vancouver, B.C. – Dominion Lending Centres Group of Companies is proud to announce that it has been named, for the fifth straight year, to the 2017 PROFIT 500 list, as measured by CanadianBusiness.com and Maclean’smagazine.

This year, DLC took spot #276 on the list, which ranks Canadian companies in terms of revenue growth as a percentage over a five-year period (2010-2015). According to the report, the BC-based company achieved a growth rate of 217%.

“It’s always exciting to make the Profit 500 list. It’s the fifth year in a row for DLC, and it illustrates just how much we continue to grow and succeed in the mortgage industry, » said DLC president Gary Mauris. “We’re looking forward to making the list again in 2018.”

Dominion Lending Centres, which was founded in 2006 by Gary Mauris and Chris Kayat, was previously also named to the PROFIT 50 list of Emerging Growth Companies (2009 & 2010) and the PROFIT 200 list in 2012.

15 Sep

Les ventes de propriétés demeurent bien au-dessous du sommet au Canada

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Publié par: Robert Perrier

Les emplois surpassent les attentes au Canada en mars, mais la croissance des salaires stagne
Ce matin, la publication des données du mois d’août de l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) a révélé une hausse modeste des ventes du mois dernier, mettant fin à une suite de quatre mois consécutifs de diminutions. Cependant, l’activité est demeurée à 13,8 % sous le record établi en mars, avant l’annonce d’avril concernant une taxe de 15 % imposée aux acheteurs étrangers et un programme en seize points visant à augmenter l’abordabilité du logement dans le budget provincial de l’Ontario.
À la surprise générale, la Banque du Canada a augmenté son taux cible de financement à un jour pour la deuxième fois consécutive en septembre, ce qui a exercé une autre pression à la hausse sur les taux hypothécaires. De plus, les banques ont augmenté leur taux préférentiel, lequel fait augmenter le coût d’emprunt sur les marges de crédit hypothécaire, une méthode populaire qui puise dans la valeur nette des maisons des propriétaires. Les consommateurs ont fait augmenter leur solde créditeur au cours des quatre derniers trimestres de 10 milliards à 12 milliards de dollars, et les marges de crédit hypothécaire comptent pour une partie importante de ce solde. Les surprises positives de l’économie canadienne cette année ont fait en sorte que la Banque a décidé de prévenir les pressions inflationnistes plus tôt que plusieurs le croyaient. En réaction à la décision de la Banque, la valeur du dollar canadien a aussi augmenté. Le taux hypothécaire affiché a maintenant augmenté de 20 points de base pour se situer à 4,84 %, ce qui est d’une importance particulière, car depuis octobre 2016, il s’agit du taux d’emprunt pour lequel les demandeurs de prêts hypothécaires doivent se qualifier lorsque les prêts sont assurés. Le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) a présenté une proposition en juillet visant à resserrer les critères d’admissibilité pour les emprunteurs non assurés également, c’est-à-dire ceux dont le versement initial est supérieur à 20 % lors de leur achat. Si la proposition est mise en œuvre, les emprunteurs de prêts hypothécaires à ratio prêt-valeur élevé devront satisfaire aux exigences du service de la dette à des taux hypothécaires se situant à 200 points de base au-dessus du taux contractuel.
Beaucoup croient que cela aurait un effet négatif beaucoup plus important sur le logement que les mesures d’octobre 2016. Le solde des prêts hypothécaires assurés a diminué au cours de la dernière année. Seulement de 20 % à 30 % de tous les prêts hypothécaires sont assurés. Avec le resserrement des conditions de crédit, les prêteurs sont devenus plus prudents et les évaluateurs réduisent la valeur des propriétés dans certaines régions, particulièrement celles entourant Toronto. De plus, Statistique Canada a publié aujourd’hui des données qui révèlent que les emprunts hypothécaires par ménage (ajusté selon les facteurs saisonniers) ont diminué de 2,6 milliards de dollars au cours du second trimestre, reflétant un recul dans les ventes de maisons à l’échelle nationale, alors que les emprunts prenant la forme du crédit à la consommation et de prêts non hypothécaires ont augmenté de 6,1 milliards de dollars.
Les données nationales de l’ACI ont révélé que le nombre de maisons vendues par les systèmes MLS canadiens a légèrement augmenté de 1,3 % de juillet à août. Le regain mensuel dans les ventes du Grand Toronto de 14,3 % a contribué à l’augmentation à l’échelle nationale. Pour l’ensemble du Canada (hormis le Grand Toronto), les ventes sont demeurées stables. Le bond dans les ventes dans la région du Grand Toronto a été la première augmentation mensuelle depuis l’annonce faite en avril concernant le plan de l’Ontario pour le logement équitable, le nombre de ventes étant demeuré 36 % sous le sommet atteint en mars et 32 % sous les niveaux de l’année dernière.
Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) ont diminué de près de 10 % comparativement à l’année précédente en août. Les ventes ont diminué par rapport à leurs niveaux de l’année précédente dans près de 60 % de tous les marchés locaux, surtout dans le Grand Toronto et les marchés avoisinants.
« Les répercussions des récentes hausses des taux d’intérêt sur le logement seront plus claires lorsque les prêts hypothécaires qui étaient préautorisés avant les récentes hausses des taux d’intérêt expireront », affirme Gregory Klump, l’économiste en chef de l’ACI.

Les nouvelles inscriptions diminuent encore en août
Le nombre de maisons nouvellement inscrites a reculé une fois de plus le mois dernier, cette fois de 3,9 %, ce qui représente une troisième baisse mensuelle consécutive. À l’échelle nationale, ce résultat découle en grande partie d’une diminution du nombre de maisons nouvellement inscrites dans le Grand Toronto, Hamilton-Burlington, London-St. Thomas et Kitchener-Waterloo, ainsi que dans la vallée du Fraser.
Alors que les ventes ont augmenté et les nouvelles inscriptions ont chuté en août, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions à l’échelle nationale a, quant à lui, affiché une hausse pour atteindre 57 %, par rapport à 54,1 % en juillet. À l’inverse, le ratio se situait dans le soixantième percentile au premier trimestre de 2017. Un ratio qui se situe entre 40 % et 60 % est généralement considéré comme constant dans des conditions de marché du logement équilibrées. Un ratio supérieur à 60 % indique un marché de vendeurs, alors que s’il est inférieur à 40 %, il s’agit d’un marché d’acheteurs.
Si l’on effectue une comparaison entre le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions et sa moyenne à long terme, quelque 70 % de l’ensemble des marchés locaux se trouvaient en équilibre en août, soit une hausse par rapport au mois de juillet (63 %). Une baisse du nombre de nouvelles inscriptions a raffermi l’équilibre dans un certain nombre de marchés immobiliers du Grand Golden Horseshoe, qui avaient récemment commencé à pencher du côté des acheteurs.

Nombre de mois d’inventaire
Le nombre de mois d’inventaire est une autre mesure importante de l’équilibre entre l’offre et la demande de logements. Il représente le temps qu’il faudrait compter pour vendre tout l’inventaire actuel au taux de vente actuel. On comptait cinq mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin d’août 2017, soit une baisse par rapport à 5,1 mois en juillet et à la moyenne à long terme, qui s’établit à 5,2 mois.

À 2,3 mois d’inventaire, le Grand Golden Horseshoe affiche une forte hausse par rapport au creux record de 0,8 mois enregistré en février et mars, juste avant l’annonce de changements à la politique du logement faite par le gouvernement ontarien en avril. Cet inventaire reste toutefois bien en dessous de la moyenne à long terme de 3,1 mois.

Diminution de la hausse des prix à l’échelle nationale
Les prix moyens globaux des maisons ont continué de chuter en avril, à la baisse de 0,8 % comparativement au mois précèdent et de 2,33 % comparativement à trois mois auparavant, poursuivant le déclin qui a commencé à la fin avril. L’IPP MLS global et composé a grimpé de 11,2 % d’une année à l’autre en août, ce qui représente un ralentissement par rapport au rythme constaté plus tôt cette année. Le ralentissement de la hausse des prix reflète surtout l’assouplissement des tendances des prix dans les marchés du Grand Golden Horseshoe suivis par l’indice.
L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est le meilleur moyen d’évaluer les tendances des prix, puisque la moyenne des prix est sujette à de fortes distorsions occasionnées par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes d’un mois à l’autre.
Les hausses de prix ont reculé dans toutes les catégories de référence, plaçant en tête les maisons unifamiliales à deux étages. Les appartements ont affiché les gains les plus importants d’une année à l’autre en août (+19,5 %), suivis des maisons en rangée (+14,4 %), des maisons unifamiliales à deux étages (+8,3 %) et des maisons unifamiliales à un étage (+8,1 %).
Alors que les prix des propriétés de référence ont augmenté par rapport à l’année dernière dans 12 des 13 marchés du logement suivis par l’IPP MLS®, les tendances des prix n’ont cessé de varier énormément d’une région à l’autre.
Après avoir fléchi dans la seconde moitié de l’année dernière, les prix des propriétés de référence ont repris une pente ascendante dans le Lower Mainland, en Colombie-Britannique, pour atteindre de nouveaux records à l’heure actuelle (Grand Vancouver : +9,4 % d’une année à l’autre; vallée du Fraser : +14,8 % d’une année à l’autre).
Entre-temps, les hausses des prix des propriétés de référence ont ralenti pour atteindre environ 16 % d’une année à l’autre à Victoria. Elles continuent d’osciller autour de 20 % ailleurs sur l’île de Vancouver.
Les hausses des prix de référence ont encore ralenti d’une année à l’autre dans le Grand Toronto, à Oakville-Milton et à Guelph; cependant, ils continuent de se maintenir bien au-dessus des niveaux de l’année précédente dans ces marchés (Grand Toronto : +14,3 % d’une année à l’autre; Oakville-Milton : +11,4 % d’une année à l’autre; Guelph : +19,5 % d’une année à l’autre).
En août, la croissance du prix de référence d’une année à l’autre est demeurée en territoire positif à Calgary (+0,8 %). Pendant que les prix des maisons ont augmenté pour atteindre des niveaux supérieurs à ceux de l’année précédente à Regina (+5,6 % d’une année à l’autre), ceux de Saskatoon sont restés en baisse (-0,3 % d’une année à l’autre). Ces derniers temps, cependant, les prix ont montré une tendance à la hausse tant à Regina qu’à Saskatoon. Si cette tendance se maintient, les prix de Saskatoon pourraient eux aussi passer en territoire positif d’une année à l’autre d’ici la fin de l’année.
La croissance des prix des propriétés de référence s’est accélérée à Ottawa (+5,9 % d’une année à l’autre dans l’ensemble, poussée par une hausse de 7 % du prix des maisons unifamiliales à un étage) et dans le Grand Montréal (+4,6 % d’une année à l’autre dans l’ensemble, poussée par une augmentation de 7,1 % du prix des maisons en rangée). Les prix se sont globalement accrus de 5,1 % dans le Grand Moncton, hausse poussée par un gain de 7,9 % d’une année à l’autre du prix des maisons en rangée.
Le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des maisons vendues au pays en août 2017 s’élevait à 472 247 $, soit une hausse de 3,6 % par rapport à l’année passée. Les ventes dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, de loin les marchés les plus actifs et ceux où les prix sont les plus élevés, ont grandement faussé le prix moyen des maisons à l’échelle nationale. Si l’on exclut ces deux marchés du calcul, le prix moyen baisse de presque 100 000 $ par rapport à la moyenne nationale (373 859 $).
Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres hypothécaires Dominion
drcooper@dominionlending.ca
8 Sep

Le taux de chômage chute à 6,2 %, en août, au Canada

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Publié par: Robert Perrier

Les emplois surpassent les attentes au Canada en mars, mais la croissance des salaires stagne
Cette semaine, la Banque du Canada nous a informés qu’elle suivrait de près les données sur l’emploi afin d’évaluer le besoin d’un nouveau resserrement de la politique monétaire. Le rapport du mois d’août sur les emplois a confirmé que le marché du travail canadien demeure robuste et qu’il se rapproche du plein emploi.

Pas moins de 22 000 emplois ont été créés au pays en août, le neuvième mois consécutif où on a enregistré des gains d’emplois, surpassant les attentes encore une fois. Le taux de chômage a chuté à 6,2 %, son niveau le plus faible depuis la crise financière. Des marchés du travail plus serrés ont fait croître le salaire horaire moyen de 1,8 %, le niveau plus élevé depuis octobre 2016. La hausse de 1,8 % des gains en août se démarque de celle de 1,2 % en juillet et d’un faible 0,5 % en avril. De plus, les heures travaillées ont augmenté de 2,2 %, la croissance la plus élevée en deux ans. Des indications de l’augmentation des pressions salariales ont validé la hausse de 25 points de base du taux de financement à un jour de la Banque du Canada, qui l’a établi à 1,0 %. Cette hausse faisait suite à une augmentation semblable lors de la rencontre de juillet.
À l’échelle des provinces, seul l’Ontario a enregistré une hausse notable de l’emploi en août. La Nouvelle-Écosse a connu une baisse et les autres provinces, peu de variation (voir le tableau ci-dessous).

L’emploi a augmenté à son rythme le plus élevé en presque dix ans, faisant croître les revenus et aidant à alimenter ce que plusieurs considèrent comme étant de folles dépenses de consommation. Le ratio de la dette par rapport au revenu des ménages continue d’augmenter, ce qui est une préoccupation constante pour la Banque du Canada et le gouvernement fédéral. Avec une croissance du PIB de l’ordre de 4,5 % au second trimestre, l’économie canadienne est celle dont la croissance est la plus rapide parmi le Groupe des Sept.

La prochaine rencontre de la Banque du Canada aura lieu le 25 octobre. D’ici là, le rapport de septembre sur l’emploi aura été également été publié. Un autre rapport solide risque de soutenir la fermeté de la Banque du Canada à augmenter les taux d’intérêt, particulièrement si les augmentations des salaires s’accélèrent davantage.
Les détails du rapport d’aujourd’hui n’étaient pas aussi solides que le suggèrent les titres. La croissance générale des emplois cache une forte baisse des emplois à temps plein dont le nombre a diminué de 88 100. Quant aux emplois à temps partiel, lesquels sont moins intéressants, ils ont augmenté de 110 400. La majeure partie de la baisse des emplois à temps plein s’est produite chez les jeunes de 15 à 24 ans. La baisse de l’emploi global chez les jeunes s’est accompagnée d’un recul prononcé de leur activité sur le marché du travail, car moins de jeunes cherchaient de l’emploi. Notons que les chiffres sur les emplois dans cette catégorie d’âge sont souvent faussés à cette époque de l’année en raison du retour à l’école et des emplois d’été.
Un autre point négatif, les travailleurs autonomes, y compris les travailleurs non rémunérés œuvrant dans les entreprises familiales, ont été responsables de toute l’augmentation dans l’emploi total. De plus, le secteur de la fabrication de biens a affiché une baisse de 13 700 emplois, mettant fin à une suite de cinq mois de gains en emploi. Cela est dû à une baisse de 11 100 postes chez les fabricants.

Si nous continuons de voir une croissance supérieure au potentiel dans l’économie, comme je le prévois, et que l’inflation des prix à la consommation commence à tendre vers la cible de 2 %, la Banque du Canada continuera probablement son resserrement. Je m’attends à ce que le taux cible de financement à un jour augmente de 100 points de base pour s’établir à 2,00 % d’ici la fin de 2018. Pour atteindre 2 %, quatre autres hausses de taux devront avoir lieu d’ici la fin de l’année prochaine.

Taux de chômage provinciaux
(en pourcentage, en ordre ascendant)
Province Août Juillet
Manitoba 4,9 5,0
Colombie-Britannique 5,1 5,3
Ontario 5,7 6,1
Québec 6,1 5,8
Saskatchewan 6,4 6,6
Nouveau-Brunswick 7,8 6,5
Alberta 8,1 7,8
Île-du-Prince-Édouard 8,8 10
Nouvelle-Écosse 8,9 7,9
Terre-Neuve-et-Labrador 14,7 15,7
Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres hypothécaires Dominion
drcooper@dominionlending.ca
6 Sep

La Banque du Canada intervient

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Publié par: Robert Perrier

Les emplois surpassent les attentes au Canada en mars, mais la croissance des salaires stagne
La Banque du Canada a relevé le taux cible de financement à un jour d’un autre 25 points de base pour le fixer à 1,0 %. Il s’agit de la deuxième hausse consécutive après sept années d’augmentation des mesures de stimulation monétaire. La croissance impressionnante de 4,5 % du PIB au cours du deuxième trimestre a précipité cette décision malgré deux facteurs compensatoires : la flambée récente du dollar canadien, qui a augmenté de plus de 8 % au cours des trois derniers mois pour atteindre 81 cents américains, ainsi que le taux d’inflation qui demeure sous la cible.
Le resserrement monétaire d’aujourd’hui se produit en même temps que les dirigeants de la Réserve fédérale américaine laissent croire qu’une autre hausse du taux aux États-Unis la semaine prochaine est injustifiée, cela ajoutant ainsi davantage de pression à la hausse sur le dollar. L’incertitude économique et politique qui prévaut aux États-Unis a contribué à exercer une pression considérable à la baisse sur les rendements obligataires américains, alors qu’au Canada, les taux d’intérêt augmentent.
L’économie canadienne est en effervescence, surpassant considérablement celle des États-Unis, et les assauts des ouragans Harvey et Irma ne feront qu’accroître la disparité. Au Canada, la croissance devient « plus généralisée et autonome », selon le communiqué de presse diffusé par la Banque. Le communiqué de presse de la semaine dernière concernant le PIB du deuxième trimestre a révélé que les dépenses de consommation sont robustes, étant soutenues par l’« expansion continue de l’emploi et du revenu. » Les investissements des entreprises et la croissance des exportations ont également démontré de la vigueur. La banque centrale s’attend cependant à ce que le rythme de la croissance économique soit plus modéré au cours du deuxième semestre de l’année.
Le secteur du logement a ralenti dans certains marchés, particulièrement autour de la région du Grand Toronto, en réaction aux changements récents sur le plan des taxes et des règlements touchant le logement en Ontario. Il s’agit d’un changement bien accueilli par la Banque et les autorités gouvernementales sont préoccupées par l’augmentation constante de la dette des ménages. Une politique monétaire plus serrée laisse présager d’autres augmentations des taux hypothécaires et des autres taux de prêt. La Banque laisse entendre que « compte tenu de l’endettement élevé des ménages, elle suivra de près la sensibilité de l’économie aux taux d’intérêt plus élevés. » On ne peut être plus transparent que cela. La Banque du Canada accueille favorablement un ralentissement dans le secteur du logement et des activités d’emprunt.
Des questions demeurent en ce qui a trait à la croissance potentielle de l’économie, laquelle a été estimée plus tôt par les économistes de la Banque à environ 1,7 %. Alors que l’économie se situe plus près du plein emploi que ce qu’on avait prévu antérieurement, la Banque est d’avis qu’une capacité excédentaire dans le marché de l’emploi demeure. Cette déclaration suggère peut-être que l’économie peut croître à un rythme plus rapide que la Banque l’avait cru initialement sans engendrer d’inflation.
L’inflation ne semble pas être une préoccupation de premier plan actuellement. Tandis que l’inflation demeure sous le taux cible de 2 % et que les pressions sur les salaires sont contenues, il y a eu une légère augmentation de l’indice des prix à la consommation et des mesures de l’inflation fondamentale, ce qui « cadre avec le fait que l’incidence négative des chocs de prix temporaires se dissipe et que les capacités excédentaires se résorbent dans l’économie. »
Encore une fois, la Banque du Canada nous rappelle que les décisions futures sur le plan des politiques ne sont pas prédéterminées, mais elles seront tributaires des nouvelles données économiques et financières. Cette mise en garde correspond « aux risques géopolitiques importants ainsi qu’aux incertitudes considérables entourant les politiques de commerce international et les politiques budgétaires.
Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres hypothécaires Dominion
drcooper@dominionlending.ca
6 Sep

Bank of Canada Takes Action

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Publié par: Robert Perrier

Bank on Hold As Housing Expected to Continue to Slow
The Bank of Canada raised the target overnight rate another 25 basis points to 1.0% making it two hikes in a row following seven years of increasing monetary stimulus. The outsized 4.5% growth in GDP in the second quarter precipitated this action, despite two offsetting factors: the recent surge in the Canadian dollar, up more than 8% in the past three months, to over 81 cents U.S.; and the continued below-target rate of inflation.
Today’s monetary tightening comes at the same time that Federal Reserve officials are suggesting that another rate hike in the U.S. next week is unwarranted–adding further upward pressure on the loonie. The economic and political uncertainty in the U.S. has put considerable downward pressure on U.S. bond yields, while in Canada, interest rates are rising.

The Canadian economy is on a tear, dramatically outperforming the U.S., and the battering by both Hurricanes Harvey and Irma will only widen the disparity. The growth in Canada is becoming « more broadly based and self-sustaining, » according to the Bank’s press release. Last week’s Q2 GDP release showed that consumption is robust, supported by « solid employment and income growth ». Business investment and export growth have also picked up. The central bank does, however, expect a more moderate pace of economic growth in the second half of this year.

The housing sector has slowed in some markets–particularly around the GTA–in response to recent changes in tax and housing regulations in Ontario. But this is a change welcomed by the Bank and government authorities concerned about the continued rise in household debt. Tighter monetary policy portends further increases in mortgage and other lending rates. The Bank suggests that « given elevated household indebtedness, close attention will be paid to the sensitivity of the economy to higher interest rates. » You can’t get more transparent than that. The Bank of Canada welcomes a slowdown in housing and borrowing activity.

Questions remain regarding the potential growth of the economy, which was earlier estimated by the Bank’s economists to be about 1.7%. While the economy is closer to full employment than earlier forecasted, the Bank believes there remains excess capacity in the jobs market. This statement possibly suggests that the economy can grow at a faster pace than the Bank initially thought without triggering inflation.

Inflation does not currently appear to be of primary concern. While inflation remains below the target rate of 2% and wage pressures are subdued, there has been a slight increase in the consumer price index and the Bank’s core measures of inflation, which is « consistent with the dissipating negative impact of temporary price shocks and the absorption of economic slack. »

Once again the Bank of Canada reminds us the path of further policy decisions is not predetermined but will be dependent on incoming economic and financial data. This cautionary note is consistent with the « significant geopolitical risks and uncertainties around international trade and fiscal policies. »

Dr. Sherry Cooper
Chief Economist, Dominion Lending Centres
drcooper@dominionlending.ca
16 Août

Le marché du logement s’affaiblit davantage en juillet, mais l’effet de ralentissement de la région du Grand Toronto se dissipe

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Publié par: Robert Perrier

Les emplois surpassent les attentes au Canada en mars, mais la croissance des salaires stagne
Ce matin, la publication des données de juillet de l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) a confirmé que le ralentissement des principaux marchés du logement au Canada se poursuit, surtout en raison de la région du Grand Golden Horseshoe, en périphérie de Toronto. Le ralentissement marqué dans cette région a commencé à la fin avril avec l’annonce du crédit pour impôt étranger de 15 % et un programme en seize points visant à augmenter l’abordabilité du logement dans le budget provincial de l’Ontario.

Un élément ayant un effet psychologique important est la hausse des taux de la Banque du Canada, en juillet, la première augmentation en sept ans. Les surprises positives de l’économie canadienne cette année ont fait en sorte que la Banque a décidé de prévenir les pressions inflationnistes plus tôt que plusieurs le croyaient. En réaction à la décision de la Banque, la valeur du dollar canadien et les taux hypothécaires ont augmenté. Le taux hypothécaire affiché a maintenant augmenté de 20 points de base pour se situer à 4,84 %, ce qui est d’une importance particulière en raison de ce qui est maintenant considéré comme étant le taux d’emprunt pour lequel les demandeurs de prêts hypothécaires doivent se qualifier lorsque les prêts sont assurés. Il y a une proposition visant à appliquer ce critère aux emprunteurs non assurés également; ce qui veut dire aux acheteurs dont le versement initial est supérieur à 20 % lors de leur achat. Avant octobre 2016, le taux d’admissibilité était le taux contractuel, lequel est nettement inférieur à 4,84 %.
Les données nationales de l’ACI ont révélé que le nombre de maisons vendues par les systèmes MLS a chuté de 2,1 % en juillet, ce qui représente le quatrième mois consécutif où on affiche un déclin. Bien que cette diminution dans les ventes représentait environ le tiers des baisses enregistrées en mai et en juin, elle place les ventes résidentielles à 15,3 % en dessous du record enregistré en mars. Les ventes ont chuté par rapport au mois précédent dans près des deux tiers des marchés locaux, notamment dans le Grand Toronto, à Calgary, à Halifax-Dartmouth et à Ottawa.

Comparativement à douze mois plus tôt, les ventes ont diminué de 11,9 % le mois dernier. Les ventes sont tombées de leurs niveaux de l’année précédente dans près de 60 % de tous marchés locaux. Cependant, à l’exception de la région du Grand Golden Horseshoe, les ventes nationales nettes demeurent presque inchangées par rapport à l’année précédente.
« En raison de la hausse des taux d’intérêt de juillet, certains acheteurs détenant un prêt hypothécaire préapprouvé ont pu être poussés à présenter une offre », déclare le président de l’ACI, Andrew Peck. « Malgré tout, les ventes résidentielles ont poursuivi leur repli dans le Grand Golden Horseshoe. Parallèlement, les ventes et les prix continuent leur tendance ascendante à Montréal. » Des rapports anecdotiques laissent croire que les acheteurs étrangers ont été plus actifs à Montréal où, contrairement à Toronto et à Vancouver, il n’y a pas de taxe imposée aux acheteurs internationaux.

Baisse des nouvelles inscriptions en juillet
Le nombre de nouvelles inscriptions a diminué de 1,8 % le mois dernier, surtout en raison de la région du Grand Toronto. De nombreux autres marchés dans la région du Grand Golden Horseshoe ont également connu un recul de l’offre après avoir augmenté fortement à la suite des changements à la politique du logement annoncés par le gouvernement ontarien en avril 2017. Le nombre des nouvelles inscriptions était aussi en baisse à Calgary, à Edmonton, à Montréal et dans le nord de la Colombie-Britannique, cette dernière région étant celle qui a été le plus ravagée par des feux de forêt.
Alors que les ventes et les nouvelles inscriptions ont connu des baisses presque similaires en juillet, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions a, quant à lui, peu changé; il est demeuré bien en équilibre, à 53,5 %. À l’inverse, le ratio se situait dans le soixantième percentile au premier trimestre de 2017. Un ratio qui se situe entre 40 % et 60 % est généralement considéré comme constant dans des conditions de marché du logement équilibrées. Un ratio supérieur à 60 % indique un marché de vendeurs, alors que s’il est inférieur à 40 %, il s’agit d’un marché d’acheteurs.
Si l’on effectue une comparaison entre le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions et sa moyenne à long terme, plus de 60 % de l’ensemble des marchés locaux sont en équilibre. Dans la région du Grand Golden Horseshoe, les marchés du logement qui ont favorisé les vendeurs pendant longtemps et jusqu’à tout récemment sont maintenant équilibrés, alors que certains commencent à pencher du côté de l’acheteur.

Nombre de mois d’inventaire
Le nombre de mois d’inventaire est une autre mesure importante de l’équilibre entre l’offre et la demande de logements. Il représente le temps qu’il faudrait compter pour vendre tout l’inventaire actuel au taux de vente actuel. On comptait 5,2 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de juillet 2017, soit le nombre le plus élevé connu depuis janvier 2016. Le chiffre de 5,2 était à la hausse comparativement aux 5,0 mois enregistrés en juin, et à une augmentation d’un mois depuis mars.
Le nombre de mois d’inventaire dans le Grand Golden Horseshoe a connu une hausse marquée comparativement à où il se situait avant les annonces provinciales d’avril. Pour l’ensemble de la région, le nombre de mois d’inventaire se situait à 2,6 mois en juillet 2017. Même si ce chiffre demeure en dessous de la moyenne à long terme d’un peu plus de 3 mois, il représente plus du triple du creux record de 0,8 mois atteint en février et en mars.

Les prix continuent de chuter
Les prix des maisons ont continué de chuter en juillet, poursuivant le déclin qui a commencé en avril. L’IPP MLS global et composé a grimpé de 12,9 % d’une année à l’autre en juillet, ce qui représente un ralentissement par rapport au rythme constaté plus tôt cette année. Le ralentissement de la croissance des prix de juin à juillet a été le résultat de la baisse des prix dans le Grand Golden Horeshoe.
L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est le meilleur moyen d’évaluer les tendances des prix, puisque la moyenne des prix est sujette à de fortes distorsions occasionnées par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes d’un mois à l’autre.

Les hausses de prix ont reculé dans toutes les catégories de référence, plaçant en tête les maisons unifamiliales. Les appartements ont affiché les hausses de prix les plus importantes d’une année à l’autre en juillet (+20 %), suivis des maisons en rangée (+15,9 %), des maisons unifamiliales à deux étages (+10,7 %) et des maisons unifamiliales à un étage (+9,7 %).

Après avoir fléchi dans la seconde moitié de l’année dernière, les prix des propriétés de référence ont repris une pente ascendante dans le Lower Mainland, en Colombie-Britannique, pour atteindre de nouveaux records à l’heure actuelle (Grand Vancouver : +8,7 % d’une année à l’autre; vallée du Fraser : +14,8 % d’une année à l’autre).

Entre-temps, les hausses des prix des propriétés de référence se situaient un peu en bas des 20 % à Victoria et juste au-dessus des 20 % ailleurs sur l’île de Vancouver, d’une année à l’autre.

Les hausses des prix de référence ont encore ralenti d’une année à l’autre dans le Grand Toronto, à Oakville-Milton et à Guelph; cependant, ils continuent de se maintenir bien au-dessus des niveaux de l’année précédente dans ces marchés (Grand Toronto : +18,1 % d’une année à l’autre; Oakville-Milton : +12,7 % d’une année à l’autre; Guelph : +23 % d’une année à l’autre).

En juillet, les prix de référence d’une année à l’autre ont continué à avancer en territoire positif à Calgary (+1,1 %). Pendant que les prix des maisons ont augmenté pour atteindre des niveaux supérieurs à ceux de l’année précédente à Regina (+3,6 % d’une année à l’autre), ceux de Saskatoon sont restés en baisse (‑2,2 % d’une année à l’autre).

La croissance des prix des propriétés de référence s’est accélérée à Ottawa (+5,8 % dans l’ensemble, poussée par une hausse de 6,8 % du prix des maisons unifamiliales à deux étages) et dans le Grand Montréal (+4,9 % dans l’ensemble, poussée par une augmentation de 7 % du prix des maisons en rangée). Les prix se sont globalement accrus de 5,4 % dans le Grand Moncton, hausse poussée par un nouveau record dans le prix des maisons unifamiliales à un étage (+8,9 %).

Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres hypothécaires Dominion
drcooper@dominionlending.ca
4 Août

Dr. Sherry Cooper national employment numbers update 

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Publié par: Robert Perrier

Canadian Unemployment Rate in July Falls to 6.3 percent–Lowest in Nearly Eight Years

Canadian Jobs Beat Expectation in March, But Wage Growth Is Sluggish
Canadian Unemployment Rate in July Falls to 6.3 percent–Lowest in Nearly Eight Years

Canada’s red-hot jobs market took a breather in July, posting employment gains of 10,900, up just 0.1 percent following much stronger job gains since late last year. As the labour force participation rate edged downward, the jobless rate fell 0.2 percentage points to 6.3 percent, its best reading in almost nine years. Canada’s economy remains strong, causing the Bank of Canada to raise interest rates last month for the first time in seven years and we believe that another rate hike is likely later this year despite still muted inflation. According to Bloomberg News, »traders were pricing in 64 percent odds of a Bank of Canada interest rate increase in October » following the release of this morning’s employment report, « versus 60 percent yesterday ».

In recent weeks, the Canadian dollar has risen sharply and borrowing rates have increased significantly. Canada’s economy is now the strongest in the G7, posting growth of 3.7 percent in the first quarter, likely followed by a whopping 4 percent gain in the second quarter. Consumer spending, business investment, exports and residential construction all contributed to the strength in the first half.

With the Canadian dollar near 80 cents U.S. and a slowdown in home resales–particularly in the Greater Toronto Area–growth in the second half is likely to come in at about 2-1/4 percent, still above the potential long-term pace estimated by the Bank of Canada at about 1-3/4 percent. Indeed, in a separate release today, the government reported that exports fell 4.3 percent in June due mainly to lower exports of unwrought gold and energy products. In consequence, Canada’s merchandise trade balance posted a $3.6 billion deficit in June, a sharp increase from May.

Ontario and Manitoba enjoyed hiring gains, while employment declined in Alberta, Newfoundland and Labrador as well as in Prince Edward Island (see Table below). Nevertheless, Alberta’s job market is still in recovery mode as payrolls in the province increased by 35,000 (+1.5 percent) compared to year-earlier levels, led by gains in natural resources.

July saw continued job strength in the retail and wholesale trade sectors as well as in information, culture and recreation. Manufacturing gains were notable as well.

Hours worked increased sharply in the past year, a reliable indicator of rising incomes, as employment shifted from part-time to full-time jobs. However, wage rates continue to rise only modestly, up 1.3 percent in July, unchanged from the prior month, but still better than the record-low gain of 0.7 percent in April.

Strong Jobs Numbers in the U.S. Point to Continued Labour ShortagesThere is mounting evidence in the U.S. that the economy is at full-employment as businesses report that it’s hard to find workers and consumers suggest that jobs are easy to get.  U.S. employers added 209,000 jobs in July and the jobless rate ticked down to 4.3 percent–matching a fourteen-year low–according to data released today by the Labor Department. Wage rates rose 2.5 percent year-over-year, boosting consumer confidence and helping to fuel strong consumer spending. Increasing global growth is also boosting U.S. exports. Job vacancies are close to record highs, so employers are reluctant to fire workers, keeping unemployment benefit claims near a forty-year low.

The job gains were broadly based, led by an outsized increase in leisure and hospitality employment, driven by job growth at restaurants. Hiring was also robust in manufacturing and education and health services.

All of this good news will certainly keep the Federal Reserve in tightening mode. The central bank has suggested that it is ready to sell bonds accumulated on their balance sheet in response to the financial crisis. The Fed will also likely raise interest rates one more time this year. Both actions will cause the upward push in market interest rates and borrowing costs to continue. The U.S. economy will grow at a 2 to 2-1/2 percent pace this year.

Dr. Sherry Cooper
Chief Economist, Dominion Lending Centres
drcooper@dominionlending.ca
4 Août

Dernières nouvelles sur l’emploi, par Sherry Cooper

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Publié par: Robert Perrier

Le taux de chômage canadien a chuté à 6,3 pour cent en juillet, le niveau plus faible en près de huit ans

Les emplois surpassent les attentes au Canada en mars, mais la croissance des salaires stagne
Le marché de l’emploi très florissant que l’on connaît au Canada a marqué une pause en juillet, affichant des gains de 10 900, à la hausse de seulement 0,1 pour cent, suivant des gains plus soutenus depuis l’année dernière. Alors que le taux de participation au marché du travail a reculé, le taux de chômage a perdu 0,2 point de pourcentage pour s’établir à 6,3 pour cent, son meilleur niveau depuis presque neuf ans. L’économie canadienne demeure vigoureuse, ce qui a incité la Banque du Canada à augmenter son taux d’intérêt le mois dernier pour la première fois en sept ans, et nous croyons qu’une autre hausse de taux est probable plus tard au cours de l’année, malgré l’inflation qui reste faible. Selon Bloomberg News, « à la suite du rapport sur l’emploi publié ce matin, les spéculateurs établissent à 64 pour cent la probabilité que la Banque du Canada hausse le taux d’intérêt en octobre, comparativement à 60 pour cent hier. »

Au cours des dernières semaines, la valeur du dollar canadien a fortement augmenté et les taux d’emprunt ont également suivi cette tendance. L’économie canadienne est maintenant la plus vigoureuse parmi les pays membres du G7, affichant une croissance de 3,7 pour cent au cours du premier trimestre, qui sera probablement suivie d’un gain de quatre pour cent au cours du deuxième trimestre. Les dépenses de consommation, les investissements des entreprises, les exportations et la construction résidentielle sont tous des secteurs qui ont contribué à la vigueur constatée au cours du premier semestre.

Compte tenu de la valeur du dollar canadien qui frôle les 80 cents américains et du ralentissement dans la revente des maisons, particulièrement dans la région du Grand Toronto, la croissance prévue pour le second semestre risque de s’établir à environ 2,25 pour cent, ce qui demeure supérieur au rythme à long terme potentiel estimé par la Banque du Canada qui est d’environ 1,75 pour cent. En fait, dans un autre communiqué diffusé aujourd’hui, le gouvernement a indiqué que les exportations ont chuté de 4,3 pour cent, et ce, surtout en raison des plus faibles exportations de l’or brut et de produits énergétiques. Par conséquent, la balance commerciale de marchandises du Canada a enregistré un déficit de 3,6 milliards de dollars en juin, ce qui représente une forte augmentation par rapport au mois de mai.

L’Ontario et le Manitoba ont affiché des gains d’embauches, alors que l’emploi a faibli en Alberta, à Terre-Neuve-et-Labrador, ainsi qu’à l’Île-du-Prince-Édouard (voir le tableau ci-dessous). Il n’en demeure pas moins que le marché de l’emploi de l’Alberta demeure en mode de relance alors que le nombre d’emplois dans la province a augmenté de 35 000 (+1,5 pour cent), comparativement aux niveaux affichés plus tôt au cours de l’année qui étaient attribuables aux gains dans le secteur des ressources naturelles.

En juillet, on a constaté une poursuite de la progression de l’emploi dans les secteurs du commerce de détail et de gros, ainsi que dans ceux de l’information, de la culture et des loisirs. On a remarqué aussi des gains notables dans le secteur de la fabrication.

Le nombre d’heures travaillées a beaucoup augmenté au cours de l’année dernière, ce qui est un indicateur fiable de l’augmentation des revenus, alors que les emplois ont changé de postes à temps partiel à postes à temps plein. Les taux de salaires continuent d’augmenter de façon modeste, étant à la hausse de 1,3 pour cent en juillet, ce qui demeure inchangé par rapport au mois précédent, mais qui est tout de même plus élevé que le faible gain record de 0,7 pour cent en avril.

Taux de chômage provinciaux
(en pourcentage, en ordre ascendant)
Province Juillet Juin
Manitoba 5,0 5,3
Colombie-Britannique 5,3 5,1
Québec 5,8 6,0
Ontario 6,1 6,4
Nouveau-Brunswick 6,5 8,1
Saskatchewan 6,6 6,5
Alberta 7,8 7,4
Nouvelle-Écosse 7,9 8.8
Île-du-Prince-Édouard 8,2 8,5
Terre-Neuve-et-Labrador 15,7 14,9

De forts gains d’emplois aux États-Unis laissent entrevoir une pénurie constante de travailleurs
Considérant les signaux envoyés par les entreprises selon lesquels il est difficile de trouver de la main-d’œuvre, et les consommateurs qui laissent croire que les emplois sont faciles à trouver, les preuves tendent à démontrer de plus en plus que l’économie américaine est à son plein emploi.  Selon les données publiées aujourd’hui par le Département du travail, les employeurs ont ajouté 209 000 emplois en juillet et le taux de chômage a diminué à 4,3 pour cent, ce qui correspond à un faible record de quatorze ans. Les taux de salaire ont augmenté de 2,5 pour cent d’une année à l’autre, ce qui stimule la confiance des consommateurs et contribue à alimenter fortement les dépenses de consommation. L’augmentation de la croissance mondiale stimule également les exportations américaines. Les postes vacants étant près de sommets records, les employeurs hésitent à mettre à pied des travailleurs, ce qui fait en sorte que les demandes d’indemnités de chômage sont près du niveau le plus bas enregistré depuis quarante ans.

Les gains d’emplois ont été généralisés, surtout en raison d’une énorme augmentation des emplois dans les secteurs des loisirs et du tourisme d’accueil, alimentés par l’augmentation du nombre des emplois dans les restaurants. Notons que les embauches ont également été importantes dans l’éducation et les services de santé.

Toutes ces bonnes nouvelles feront certainement en sorte que la Réserve fédérale américaine demeurera en mode de resserrement. La banque centrale a laissé croire qu’elle est prête à vendre les obligations accumulées dans son bilan en réaction à la crise financière. De plus, la Fed augmentera probablement ses taux une autre fois cette année. Ces deux mesures continueront d’exercer des pressions à la hausse sur les taux du marché et les coûts d’emprunt. Cette année, le taux de croissance de l’économie américaine sera de l’ordre de 2 à 2,5 pour cent.

Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres hypothécaires Dominion
drcooper@dominionlending.ca
12 Juil

La Banque du Canada change de cap

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Publié par: Robert Perrier

Les emplois surpassent les attentes au Canada en mars, mais la croissance des salaires stagne
Pour la première fois en sept ans, la Banque du Canada  a annoncé aujourd’hui qu’elle haussait son taux cible de financement à un jour d’un quart de point de pourcentage (25 points de base), le fixant ainsi à 0,75 pour cent, alors que l’économie a démontré une expansion économique généralisée cette année. Rompant avec la tradition, la Banque a pris cette initiative même si l’inflation demeure de beaucoup inférieure à son taux cible de 2 pour cent. En effet, l’inflation a atteint son niveau le plus faible depuis 1999. L’indice des prix à la consommation (IPC), publié à la fin juin, a augmenté de seulement 1,3 pour cent en mai par rapport à l’année dernière, à la baisse comparativement à un rythme annuel de 1,6 pour cent enregistré en avril. Le gouverneur Poloz et la première sous-gouverneure Wilkins ont insisté sur le fait que la Banque doit commencer à augmenter ses taux de manière préventive en raison de l’effet différé du resserrement monétaire.
Les mesures de l’inflation de base annuelle, un indicateur clé suivi par la Banque du Canada qui exclut les éléments volatils comme les aliments et l’énergie, sont tombées à leur plus bas niveau en presque deux décennies. La moyenne des trois mesures clés de la banque centrale a décliné de 1,3 pour cent, son niveau le plus bas depuis mars 1999. La Banque a récemment minimisé les faibles chiffres de l’inflation, laissant croire qu’ils reflètent les effets différés de la capacité excédentaire antérieure. Les nouvelles données sur l’inflation sont de beaucoup inférieures aux prévisions de la Banque et elles demeureront fort probablement faibles pendant un certain temps puisque le prix du pétrole a une tendance à la baisse et l’inflation des salaires atteint un faible 1,3 pour cent, suivant à peine l’inflation de base.
Vendredi dernier, le rapport sur la vigueur continue de l’emploi pour juin a contribué à la hausse des taux. Le nombre d’emplois a augmenté de 45 300, haussant le gain sur 12 mois à 350 000, et réduisant le taux de chômage pour correspondre au niveau le plus bas du cycle à 6,5 %. De plus, le total des heures travaillées au deuxième trimestre a explosé au rythme le plus rapide enregistré depuis 2003. Le PIB a grimpé d’un taux impressionnant de 3,3 % d’une année à l’autre en avril, alors que des niveaux records d’exportations et d’importations suggèrent que l’activité est demeurée sur les rails en mai et, de plus, des ventes d’automobiles records laissent entendre que les consommateurs ont continué de dépenser en juin. La vigueur des dépenses demeure un autre signe qu’après avoir tiré de l’arrière pendant deux ans, le taux de croissance global du Canada a rebondi au cours de la dernière année pour surpasser le rythme de celui des États-Unis. La Banque s’attend maintenant à ce que l’écart de production se referme vers la fin de l’année.
Les marchés s’attendaient à une telle décision depuis quelque temps, alors que les autorités monétaires ont déclaré publiquement que les réductions des taux d’intérêt de 2015 semblent avoir eu l’effet escompté. Le gouverneur Stephen Poloz a déclaré que l’économie canadienne a « étonnamment » bénéficié d’une forte croissance dans les trois premiers mois de l’année en cours et qu’il s’attend à ce que le rythme de la croissance demeure au-dessus du potentiel (estimé à 1,75 pour cent), ouvrant la voie à cette hausse de taux. En réaction, le rendement des obligations du Canada a fortement augmenté, la valeur du dollar canadien a explosé une fois de plus, et les grandes banques canadiennes ont haussé leurs taux hypothécaires d’environ 20 points de base la semaine dernière, en prévision de cette décision. Le taux de rendement des obligations du gouvernement du Canada sur 5 ans a explosé de près de 50 points de base le mois dernier. En effet, le rendement des obligations du gouvernement sur 10 ans est à la hausse d’environ 1,9 pour cent, le rendement le plus élevé en plus de deux ans. La valeur du dollar canadien a explosé à plus de 77,5 cents, le niveau le plus élevé en 10 mois, à la hausse de plus de 6 pour cent par rapport aux niveaux les plus faibles au début mai. La stagnation du prix du pétrole risque de renverser certains des gains qu’a effectués le dollar récemment.
Les grandes banques augmenteront également leurs taux préférentiels, faisant ainsi grimper le coût des taux hypothécaires variables, des autres prêts et des marges de crédit liées au taux de référence. Bien que les banques aient limité leur réaction aux réductions des taux d’intérêt à moins de la baisse de 25 points de base lorsque la politique monétaire était plus souple, il semblerait maintenant que les banques ajustent les taux de leurs prêts à près de la totalité de l’augmentation des 25 points de base. Cette réaction asymétrique correspond au désir des organismes de réglementation de ralentir la croissance de la dette des ménages.
Le logement est une des composantes cruciales de l’économie canadienne qui a ralenti considérablement à l’échelle nationale, conformément aux attentes de la banque centrale. Les prix et les ventes ont chuté dans le Grand Toronto et les municipalités environnantes depuis l’annonce du Plan de l’Ontario pour le logement équitable à la fin avril. Les ventes de propriétés se sont toutefois accélérées à Montréal et à Ottawa, alors qu’elles se sont stabilisées en Alberta et que Vancouver a affiché un modeste rebond après le creux qui a suivi l’imposition d’une taxe aux acheteurs étrangers en août 2016. Dans de nombreux marchés du logement, la force sous-jacente est la raison pour laquelle les responsables des politiques proposent de nouvelles règles visant à resserrer les prêts hypothécaires. Cette fois, le BSIF, l’organisme de réglementation des institutions financières, propose que les banques procèdent à des simulations de crises avec les emprunteurs non assurés à deux points de pourcentage au-dessus du taux contractuel. Et cela, malgré le fait que les emprunteurs non assurés versent une mise de fonds initiale d’au moins 20 pour cent du prix d’achat de leur propriété. Une petite hausse de taux de la Banque du Canada renforcerait les étapes à plusieurs volets afin de calmer le marché du logement dans son ensemble.
La Banque a déclaré à plusieurs reprises que « les mesures macroprudentielles et autres mesures de politique ont contribué à rendre les profils d’endettement plus soutenables », bien que les niveaux de la dette au revenu des ménages aient atteint des niveaux records (voir le tableau).
Bien entendu, les incertitudes persistent, particulièrement sur le plan commercial, alors que l’ALÉNA sera renégocié dans moins de 90 jours. Les États-Unis ont déjà imposé des droits sur le bois d’œuvre, et la rhétorique du président Trump demeure hostile, menaçant d’imposer des droits d’importation sur l’acier et d’autres produits. Nonobstant ces incertitudes, je prévois une autre hausse du taux par la Banque du Canada au cours du quatrième trimestre. La Réserve fédérale augmentera aussi probablement ses taux à la même époque. Je m’attends à une faible tendance vers la hausse des taux d’intérêt de la part des deux banques centrales en 2018.
Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres hypothécaires Dominion
drcooper@dominionlending.ca
7 Juil

L’emploi a continué d’afficher de la vigueur au Canada en juin

Non classifié(e)

Publié par: Robert Perrier

Les emplois surpassent les attentes au Canada en mars, mais la croissance des salaires stagne
Les données de juin sur les emplois ont surpassé les attentes antérieures, tout en confirmant que la Banque du Canada haussera les taux d’intérêt d’un quart de point la semaine prochaine, la première hausse du taux en sept années. Les taux du marché ont déjà été rehaussés en vertu de cette hypothèse, et la Banque Royale a augmenté ses taux d’intérêt de 20 points de base chacun pour les prêts hypothécaires à taux fixe de deux ans, trois ans et cinq ans. L’économie canadienne se porte très bien, affichant une augmentation du PIB de 3,7 % au cours du premier trimestre et tout laisse à croire qu’au cours du deuxième trimestre, la hausse pourrait atteindre 2,75 % environ. Malgré une inflation qui demeure faible, la Banque du Canada avait signalé une hausse du taux depuis quelques semaines, alors que les nouvelles données économiques se sont avérées étonnamment solides. Cela a fait augmenter la valeur du dollar canadien, qui se négocie maintenant à environ 77,4 cents américains, et ce, même si le prix du pétrole a faibli pour se situer sous les 44,00 $ le baril (WTI).

Des taux hypothécaires plus élevés s’inscrivent dans la foulée d’un ralentissement prononcé du marché du logement qui prévaut actuellement dans le Grand Toronto et la région environnante. Selon les données publiées cette semaine par le Toronto Real Estate Board, les ventes de juin ont poursuivi leur ralentissement abrupt, lequel a d’ailleurs commencé le 21 avril, date à laquelle une taxe a été imposée aux acheteurs étrangers dans le Grand Golden Horseshoe. Au cours de la même période, le nombre de vendeurs a augmenté considérablement, alors que les nouvelles inscriptions et les inscriptions actives ont explosé, exerçant une pression à la baisse sur les prix moyens des maisons. Les hausses des prix des maisons d’une année à l’autre sont réduites de plus de la moitié alors qu’elles étaient de l’ordre 30 % en mars, et il qu’elles en sont à moins de 15 % plus récemment. Les mesures adoptées par le gouvernement de l’Ontario ayant pour but de ralentir le secteur résidentiel ont, de toute évidence, eu un effet psychologique marqué, car tant les acheteurs que les vendeurs estiment que le logement avait atteint un sommet. De plus, les propositions récentes de l’organisme de réglementation des banques visant à procéder à des simulations de crises avec les demandeurs de prêts non assurés (lorsque la mise de fonds initiale est de 20 % ou plus) sur la même base que les prêts assurés contribueront au ralentissement de l’activité immobilière.

L’emploi a progressé de 45 400 en juin, principalement dans le travail à temps partiel. Le taux de chômage a chuté de 0,1 point de pourcentage pour s’établir à 6,5 % à l’échelle du pays. Comparativement à douze mois plus tôt, le nombre de personnes en emploi a augmenté de 351 000 (+1,9 %), et la plus grande part de la croissance se situait dans les emplois à temps plein. Au cours de la même période, le nombre total d’heures travaillées s’est accru de 1,4 %.

Au cours du deuxième trimestre le Canada a enregistré une croissance de l’emploi, ce qui représente le quatrième trimestre consécutif où les gains étaient supérieurs aux prévisions et la croissance trimestrielle la plus importante depuis 2010. Le rythme du gain d’emplois a accéléré cette année comparativement à celui de 2016.

Le salaire horaire moyen des employés permanents a augmenté de 1,0 % en juin comparativement à un an auparavant, ce qui représente le même rythme que celui de mai. Pour tous les travailleurs, les salaires ont augmenté de 1,3 % au cours de cette période. Le rythme de la croissance des salaires, un indicateur de la santé du marché du travail qui est surveillé de près, a ralenti à un niveau historiquement bas en avril, et l’accélération récente renforçant les spéculations, le temps des taux d’intérêt plus élevés est venu.

Le Québec et la Colombie-Britannique sont en tête en ce qui a trait aux gains d’emplois. Au Québec, le taux de chômage s’est maintenu à un niveau historiquement bas de 6,0 %. En Colombie-Britannique, le nombre d’emplois a augmenté de 20 000 et le taux de chômage a diminué de 0,5 point de pourcentage, le taux de chômage provincial le plus faible au Canada.  En Ontario, le nombre de personnes en emploi a peu varié, et le taux de chômage a lui aussi peu varié, se fixant à 6,4 %. Par rapport à 12 mois plus tôt, l’emploi dans la province a progressé de 75 000 (+1,1 %). L’emploi en Ontario a été pratiquement inchangé au cours de la première moitié de 2017, après avoir suivi une tendance à la hausse pendant la deuxième moitié de 2016.
Davantage de personnes travaillaient dans les services professionnels, scientifiques et techniques, ainsi que dans l’agriculture. Parallèlement, l’emploi a baissé dans le secteur des services aux entreprises, des services relatifs aux bâtiments et des autres services de soutien.
Aux États-Unis, le nombre d’embauches augmente alors que la croissance des salaires demeure stable
Aux États-Unis, le nombre d’emplois a augmenté de 222 000 en juin, ce qui est plus vigoureux que prévu, mais le taux de chômage a augmenté à 4,4 %, comparativement au faible taux de 4,3 % depuis les 16 dernières années, alors que le marché du travail robuste a attiré les travailleurs découragés qui avaient abandonné la recherche d’emploi. Le taux de participation au marché du travail, c’est-à-dire la portion des personnes en âge de travailler au sein de la population active, qui avait chuté à des records historiques dans le sillage de la crise financière et de la récession, a maintenant augmenté à 62,8 %, mais il est toujours près de son niveau le plus faible en plus de 30 ans. La mesure du sous-emploi U-6, qui comprend les travailleurs découragés et ceux qui travaillent à temps partiel involontairement, a augmenté à 8,6 % alors qu’elle était à 8,4 %, ce qui représente la première augmentation depuis janvier.
Le rapport se termine sur une note plutôt bonne relativement au marché du travail au deuxième trimestre qui devrait soutenir des augmentations continues dans les dépenses de consommation au cours des prochains mois. Les responsables des politiques de la Banque Fédérale ont augmenté les taux d’intérêt le mois dernier et ils ont réitéré leur intention de réduire leur bilan et d’augmenter les frais d’emprunt encore une fois cette année.
Les salaires ont affiché des déclins dans la fabrication de biens non durables, les services professionnels et aux entreprises; des petits gains dans le secteur de la vente au détail, le transport et l’entreposage; dans l’ensemble, les gains, aux États-Unis, augmentent à un rythme trimestriel annualisé de 2 %. L’inflation demeure sous la cible de 2 % de la Réserve fédérale, mais la Fed continuera d’augmenter les taux à un rythme modéré.
Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres hypothécaires Dominion
drcooper@dominionlending.ca