7 Juil

Continued Strength in Canadian Employment Report For June

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Publié par: Robert Perrier

Canadian Jobs Beat Expectation in March, But Wage Growth Is Sluggish
The June jobs data blew past expectations, all but insuring that the Bank of Canada will hike interest rates by a quarter point next week–the first rate hike in seven years. Market rates have already risen in expectation and the Royal Bank has boosted interest rates on  its two-year, three-year and five-year fixed-term mortgage rates up by 20 basis points each. The Canadian economy has been performing well with 3.7% growth in GDP in the first quarter and the second quarter gain is now likely to be roughly 2-3/4%. The Bank of Canada has been signalling a rate hike for a few weeks, despite continued low inflation, as incoming economic data have been surprisingly strong. This has boosted the Canadian dollar, now trading at about 77.4 cents US even as oil prices have weakened to under $44.00 a barrel (WTI).

Higher mortgage rates will come on the heels of a marked slowdown in the housing market in the Greater Toronto Area and surrounding region. According to data released this week by the Toronto Real Estate Board, June resales activity continued its abrupt slowdown, which began with the April 21 imposition of a foreign buyer’s tax in the Greater Golden Horseshoe. Over the same period, sellers have increased sharply as new listings and active listings have surged, putting downward pressure on average home prices. Year-over-year gains in house prices have more than halved from a 30% y/y gain in March to less than 15% most recently. The Ontario government actions to slow housing have clearly had a marked psychological impact as both buyers and sellers perceive that housing has peaked. Moreover, recent proposals by the bank regulator, to stress test mortgage applicants for non-insured loans (where downpayments are 20% or more) on the same basis as for insured loans will also dampen housing activity.

Employment rose by 45,400 in June, mostly in part-time work. The jobless rate fell by 0.1 percentage point to 6.5% nationwide. Compared to twelve months earlier, there were 351,000 (1.9%) more people working, where most of the growth was in full-time employment. The total number of hours worked increased 1.4% over this period.

Job growth in Canada in the second quarter posted the fourth consecutive quarter of stronger-than-anticipated gains and the strongest quarterly growth since 2010. Job gains have accelerated this year from its  2016 pace.
Average hourly wages of permanent employees rose 1.0% in June from a year earlier, matching the pace for May. For all workers, wages rose 1.3% over that period. The pace of wage gains, a closely watched indicator of the health of the labour market, had slowed to a record low in April, and the recent acceleration will reinforce speculation the time has come for higher interest rates.

Quebec and British Columbia led the way in job gains. The Quebec unemployment rate held steady at a record-low 6.0%. In BC, employment rose by 20,000 and the jobless rate declined 0.5 percentage points to 5.1%, the lowest provincial unemployment rate in Canada. In Ontario, there was little change in the number of people working, and the unemployment rate was also little changed at 6.4%. On a year-over-year basis, employment in the province grew by 75,000 (+1.1%). Employment in Ontario was virtually unchanged in the first half of 2017, following an upward trend in the second half of 2016.

More people were employed in professional, scientific and technical services, as well as in agriculture. At the same time, employment declined in business, building and other support services.

U.S. Hiring Accelerates While Wage Growth Remains FlatPayrolls increased by 222,000 in June in the US, stronger than expected, but the jobless rate increased to 4.4% from a 16-year low of 4.3% as the robust labour market pulled discouraged workers off the sidelines. The labour force participation rate–the share of working-age people in the labour force–which had fallen to record lows in the wake of the financial crisis and recession, has now increased to 62.8%, but it is still near its lowest level in more than 30 years. The U-6 measure of underemployment, which includes discouraged workers and those who are involuntarily working less than full-time, rose to 8.6% from 8.4%, the first increase since January.

The report marks a relatively strong finish for the labour market in the second quarter that should support continued gains in consumer spending in coming months. Federal Reserve policy makers raised interest rates last month and reiterated plans to start reducing their balance sheet and increase borrowing costs once more this year.

Wages showed declines in nondurable-goods manufacturing, professional and business services; small gains in retail, transportation and warehousing; overall wages in the US are rising at 2% three-month annualized pace. Inflation remains below the 2% Fed target, but Fed rate hikes at a measured pace will continue.

Dr. Sherry Cooper
Chief Economist, Dominion Lending Centres
drcooper@dominionlending.ca
15 Juin

Dans le Grand Toronto, les ventes ont subi une baisse marquée en mai, alors que les nouvelles inscriptions sont à la hausse

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Publié par: Robert Perrier

Les emplois surpassent les attentes au Canada en mars, mais la croissance des salaires stagne
Ce matin, la publication des données de mai de l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) a confirmé les données antérieures du Toronto Real Estate Board indiquant un ralentissement marqué dans les ventes de maisons dans la région du Grand Toronto depuis l’annonce, en avril, du crédit pour impôt étranger de 15 % et du programme en seize points visant à rehausser l’abordabilité du logement dans le budget provincial de l’Ontario. De toute évidence, la psychologie a changé dans l’ensemble du Grand Golden Horseshoe (voir la carte ci-dessous), qui est la région urbaine la plus importante au Canada centrée sur la ville de Toronto, où les prix des maisons ont augmenté de façon constante au cours des dix dernières années pour atteindre un sommet en 2016, jusqu’à ce qu’ils semblent plafonner en mars 2017.
Les données nationales de l’ACI ont révélé que le nombre de maisons vendues par les systèmes MLS canadiens a chuté de 6,2 % en mai 2017 comparativement à avril. Il s’agit du déclin d’un mois à l’autre le plus important depuis août 2012. Cette baisse reflète très bien la chute de 25,3 % d’un mois à l’autre dans le Grand Toronto. L’activité a également été considérablement à la baisse comparativement au mois précédent dans d’autres marchés du logement dans la région du Grand Golden Horseshoe, particulièrement à Oakville-Milton, Hamilton-Burlington et Barrie. Par contre, les ventes ont augmenté et ont atteint des sommets sans précédent depuis de nombreuses années à Montréal et à Québec. Selon Realosophy, une société de courtage immobilier, les données préliminaires pour juin laissent croire que les ventes de propriétés franches ont continué de chuter dans la région du Grand Toronto ce mois-ci, marquant la 8semaine consécutive où les ventes chutent, avec la région de York qui alimente ce déclin (voir le tableau). Les recherches effectuées par Realosophy suggèrent que York a été la région où l’activité potentiellement spéculative des investisseurs a été la plus importante dans la région du Grand Toronto.
Les ventes non corrigées des variations saisonnières ont diminué de 1,6 % d’une année à l’autre en mai, alors que les hausses d’une année à l’autre dans environ 60 % de tous les marchés locaux ont été contrebalancées par l’importante chute de 20,8 % d’une année à l’autre dans la région du Grand Toronto. Les villes de Calgary, Edmonton, Ottawa et Montréal sont parmi les centres urbains où les ventes de mai ont été à la hausse d’une année à l’autre.

« Les changements récents à la politique du logement en Ontario ont rapidement fait en sorte que les ventes et les inscriptions deviennent plus équilibrées dans la région du Grand Toronto », mentionne le président de l’ACI, Andrew Peck.  « Entretemps, l’écart entre l’offre et la demande à Vancouver se resserre, alors que dans bon nombre d’autres endroits au pays, l’offre permet de combler amplement la demande. »

« C’est le premier mois complet de résultats depuis les changements apportés à la politique du logement ontarienne à la fin du mois d’avril. Ces résultats montrent clairement que les changements apportés se sont traduits par des marchés plus équilibrés dans l’ensemble du Grand Golden Horseshoe », affirme Gregory Klump, l’économiste en chef de l’ACI.

Envolée de nouvelles inscriptions en avril et croissance continue en mai
Le nombre de nouvelles inscriptions de maisons a connu une légère augmentation supplémentaire de 0,3 % en mai, dans la foulée du bond de près de 10 % enregistré en avril. Le nombre de nouvelles inscriptions est demeuré élevé en mai dans le Grand Toronto et ses environs; cependant, la région de York dans le Grand Toronto a affiché la baisse d’un mois à l’autre la plus importante sur le plan des nouvelles offres de propriété à vendre. On constate des baisses similaires en ce qui concerne les nouvelles inscriptions à Oakville-Milton et à Barrie.
Les ventes ayant chuté considérablement en mai, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions, qui favorisaient les propriétaires-vendeurs, est revenu en position d’équilibre pour la première fois depuis la fin de 2015. Le ratio s’établissait à 56,3 % en mai 2017, en baisse par rapport à 60,2 % en avril et aux taux dans la soixantaine élevée au cours du premier trimestre de l’année courante. Un ratio qui se situe entre 40 % et 60 % est généralement considéré comme constant dans des conditions de marché du logement équilibrées. Un ratio supérieur à 60 % indique un marché de vendeurs, alors que s’il est inférieur à 40 %, il s’agit d’un marché d’acheteurs. 
Le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situait au-dessus du seuil du marché des vendeurs dans environ la moitié de tous les marchés du logement locaux, dont la plupart demeurent en Colombie-Britannique, dans le marché du Grand Toronto et aux alentours, et dans le sud-ouest de l’Ontario.
Le ratio se situait au-dessus de 60 % dans un peu plus de la moitié des marchés du logement locaux en mai, dont la majorité se trouve en Colombie-Britannique et dans le sud-ouest de l’Ontario. Il se situe au-dessus de 70 % dans le Grand Vancouver et la vallée du Fraser, et au-dessus de 60 % à Montréal. À l’inverse, le ratio s’est fortement rajusté à la baisse dans le Grand Toronto, terminant le mois à 41 % (voir les tableaux).

Nombre de mois d’inventaire
Le nombre de mois d’inventaire est une autre mesure importante de l’équilibre entre l’offre et la demande de logements. Il représente le nombre de mois qu’il faudrait compter pour vendre tout l’inventaire actuel au taux de vente actuel.
On comptait 4,7 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de mai 2017, une hausse légère par rapport aux 4,3 mois enregistrés en avril et aux 4,1 mois enregistrés en mars. Cela ramène la mesure au niveau où elle se trouvait pour la majeure partie de 2016.
Compte tenu de l’augmentation du nombre de nouvelles inscriptions et de la baisse des ventes dans certains marchés du Grand Golden Horseshoe, le nombre de mois d’inventaire dans la région se remet de ses bas niveaux records. Cela dit, les marchés du logement de la région continuent de compter parmi les plus restreints au Canada, la plupart des centres urbains de la région n’offrant toujours que moins de deux mois d’inventaire.
Les prix continuent d’augmenter
L’indice des prix des propriétés (IPP) MLS global et composé a augmenté de 17,9 % d’une année à l’autre, le mois dernier, comparativement à 19,8 % en avril. Les hausses de prix ont fortement ralenti pour les maisons unifamiliales.

Cet indice des prix, contrairement à ceux qui sont fournis par les chambres immobilières locales et d’autres sources de données, offre la meilleure mesure de la tendance des prix puisqu’il corrige les changements dans la composition des ventes (entre les types et les tailles des propriétés), d’un mois à l’autre.
Les hausses de prix se sont accélérées pour les appartements, qui ont enregistré les gains d’une année à l’autre les plus importants en mai (+20,5 %). Pendant ce temps, les hausses de prix d’une année à l’autre ont ralenti pour les propriétés de référence de faible hauteur (maisons en rangée : +19,3 %; maisons unifamiliales à deux étages : +18,4 %; maisons unifamiliales à un étage : +14,5 %).
Alors que les prix des propriétés de référence ont augmenté par rapport à l’année dernière dans 11 des 13 marchés du logement suivis par l’IPP MLS®, les tendances des prix n’ont cessé de varier énormément d’un endroit à l’autre.
Après avoir fléchi dans la seconde moitié de l’année dernière, les prix ont repris une pente ascendante dans le Lower Mainland, en Colombie-Britannique. Maintenant, ces prix atteignent de nouveaux records ou tendent à les atteindre (Grand Vancouver : +8,8 % d’une année à l’autre; vallée du Fraser : +14,7 % d’une année à l’autre). Entretemps, l’augmentation d’une année à l’autre des prix des propriétés de référence est demeurée dans l’échelle des 20 % à Victoria et ailleurs sur l’île de Vancouver.
Dans les faits, les prix dans le Grand Toronto ont chuté sur une base mensuelle et les hausses d’une année à l’autre, bien que restant positives, ont été inférieures aux niveaux des sommets d’une année à l’autre atteints en mars (Grand Toronto : +29 % d’une année à l’autre; Oakville-Milton : +23,9 % d’une année à l’autre). La croissance des prix d’une année à l’autre s’établissait toujours au milieu de la fourchette des 20 % à Guelph.
Calgary et Regina ont échangé les rôles en mai. Le prix des maisons à Calgary a affiché sa première hausse d’une année à l’autre (+0,2 %) en presque deux ans, alors qu’à Regina, le prix des maisons est passé en territoire négatif (-1,7 %) pour la première fois depuis janvier 2016. Pour ce qui est de Saskatoon, le prix des maisons est resté à la baisse par rapport aux niveaux de l’année précédente (‑2,8 %) pour le 22e mois consécutif.
Le prix des propriétés de référence a augmenté de plus que le taux d’inflation globale des prix à la consommation à Ottawa (+4,4 % globalement, poussé par une hausse de 5,4 % du prix des maisons unifamiliales à deux étages), dans le Grand Montréal (+3,6 % globalement, poussé par une hausse de 4,6 % du prix des maisons unifamiliales à deux étages) et dans le Grand Moncton (+6,1 % globalement, poussé par une hausse de 13,1 % du prix des maisons en rangées).
Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues au pays en mai 2017 s’élevait à 530 304 $, soit une hausse de 4,3 % par rapport à une année plus tôt.
Le prix moyen à l’échelle nationale continue de subir l’influence des ventes à la hausse dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui comptent parmi les deux marchés du logement les plus actifs et les plus chers au Canada. Si l’on exclut ces deux marchés du calcul, le prix moyen baisse de plus de 130 000 $ par rapport à la moyenne nationale (398 546 $).

Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres hypothécaires Dominion
drcooper@dominionlending.ca
11 Juin

La croissance de l’emploi en mai s’appuie sur les acquis depuis juillet 2016

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Publié par: Robert Perrier

Les emplois surpassent les attentes au Canada en mars, mais la croissance des salaires stagne
Une autre preuve de la vigueur économique
Statistique Canada vient tout juste de publier l’Enquête sur la population active de mai, ajoutant au courant des indicateurs économiques positifs. Bien que le taux de chômage ait grimpé à 6,6 % comparativement au creux de 6,5 % atteint au cours du cycle, il semble que cela ait été le résultat d’une hausse de l’optimisme concernant les perspectives d’emploi, alors que davantage de gens ont participé au marché du travail. Le taux de chômage a suivi une tendance à la baisse dans un modèle de balancier depuis février de l’an dernier (veuillez consulter le graphique). Rajusté selon la façon dont les calculs sont effectués aux États-Unis, le taux de chômage au Canada, en mai, a été de 5,6 % comparativement à 4,3 % aux États-Unis. Au Canada, le taux de participation au marché du travail (rajusté selon les concepts américains) a été de 65,7 % en mai, comparativement à 62,7 % aux États-Unis. Comparativement à l’année dernière, le taux de participation a augmenté de 0,2 point de pourcentage au Canada, alors qu’il a augmenté de 0,1 point de pourcentage aux États-Unis.
Taux de chômage au Canada (graphique)
Le Canada a ajouté 54 500 emplois le mois dernier, alimenté par une augmentation de 77 000 emplois à temps plein. Cela contribue à la tendance à la hausse en matière de croissance des emplois qui a débuté en juillet 2016. L’augmentation de mai a été la troisième augmentation mensuelle la plus importante au cours des cinq dernières années, ce qui est supérieur aux attentes des économistes.
Il y a eu des hausses de l’emploi notables en Ontario, en Colombie-Britannique, au Manitoba et à l’Île-du-Prince-Édouard. Les autres provinces ont connu peu de variation. Au Québec, le taux de chômage a chuté à un niveau historiquement bas pour se situer à 6 %. Le Manitoba a connu le taux de chômage le plus faible au pays, s’établissant à 5,3 %.
En mai, l’emploi a augmenté dans plusieurs industries, notamment dans le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques, ainsi que dans le secteur manufacturier. L’augmentation des emplois dans le secteur manufacturier qui a atteint 25 300 est le plus important depuis 2002. Quelques augmentations plus modestes ont été enregistrées dans le transport et l’entreposage, le commerce de gros et de détail, ainsi que dans les soins de santé et l’assistance sociale. Par contre, moins de gens ont travaillé dans les secteurs des finances, de l’assurance, des services immobiliers, de la location et de la location à bail, ainsi que dans ceux de l’information, de la culture et des loisirs et de l’administration publique.
Le nombre d’employés du secteur privé a augmenté en mai, tandis que le nombre d’employés du secteur public et le nombre de travailleurs autonomes ont peu changé.
La performance extraordinaire de la croissance des emplois a également été accompagnée d’une hausse des salaires. Le taux des augmentations de salaire annuelles s’est accéléré à 1,3 % en mai, après avoir atteint le faible niveau historique de 0,7 % en avril. Un autre signe d’un resserrement possible dans le marché est le fait que les salaires des travailleurs temporaires ont augmenté de 4,8 % d’une année à l’autre.
Les gains d’emplois sont de bon augure quant à la poursuite de l’expansion du pays, laquelle est la plus rapide parmi les pays du G7, alors que le Canada ressort de l’effondrement du prix du pétrole et profite d’un marché immobilier en plein essor.
Cela pourrait également accentuer la pression sur la Banque du Canada qui semblait récemment avoir beaucoup plus confiance en la vigueur de l’économie. La plupart des économistes prévoient une augmentation du taux au cours du premier semestre de l’an prochain. Un rapport distinct publié vendredi par Statistique Canada démontrait que l’utilisation de la capacité industrielle est à son plus haut niveau depuis 2007.
Au cours de la dernière année, l’économie a créé 316 800 nouveaux emplois, ce qui représente la performance la plus solide depuis février 2013, longtemps avant l’effondrement du prix du pétrole. Un tel rythme de la croissance des emplois a rarement été enregistré depuis la récession de 2008-2009.
La réaction initiale du marché a été la hausse du dollar canadien.
À l’opposé, les États-Unis ont affiché une croissance des emplois décevante pour le mois de mai, ce qui n’est qu’un des nombreux signes indiquant que l’économie américaine a amorcé une période de faiblesse. La Réserve fédérale américaine peut donc avoir des raisons pour faire preuve de prudence et s’abstenir d’augmenter les taux d’intérêt lors de sa prochaine rencontre qui aura lieu la semaine prochaine. Il n’en demeure pas moins que la plupart des économistes prévoient que la Fed augmentera les taux encore une fois la semaine prochaine et fera part de sa base de référence quant à une autre hausse des taux d’intérêt plus tard cette année. La Réserve fédérale commencera peut-être à dévoiler son approche visant à réduire lentement son bilan de 4,5 billions de dollars. La Fed a acheté des obligations du Trésor et des titres adossés à des créances hypothécaires pendant la crise financière et par la suite, connus comme étant des « assouplissements quantitatifs ». Mais le temps de la Réserve fédérale tire à sa fin pour penser à un revirement.
Taux de chômage provinciaux en avril en ordre décroissant (en pourcentage)
(Mois précédents entre parenthèses)

 Terre-Neuve-et-Labrador             14,0 (14,9)
— Île-du-Prince-Édouard                   10,3 (10,1)
— Nouveau-Brunswick                         8,7 (8,4)
— Nouvelle-Écosse                                8,3 (8,6)
— Alberta                                                7,9 (8,4)
— Québec                                                6,6 (6,4)
   — Saskatchewan                                    6,2 (6,0)
— Ontario                                                5,8 (6,4)
— Colombie-Britannique                      5,5 (5,4)
— Manitoba                                             5,4 (5,5)

Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres hypothécaires Dominion
drcooper@dominionlending.ca
25 Mai

Besoin d’un changement dans votre carrière hypothécaire???

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Publié par: Robert Perrier

Pourquoi ne pas faire comme tous ces courtiers qui joignent les rangs des Centres Hypothécaires Dominion?   Grâce à nos outils technologiques et exclusifs, combinés à la vision de l’entreprise et de ces leaders, vous serez en mesure d’élever vos affaires au niveau ultime.

Préférez-vous être dans le siège du passager ou bien côté pilote???

Pensez-y!!!

25 Mai

THIS VS THAT 8: RENEW OR SWITCH LENDERS

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Publié par: Robert Perrier

THIS VS THAT 8: RENEW OR SWITCH LENDERS

Renew (the mortgage industry meaning): to remain with the current lender by simply signing the renewal letter that comes in the (e)mail.

Switch (again, the mortgage industry meaning): to move from the existing lender to a different lender without leveraging any additional funds/equity; the outstanding balance remains the same.

Is renewing your mortgage with the current lender the best option, or should you consider switching to a new lender? The answer is provided with some simple math. As mortgage consumers, we want to save as much money as possible, plain and simple.

Seventy percent of borrowers that currently hold a mortgage simply sign the renewal letter they get. Most of the time they are leaving 20 – 40 basis points or 0.20% – 0.40% on the table. This puts millions of dollars back into the pockets of the lenders and their shareholders.

There are times when the current lender does not offer the best market rate or product for your situation. How will you know you are getting the best rate for your scenario? By contacting Dominion Lending Centres Mortgage Professional who works for you… not the lender.

So first things first: contact your DLC Mortgage Broker four months before the term matures to discuss the next term’s strategy. What do the next two, three or even five years look like? This will then lead to an interest-rate discussion. Can there be some money saved?

I have been working with a client over the past couple of weeks as her current mortgage is coming to maturity. Had she just signed at the bottom of the renewal letter she would have been overpaying by 30 basis points.

Current lender offered 2.84% for a 5-year Fixed term (Renew)

New lender offered 2.54% for a 5-year Fixed term (Switch)

Here’s what that looks like. Note the mortgage balance used was $330,000 (25-year amortization). This just happens to be the average mortgage amount in British Columbia.

Monthly Payment Annual Payment Payments Over 5 Yrs O/S Balance After 5 Yrs Interest Paid
2.84% $1,534.74 $18,416.88 $92,084.40 $281,194.12 $43,278.52
2.54% $1,484.87 $17,818.44 $89,092.20 $279,529.82 $38,622.02
Total Savings $49.87 $598.44 $2,992.20 $1,664.30 $4,656.50

The biggest saving is in the total interest saved over 5 years. At the end of the day this borrower saved $4,656.50. Guess what she decided to do? Yes, SWITCH lenders.

In this scenario, it will cost the borrower $0 to make a switch. Would you put four 1000-dollar bills, six 100-hundred-dollar bills, one 50-dollar bill, one five-dollar bill, one loonie and two quarters in the fire? No, you would not.

Bottom line, make sure you have a discussion with your independent Mortgage Broker before (potentially) burning thousands of dollars.

24 Mai

Self Employed? 8 Tips to help you qualify for a mortgage

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Publié par: Robert Perrier

Self Employed? 8 Tips to help you qualify for a mortgageSince 2012, it’s become the wild west of mortgage options out there for those folks who are living the Canadian dream of being Self Employed (also known as BFS, Business for Self). 

In 2012, the Office of the Superintendent of Financial Institutions introduced Guideline B-20, which required federally regulated banks to tighten the rules for approving mortgages. Without boring you with what that mortgage jargon translates to you, the bottom line means you “generally” have to qualify now from your Line 150 of your tax return. That’s NET income, not GROSS income.

Don’t freak out yet! There is good new below…

As BFS folks, one of the perks of being self-employed is we don’t pay as much in taxes as we have business write offs we can use to lower our GROSS income. We are now being penalized with many lenders with higher rates and fees with these new rules.

I wish there was a simple book with straight up rules for the BFS mortgages, but there really isn’t.
Why?
• It depends on your credit
• It depends on where your income is coming from and how long. Is it commissioned, contract, invoiced, under the table or under your mattress?
• It depends on your down payment.
• It depends on so many factors…hence you really need a mortgage consultant who really understands BFS mortgage programs.
There are a few programs you may fit under: Stated Income, BFS Conventional, or Alternative or Private lender. All of them are slightly different, but you will fit somewhere with someone.

Not to pick favourites, but here are a few lenders and their programs (through your Dominion Lending Centres mortgage professional):
B2B Bank has a fantastic BFS Expanded Program (actually nine in total) that allows 12 months of bank statements showing income vs those Notice of Assessments. They also don’t charge any mortgage premiums or fees!
Street Capital has an insured Stated Income to 90% (i.e. 10% down payment) program. You have to be two years in business filed, 5% of your down payment has to come from your own savings, and no “commissioned sales” folks here.

Common Questions I get:

Q: I was working with a company as a computer systems analyst for the past three years. Now I am self employed as a computer systems analyst. Can I still qualify for a mortgage with less than two years as filed self employed?
A: Yes, as long as you are in the same job role, you should have no issues.

Q: I heard you need 20% down to qualify for Self Employed Mortgage.
A: There are a few lenders that allow for 10% down now.

Q: I am a waitress and make most of my money in tips. How can I use this to qualify for a mortgage.
A: If you’re not declaring your tips on your taxes, then some lenders will look at 6 months deposits into your account.

Q: Can I refinance to pay off my Canada Revenue debt I owe:
A: Yes, very common practice.

Kiki’s Korner of Self Employed mortgage tips:
1. Keep your business money deposited in one account. Separate your expenses and your income accounts.
2. Leases or Loans on vehicles for business should come out of your BUSINESS account.
3. If your company is paying you a “stipend” or “allowance” for you vehicle, make sure it’s taxable income. You will need two years to use this as income.
4. Make sure your invoices match your deposits.
5. When depositing “other monies” i.e.: tips, tag it on your deposit slip so it shows up online with your deposit.
6. Keep important documents such as articles of incorporation, GST/HST registration or business licence in one folder with all your tax returns. Keep records for three years from the date you filed your original return or two years from the date you paid the tax, whichever is later, if you file a claim for credit or refund after you file your return. Keep records for seven years if you file a claim for a loss from worthless securities or bad debt deduction. Be organized.
7. If you’re not filing business financials, file T2’s if you are incorporated. Filing business financials may be more expensive, but worth it for mortgage qualifying with more lenders.
8. If you pay yourself dividend income, you will need two years of this form of income.

If you’re in business for yourself, congratulations! Keep up the good work. There are many moving parts to planning and qualifying for a self-employed mortgage, so if you’re just starting to look at the idea of a mortgage – plan NOW!

I too am self-employed and work with many professionals such as lawyers, doctors, pharmacists, management consultants and self-employed folks such as truck drivers and waitresses. You’re all important and have different incomes we can use to make your dream come true.

24 Mai

La Banque du Canada maintient sa politique actuelle

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Publié par: Robert Perrier

Les emplois surpassent les attentes au Canada en mars, mais la croissance des salaires stagne
La Banque du Canada a encore une fois maintenu inchangé le taux à un jour à 0,5 pour cent, présageant la poursuite d’une inflation faible et un estompement de la croissance des salaires, lequel la Banque juge cohérent par rapport aux capacités excédentaires continues dans l’économie.
Dans un communiqué de presse très concis, la Banque laisse entendre que l’économie des États-Unis et l’économie mondiale se renforceront graduellement. Aux États-Unis, la faiblesse de l’économie enregistrée au cours du premier trimestre semble être tributaire de facteurs temporaires et elle devrait être suivie d’une reprise au cours du deuxième trimestre.
L’évaluation que fait la Banque de l’économie canadienne est prudente. Malgré la croissance qui semble être de l’ordre de 3,8 % au cours du premier trimestre, la Banque l’a commentée uniquement par le terme « très forte » dans le premier trimestre et a ajouté qu’elle « sera suivie d’une quelconque modération au cours du deuxième trimestre ». Nous n’avons perçu aucun indice quant à de prochaines hausses des taux d’intérêt ou d’autres orientations prospectives.
Le gouverneur Poloz et ses collègues ont estimé que les récents indicateurs économiques sont encourageants, y compris les investissements des entreprises, lesquels ont tardé au cours du cycle. L’essor économique a été alimenté par les dépenses de consommation et le secteur du logement, « ce qui s’observe de plus en plus dans les régions. »  La Banque s’attend à ce que le secteur du logement ralentisse en raison des mesures adoptées par les gouvernements fédéral et provinciaux. À la fin avril, l’Ontario a imposé une taxe aux acheteurs étrangers et les nouvelles inscriptions dans le Grand Toronto ont grimpé de plus de 30 pour cent au cours de ce mois. Une preuve anecdotique suggère que les ventes de maisons ont ralenti jusqu’à maintenant en mai.
Tout comme à la suite de l’imposition de la taxe aux acheteurs étrangers en août dernier à Vancouver, l’inflation du prix des maisons dans le Grand Toronto est susceptible de ralentir au cours des prochains mois. Mais les données sur Vancouver démontrent que le marché du logement a atteint son creux le plus bas et que l’inflation des prix des maisons risque de demeurer autour de 11 pour cent sur douze mois.
La Banque a déclaré que « les mesures macroprudentielles et autres mesures de politique ont contribué à rendre les profils d’endettement plus soutenables », bien que les niveaux de la dette au revenu des ménages aient atteint des niveaux records.
Les exportations demeurent « modérées », cela étant dû aux défis de la concurrence. Bien entendu, les incertitudes persistent particulièrement sur le plan commercial, alors que l’ALÉNA sera renégocié dans moins de 90 jours. Des droits d’exportation ont déjà été imposés sur le bois d’œuvre et la rhétorique du président Trump demeure hostile, bien que le délégué commercial général des États-Unis nouvellement nommé, Robert Lighthizer, semble être plus conciliant.
On s’attend généralement à ce que la Réserve fédérale américaine hausse les taux d’intérêt à un jour encore une fois plus tard cet été, faisant en sorte que le dollar canadien continuerait de subir des pressions à la baisse.
Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres hypothécaires Dominion
drcooper@dominionlending.ca
18 Avr

La vigueur du logement est attribuable au Grand Toronto – Des mesures sont à prévoir

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Publié par: Robert Perrier

La vigueur du logement est attribuable au Grand Toronto – Des mesures sont à prévoir
Ce matin, l’Association canadienne de l’immeuble a publié ses statistiques immobilières nationales de mars qui démontrent que les ventes résidentielles ont augmenté de 1,1 % de février à mars, dépassant le record des ventes mensuelles antérieur établi en avril 2016. Cette vigueur dans les ventes a été soutenue par un regain dans le Lower Mainland (Colombie-Britannique), à London et à St. Thomas (Ontario), ainsi qu’à Montréal. Comparativement à douze mois plus tôt, les ventes du mois dernier ont augmenté de 6,6 %, grâce à des hausses dans près de 75 % de tous les marchés locaux. Les ventes dans le Grand Toronto ont encore affiché de fortes hausses, ce qui compense une baisse à Vancouver. Même là, cependant, la baisse dans le nombre de maisons qui ont changé de main a ralenti et les effets différés de la taxe de 15 % sur les achats faits par des étrangers semblent se dissiper. Plusieurs suggèrent que le marché du logement de Vancouver a atteint son creux le plus bas.

Les données d’aujourd’hui portant sur le mois de mars sont en retard en raison du congé de Pâques et, ironiquement, elles sont publiées le jour même où le ministre des Finances fédéral Bill Morneau et le ministre des Finances de l’Ontario Charles Sousa, ainsi que le maire de Toronto John Tory, se rencontrent afin de discuter de moyens pour ralentir le poids lourd que représente le marché du logement de Toronto. Plusieurs s’attendent à ce que le budget de l’Ontario, qui sera présenté le 27 avril prochain, comprenne au moins quelques-unes de ces mesures. Les mesures discutées seront une taxe sur les achats de maisons par des non-résidents étrangers, une taxe sur les propriétés vacantes – lesquelles ont été introduites à Vancouver – ainsi qu’une taxe imposée aux investisseurs (spéculateurs) qui achètent et revendent des propriétés, et la prolongation éventuelle des contrôles sur les loyers. Le manque d’unités tant dans les marchés de la vente que de la location sera aussi un sujet de discussion.

La semaine dernière, le ministre Sousa a déclaré publiquement que les spéculateurs revendent des contrats préalables à la construction de maisons plusieurs fois avant de conclure, utilisant des clauses sur la cession. « Il y a ceux qui vont dans des nouveaux projets immobiliers, et qui achètent et revendent une série de propriétés, en évitant de payer leur juste part de taxes », a-t-il déclaré. « Je les appelle des scalpers de propriétés. »” Le ministre des Finances a toutefois admis qu’il n’y a pas

de données pour démontrer l’étendue de ce type de pratique en Ontario. Selon le ministre Sousa, les scalpers ont, jusqu’à maintenant, touché uniquement à deux projets immobiliers en Ontario.

Selon les rapports des médias de l’an dernier, une pratique semblable appelée la « revente fantôme » est devenue de plus en plus fréquente à Vancouver. Cela consiste habituellement en un agent immobilier qui revend la même propriété plusieurs fois avant la date de clôture, pouvant ainsi parfois faire grimper le prix de la maison de plusieurs centaines de milliers de dollars. En mai 2016, le gouvernement de la Colombie-Britannique a mis en place de nouvelles règles qui exigent que les agents immobiliers rédigent des offres qui nécessitent le consentement du vendeur à un transfert de contrat et que tous les profits en découlant soient retournés au vendeur.

Pas de nouvelles inscriptions en mars

La pénurie de l’offre est un élément important qui ralentit les ventes et fait augmenter les prix, particulièrement à Toronto et aux environs, ainsi que dans certaines parties de la Colombie-Britannique. Mais en mars, le nombre de nouvelles inscriptions a augmenté de 2,5 %, poussé par les hausses dans le Grand Toronto, à Calgary, à Edmonton et dans le Lower Mainland (Colombie-Britannique).

Les nouvelles inscriptions ayant augmenté plus que les ventes, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions a reculé à 67,4 % en mars, comparativement à 68,3 % en février. Un ratio qui se situe entre 40 % et 60 % est généralement considéré comme constant dans des conditions de marché du logement équilibrées. Un ratio supérieur à 60 % indique un marché de vendeurs, alors que s’il est inférieur à 40 %, il s’agit d’un marché d’acheteurs.

Le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situait au-dessus du seuil du marché des vendeurs dans environ 60 % de tous les marchés du logement locaux, dont la plupart demeurent en Colombie-Britannique, dans le marché du Grand Toronto et aux alentours, et dans le sud-ouest de l’Ontario.

Nombre de mois d’inventaire

Le nombre de mois d’inventaire est une autre mesure importante de l’équilibre entre l’offre et la demande de logements. Il représente le nombre de mois qu’il faudrait compter pour vendre tout l’inventaire actuel au taux de vente actuel.

On comptait 4,1 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de mars, une baisse par rapport à 4,2 mois en février et le plus bas niveau en près d’une décennie pour cette mesure. De toute évidence, les efforts du gouvernement pour augmenter l’offre sont justifiés.

Le déséquilibre entre l’offre limitée et la demande relativement élevée de logements est sans précédent dans la région du Grand Golden Horseshoe de l’Ontario (la région comprend le Grand Toronto, Hamilton-Burlington, Oakville-Milton, Guelph, Kitchener-Waterloo, Cambridge, Brantford, la région de Niagara, Barrie et la région avoisinante de chalets). En mars, le nombre de mois d’inventaire se situait à un mois ou moins dans le Grand Toronto, à Hamilton-Burlington, à Oakville-Milton, à Kitchener-Waterloo, à Cambridge, à Brantford, à Guelph, à Barrie et les environs, dans certaines parties de la région de Niagara et dans certaines zones de la région de villégiature.

Les prix continuent de monter

Le mois dernier, l’indice des prix des propriétés (IPP) MLS global et composé a augmenté à 18,6 %. Les hausses de prix se sont accélérées pour toutes les catégories de propriétés de référence suivies par l’Indice.

Cet indice des prix, contrairement à ceux qui sont fournis par les chambres immobilières locales et d’autres sources de données, offre la meilleure mesure de la tendance des prix puisqu’il corrige les changements dans la composition des ventes (entre les types et les tailles des propriétés), d’un mois à l’autre.

Les prix des maisons unifamiliales à deux étages ont affiché les plus importantes augmentations d’une année à l’autre (+21 %), suivies de près des maisons en rangée (+17,9 %), des maisons unifamiliales à un étage (+16,6 %) et des appartements (+16,3 %). Dans plusieurs de ces régions, la disponibilité de nouvelles maisons unifamiliales est si limitée qu’il faut pratiquement démolir une maison pour en bâtir une nouvelle.

Les tendances quant aux prix n’ont cessé de varier énormément selon l’endroit. Dans la vallée du Fraser et le Grand Vancouver, les prix ont repris une pente ascendante ces derniers mois après avoir fléchi dans la seconde moitié de l’année dernière. D’une année à l’autre, les prix des maisons dans la vallée du Fraser et le Grand Vancouver sont restés largement au-dessus des niveaux notés l’année dernière (+19,4 % d’une année à l’autre et +12,7 % d’une année à l’autre, respectivement).

Entre-temps, l’augmentation des prix de référence a atteint l’échelle des 20 % à Victoria et ailleurs sur l’île de Vancouver, d’une année à l’autre. En mars, Guelph a noté une hausse des prix du même ordre, tandis que le Grand Toronto et Oakville-Milton ont enregistré des hausses de prix dans l’échelle des 30 %, alimentant les préoccupations soutenues concernant une bulle immobilière et précipitant la réunion d’aujourd’hui des décideurs politiques à l’échelle fédérale et provinciale.

Par contre, le prix des maisons a accusé un recul de 1,2 % à Calgary et de 1,5 % à Saskatoon (d’une année à l’autre). Les prix dans ces deux marchés se situent maintenant à 5,4 % et à 5,1 % en dessous de leur sommet respectif, atteint en 2015.

Comparativement aux niveaux notés l’année dernière, les prix des maisons ont augmenté modestement à Regina (+1,7 %), à Ottawa (+4 %), dans le Grand Montréal (+3,3 % d’une année à l’autre) et dans le Grand Moncton (+4,7 %).

Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues au pays en mars 2017 s’élevait à 548 517 $, soit une hausse de 8,2 % par rapport à une année plus tôt.

Le prix moyen à l’échelle nationale continue de subir l’influence des ventes à la hausse dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui comptent toujours parmi les deux marchés du logement les plus serrés, actifs et chers au Canada.

La part des ventes nationales du Grand Vancouver a diminué considérablement au cours de la dernière année et, par le fait même, a eu moins d’influence sur la hausse du prix moyen au pays. Néanmoins, si l’on ne tient pas compte du Grand Vancouver et du Grand Toronto dans les calculs, le prix moyen baisse de plus de 150 000 $ pour atteindre 389 726 $.

Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres hypothécaires Dominion
drcooper@dominionlending.ca
13 Avr

La Banque du Canada augmente ses prévisions, mais garde ses taux inchangés

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Publié par: Robert Perrier

Les emplois surpassent les attentes au Canada en mars, mais la croissance des salaires stagne
Depuis maintenant de nombreuses années, le gouverneur Stephen Poloz et ses collègues de la Banque du Canada ont maintenu le taux cible du financement à un jour inchangé à 1/2 %, alors que la Réserve fédérale américaine a augmenté ses taux plusieurs fois, et d’autres hausses sont à venir. Aux États-Unis, le taux de chômage se situe à peine à 4,5 pour cent, ce qui démontre que le plein-emploi est atteint ou presque, et les responsables de l’élaboration des politiques de la Fed ont suggéré de réduire leurs liquidités cette année et l’an prochain. Une fois encore aujourd’hui, la Banque du Canada a maintenu son taux cible de financement à un jour stable, tout en haussant ses prévisions sur le plan économique.

Les économistes prévoient maintenant que l’économie canadienne progressera d’environ 2,5 pour cent, comparativement à 1,4 pour cent l’année dernière, et à un maigre 0,9 pour cent l’année précédente. En effet, l’activité économique s’est sensiblement accélérée depuis le milieu de l’année dernière, ayant augmenté à un taux annuel de 4,3 pour cent au cours de cette période de sept mois. La création d’emplois a connu une forte croissance depuis l’été. L’enquête sur les perspectives des entreprises suggère que les investissements des entreprises, ayant sous-performé de manière décevante, sont sur le point d’augmenter alors que le secteur pétrolier sort de cette ornière causée par le choc des prix du pétrole au milieu de l’année 2014. La croissance des exportations s’est sensiblement accélérée depuis février, ce qui, espérons-le, n’est pas qu’une aberration d’un mois, et l’activité dans le secteur du logement est demeurée vigoureuse, d’ailleurs trop forte dans la région du Grand Toronto et ses environs, ainsi que dans certaines parties de la Colombie-Britannique.

Personne ne s’attend à ce que la Banque du Canada augmente ses taux simplement en raison du marché du logement puisque les marchés du logement ne sont pas dans une situation de surchauffe dans le reste du Canada.

Dans le Rapport sur la politique monétaire d’aujourd’hui, la Banque a augmenté ses prévisions quant à l’économie canadienne à 2,6 pour cent pour cette année alors qu’elle avait prévu 2,1 pour cent dans le Rapport de janvier. Quant à l’année 2018, on prévoit maintenant une croissance de 1,9 pour cent (soit un peu plus faible que la prévision de janvier). La Banque suggère toutefois que « la composition de la demande globale s’est avérée inégale ». Selon le Rapport sur la politique monétaire d’aujourd’hui, « Dans le secteur pétrolier et gazier, on assiste à une relance de la croissance des dépenses d’investissement sous l’effet d’importants ajustements face à la baisse passée des prix des produits de base. Conjuguée à une activité très soutenue sur le plan de la consommation et de l’investissement résidentiel, cette relance a contribué à une accélération temporaire de la croissance au premier trimestre. En revanche, les investissements des entreprises et exportations hors produits de base restent faibles, ce qui soulève des questions sur la durabilité à moyen terme de la reprise ».

« L’activité économique sera soutenue par la hausse de la demande étrangère, les mesures de relance budgétaire fédérales ainsi que les conditions monétaires et financières expansionnistes. En outre, la composition de la croissance de la demande devrait se diversifier : les dépenses des ménages, surtout l’investissement résidentiel, se modèrent, alors que la part des exportations et des investissements des entreprises augmente, mais à une cadence beaucoup plus lente qu’habituellement, à ce stade du cycle. La persistance des défis sur le plan de la compétitivité et l’incertitude entourant les perspectives d’évolution du commerce international devraient limiter cette diversification de la croissance. Une montée notable du protectionnisme à l’échelle internationale demeure la plus importante source d’incertitude pesant sur l’économie canadienne. »

Les prévisions de la Banque demeurent un peu sous l’opinion générale des économistes de Bay Street. Depuis plusieurs trimestres, la Banque a sous-estimé la croissance. Le Rapport sur la politique monétaire suggère que « si la marge de capacités excédentaires a diminué depuis janvier, la Banque juge qu’au premier trimestre de 2017, elle est restée notable, se situant entre 1 1/4 et 1/4 % ». On prévoit maintenant que l’écart de production se refermera au cours de la première moitié de 2018, soit un peu plus tôt que la Banque l’avait prévu en janvier.

Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres hypothécaires Dominion
drcooper@dominionlending.ca
7 Avr

Comment les courtiers hypothécaires peuvent-ils vous aider?

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Publié par: Robert Perrier

Comment les courtiers hypothécaires peuvent-ils vous aider?La meilleure stratégie qu’une personne désirant acheter une maison puisse mettre en place est de rassembler une équipe de professionnels de l’immobilier pour l’aider à prendre la décision la plus éclairée relativement à l’achat le plus important qu’elle fera, c’est-à-dire l’achat d’une propriété. Il est primordial de vous allier à un courtier immobilier qui a des connaissances approfondies des propriétés et du marché, à un comptable qui comprend les incidences fiscales de l’achat d’une propriété, à un inspecteur en bâtiment qui vérifiera si la structure comporte des faiblesses, et à un avocat ou un notaire expérimenté en matière de contrats d’achat de propriétés…

… et, bien entendu, à un courtier hypothécaire qui sait quels sont les produits et les offres disponibles et qui peut obtenir pour vous les meilleurs taux et les meilleurs termes possibles.

Une simple visite à une banque peut être suffisante pour obtenir un prêt hypothécaire (lorsqu’une personne est qualifiée). Mais est-ce que le fait de se limiter à une conversation avec un agent financier d’une banque, sans réellement connaître les tenants et les aboutissants des modalités et conditions qu’un bon prêt hypothécaire devrait comporter, s’avère judicieux?

Les courtiers hypothécaires sont des professionnels qui réduisent le stress lorsque vient le temps de remplir une demande de prêt hypothécaire et de trouver la meilleure propriété pour votre prêt hypothécaire. Un bon courtier hypothécaire vous expliquera toutes les options de prêts et suggérera les programmes qui peuvent être avantageux pour vous sur le plan financier. Lorsque vous allez à la banque et parlez avec ce même agent financier, ce dernier pourra vous donner des renseignements uniquement sur ce qui a trait à sa banque. En d’autres mots, les employés des banques ne connaissent que les produits offerts par la banque pour laquelle ils travaillent et ils n’essaieront certainement pas de suggérer des produits offerts par d’autres banques, même s’il s’agit d’une meilleure option pour vous.

Les courtiers hypothécaires occupés qui travaillent pour une société hypothécaire florissante ont accès à des taux réduits qui ne sont offerts nulle part ailleurs. En raison du volume considérable de prêts hypothécaires que conclut une société occupée, les courtiers hypothécaires ont accès à de bien meilleurs taux que ceux que vous pourriez trouver par vous-même. Étant donné que les courtiers hypothécaires négocient des prêts hypothécaires tous les jours, ils savent quels sont les produits disponibles et connaissent les meilleurs taux offerts.

Les courtiers hypothécaires dignes de confiance agiront TOUT D’ABORD dans votre intérêt. Un bon courtier hypothécaire comprend que si vous êtes un client heureux, vous le recommanderez probablement à des membres de votre famille et à vos amis parce que vous aurez eu un résultat favorable et satisfaisant dans le cadre de votre expérience liée à votre prêt hypothécaire. Les courtiers hypothécaires sont tributaires des recommandations qu’ils obtiennent et, bien qu’ils continuent de commercialiser leurs services, les recommandations demeurent leur principal moyen d’existence.

Les courtiers hypothécaires sont disponibles et flexibles pour organiser des rencontres et fixer des rendez-vous. Ils ne sont pas confinés dans un horaire immuable, mais ils travaillent plutôt avec vous, quand vous le décidez. En général les gens sont occupés et le temps est une denrée précieuse. C’est pourquoi ils s’organiseront pour parler avec vous au moment qui vous convient; de cette façon, vous n’aurez pas à vous absenter du travail et perdre des revenus, ou à attendre deux semaines pour obtenir un rendez-vous avec votre conseiller financier à la banque et risquer de rater un achat en raison du temps qui s’est écoulé.

Les courtiers hypothécaires conseillent leurs clients sur la façon de présenter leur profil financier de manière favorable au prêteur. Les conseils financiers font également partie de la valeur globale dont vous bénéficierez en faisant affaire avec un courtier hypothécaire. Ils vous conseilleront également sur la façon d’utiliser votre crédit et sur ce qu’il faut éviter dans le cadre du processus de préautorisation. Un bon courtier hypothécaire fait tout cela pour ses clients.

Les services d’un courtier hypothécaire sont GRATUITS! Le prêteur verse une commission au courtier hypothécaire et le client obtient le meilleur prêt hypothécaire possible, et ce, sans frais. Le courtier hypothécaire consultera votre dossier de crédit une fois seulement et il contactera plusieurs prêteurs en utilisant ce même rapport de solvabilité qu’il aura consulté. Il s’agit d’un autre aspect démontrant que le courtier hypothécaire aide ses clients et qu’il travaille de manière à protéger leurs intérêts.