12 Avr

Les données quelconques de mars sur le marché du logement recèlent des signes d’un printemps vigoureux

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Publié par: Robert Perrier

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L’activité sur le marché du logement se renforcera nettement en avril, selon des signes récents

 

L’Association canadienne de l’immobilier (ACI) a annoncé aujourd’hui que les ventes résidentielles nationales étaient plutôt stables en mars, alors que les nouvelles inscriptions chutaient et que les prix stagnaient. Les analystes de l’ACI sont convaincus que l’activité récente augure d’un renforcement des marchés du logement pour le reste de l’année.

Il y a une importante demande refoulée de logements en raison de la croissance démographique rapide et de la crainte des acheteurs d’une première propriété que les prix augmenteront nettement quand la Banque du Canada réduira les taux d’intérêt. En outre, le gouvernement fédéral a révélé que son budget du 16 avril offrira de nouveaux incitatifs pour les acheteurs d’une première propriété. La ministre des Finances a déjà annoncé le retour de l’amortissement sur 30 ans pour les prêts hypothécaires assurés des acheteurs d’une première propriété acquérant une nouvelle construction. Bien que la portée en soit plus limitée qu’il n’y paraît, étant entendu que les préventes demandent habituellement une mise de fonds de 20 %, l’association des constructeurs d’habitations est assez enthousiaste.

De plus, les restrictions sont allégées pour le Régime d’accession à la propriété, permettant aux nouveaux acheteurs de retirer 60 000 $ de leurs REER, au lieu de 35 000 $ (plafond qui était toutefois rarement atteint), tout en laissant cinq ans, au lieu de deux, pour commencer à les rembourser.

Ottawa offre aussi une aide aux propriétaires représentant des risques, incitant les prêteurs à travailler avec ces ménages pour abaisser les versements « à un montant qu’ils peuvent se permettre, aussi longtemps qu’ils en ont besoin » en permettant un prolongement de l’amortissement. Le ministère des Finances encourage les prêteurs à commencer à discuter avec ces ménages deux ans avant leur prochain renouvellement. Il pourrait en découler d’importantes conséquences imprévues. Par exemple, qu’arrivera-t-il au marché des titres hypothécaires résidentiels et autres investissements dans des prêts hypothécaires? Également, la concurrence en est réduite puisque les refinancements sont découragés, et le coût des emprunts pourrait augmenter pour tous.

Ottawa n’a jamais été très attentive aux effets secondaires de ses mesures. Il suffit de considérer la décision d’augmenter fortement l’immigration (pour de bonnes raisons) sans se demander où tous ces nouveaux venus habiteraient. Conséquence, il y a une énorme pénurie de logements, et le logement est moins abordable qu’il ne l’a jamais été au Canada. Maintenant que les cotes d’approbation du premier ministre ont souffert, le gouvernement fait tout pour résoudre le problème, mais augmenter la demande de logements n’est évidemment pas la réponse.

Nous y reviendrons mardi quand je décortiquerai les initiatives du budget fédéral en matière de logement. Plus le gouvernement dépense, plus les emprunts augmentent, et plus les taux d’intérêt augmenteront par rapport à ce qu’ils seraient autrement.

Pour revenir aux données de mars, les ventes résidentielles nationales ont augmenté d’à peine 0,5 % d’un mois à l’autre, bien que l’activité ait augmenté de 1,7 %. Il s’agit d’une hausse beaucoup moins importante que celles enregistrées au cours des deux mois précédents, même si cela s’explique en partie par le fait que le marché est resté inactif pendant le long week-end de Pâques.

 

 

Les ventes résidentielles étaient stables en mars

 

Nouvelles inscriptions

En mars, le nombre de propriétés nouvellement inscrites a baissé de 1,6 % d’un mois à l’autre. « Si les chiffres officiels du mois de mars sont restés relativement stables, des données anecdotiques de la fin du mois de mars et du début d’avril suggèrent une reprise de l’activité », a déclaré Larry Cerqua, président de l’ACI.

Comme les ventes ont augmenté et que les nouvelles inscriptions ont baissé en mars, le ratio national des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions s’est resserré, à 57,4 %. La moyenne à long terme est de 55 %. On parle normalement d’un marché du logement équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 45 et 65 %; les résultats au-dessus ou en dessous de cette plage indiquent qu’il s’agit d’un marché favorable respectivement au propriétaire-vendeur ou à l’acheteur.
On comptait 3,8 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de mars 2024, tout comme à la fin de février. La moyenne à long terme de cette mesure est de cinq mois.

Les nouvelles inscriptions ont augmenté fortement fin mars et début avril, ce qui est une toute bonne nouvelle.

Le prix moyen réel des propriétés vendues au pays en mars était en hausse de 2 % comparativement à un an plus tôt, quand ils avaient chuté. L’Indice des prix des propriétés MLS n’a guère bougé, restant bien sous son sommet du début de 2022, quand le taux directeur de la banque centrale était d’à peine 25 points de base avant qu’il commence à grimper, en mars de la même année.

 

 

Baisse des nouvelles inscriptions en mars et pour le T1
Marchés équilibrés en mars

 

 

Prix stables en mars

 

En somme

Comme la demande refoulée de logements augmente chaque fois que les loyers augmentent, la saison immobilière du printemps sera sans doute vigoureuse, même avant que la banque centrale réduise les taux d’intérêt. Nous croyons que la Banque du Canada commencera à baisser le taux directeur en juin ou juillet, tout dépendant des deux prochains rapports sur l’inflation. Les données sur l’inflation en mars sortiront mardi (une grosse journée de nouvelles économiques), et les données d’avril, le 21 mai. La prochaine décision de la Banque du Canada sera prise le 5 juin.

 

 

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

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10 Avr

La Banque du Canada maintient les taux tels quels pour la sixième réunion de suite

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Publié par: Robert Perrier

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La Banque du Canada est prudente, mais une réduction de taux est possible en juin

 

Aujourd’hui, la Banque du Canada a maintenu le taux à un jour à 5 % à l’issue d’une sixième réunion de suite, et s’est engagée à continuer de normaliser son bilan. Le gouverneur Tiff Macklem a confirmé que l’inflation va dans le bon sens, que les marchés du travail se calment et que les pressions salariales semblent se dissiper. Dans le Rapport sur la politique monétaire (RPM) d’avril, publié aujourd’hui, les analystes baissent leur prévision de l’inflation en 2024, à 2,6 % au lieu de 2,8 %. Cependant, le Conseil de direction attend d’autres données l’assurant que la tendance baissière de l’inflation est durable.

Pendant ce temps aux États-Unis, les données d’aujourd’hui sur l’inflation en mars révèlent que l’inflation a dépassé les prévisions pour un troisième mois de suite, et les données sur l’emploi ont aussi surpassé les estimations. Voilà qui est tout différent des nouvelles d’une inflation plus faible que prévu et d’une détente des marchés du travail au Canada. L’économie canadienne est nettement plus sensible aux taux d’intérêt que ne l’est l’économie américaine, parce que les termes hypothécaires sont bien plus courts. Plus de 60 % des prêts hypothécaires seront à renouveler dans les deux à trois années à venir, et les mensualités augmenteront. Le processus est déjà en cours.

L’économie canadienne a ralenti à la fin de l’année passée, mais les données plus récentes indiquent une remontée au premier trimestre. La Banque a rehaussé sa prévision de la croissance du PIB pour le premier semestre de 2024, mais l’a réduite pour l’année prochaine. La Banque s’attend à ce que l’inflation revienne à sa cible de 2 % en 2025.

En somme

La déclaration d’ouverture du gouverneur Macklem à la conférence de presse d’aujourd’hui était plus sereine que les mois passés au sujet de l’inflation. « Les données correspondent à ce que nous voulons voir, mais nous voulons voir le mouvement se poursuivre pour être certains que les progrès vers la stabilité des prix vont durer », disait-il dans son texte. Si les choses évoluent comme le prévoit le RPM d’aujourd’hui, les décideurs commenceront sans doute à réduire le taux à un jour en juin.
Il reste que le gouverneur Macklem a qualifié la nouvelle baisse de l’inflation de « très récente », ajoutant que « nous voulons être sûrs que ce n’est pas juste une baisse temporaire ».

« Bien que l’inflation reste trop élevée et que des risques demeurent, l’inflation mesurée par l’IPC et l’inflation fondamentale ont encore diminué ces derniers mois », disent des responsables dans la déclaration.

La prochaine décision sera prise le 5 juin, et les opérateurs en swaps à un jour estiment maintenant qu’il y a une chance sur deux de voir une réduction de 25 points de base à cette réunion, au lieu de deux chances sur trois avant la décision d’aujourd’hui. Une réduction de taux en juillet est pleinement escomptée.

Nous en saurons plus mardi, lorsque les données sur l’inflation en mars seront publiées (et le budget fédéral sera connu). L’inflation en avril sera connue le 21 mai. Comme l’indique le graphique ci-dessous, les données sur l’inflation au Canada s’approchent rapidement de la cible de 2 %, devançant nettement les États-Unis. Cependant, on ne peut exclure des contre-temps. Par exemple, les prix de l’essence ont grimpé depuis le début de février. Il reste que la proportion des éléments de l’IPC progressant de moins de 1 % est en augmentation, et la proportion de ceux progressant de plus de 3 % est en chute.

 

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Dre Sherry Cooper
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5 Avr

Le marché de l’emploi au Canada gémit en mars alors qu’il rugit aux États-Unis

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Publié par: Robert Perrier

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La faiblesse de l’emploi en mars pourrait mener à une baisse des taux d’intérêt en juin

 

Les données de mars de l’Enquête sur la population active publiées aujourd’hui par Statistique Canada sont bien plus faibles que prévu. L’emploi a diminué de 2200, et le taux d’emploi est en baisse pour un sixième mois consécutif, à 61,4 %.

Le total des heures travaillées en mars était pratiquement inchangé, mais il était en hausse de 0,7 % par rapport à 12 mois plus tôt.

Les détails vont dans le même sens : les emplois à temps plein étant en baisse, le total des heures travaillées a perdu 0,3 %. Seules deux provinces ont connu une hausse de l’emploi. Une chute de 29 000 dans le travail autonome est la principale source de faiblesse, alors que l’emploi dans le secteur privé progressait convenablement, de 15 000. Pour la Banque du Canada, la difficulté est que les gains salariaux ne faiblissent pas malgré une hausse du taux de chômage. Les salaires horaires moyens ont de fait pris de la vigueur, avec un gain atteignant 5,1 % sur un an, soit deux points de pourcentage de plus que l’inflation globale. Comme la productivité ne bouge guère, cette progression de 5 % se répercutera sur les coûts et menace d’entretenir l’inflation.

 

 

Baisse de l’emploi en mars

 

Le taux de chômage au Canada a bondi à 6,1 % en mars 2024, contre 5,8 % un mois plus tôt. C’est le plus haut niveau depuis octobre 2021, et c’est plus que les 5,9 % que prévoyait le marché. Le résultat concorde avec le discours de la Banque du Canada selon lequel les taux d’intérêt élevés ont un plus grand effet sur le marché canadien de l’emploi. Les colombes au sein du Conseil de direction de la Banque y verront la justification d’une réduction de taux d’intérêt au deuxième trimestre. La population sans emploi a bondi de 60 000, à 1,260 million, dont 65 % sont à la recherche d’un emploi depuis plus d’un mois. Le taux de chômage est à son plus haut niveau en sept ans parmi les jeunes (12,6 %, contre 11,6 % en février); il a progressé plus modestement pour le principal groupe d’âge actif (5,2 %, contre 5 %). En mars, il y avait moins d’emplois dans les secteurs des services d’hébergement et de restauration (-27 000; -2,4 %), du commerce de gros et de détail (-23 000; -0,8 %) et des services professionnels, scientifiques et techniques (-20 000; -1,0 %). L’emploi a augmenté dans quatre secteurs, en particulier dans les soins de santé et l’assistance sociale (+40 000; +1,5 %).

 

 

Le taux de chômage a nettement augmenté en mars, à 6,1 %

 

En mars, le salaire horaire moyen des employés a progressé de 5,1 % (+1,69 $ pour atteindre 34,81 $) par rapport à un an plus tôt, après avoir augmenté de 5,0 % en février (données non désaisonnalisées). Ce sera plus élevé que n’aimerait le voir la Banque du Canada.

 

 

L’inflation salariale a augmenté légèrement en mars, à 5,1 %

 

En somme

La banque centrale tient sa prochaine réunion mercredi prochain, et une baisse de taux d’intérêt est peu probable. Je prévois encore que les baisses de taux commenceront à la réunion suivante, en juin. L’économie canadienne est résiliente, mais elle souffrira de la hausse des coûts hypothécaires vu que de nombreux prêts hypothécaires seront à renouveler dans les deux années à venir. Les taux de délinquance ont déjà augmenté. Par ailleurs, la réduction prévue du nombre de résidents temporaires ralentira aussi l’activité économique.

Le marché américain de l’emploi est encore en essor, et la Banque du Canada ne commencera sans doute pas à réduire les taux d’intérêt avant que la Fed ne le fasse.

 

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19 Mar

Bonnes nouvelles sur l’inflation au Canada

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Publié par: Robert Perrier

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De bonnes nouvelles sur l’inflation

 

L’Indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 2,8 % d’une année à l’autre en février, en baisse par rapport à la hausse de 2,9 % en janvier et nettement sous les 3,1 % qui étaient prévus. Les prix de l’essence au Canada ont augmenté pour la première fois depuis cinq mois, de sorte que de nombreux analystes prévoyaient une hausse de l’inflation en février, comme il y en a eu aux États-Unis. Cependant, cette augmentation a été contrebalancée par une baisse des coûts des services cellulaires, des aliments achetés au magasin et des services d’accès à Internet.

En excluant l’essence, la croissance de l’IPC global d’une année à l’autre a ralenti en février (+2,9 %), par rapport à janvier (+3,2 %). Les prix du loyer et l’indice du coût de l’intérêt hypothécaire ont continué d’exercer une pression à la hausse sur l’IPC global.

Sur une base mensuelle, l’IPC a progressé de 0,3 % en février, comme en janvier. L’augmentation des prix des voyages organisés et de l’essence a contribué le plus à la croissance mensuelle.

Sur une base mensuelle désaisonnalisée, l’IPC a crû de 0,1 % en février.

La croissance des prix des aliments achetés au magasin a continué de ralentir d’une année à l’autre en février (+2,4 %) par rapport à janvier (+3,4 %). Le ralentissement de l’inflation a été généralisé. Les prix des fruits frais (-2,6 %), de la viande transformée (-0,6 %) et du poisson (-1,3 %) ont affiché une baisse. Les prix des autres préparations alimentaires (+1,4 %), des fruits en conserve et préparations à base de fruits (+4,0 %), des produits céréaliers (+1,7 %) et des produits laitiers (+0,6 %) ont enregistré un ralentissement de croissance en février.

La croissance des prix dans les épiceries ralentit en février

 

 

En février, pour la première fois depuis octobre 2021, l’augmentation des prix dans les épiceries a été moins prononcée que celle de l’inflation globale. Le ralentissement de la croissance des prix a été en partie attribuable à un effet de glissement annuel, les prix des aliments achetés en magasin ayant progressé de 0,7 % d’un mois à l’autre en février 2023, en raison de contraintes d’approvisionnement dans le contexte de conditions météorologiques défavorables dans les régions de croissance ainsi que de la hausse des coûts des intrants.

Bien que les prix dans les épiceries aient connu une croissance moindre, ils ont continué de progresser et demeurent élevés. De février 2021 à février 2024, les prix des aliments achetés en magasin ont crû de 21,6 %.

 

 

L’inflation ralentit en février
Variation sur 12 mois (%)
Février 2024 : 2,8 %

 

Les mesures de l’inflation sous-jacente privilégiées par la Banque du Canada, les taux dits tronqué et médian, excluent les fluctuations plus volatiles. L’IPC tronqué a baissé de deux dixièmes de point en février, à 3,2 %, et l’IPC médian, également de deux dixièmes de point, à 3,1 %, comme l’indiquent les graphiques ci-dessous.

 

 

Chute des mesures de l’inflation de base surveillées par la Banque du Canada.
IPC tronqué – moyenne / IPC médian

 

En somme

Le Conseil de direction de la Banque du Canada tient sa prochaine réunion le 10 avril. D’ici là, d’importants rapports sont attendus : 1) la Banque du Canada publiera les résultats de l’Enquête sur les perspectives des entreprises et de l’Enquête sur les attentes des consommateurs pour le Canada; 2) Statistique Canada publiera les résultats de mars de l’Enquête sur la population active. Ni un ni l’autre de ces rapports ne devrait empêcher la banque centrale de réduire les taux d’intérêt d’ici sa réunion du 10 juin. De fait, elle pourrait commencer à le faire dès sa réunion d’avril. Dans ce cas, elle déclencherait sûrement une forte activité sur le marché immobilier du printemps, qui sera sans doute d’avance vigoureux. Il y a une forte demande refoulée de logements, et la perspective d’une hausse des prix des maisons pourrait bien inciter les acheteurs à se décider si un afflux des nouvelles inscriptions se matérialise.

L’économie canadienne est particulièrement sensible aux taux d’intérêt en raison du grand nombre de prêts hypothécaires qui seront renouvelés dans les deux années à venir. Les taux de défaillance sur les prêts hypothécaires sont déjà en progression, donc une réduction graduelle des taux d’intérêt sera la bienvenue.

Comme l’indique le graphique ci-dessous, la moyenne mobile sur trois mois de l’augmentation de l’IPC tronqué et médian était à 2,2 % en février – son plus bas niveau depuis trois ans.

D’après les économistes de la Banque Royale : « À la suite du rapport sur l’IPC en janvier qui révélait déjà une atténuation généralisée des pressions sur les prix au Canada, le rapport de février confirme la tendance. Différentes mesures de l’inflation fondamentale ont ralenti, et l’indice de diffusion qui mesure la portée des pressions inflationnistes s’est aussi amélioré. Cependant, cette mesure révèle encore des pressions sur les prix légèrement plus généralisées que selon les “normes” prépandémiques, ce qui indique qu’il y a encore place à amélioration. »

Comme l’économie est sur une trajectoire de croissance lente, la banque centrale a toutes les raisons de commencer bientôt à réduire les taux d’intérêt.

 

 

Les mesures de l’inflation privilégiées par la Banque du Canada continuent de s’améliorer
%, taux annualisé, croissance sur 3 mois, données désaisonnalisées
– IPC médian – IPC tronqué – IPCX / IPC tronqué excluant le logement / Cible de maîtrise de l’inflation

 

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18 Mar

Les ventes de maisons cessent de chuter en février au Canada; les prix se maintiennent

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Les données de février laissent entrevoir un marché immobilier vigoureux ce printemps

 

L’Association canadienne de l’immobilier (ACI) a annoncé aujourd’hui que les ventes résidentielles nationales ont fléchi de 3,1 % d’un mois à l’autre en février, tandis que les prix étaient stables après cinq mois à la baisse depuis l’automne dernier.

Le fait que les prix soient restés inchangés de janvier à février mérite d’être souligné, puisqu’ils avaient baissé de 1,3 % de décembre à janvier. L’Indice des prix des propriétés MLS a tendance à être relativement stable, donc une telle variation est rare. Il ne s’en est vu que trois autres fois depuis 20 ans. De fait ces trois cas sont survenus dans les quatre dernières années, quand la demande était sur le point de bondir : en mai 2020, immédiatement après l’affaissement initial lié à la COVID; en janvier 2022, avant que les taux d’intérêt n’augmentent; et en avril 2023, quand on s’attendait à ce que la Banque du Canada reste en pause. La remontée des ventes résidentielles de 2023 a amené la Banque centrale à hausser encore deux fois les taux d’intérêt.

Il y a une importante demande refoulée de logements en raison de la forte croissance démographique et de la crainte des acheteurs d’une première propriété que les prix augmenteront nettement quand la Banque du Canada commencera à réduire les taux d’intérêt.

 

 

Nouvelles inscriptions

En février, le nombre de propriétés nouvellement inscrites a progressé de 1,6 % d’un mois à l’autre. Selon le nombre de propriétaires qui se préparent à mettre leurs propriétés en vente ce printemps, les gains pourraient augmenter dans les mois à venir.

« Le marché résidentiel de la revente est plutôt calme depuis deux ans et on a le sentiment qu’une reprise se profile, a déclaré Larry Cerqua, président de l’ACI. À ce point-ci, il est difficile de prévoir si les acheteurs vont attendre un signal de la Banque du Canada ou s’ils attendent tout simplement les inscriptions du marché du printemps. »
Les ventes ayant diminué et les nouvelles inscriptions ayant augmenté en février, le ratio national des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions s’est assoupli, à 55,6 %. La moyenne à long terme est de 55,1 %. On parle normalement d’un marché du logement équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 45 et 65 %; les résultats au-dessus ou en dessous de cette plage indiquent qu’il s’agit d’un marché favorable soit au propriétaire-vendeur, soit à l’acheteur.
À la fin de février 2024, on comptait 3,8 mois d’inventaire à l’échelle nationale, soit légèrement plus que les 3,7 mois de la fin janvier. La moyenne à long terme de cette mesure est de cinq mois.

 

 

 

Les prix des logements baissent de nouveau en janvier
IPP MLS global et composé
Pourcentage de changement annuel

 

 

 

En somme

Comme la demande refoulée de logements augmente chaque fois que les loyers augmentent, la saison immobilière du printemps sera sans doute vigoureuse, même avant que la banque centrale ne réduise les taux d’intérêt. Nous croyons que la Banque du Canada commencera à baisser le taux directeur en juin. Demain, nous obtiendrons les données sur l’inflation en février. Les données américaines de février, publiées la semaine passée, étaient décevantes : les prix de l’essence ont fait augmenter l’inflation globale, et les mesures de l’inflation fondamentale restent bien au-dessus de 3 %.

 

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8 Mar

Forte progression de l’emploi au Canada en février – plus 41 000

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Deux fois plus d’emplois créés que prévu en février, mais taux de chômage en hausse

 

Les données de février de l’Enquête sur la population active publiées aujourd’hui par Statistique Canada sont mitigées. Elles reflètent l’effet considérable de la forte immigration. L’emploi a augmenté de 41 000, soit bien davantage que prévu, avec une hausse de 71 000 emplois à temps plein.

Le taux d’emploi – la proportion de la population âgée de 15 ans et plus qui occupe un emploi – a reculé légèrement, à 61,5 %. Il s’agit d’une cinquième baisse mensuelle d’affilée et de la plus longue période de diminutions consécutives depuis la période de six mois se terminant en avril 2009, pendant la crise financière mondiale. Dans un commentaire récent, la Banque du Canada a insisté sur l’importance du taux d’emploi.

En février 2024, le taux d’emploi était en baisse de 0,9 point de pourcentage par rapport au récent sommet de 62,4 % enregistré en février 2023. Cette tendance à la baisse est associée à la croissance inédite de la population d’âge actif.

 

 

Les emplois ont augmenté deux fois plus que prévu en février

 

Le taux de chômage a augmenté de 0,1 point de pourcentage, à 5,8 %, en février, ce qui a contrebalancé la baisse de janvier. Le taux de chômage est demeuré relativement stable durant les derniers mois, à 5,8 % dans trois des quatre derniers mois. Cette stabilité fait suite à la tendance à la hausse observée d’avril 2023 à novembre 2023, lorsque le taux a augmenté pour passer de 5,1 % à 5,8 %. Le taux d’activité – la proportion de la population âgée de 15 ans et plus qui occupe un emploi ou est à la recherche de travail – s’est maintenu à 65,3 % en février.

La population active a augmenté de 76 000 le mois dernier, et de 550 000 dans l’année écoulée. En même temps, la population adulte a bondi de plus de 1 million (+3,2 %), et le nombre d’emplois a progressé de 368 000. Même une très forte croissance de l’emploi ne suit pas le rythme de l’afflux de nouveaux travailleurs, ce qui amortit l’inflation salariale.

La plupart des nouveaux emplois ont été créés dans le secteur des services, en particulier les services d’hébergement et de restauration, après le déclin du mois précédent. L’emploi a aussi rebondi dans les services professionnels, scientifiques et techniques. Par rapport à un an plus tôt, l’emploi dans ce secteur était en hausse de 85 000 (+4,6 %), ce qui représente la deuxième plus forte augmentation sur 12 mois parmi tous les secteurs, après le transport et l’entreposage (+104 000; +10,6 %).

 

 

Le taux de chômage grimpe à 5,8 % en février

 

En février, le salaire horaire moyen a progressé de 5,0 % par rapport à un an plus tôt, après avoir augmenté de 5,3 % en janvier. Ce niveau reste supérieur à ce que souhaite la Banque du Canada, bien que selon sa déclaration de cette semaine, elle croit que l’inflation salariale semble avoir plafonné.

 

 

L’inflation salariale a baissé légèrement en février, à 5,0 %

 

En somme

Nous verrons les résultats d’une nouvelle Enquête sur la population active, le 5 avril, avant la prochaine réunion de la Banque du Canada, le 10 avril. Les importantes données sur l’inflation de l’IPC seront publiées le 19 mars.

Le rapport d’aujourd’hui est positif, mais donne à croire que la forte hausse de la population d’âge actif et le déclin du nombre de postes vacants pourraient continuer d’atténuer l’inflation salariale. La Banque du Canada voudra voir davantage de données probantes avant d’assouplir sa politique et d’abaisser les taux d’intérêt.

 

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6 Mar

La Banque du Canada laisse les taux tels quels en attendant que l’inflation fondamentale baisse encore

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La Banque du Canada maintient les taux en attendant que l’inflation fondamentale baisse encore

 

Aujourd’hui, la Banque du Canada a maintenu le taux à un jour à 5 % à l’issue d’une cinquième réunion de suite, et s’est engagée à continuer de normaliser son bilan. Les décideurs s’inquiètent toujours des risques entourant les perspectives d’inflation. Les plus récentes données indiquent que l’inflation de l’IPC a baissé à 2,9 % en janvier, mais l’inflation fondamentale sur un an et sur trois mois reste dans la fourchette de 3 à 3,5 %. Le Conseil de direction prévoit que l’inflation restera autour de 3 % au premier semestre, mais pense que les pressions salariales pourraient être en baisse. Il paraît probable que l’inflation ralentira plus rapidement, permettant une réduction des taux d’ici le milieu de l’année. 

La Banque fait aussi remarquer que la croissance du PIB au quatrième trimestre a été plus forte que prévu, atteignant 1,0 %, mais reste bien inférieure à la croissance potentielle. Voilà qui confirme une économie en situation d’offre excédentaire.

L’emploi continue de progresser plus lentement que la croissance démographique. En conférence de presse, le gouverneur Tiff Macklem a soutenu qu’il était trop tôt pour envisager une réduction des taux puisqu’il fallait plus de temps pour s’assurer que l’inflation baisse vers la cible de 2 %.

 

 

La Banque du Canada laisse le taux à 5,0 % – pour une cinquième réunion de suite
Atterrissage en douceur

 

En somme

La Banque du Canada s’attend à ce que la baisse de l’inflation soit graduelle et inégale. « La décision d’aujourd’hui a été prise parce que le Conseil estime qu’un taux directeur de 5 % reste approprié, lit-on dans la déclaration préliminaire de M. Macklem. Il est encore trop tôt pour penser à le baisser. » La Banque réfute l’idée que des réductions de taux sont imminentes.

Les taux d’intérêt élevés amortissent les dépenses discrétionnaires des ménages qui renouvellent des prêts hypothécaires avec des mensualités fortement majorées. Quand l’économie ralentira au cours du premier semestre de l’année, la Banque laissera entrevoir un assouplissement. Il se pourrait que ce soit lors de la prochaine réunion, le 10 avril, quand les décideurs réviseront leurs projections économiques. Dans cette perspective, les marchés peuvent attendre une réduction de taux en juin.

« Nous ne voulons pas maintenir une politique monétaire aussi restrictive plus longtemps que nécessaire, a dit M. Macklem. Mais nous ne voulons pas non plus compromettre les progrès réalisés pour faire baisser l’inflation. »

 

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

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29 Fév

Pas de récession au Canada, le PIB ayant progressé de 1 % au T4

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Publié par: Robert Perrier

Toujours pas de récession au Canada grâce à l’afflux d’immigrants
Le produit intérieur brut (PIB) a augmenté modestement mais un peu plus que prévu au T4, soit de 1,0 % (taux annuel désaisonnalisé), et la contraction de -1,2 % du T3 a été révisée, à -0,5 %. Pour 2023, la croissance ressort ainsi à un taux modéré de 1,1 %. Les données mensuelles, également publiées aujourd’hui par Statistique Canada, indiquent que la croissance était nulle en décembre, et non forte comme le prévoyait l’estimation éclair. L’estimation préliminaire de janvier donne un bon +0,4 % (évidemment sous réserve de révision). L’augmentation de janvier a été favorisée par le retour des fonctionnaires au Québec et par un hiver clément. Au quatrième trimestre, la croissance a été stimulée par une augmentation des exportations pétrolières, mais modérée par une baisse notable des investissements des entreprises. L’investissement en logements a de nouveau reculé au T4 – une sixième baisse au cours des sept derniers trimestres. La hausse de la construction neuve et des rénovations au T4 a été contrebalancée par la forte baisse des coûts de transfert de propriété, laquelle est associée à l’affaiblissement du marché canadien de la revente. L’augmentation au chapitre de la construction neuve est principalement attribuable aux logements unifamiliaux et appartements, et l’ensemble des provinces et territoires, sauf l’Île-du-Prince-Édouard, ont enregistré une augmentation des mises en chantier. L’investissement dans des structures non résidentielles a chuté, tout comme les dépenses en matériel et outillage, surtout dans le domaine des aéronefs et autre matériel de transport. Même les dépenses gouvernementales ont baissé.
Le PIB du Canada remonte modestement au T4
En sommeLes données d’aujourd’hui représentent le dernier rapport majeur sur l’économie avant la prochaine réunion de la Banque du Canada, le 6 mars. La banque centrale maintiendra les taux d’intérêt tels quels à cette réunion. Certains croient que la première réduction de taux du présent cycle surviendra dès la réunion d’avril, mais le consensus prévoit que ce sera plutôt en juin. Vu la légère hausse de la croissance au T4, il n’y a pas d’urgence à ce que le Banque assouplisse sa politique. Les décideurs attendront que leurs mesures de prédilection de l’inflation baissent dans la plage de 1 à 3 %. Ils savent que le PIB par habitant est en chute, et que les renouvellements de prêts hypothécaires à des taux d’intérêt majorés réduiront le revenu discrétionnaire des ménages. Voilà pourquoi une réduction des taux est largement attendue en juin.
20 Fév

Excellentes nouvelles sur l’inflation et forte reprise des obligations

Non classifié(e)

Publié par: Robert Perrier

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L’inflation baisse à 2,9 % en janvier au Canada, ouvrant la voie à des réductions de taux d’intérêt

 

L’Indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 2,9 % d’une année à l’autre en janvier, contre 3,4 % en décembre. Le plus important facteur de la décélération est la baisse de 4 %, d’une année à l’autre, des prix de l’essence; ces prix étaient en hausse de 1,4 % le mois précédent (voir le graphique ci-dessous). En excluant l’essence, la croissance de l’IPC global a ralenti pour se situer à 3,2 % d’une année à l’autre, au lieu des 3,5 % de décembre.

À 2,9 %, l’inflation globale revient dans la fourchette de 1 à 3 % que vise la Banque du Canada, pour la première fois depuis juin et seulement la deuxième fois depuis mars 2021.

L’inflation annuelle des prix des produits d’épicerie a aussi largement baissé : 3,4 % en janvier, contre 4,7 % en décembre. Le recul des tarifs aériens et des prix des voyages organisés a aussi contribué au ralentissement de l’inflation globale. Les prix des vêtements et chaussures étaient 1,3 % plus bas qu’un an plus tôt, peut-être par suite des rabais pratiqués sur les vêtements d’hiver au vu de la saison plus douce constatée dans une bonne part du pays.

Le logement reste de loin le plus grand facteur contribuant à l’inflation annuelle. L’effet des hausses passées de taux d’intérêt touche l’IPC avec un décalage. L’augmentation annuelle des coûts d’intérêt hypothécaires a légèrement ralenti en janvier, mais était encore à 27,4 %, représentant environ le quart de l’inflation annuelle totale. En excluant les coûts hypothécaires, l’inflation est maintenant de 2,0 %. Les loyers résidentiels ont continué d’augmenter, mais une autre composante du logement, le coût de remplacement par le propriétaire, a plutôt baissé par suite du ralentissement de la croissance des prix des maisons.

Sur une base mensuelle, la croissance de l’IPC était inchangée en janvier, après avoir reculé de 0,3 % en décembre. Sur une base mensuelle désaisonnalisée, l’IPC a diminué de 0,1 % en janvier, ce qui représente le premier recul depuis mai 2020.

 

 

L’inflation de l’IPC au Canada a baissé à 2,9 % en janvier

 

Les mesures de l’inflation de base privilégiées par la Banque du Canada, les taux dits tronqué et médian, excluent les fluctuations plus volatiles afin de mieux jauger l’inflation sous-jacente. L’IPC tronqué a baissé de trois dixièmes de point par rapport à un an plus tôt, à 3,4 %, et l’IPC médian, de deux dixièmes de point, à 3,3 %, comme l’indiquent les graphiques ci-dessous.

Fait à noter, la part du panier de biens et services de l’IPC qui augmente de plus de 5 % a baissé de son sommet de 68 % en mai 2022 à 28 % en janvier 2024.

 

 

Chute des mesures de l’inflation de base surveillées par la Banque du Canada.
IPC tronqué – moyenne / IPC médian

 

En somme

Le Conseil de direction de la Banque du Canada tient sa prochaine réunion le 6 mars. Le rapport sur l’inflation en janvier est plus favorable que prévu, montrant que l’inflation se circonscrit. Cependant, elle reste bien supérieure à la cible de 2 %.

L’inflation du prix du logement reste tenace, parce que les taux hypothécaires majorés de l’année écoulée entrent en compte dans l’indice, et la pénurie de logements fait grimper les loyers.

La Banque du Canada restera prudente au vu des gains salariaux qui restent élevés et des mesures de l’inflation de base qui dépassent les 3 %. Je pense toujours que la Banque commencera à réduire les taux en juin.

 

 

Les mesures de l’inflation fondamentale privilégiées par la Banque du Canada ont légèrement baissé en janvier.
%, taux annualisé, croissance sur 3 mois, données désaisonnalisées
– IPC médian – IPC tronqué – IPCX – IPC tronqué excluant le logement – Cible de maîtrise de l’inflation

 

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Dre Sherry Cooper
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14 Fév

Les ventes de logements au Canada ont continué d’augmenter en janvier alors que les marchés se resserraient

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Publié par: Robert Perrier

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Les ventes de logements au Canada étaient encore en hausse et les prix ont légèrement baissé en janvier

 

L’Association canadienne de l’immobilier (ACI) a annoncé aujourd’hui que les ventes de logements des deux derniers mois montrent des signes d’une reprise. Les ventes nationales étaient en hausse de 3,7 % entre décembre 2023 et janvier 2024 après la hausse de 7,9 % enregistrée en décembre. Le graphique ci-dessous indique que malgré les deux mois d’augmentation, les ventes restent à 9 % sous la moyenne décennale. « Les ventes sont en hausse, les conditions du marché se sont considérablement resserrées, et des indices laissent entrevoir une concurrence renouvelée entre les acheteurs, affirme l’économiste principal de l’ACI, Shaun Cathcart. Cependant, dans les secteurs où les ventes ont le plus augmenté au cours des deux derniers mois, les prix suivent toujours une tendance à la baisse. Dans l’ensemble, les tendances suggèrent un marché qui commence à se redresser, mais qui doit encore surmonter les faiblesses des deux dernières années. »

Les hausses nationales ont encore une fois été menées par des gains enregistrés dans la région du Grand Toronto, ainsi qu’à Hamilton-Burlington, à Montréal, dans le Grand Vancouver et la vallée du Fraser, à Calgary et dans la plupart des secteurs du Grand Golden Horseshoe et des régions de villégiature de l’Ontario.

Le nombre réel (non désaisonnalisé) de transactions a augmenté de 22 % par rapport à janvier 2023. Il s’agit de la plus importante hausse d’une année à l’autre depuis mai 2021. Bien que la hausse de l’activité semble décisive, le niveau des transactions de janvier 2023 était à son plus bas niveau en presque 20 ans.

Il y a une demande refoulée de logements, et les récents acheteurs ont été incités à agir par la baisse des prix et la crainte qu’ils pourraient augmenter fortement quand la Banque du Canada commencera à réduire les taux d’intérêt.

 

 

Nouvelles inscriptions

En janvier, le nombre de nouvelles inscriptions a augmenté de 1,5 % d’un mois à l’autre, mais elles demeurent toujours près du niveau le plus bas depuis juin.

« Le marché a montré quelques signes précurseurs de reprise au cours des deux derniers mois, ce qui n’est probablement pas une surprise étant donné l’ampleur de la demande refoulée », a déclaré Larry Cerqua, président de l’ACI.

Les ventes ayant augmenté davantage que les nouvelles inscriptions en janvier, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions s’est resserré davantage, à 58,8 % comparativement à moins de 50 % il y a trois mois. Notons que la moyenne à long terme est de 55 %. On parle normalement d’un marché du logement équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 45 et 65 %; les résultats au-dessus ou en dessous de cette plage indiquent qu’il s’agit d’un marché favorable soit au propriétaire-vendeur, soit à l’acheteur.

On comptait 3,7 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de janvier 2024, soit une baisse par rapport à 3,8 mois à la fin de décembre et 4,1 mois à la fin de novembre. La moyenne à long terme de cette mesure est de cinq mois.

 

 

Les nouvelles inscriptions ont augmenté de 1,5 % en janvier
Les marchés se sont encore resserrés en janvier

 

Prix des maisons

En janvier 2024, l’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) global et composé a enregistré une baisse de 1,2 % d’un mois à l’autre; il s’agit d’une accélération de la baisse de 1,1 % enregistrée en décembre.

Dernièrement, les baisses de prix ont surtout touché les marchés de l’Ontario, en particulier la région élargie du Golden Horseshoe et, dans une moindre mesure, la Colombie-Britannique. Ailleurs au Canada, les prix se maintiennent en général ou, dans certains cas (Alberta et Terre-Neuve-et-Labrador), continuent de grimper.

L’IPP MLS® global et composé a augmenté de 0,4 % d’une année à l’autre en janvier 2024; il demeure relativement stable par rapport aux résultats des six derniers mois.

 

 

 

 

En somme

Les ventes de décembre et janvier sont habituellement à environ la moitié du niveau de la haute saison du printemps. Ce sera peut-être d’autant plus le cas cette année, puisque les taux d’intérêt commenceront probablement à baisser d’ici le milieu de l’année. Une forte reprise du marché se dessine. Les marchés ont touché le fond, la confiance des acheteurs s’améliore, et les taux hypothécaires fixes ont commencé à baisser.

Les marchés immobiliers de Toronto, Vancouver et Montréal sont de nouveau plutôt équilibrés, et nous verrons sans doute une hausse des nouvelles inscriptions à l’arrivée du printemps.

Par ailleurs, selon les données publiées hier, l’inflation aux États-Unis reste plus élevée que prévu. Les réductions des taux d’intérêt pourraient en être retardées. L’économie américaine affiche une belle vigueur, et le rendement des obligations du gouvernement du Canada sur 5 ans a augmenté de plus de 50 points de base cette année.

Le ministre du Logement du Canada, Sean Fraser, s’attend à ce que la chute des taux d’intérêt qui surviendra cette année encourage les constructeurs à augmenter leur activité, ce qui aidera à pallier la pénurie de logements au pays. Hier, en conférence de presse, le ministre a rapporté que si les taux d’intérêt baissent au cours de l’année, bon nombre de promoteurs immobiliers se disent prêts à lancer des projets qui sont aujourd’hui incertains.

Interrogé sur le risque que les réductions de taux de la Banque du Canada libèrent la demande refoulée et mènent à une hausse des prix, le ministre a fait valoir que la réduction des coûts d’emprunt devrait aussi mener à une augmentation de l’offre. Il a maintenu que quoi qu’il arrive avec les taux, la politique du gouvernement restera la même. « Nous devons tout faire, aussi rapidement que possible, pour construire autant de logements que possible, a-t-il dit. C’est le cas aujourd’hui et ce le sera encore dans six mois, peu importe ce qui arrive avec les taux d’intérêt. »

Lors d’une conférence de presse la semaine passée, le gouverneur de la Banque du Canada Tiff Macklem a affirmé que si les promoteurs immobiliers retardent des projets en raison de taux plus élevés, l’abaissement des taux aura un plus grand effet sur la demande.

« Les données indiquent très clairement que les effets des taux d’intérêt sur la demande sont beaucoup plus grands que sur l’offre », a-t-il soutenu.

 

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