4 Août

Dernières nouvelles sur l’emploi, par Sherry Cooper

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Publié par: Robert Perrier

Le taux de chômage canadien a chuté à 6,3 pour cent en juillet, le niveau plus faible en près de huit ans

Les emplois surpassent les attentes au Canada en mars, mais la croissance des salaires stagne
Le marché de l’emploi très florissant que l’on connaît au Canada a marqué une pause en juillet, affichant des gains de 10 900, à la hausse de seulement 0,1 pour cent, suivant des gains plus soutenus depuis l’année dernière. Alors que le taux de participation au marché du travail a reculé, le taux de chômage a perdu 0,2 point de pourcentage pour s’établir à 6,3 pour cent, son meilleur niveau depuis presque neuf ans. L’économie canadienne demeure vigoureuse, ce qui a incité la Banque du Canada à augmenter son taux d’intérêt le mois dernier pour la première fois en sept ans, et nous croyons qu’une autre hausse de taux est probable plus tard au cours de l’année, malgré l’inflation qui reste faible. Selon Bloomberg News, « à la suite du rapport sur l’emploi publié ce matin, les spéculateurs établissent à 64 pour cent la probabilité que la Banque du Canada hausse le taux d’intérêt en octobre, comparativement à 60 pour cent hier. »

Au cours des dernières semaines, la valeur du dollar canadien a fortement augmenté et les taux d’emprunt ont également suivi cette tendance. L’économie canadienne est maintenant la plus vigoureuse parmi les pays membres du G7, affichant une croissance de 3,7 pour cent au cours du premier trimestre, qui sera probablement suivie d’un gain de quatre pour cent au cours du deuxième trimestre. Les dépenses de consommation, les investissements des entreprises, les exportations et la construction résidentielle sont tous des secteurs qui ont contribué à la vigueur constatée au cours du premier semestre.

Compte tenu de la valeur du dollar canadien qui frôle les 80 cents américains et du ralentissement dans la revente des maisons, particulièrement dans la région du Grand Toronto, la croissance prévue pour le second semestre risque de s’établir à environ 2,25 pour cent, ce qui demeure supérieur au rythme à long terme potentiel estimé par la Banque du Canada qui est d’environ 1,75 pour cent. En fait, dans un autre communiqué diffusé aujourd’hui, le gouvernement a indiqué que les exportations ont chuté de 4,3 pour cent, et ce, surtout en raison des plus faibles exportations de l’or brut et de produits énergétiques. Par conséquent, la balance commerciale de marchandises du Canada a enregistré un déficit de 3,6 milliards de dollars en juin, ce qui représente une forte augmentation par rapport au mois de mai.

L’Ontario et le Manitoba ont affiché des gains d’embauches, alors que l’emploi a faibli en Alberta, à Terre-Neuve-et-Labrador, ainsi qu’à l’Île-du-Prince-Édouard (voir le tableau ci-dessous). Il n’en demeure pas moins que le marché de l’emploi de l’Alberta demeure en mode de relance alors que le nombre d’emplois dans la province a augmenté de 35 000 (+1,5 pour cent), comparativement aux niveaux affichés plus tôt au cours de l’année qui étaient attribuables aux gains dans le secteur des ressources naturelles.

En juillet, on a constaté une poursuite de la progression de l’emploi dans les secteurs du commerce de détail et de gros, ainsi que dans ceux de l’information, de la culture et des loisirs. On a remarqué aussi des gains notables dans le secteur de la fabrication.

Le nombre d’heures travaillées a beaucoup augmenté au cours de l’année dernière, ce qui est un indicateur fiable de l’augmentation des revenus, alors que les emplois ont changé de postes à temps partiel à postes à temps plein. Les taux de salaires continuent d’augmenter de façon modeste, étant à la hausse de 1,3 pour cent en juillet, ce qui demeure inchangé par rapport au mois précédent, mais qui est tout de même plus élevé que le faible gain record de 0,7 pour cent en avril.

Taux de chômage provinciaux
(en pourcentage, en ordre ascendant)
Province Juillet Juin
Manitoba 5,0 5,3
Colombie-Britannique 5,3 5,1
Québec 5,8 6,0
Ontario 6,1 6,4
Nouveau-Brunswick 6,5 8,1
Saskatchewan 6,6 6,5
Alberta 7,8 7,4
Nouvelle-Écosse 7,9 8.8
Île-du-Prince-Édouard 8,2 8,5
Terre-Neuve-et-Labrador 15,7 14,9

De forts gains d’emplois aux États-Unis laissent entrevoir une pénurie constante de travailleurs
Considérant les signaux envoyés par les entreprises selon lesquels il est difficile de trouver de la main-d’œuvre, et les consommateurs qui laissent croire que les emplois sont faciles à trouver, les preuves tendent à démontrer de plus en plus que l’économie américaine est à son plein emploi.  Selon les données publiées aujourd’hui par le Département du travail, les employeurs ont ajouté 209 000 emplois en juillet et le taux de chômage a diminué à 4,3 pour cent, ce qui correspond à un faible record de quatorze ans. Les taux de salaire ont augmenté de 2,5 pour cent d’une année à l’autre, ce qui stimule la confiance des consommateurs et contribue à alimenter fortement les dépenses de consommation. L’augmentation de la croissance mondiale stimule également les exportations américaines. Les postes vacants étant près de sommets records, les employeurs hésitent à mettre à pied des travailleurs, ce qui fait en sorte que les demandes d’indemnités de chômage sont près du niveau le plus bas enregistré depuis quarante ans.

Les gains d’emplois ont été généralisés, surtout en raison d’une énorme augmentation des emplois dans les secteurs des loisirs et du tourisme d’accueil, alimentés par l’augmentation du nombre des emplois dans les restaurants. Notons que les embauches ont également été importantes dans l’éducation et les services de santé.

Toutes ces bonnes nouvelles feront certainement en sorte que la Réserve fédérale américaine demeurera en mode de resserrement. La banque centrale a laissé croire qu’elle est prête à vendre les obligations accumulées dans son bilan en réaction à la crise financière. De plus, la Fed augmentera probablement ses taux une autre fois cette année. Ces deux mesures continueront d’exercer des pressions à la hausse sur les taux du marché et les coûts d’emprunt. Cette année, le taux de croissance de l’économie américaine sera de l’ordre de 2 à 2,5 pour cent.

Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres hypothécaires Dominion
drcooper@dominionlending.ca
12 Juil

La Banque du Canada change de cap

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Publié par: Robert Perrier

Les emplois surpassent les attentes au Canada en mars, mais la croissance des salaires stagne
Pour la première fois en sept ans, la Banque du Canada  a annoncé aujourd’hui qu’elle haussait son taux cible de financement à un jour d’un quart de point de pourcentage (25 points de base), le fixant ainsi à 0,75 pour cent, alors que l’économie a démontré une expansion économique généralisée cette année. Rompant avec la tradition, la Banque a pris cette initiative même si l’inflation demeure de beaucoup inférieure à son taux cible de 2 pour cent. En effet, l’inflation a atteint son niveau le plus faible depuis 1999. L’indice des prix à la consommation (IPC), publié à la fin juin, a augmenté de seulement 1,3 pour cent en mai par rapport à l’année dernière, à la baisse comparativement à un rythme annuel de 1,6 pour cent enregistré en avril. Le gouverneur Poloz et la première sous-gouverneure Wilkins ont insisté sur le fait que la Banque doit commencer à augmenter ses taux de manière préventive en raison de l’effet différé du resserrement monétaire.
Les mesures de l’inflation de base annuelle, un indicateur clé suivi par la Banque du Canada qui exclut les éléments volatils comme les aliments et l’énergie, sont tombées à leur plus bas niveau en presque deux décennies. La moyenne des trois mesures clés de la banque centrale a décliné de 1,3 pour cent, son niveau le plus bas depuis mars 1999. La Banque a récemment minimisé les faibles chiffres de l’inflation, laissant croire qu’ils reflètent les effets différés de la capacité excédentaire antérieure. Les nouvelles données sur l’inflation sont de beaucoup inférieures aux prévisions de la Banque et elles demeureront fort probablement faibles pendant un certain temps puisque le prix du pétrole a une tendance à la baisse et l’inflation des salaires atteint un faible 1,3 pour cent, suivant à peine l’inflation de base.
Vendredi dernier, le rapport sur la vigueur continue de l’emploi pour juin a contribué à la hausse des taux. Le nombre d’emplois a augmenté de 45 300, haussant le gain sur 12 mois à 350 000, et réduisant le taux de chômage pour correspondre au niveau le plus bas du cycle à 6,5 %. De plus, le total des heures travaillées au deuxième trimestre a explosé au rythme le plus rapide enregistré depuis 2003. Le PIB a grimpé d’un taux impressionnant de 3,3 % d’une année à l’autre en avril, alors que des niveaux records d’exportations et d’importations suggèrent que l’activité est demeurée sur les rails en mai et, de plus, des ventes d’automobiles records laissent entendre que les consommateurs ont continué de dépenser en juin. La vigueur des dépenses demeure un autre signe qu’après avoir tiré de l’arrière pendant deux ans, le taux de croissance global du Canada a rebondi au cours de la dernière année pour surpasser le rythme de celui des États-Unis. La Banque s’attend maintenant à ce que l’écart de production se referme vers la fin de l’année.
Les marchés s’attendaient à une telle décision depuis quelque temps, alors que les autorités monétaires ont déclaré publiquement que les réductions des taux d’intérêt de 2015 semblent avoir eu l’effet escompté. Le gouverneur Stephen Poloz a déclaré que l’économie canadienne a « étonnamment » bénéficié d’une forte croissance dans les trois premiers mois de l’année en cours et qu’il s’attend à ce que le rythme de la croissance demeure au-dessus du potentiel (estimé à 1,75 pour cent), ouvrant la voie à cette hausse de taux. En réaction, le rendement des obligations du Canada a fortement augmenté, la valeur du dollar canadien a explosé une fois de plus, et les grandes banques canadiennes ont haussé leurs taux hypothécaires d’environ 20 points de base la semaine dernière, en prévision de cette décision. Le taux de rendement des obligations du gouvernement du Canada sur 5 ans a explosé de près de 50 points de base le mois dernier. En effet, le rendement des obligations du gouvernement sur 10 ans est à la hausse d’environ 1,9 pour cent, le rendement le plus élevé en plus de deux ans. La valeur du dollar canadien a explosé à plus de 77,5 cents, le niveau le plus élevé en 10 mois, à la hausse de plus de 6 pour cent par rapport aux niveaux les plus faibles au début mai. La stagnation du prix du pétrole risque de renverser certains des gains qu’a effectués le dollar récemment.
Les grandes banques augmenteront également leurs taux préférentiels, faisant ainsi grimper le coût des taux hypothécaires variables, des autres prêts et des marges de crédit liées au taux de référence. Bien que les banques aient limité leur réaction aux réductions des taux d’intérêt à moins de la baisse de 25 points de base lorsque la politique monétaire était plus souple, il semblerait maintenant que les banques ajustent les taux de leurs prêts à près de la totalité de l’augmentation des 25 points de base. Cette réaction asymétrique correspond au désir des organismes de réglementation de ralentir la croissance de la dette des ménages.
Le logement est une des composantes cruciales de l’économie canadienne qui a ralenti considérablement à l’échelle nationale, conformément aux attentes de la banque centrale. Les prix et les ventes ont chuté dans le Grand Toronto et les municipalités environnantes depuis l’annonce du Plan de l’Ontario pour le logement équitable à la fin avril. Les ventes de propriétés se sont toutefois accélérées à Montréal et à Ottawa, alors qu’elles se sont stabilisées en Alberta et que Vancouver a affiché un modeste rebond après le creux qui a suivi l’imposition d’une taxe aux acheteurs étrangers en août 2016. Dans de nombreux marchés du logement, la force sous-jacente est la raison pour laquelle les responsables des politiques proposent de nouvelles règles visant à resserrer les prêts hypothécaires. Cette fois, le BSIF, l’organisme de réglementation des institutions financières, propose que les banques procèdent à des simulations de crises avec les emprunteurs non assurés à deux points de pourcentage au-dessus du taux contractuel. Et cela, malgré le fait que les emprunteurs non assurés versent une mise de fonds initiale d’au moins 20 pour cent du prix d’achat de leur propriété. Une petite hausse de taux de la Banque du Canada renforcerait les étapes à plusieurs volets afin de calmer le marché du logement dans son ensemble.
La Banque a déclaré à plusieurs reprises que « les mesures macroprudentielles et autres mesures de politique ont contribué à rendre les profils d’endettement plus soutenables », bien que les niveaux de la dette au revenu des ménages aient atteint des niveaux records (voir le tableau).
Bien entendu, les incertitudes persistent, particulièrement sur le plan commercial, alors que l’ALÉNA sera renégocié dans moins de 90 jours. Les États-Unis ont déjà imposé des droits sur le bois d’œuvre, et la rhétorique du président Trump demeure hostile, menaçant d’imposer des droits d’importation sur l’acier et d’autres produits. Nonobstant ces incertitudes, je prévois une autre hausse du taux par la Banque du Canada au cours du quatrième trimestre. La Réserve fédérale augmentera aussi probablement ses taux à la même époque. Je m’attends à une faible tendance vers la hausse des taux d’intérêt de la part des deux banques centrales en 2018.
Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres hypothécaires Dominion
drcooper@dominionlending.ca
7 Juil

L’emploi a continué d’afficher de la vigueur au Canada en juin

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Publié par: Robert Perrier

Les emplois surpassent les attentes au Canada en mars, mais la croissance des salaires stagne
Les données de juin sur les emplois ont surpassé les attentes antérieures, tout en confirmant que la Banque du Canada haussera les taux d’intérêt d’un quart de point la semaine prochaine, la première hausse du taux en sept années. Les taux du marché ont déjà été rehaussés en vertu de cette hypothèse, et la Banque Royale a augmenté ses taux d’intérêt de 20 points de base chacun pour les prêts hypothécaires à taux fixe de deux ans, trois ans et cinq ans. L’économie canadienne se porte très bien, affichant une augmentation du PIB de 3,7 % au cours du premier trimestre et tout laisse à croire qu’au cours du deuxième trimestre, la hausse pourrait atteindre 2,75 % environ. Malgré une inflation qui demeure faible, la Banque du Canada avait signalé une hausse du taux depuis quelques semaines, alors que les nouvelles données économiques se sont avérées étonnamment solides. Cela a fait augmenter la valeur du dollar canadien, qui se négocie maintenant à environ 77,4 cents américains, et ce, même si le prix du pétrole a faibli pour se situer sous les 44,00 $ le baril (WTI).

Des taux hypothécaires plus élevés s’inscrivent dans la foulée d’un ralentissement prononcé du marché du logement qui prévaut actuellement dans le Grand Toronto et la région environnante. Selon les données publiées cette semaine par le Toronto Real Estate Board, les ventes de juin ont poursuivi leur ralentissement abrupt, lequel a d’ailleurs commencé le 21 avril, date à laquelle une taxe a été imposée aux acheteurs étrangers dans le Grand Golden Horseshoe. Au cours de la même période, le nombre de vendeurs a augmenté considérablement, alors que les nouvelles inscriptions et les inscriptions actives ont explosé, exerçant une pression à la baisse sur les prix moyens des maisons. Les hausses des prix des maisons d’une année à l’autre sont réduites de plus de la moitié alors qu’elles étaient de l’ordre 30 % en mars, et il qu’elles en sont à moins de 15 % plus récemment. Les mesures adoptées par le gouvernement de l’Ontario ayant pour but de ralentir le secteur résidentiel ont, de toute évidence, eu un effet psychologique marqué, car tant les acheteurs que les vendeurs estiment que le logement avait atteint un sommet. De plus, les propositions récentes de l’organisme de réglementation des banques visant à procéder à des simulations de crises avec les demandeurs de prêts non assurés (lorsque la mise de fonds initiale est de 20 % ou plus) sur la même base que les prêts assurés contribueront au ralentissement de l’activité immobilière.

L’emploi a progressé de 45 400 en juin, principalement dans le travail à temps partiel. Le taux de chômage a chuté de 0,1 point de pourcentage pour s’établir à 6,5 % à l’échelle du pays. Comparativement à douze mois plus tôt, le nombre de personnes en emploi a augmenté de 351 000 (+1,9 %), et la plus grande part de la croissance se situait dans les emplois à temps plein. Au cours de la même période, le nombre total d’heures travaillées s’est accru de 1,4 %.

Au cours du deuxième trimestre le Canada a enregistré une croissance de l’emploi, ce qui représente le quatrième trimestre consécutif où les gains étaient supérieurs aux prévisions et la croissance trimestrielle la plus importante depuis 2010. Le rythme du gain d’emplois a accéléré cette année comparativement à celui de 2016.

Le salaire horaire moyen des employés permanents a augmenté de 1,0 % en juin comparativement à un an auparavant, ce qui représente le même rythme que celui de mai. Pour tous les travailleurs, les salaires ont augmenté de 1,3 % au cours de cette période. Le rythme de la croissance des salaires, un indicateur de la santé du marché du travail qui est surveillé de près, a ralenti à un niveau historiquement bas en avril, et l’accélération récente renforçant les spéculations, le temps des taux d’intérêt plus élevés est venu.

Le Québec et la Colombie-Britannique sont en tête en ce qui a trait aux gains d’emplois. Au Québec, le taux de chômage s’est maintenu à un niveau historiquement bas de 6,0 %. En Colombie-Britannique, le nombre d’emplois a augmenté de 20 000 et le taux de chômage a diminué de 0,5 point de pourcentage, le taux de chômage provincial le plus faible au Canada.  En Ontario, le nombre de personnes en emploi a peu varié, et le taux de chômage a lui aussi peu varié, se fixant à 6,4 %. Par rapport à 12 mois plus tôt, l’emploi dans la province a progressé de 75 000 (+1,1 %). L’emploi en Ontario a été pratiquement inchangé au cours de la première moitié de 2017, après avoir suivi une tendance à la hausse pendant la deuxième moitié de 2016.
Davantage de personnes travaillaient dans les services professionnels, scientifiques et techniques, ainsi que dans l’agriculture. Parallèlement, l’emploi a baissé dans le secteur des services aux entreprises, des services relatifs aux bâtiments et des autres services de soutien.
Aux États-Unis, le nombre d’embauches augmente alors que la croissance des salaires demeure stable
Aux États-Unis, le nombre d’emplois a augmenté de 222 000 en juin, ce qui est plus vigoureux que prévu, mais le taux de chômage a augmenté à 4,4 %, comparativement au faible taux de 4,3 % depuis les 16 dernières années, alors que le marché du travail robuste a attiré les travailleurs découragés qui avaient abandonné la recherche d’emploi. Le taux de participation au marché du travail, c’est-à-dire la portion des personnes en âge de travailler au sein de la population active, qui avait chuté à des records historiques dans le sillage de la crise financière et de la récession, a maintenant augmenté à 62,8 %, mais il est toujours près de son niveau le plus faible en plus de 30 ans. La mesure du sous-emploi U-6, qui comprend les travailleurs découragés et ceux qui travaillent à temps partiel involontairement, a augmenté à 8,6 % alors qu’elle était à 8,4 %, ce qui représente la première augmentation depuis janvier.
Le rapport se termine sur une note plutôt bonne relativement au marché du travail au deuxième trimestre qui devrait soutenir des augmentations continues dans les dépenses de consommation au cours des prochains mois. Les responsables des politiques de la Banque Fédérale ont augmenté les taux d’intérêt le mois dernier et ils ont réitéré leur intention de réduire leur bilan et d’augmenter les frais d’emprunt encore une fois cette année.
Les salaires ont affiché des déclins dans la fabrication de biens non durables, les services professionnels et aux entreprises; des petits gains dans le secteur de la vente au détail, le transport et l’entreposage; dans l’ensemble, les gains, aux États-Unis, augmentent à un rythme trimestriel annualisé de 2 %. L’inflation demeure sous la cible de 2 % de la Réserve fédérale, mais la Fed continuera d’augmenter les taux à un rythme modéré.
Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres hypothécaires Dominion
drcooper@dominionlending.ca
7 Juil

Continued Strength in Canadian Employment Report For June

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Publié par: Robert Perrier

Canadian Jobs Beat Expectation in March, But Wage Growth Is Sluggish
The June jobs data blew past expectations, all but insuring that the Bank of Canada will hike interest rates by a quarter point next week–the first rate hike in seven years. Market rates have already risen in expectation and the Royal Bank has boosted interest rates on  its two-year, three-year and five-year fixed-term mortgage rates up by 20 basis points each. The Canadian economy has been performing well with 3.7% growth in GDP in the first quarter and the second quarter gain is now likely to be roughly 2-3/4%. The Bank of Canada has been signalling a rate hike for a few weeks, despite continued low inflation, as incoming economic data have been surprisingly strong. This has boosted the Canadian dollar, now trading at about 77.4 cents US even as oil prices have weakened to under $44.00 a barrel (WTI).

Higher mortgage rates will come on the heels of a marked slowdown in the housing market in the Greater Toronto Area and surrounding region. According to data released this week by the Toronto Real Estate Board, June resales activity continued its abrupt slowdown, which began with the April 21 imposition of a foreign buyer’s tax in the Greater Golden Horseshoe. Over the same period, sellers have increased sharply as new listings and active listings have surged, putting downward pressure on average home prices. Year-over-year gains in house prices have more than halved from a 30% y/y gain in March to less than 15% most recently. The Ontario government actions to slow housing have clearly had a marked psychological impact as both buyers and sellers perceive that housing has peaked. Moreover, recent proposals by the bank regulator, to stress test mortgage applicants for non-insured loans (where downpayments are 20% or more) on the same basis as for insured loans will also dampen housing activity.

Employment rose by 45,400 in June, mostly in part-time work. The jobless rate fell by 0.1 percentage point to 6.5% nationwide. Compared to twelve months earlier, there were 351,000 (1.9%) more people working, where most of the growth was in full-time employment. The total number of hours worked increased 1.4% over this period.

Job growth in Canada in the second quarter posted the fourth consecutive quarter of stronger-than-anticipated gains and the strongest quarterly growth since 2010. Job gains have accelerated this year from its  2016 pace.
Average hourly wages of permanent employees rose 1.0% in June from a year earlier, matching the pace for May. For all workers, wages rose 1.3% over that period. The pace of wage gains, a closely watched indicator of the health of the labour market, had slowed to a record low in April, and the recent acceleration will reinforce speculation the time has come for higher interest rates.

Quebec and British Columbia led the way in job gains. The Quebec unemployment rate held steady at a record-low 6.0%. In BC, employment rose by 20,000 and the jobless rate declined 0.5 percentage points to 5.1%, the lowest provincial unemployment rate in Canada. In Ontario, there was little change in the number of people working, and the unemployment rate was also little changed at 6.4%. On a year-over-year basis, employment in the province grew by 75,000 (+1.1%). Employment in Ontario was virtually unchanged in the first half of 2017, following an upward trend in the second half of 2016.

More people were employed in professional, scientific and technical services, as well as in agriculture. At the same time, employment declined in business, building and other support services.

U.S. Hiring Accelerates While Wage Growth Remains FlatPayrolls increased by 222,000 in June in the US, stronger than expected, but the jobless rate increased to 4.4% from a 16-year low of 4.3% as the robust labour market pulled discouraged workers off the sidelines. The labour force participation rate–the share of working-age people in the labour force–which had fallen to record lows in the wake of the financial crisis and recession, has now increased to 62.8%, but it is still near its lowest level in more than 30 years. The U-6 measure of underemployment, which includes discouraged workers and those who are involuntarily working less than full-time, rose to 8.6% from 8.4%, the first increase since January.

The report marks a relatively strong finish for the labour market in the second quarter that should support continued gains in consumer spending in coming months. Federal Reserve policy makers raised interest rates last month and reiterated plans to start reducing their balance sheet and increase borrowing costs once more this year.

Wages showed declines in nondurable-goods manufacturing, professional and business services; small gains in retail, transportation and warehousing; overall wages in the US are rising at 2% three-month annualized pace. Inflation remains below the 2% Fed target, but Fed rate hikes at a measured pace will continue.

Dr. Sherry Cooper
Chief Economist, Dominion Lending Centres
drcooper@dominionlending.ca
15 Juin

Dans le Grand Toronto, les ventes ont subi une baisse marquée en mai, alors que les nouvelles inscriptions sont à la hausse

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Publié par: Robert Perrier

Les emplois surpassent les attentes au Canada en mars, mais la croissance des salaires stagne
Ce matin, la publication des données de mai de l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) a confirmé les données antérieures du Toronto Real Estate Board indiquant un ralentissement marqué dans les ventes de maisons dans la région du Grand Toronto depuis l’annonce, en avril, du crédit pour impôt étranger de 15 % et du programme en seize points visant à rehausser l’abordabilité du logement dans le budget provincial de l’Ontario. De toute évidence, la psychologie a changé dans l’ensemble du Grand Golden Horseshoe (voir la carte ci-dessous), qui est la région urbaine la plus importante au Canada centrée sur la ville de Toronto, où les prix des maisons ont augmenté de façon constante au cours des dix dernières années pour atteindre un sommet en 2016, jusqu’à ce qu’ils semblent plafonner en mars 2017.
Les données nationales de l’ACI ont révélé que le nombre de maisons vendues par les systèmes MLS canadiens a chuté de 6,2 % en mai 2017 comparativement à avril. Il s’agit du déclin d’un mois à l’autre le plus important depuis août 2012. Cette baisse reflète très bien la chute de 25,3 % d’un mois à l’autre dans le Grand Toronto. L’activité a également été considérablement à la baisse comparativement au mois précédent dans d’autres marchés du logement dans la région du Grand Golden Horseshoe, particulièrement à Oakville-Milton, Hamilton-Burlington et Barrie. Par contre, les ventes ont augmenté et ont atteint des sommets sans précédent depuis de nombreuses années à Montréal et à Québec. Selon Realosophy, une société de courtage immobilier, les données préliminaires pour juin laissent croire que les ventes de propriétés franches ont continué de chuter dans la région du Grand Toronto ce mois-ci, marquant la 8semaine consécutive où les ventes chutent, avec la région de York qui alimente ce déclin (voir le tableau). Les recherches effectuées par Realosophy suggèrent que York a été la région où l’activité potentiellement spéculative des investisseurs a été la plus importante dans la région du Grand Toronto.
Les ventes non corrigées des variations saisonnières ont diminué de 1,6 % d’une année à l’autre en mai, alors que les hausses d’une année à l’autre dans environ 60 % de tous les marchés locaux ont été contrebalancées par l’importante chute de 20,8 % d’une année à l’autre dans la région du Grand Toronto. Les villes de Calgary, Edmonton, Ottawa et Montréal sont parmi les centres urbains où les ventes de mai ont été à la hausse d’une année à l’autre.

« Les changements récents à la politique du logement en Ontario ont rapidement fait en sorte que les ventes et les inscriptions deviennent plus équilibrées dans la région du Grand Toronto », mentionne le président de l’ACI, Andrew Peck.  « Entretemps, l’écart entre l’offre et la demande à Vancouver se resserre, alors que dans bon nombre d’autres endroits au pays, l’offre permet de combler amplement la demande. »

« C’est le premier mois complet de résultats depuis les changements apportés à la politique du logement ontarienne à la fin du mois d’avril. Ces résultats montrent clairement que les changements apportés se sont traduits par des marchés plus équilibrés dans l’ensemble du Grand Golden Horseshoe », affirme Gregory Klump, l’économiste en chef de l’ACI.

Envolée de nouvelles inscriptions en avril et croissance continue en mai
Le nombre de nouvelles inscriptions de maisons a connu une légère augmentation supplémentaire de 0,3 % en mai, dans la foulée du bond de près de 10 % enregistré en avril. Le nombre de nouvelles inscriptions est demeuré élevé en mai dans le Grand Toronto et ses environs; cependant, la région de York dans le Grand Toronto a affiché la baisse d’un mois à l’autre la plus importante sur le plan des nouvelles offres de propriété à vendre. On constate des baisses similaires en ce qui concerne les nouvelles inscriptions à Oakville-Milton et à Barrie.
Les ventes ayant chuté considérablement en mai, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions, qui favorisaient les propriétaires-vendeurs, est revenu en position d’équilibre pour la première fois depuis la fin de 2015. Le ratio s’établissait à 56,3 % en mai 2017, en baisse par rapport à 60,2 % en avril et aux taux dans la soixantaine élevée au cours du premier trimestre de l’année courante. Un ratio qui se situe entre 40 % et 60 % est généralement considéré comme constant dans des conditions de marché du logement équilibrées. Un ratio supérieur à 60 % indique un marché de vendeurs, alors que s’il est inférieur à 40 %, il s’agit d’un marché d’acheteurs. 
Le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situait au-dessus du seuil du marché des vendeurs dans environ la moitié de tous les marchés du logement locaux, dont la plupart demeurent en Colombie-Britannique, dans le marché du Grand Toronto et aux alentours, et dans le sud-ouest de l’Ontario.
Le ratio se situait au-dessus de 60 % dans un peu plus de la moitié des marchés du logement locaux en mai, dont la majorité se trouve en Colombie-Britannique et dans le sud-ouest de l’Ontario. Il se situe au-dessus de 70 % dans le Grand Vancouver et la vallée du Fraser, et au-dessus de 60 % à Montréal. À l’inverse, le ratio s’est fortement rajusté à la baisse dans le Grand Toronto, terminant le mois à 41 % (voir les tableaux).

Nombre de mois d’inventaire
Le nombre de mois d’inventaire est une autre mesure importante de l’équilibre entre l’offre et la demande de logements. Il représente le nombre de mois qu’il faudrait compter pour vendre tout l’inventaire actuel au taux de vente actuel.
On comptait 4,7 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de mai 2017, une hausse légère par rapport aux 4,3 mois enregistrés en avril et aux 4,1 mois enregistrés en mars. Cela ramène la mesure au niveau où elle se trouvait pour la majeure partie de 2016.
Compte tenu de l’augmentation du nombre de nouvelles inscriptions et de la baisse des ventes dans certains marchés du Grand Golden Horseshoe, le nombre de mois d’inventaire dans la région se remet de ses bas niveaux records. Cela dit, les marchés du logement de la région continuent de compter parmi les plus restreints au Canada, la plupart des centres urbains de la région n’offrant toujours que moins de deux mois d’inventaire.
Les prix continuent d’augmenter
L’indice des prix des propriétés (IPP) MLS global et composé a augmenté de 17,9 % d’une année à l’autre, le mois dernier, comparativement à 19,8 % en avril. Les hausses de prix ont fortement ralenti pour les maisons unifamiliales.

Cet indice des prix, contrairement à ceux qui sont fournis par les chambres immobilières locales et d’autres sources de données, offre la meilleure mesure de la tendance des prix puisqu’il corrige les changements dans la composition des ventes (entre les types et les tailles des propriétés), d’un mois à l’autre.
Les hausses de prix se sont accélérées pour les appartements, qui ont enregistré les gains d’une année à l’autre les plus importants en mai (+20,5 %). Pendant ce temps, les hausses de prix d’une année à l’autre ont ralenti pour les propriétés de référence de faible hauteur (maisons en rangée : +19,3 %; maisons unifamiliales à deux étages : +18,4 %; maisons unifamiliales à un étage : +14,5 %).
Alors que les prix des propriétés de référence ont augmenté par rapport à l’année dernière dans 11 des 13 marchés du logement suivis par l’IPP MLS®, les tendances des prix n’ont cessé de varier énormément d’un endroit à l’autre.
Après avoir fléchi dans la seconde moitié de l’année dernière, les prix ont repris une pente ascendante dans le Lower Mainland, en Colombie-Britannique. Maintenant, ces prix atteignent de nouveaux records ou tendent à les atteindre (Grand Vancouver : +8,8 % d’une année à l’autre; vallée du Fraser : +14,7 % d’une année à l’autre). Entretemps, l’augmentation d’une année à l’autre des prix des propriétés de référence est demeurée dans l’échelle des 20 % à Victoria et ailleurs sur l’île de Vancouver.
Dans les faits, les prix dans le Grand Toronto ont chuté sur une base mensuelle et les hausses d’une année à l’autre, bien que restant positives, ont été inférieures aux niveaux des sommets d’une année à l’autre atteints en mars (Grand Toronto : +29 % d’une année à l’autre; Oakville-Milton : +23,9 % d’une année à l’autre). La croissance des prix d’une année à l’autre s’établissait toujours au milieu de la fourchette des 20 % à Guelph.
Calgary et Regina ont échangé les rôles en mai. Le prix des maisons à Calgary a affiché sa première hausse d’une année à l’autre (+0,2 %) en presque deux ans, alors qu’à Regina, le prix des maisons est passé en territoire négatif (-1,7 %) pour la première fois depuis janvier 2016. Pour ce qui est de Saskatoon, le prix des maisons est resté à la baisse par rapport aux niveaux de l’année précédente (‑2,8 %) pour le 22e mois consécutif.
Le prix des propriétés de référence a augmenté de plus que le taux d’inflation globale des prix à la consommation à Ottawa (+4,4 % globalement, poussé par une hausse de 5,4 % du prix des maisons unifamiliales à deux étages), dans le Grand Montréal (+3,6 % globalement, poussé par une hausse de 4,6 % du prix des maisons unifamiliales à deux étages) et dans le Grand Moncton (+6,1 % globalement, poussé par une hausse de 13,1 % du prix des maisons en rangées).
Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues au pays en mai 2017 s’élevait à 530 304 $, soit une hausse de 4,3 % par rapport à une année plus tôt.
Le prix moyen à l’échelle nationale continue de subir l’influence des ventes à la hausse dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui comptent parmi les deux marchés du logement les plus actifs et les plus chers au Canada. Si l’on exclut ces deux marchés du calcul, le prix moyen baisse de plus de 130 000 $ par rapport à la moyenne nationale (398 546 $).

Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres hypothécaires Dominion
drcooper@dominionlending.ca
11 Juin

La croissance de l’emploi en mai s’appuie sur les acquis depuis juillet 2016

Non classifié(e)

Publié par: Robert Perrier

Les emplois surpassent les attentes au Canada en mars, mais la croissance des salaires stagne
Une autre preuve de la vigueur économique
Statistique Canada vient tout juste de publier l’Enquête sur la population active de mai, ajoutant au courant des indicateurs économiques positifs. Bien que le taux de chômage ait grimpé à 6,6 % comparativement au creux de 6,5 % atteint au cours du cycle, il semble que cela ait été le résultat d’une hausse de l’optimisme concernant les perspectives d’emploi, alors que davantage de gens ont participé au marché du travail. Le taux de chômage a suivi une tendance à la baisse dans un modèle de balancier depuis février de l’an dernier (veuillez consulter le graphique). Rajusté selon la façon dont les calculs sont effectués aux États-Unis, le taux de chômage au Canada, en mai, a été de 5,6 % comparativement à 4,3 % aux États-Unis. Au Canada, le taux de participation au marché du travail (rajusté selon les concepts américains) a été de 65,7 % en mai, comparativement à 62,7 % aux États-Unis. Comparativement à l’année dernière, le taux de participation a augmenté de 0,2 point de pourcentage au Canada, alors qu’il a augmenté de 0,1 point de pourcentage aux États-Unis.
Taux de chômage au Canada (graphique)
Le Canada a ajouté 54 500 emplois le mois dernier, alimenté par une augmentation de 77 000 emplois à temps plein. Cela contribue à la tendance à la hausse en matière de croissance des emplois qui a débuté en juillet 2016. L’augmentation de mai a été la troisième augmentation mensuelle la plus importante au cours des cinq dernières années, ce qui est supérieur aux attentes des économistes.
Il y a eu des hausses de l’emploi notables en Ontario, en Colombie-Britannique, au Manitoba et à l’Île-du-Prince-Édouard. Les autres provinces ont connu peu de variation. Au Québec, le taux de chômage a chuté à un niveau historiquement bas pour se situer à 6 %. Le Manitoba a connu le taux de chômage le plus faible au pays, s’établissant à 5,3 %.
En mai, l’emploi a augmenté dans plusieurs industries, notamment dans le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques, ainsi que dans le secteur manufacturier. L’augmentation des emplois dans le secteur manufacturier qui a atteint 25 300 est le plus important depuis 2002. Quelques augmentations plus modestes ont été enregistrées dans le transport et l’entreposage, le commerce de gros et de détail, ainsi que dans les soins de santé et l’assistance sociale. Par contre, moins de gens ont travaillé dans les secteurs des finances, de l’assurance, des services immobiliers, de la location et de la location à bail, ainsi que dans ceux de l’information, de la culture et des loisirs et de l’administration publique.
Le nombre d’employés du secteur privé a augmenté en mai, tandis que le nombre d’employés du secteur public et le nombre de travailleurs autonomes ont peu changé.
La performance extraordinaire de la croissance des emplois a également été accompagnée d’une hausse des salaires. Le taux des augmentations de salaire annuelles s’est accéléré à 1,3 % en mai, après avoir atteint le faible niveau historique de 0,7 % en avril. Un autre signe d’un resserrement possible dans le marché est le fait que les salaires des travailleurs temporaires ont augmenté de 4,8 % d’une année à l’autre.
Les gains d’emplois sont de bon augure quant à la poursuite de l’expansion du pays, laquelle est la plus rapide parmi les pays du G7, alors que le Canada ressort de l’effondrement du prix du pétrole et profite d’un marché immobilier en plein essor.
Cela pourrait également accentuer la pression sur la Banque du Canada qui semblait récemment avoir beaucoup plus confiance en la vigueur de l’économie. La plupart des économistes prévoient une augmentation du taux au cours du premier semestre de l’an prochain. Un rapport distinct publié vendredi par Statistique Canada démontrait que l’utilisation de la capacité industrielle est à son plus haut niveau depuis 2007.
Au cours de la dernière année, l’économie a créé 316 800 nouveaux emplois, ce qui représente la performance la plus solide depuis février 2013, longtemps avant l’effondrement du prix du pétrole. Un tel rythme de la croissance des emplois a rarement été enregistré depuis la récession de 2008-2009.
La réaction initiale du marché a été la hausse du dollar canadien.
À l’opposé, les États-Unis ont affiché une croissance des emplois décevante pour le mois de mai, ce qui n’est qu’un des nombreux signes indiquant que l’économie américaine a amorcé une période de faiblesse. La Réserve fédérale américaine peut donc avoir des raisons pour faire preuve de prudence et s’abstenir d’augmenter les taux d’intérêt lors de sa prochaine rencontre qui aura lieu la semaine prochaine. Il n’en demeure pas moins que la plupart des économistes prévoient que la Fed augmentera les taux encore une fois la semaine prochaine et fera part de sa base de référence quant à une autre hausse des taux d’intérêt plus tard cette année. La Réserve fédérale commencera peut-être à dévoiler son approche visant à réduire lentement son bilan de 4,5 billions de dollars. La Fed a acheté des obligations du Trésor et des titres adossés à des créances hypothécaires pendant la crise financière et par la suite, connus comme étant des « assouplissements quantitatifs ». Mais le temps de la Réserve fédérale tire à sa fin pour penser à un revirement.
Taux de chômage provinciaux en avril en ordre décroissant (en pourcentage)
(Mois précédents entre parenthèses)

 Terre-Neuve-et-Labrador             14,0 (14,9)
— Île-du-Prince-Édouard                   10,3 (10,1)
— Nouveau-Brunswick                         8,7 (8,4)
— Nouvelle-Écosse                                8,3 (8,6)
— Alberta                                                7,9 (8,4)
— Québec                                                6,6 (6,4)
   — Saskatchewan                                    6,2 (6,0)
— Ontario                                                5,8 (6,4)
— Colombie-Britannique                      5,5 (5,4)
— Manitoba                                             5,4 (5,5)

Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres hypothécaires Dominion
drcooper@dominionlending.ca
25 Mai

Besoin d’un changement dans votre carrière hypothécaire???

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Publié par: Robert Perrier

Pourquoi ne pas faire comme tous ces courtiers qui joignent les rangs des Centres Hypothécaires Dominion?   Grâce à nos outils technologiques et exclusifs, combinés à la vision de l’entreprise et de ces leaders, vous serez en mesure d’élever vos affaires au niveau ultime.

Préférez-vous être dans le siège du passager ou bien côté pilote???

Pensez-y!!!

25 Mai

THIS VS THAT 8: RENEW OR SWITCH LENDERS

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Publié par: Robert Perrier

THIS VS THAT 8: RENEW OR SWITCH LENDERS

Renew (the mortgage industry meaning): to remain with the current lender by simply signing the renewal letter that comes in the (e)mail.

Switch (again, the mortgage industry meaning): to move from the existing lender to a different lender without leveraging any additional funds/equity; the outstanding balance remains the same.

Is renewing your mortgage with the current lender the best option, or should you consider switching to a new lender? The answer is provided with some simple math. As mortgage consumers, we want to save as much money as possible, plain and simple.

Seventy percent of borrowers that currently hold a mortgage simply sign the renewal letter they get. Most of the time they are leaving 20 – 40 basis points or 0.20% – 0.40% on the table. This puts millions of dollars back into the pockets of the lenders and their shareholders.

There are times when the current lender does not offer the best market rate or product for your situation. How will you know you are getting the best rate for your scenario? By contacting Dominion Lending Centres Mortgage Professional who works for you… not the lender.

So first things first: contact your DLC Mortgage Broker four months before the term matures to discuss the next term’s strategy. What do the next two, three or even five years look like? This will then lead to an interest-rate discussion. Can there be some money saved?

I have been working with a client over the past couple of weeks as her current mortgage is coming to maturity. Had she just signed at the bottom of the renewal letter she would have been overpaying by 30 basis points.

Current lender offered 2.84% for a 5-year Fixed term (Renew)

New lender offered 2.54% for a 5-year Fixed term (Switch)

Here’s what that looks like. Note the mortgage balance used was $330,000 (25-year amortization). This just happens to be the average mortgage amount in British Columbia.

Monthly Payment Annual Payment Payments Over 5 Yrs O/S Balance After 5 Yrs Interest Paid
2.84% $1,534.74 $18,416.88 $92,084.40 $281,194.12 $43,278.52
2.54% $1,484.87 $17,818.44 $89,092.20 $279,529.82 $38,622.02
Total Savings $49.87 $598.44 $2,992.20 $1,664.30 $4,656.50

The biggest saving is in the total interest saved over 5 years. At the end of the day this borrower saved $4,656.50. Guess what she decided to do? Yes, SWITCH lenders.

In this scenario, it will cost the borrower $0 to make a switch. Would you put four 1000-dollar bills, six 100-hundred-dollar bills, one 50-dollar bill, one five-dollar bill, one loonie and two quarters in the fire? No, you would not.

Bottom line, make sure you have a discussion with your independent Mortgage Broker before (potentially) burning thousands of dollars.

24 Mai

Self Employed? 8 Tips to help you qualify for a mortgage

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Publié par: Robert Perrier

Self Employed? 8 Tips to help you qualify for a mortgageSince 2012, it’s become the wild west of mortgage options out there for those folks who are living the Canadian dream of being Self Employed (also known as BFS, Business for Self). 

In 2012, the Office of the Superintendent of Financial Institutions introduced Guideline B-20, which required federally regulated banks to tighten the rules for approving mortgages. Without boring you with what that mortgage jargon translates to you, the bottom line means you “generally” have to qualify now from your Line 150 of your tax return. That’s NET income, not GROSS income.

Don’t freak out yet! There is good new below…

As BFS folks, one of the perks of being self-employed is we don’t pay as much in taxes as we have business write offs we can use to lower our GROSS income. We are now being penalized with many lenders with higher rates and fees with these new rules.

I wish there was a simple book with straight up rules for the BFS mortgages, but there really isn’t.
Why?
• It depends on your credit
• It depends on where your income is coming from and how long. Is it commissioned, contract, invoiced, under the table or under your mattress?
• It depends on your down payment.
• It depends on so many factors…hence you really need a mortgage consultant who really understands BFS mortgage programs.
There are a few programs you may fit under: Stated Income, BFS Conventional, or Alternative or Private lender. All of them are slightly different, but you will fit somewhere with someone.

Not to pick favourites, but here are a few lenders and their programs (through your Dominion Lending Centres mortgage professional):
B2B Bank has a fantastic BFS Expanded Program (actually nine in total) that allows 12 months of bank statements showing income vs those Notice of Assessments. They also don’t charge any mortgage premiums or fees!
Street Capital has an insured Stated Income to 90% (i.e. 10% down payment) program. You have to be two years in business filed, 5% of your down payment has to come from your own savings, and no “commissioned sales” folks here.

Common Questions I get:

Q: I was working with a company as a computer systems analyst for the past three years. Now I am self employed as a computer systems analyst. Can I still qualify for a mortgage with less than two years as filed self employed?
A: Yes, as long as you are in the same job role, you should have no issues.

Q: I heard you need 20% down to qualify for Self Employed Mortgage.
A: There are a few lenders that allow for 10% down now.

Q: I am a waitress and make most of my money in tips. How can I use this to qualify for a mortgage.
A: If you’re not declaring your tips on your taxes, then some lenders will look at 6 months deposits into your account.

Q: Can I refinance to pay off my Canada Revenue debt I owe:
A: Yes, very common practice.

Kiki’s Korner of Self Employed mortgage tips:
1. Keep your business money deposited in one account. Separate your expenses and your income accounts.
2. Leases or Loans on vehicles for business should come out of your BUSINESS account.
3. If your company is paying you a “stipend” or “allowance” for you vehicle, make sure it’s taxable income. You will need two years to use this as income.
4. Make sure your invoices match your deposits.
5. When depositing “other monies” i.e.: tips, tag it on your deposit slip so it shows up online with your deposit.
6. Keep important documents such as articles of incorporation, GST/HST registration or business licence in one folder with all your tax returns. Keep records for three years from the date you filed your original return or two years from the date you paid the tax, whichever is later, if you file a claim for credit or refund after you file your return. Keep records for seven years if you file a claim for a loss from worthless securities or bad debt deduction. Be organized.
7. If you’re not filing business financials, file T2’s if you are incorporated. Filing business financials may be more expensive, but worth it for mortgage qualifying with more lenders.
8. If you pay yourself dividend income, you will need two years of this form of income.

If you’re in business for yourself, congratulations! Keep up the good work. There are many moving parts to planning and qualifying for a self-employed mortgage, so if you’re just starting to look at the idea of a mortgage – plan NOW!

I too am self-employed and work with many professionals such as lawyers, doctors, pharmacists, management consultants and self-employed folks such as truck drivers and waitresses. You’re all important and have different incomes we can use to make your dream come true.

24 Mai

La Banque du Canada maintient sa politique actuelle

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Publié par: Robert Perrier

Les emplois surpassent les attentes au Canada en mars, mais la croissance des salaires stagne
La Banque du Canada a encore une fois maintenu inchangé le taux à un jour à 0,5 pour cent, présageant la poursuite d’une inflation faible et un estompement de la croissance des salaires, lequel la Banque juge cohérent par rapport aux capacités excédentaires continues dans l’économie.
Dans un communiqué de presse très concis, la Banque laisse entendre que l’économie des États-Unis et l’économie mondiale se renforceront graduellement. Aux États-Unis, la faiblesse de l’économie enregistrée au cours du premier trimestre semble être tributaire de facteurs temporaires et elle devrait être suivie d’une reprise au cours du deuxième trimestre.
L’évaluation que fait la Banque de l’économie canadienne est prudente. Malgré la croissance qui semble être de l’ordre de 3,8 % au cours du premier trimestre, la Banque l’a commentée uniquement par le terme « très forte » dans le premier trimestre et a ajouté qu’elle « sera suivie d’une quelconque modération au cours du deuxième trimestre ». Nous n’avons perçu aucun indice quant à de prochaines hausses des taux d’intérêt ou d’autres orientations prospectives.
Le gouverneur Poloz et ses collègues ont estimé que les récents indicateurs économiques sont encourageants, y compris les investissements des entreprises, lesquels ont tardé au cours du cycle. L’essor économique a été alimenté par les dépenses de consommation et le secteur du logement, « ce qui s’observe de plus en plus dans les régions. »  La Banque s’attend à ce que le secteur du logement ralentisse en raison des mesures adoptées par les gouvernements fédéral et provinciaux. À la fin avril, l’Ontario a imposé une taxe aux acheteurs étrangers et les nouvelles inscriptions dans le Grand Toronto ont grimpé de plus de 30 pour cent au cours de ce mois. Une preuve anecdotique suggère que les ventes de maisons ont ralenti jusqu’à maintenant en mai.
Tout comme à la suite de l’imposition de la taxe aux acheteurs étrangers en août dernier à Vancouver, l’inflation du prix des maisons dans le Grand Toronto est susceptible de ralentir au cours des prochains mois. Mais les données sur Vancouver démontrent que le marché du logement a atteint son creux le plus bas et que l’inflation des prix des maisons risque de demeurer autour de 11 pour cent sur douze mois.
La Banque a déclaré que « les mesures macroprudentielles et autres mesures de politique ont contribué à rendre les profils d’endettement plus soutenables », bien que les niveaux de la dette au revenu des ménages aient atteint des niveaux records.
Les exportations demeurent « modérées », cela étant dû aux défis de la concurrence. Bien entendu, les incertitudes persistent particulièrement sur le plan commercial, alors que l’ALÉNA sera renégocié dans moins de 90 jours. Des droits d’exportation ont déjà été imposés sur le bois d’œuvre et la rhétorique du président Trump demeure hostile, bien que le délégué commercial général des États-Unis nouvellement nommé, Robert Lighthizer, semble être plus conciliant.
On s’attend généralement à ce que la Réserve fédérale américaine hausse les taux d’intérêt à un jour encore une fois plus tard cet été, faisant en sorte que le dollar canadien continuerait de subir des pressions à la baisse.
Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres hypothécaires Dominion
drcooper@dominionlending.ca