17 Avr

Budget fédéral canadien de 2024 : Déficit en hausse, dépenses gouvernementales en hausse et taxes en hausse pour les bien nantis

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Publié par: Robert Perrier

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Le budget fédéral vise les Canadiens bien nantis pour financer de nouvelles dépenses

 

Le budget veut surtout aider les milléniaux et la génération Z face à la hausse des coûts des logements et autres pressions inflationnistes. Le gouvernement a fixé des « points d’ancrage budgétaires », comme celui de maintenir le déficit à moins de 1 % du PIB à partir de 2027.

Le gouvernement fédéral canadien a présenté son budget de 2023 il y a plus d’un an, promettant de réaliser un examen stratégique des dépenses pour trouver 15,4 milliards de dollars d’économies. Les économies étaient censées apporter une crédibilité budgétaire en compensant les 43 milliards de dollars de nouvelles dépenses gouvernementales. Un an plus tard, l’examen a seulement trouvé 9 milliards d’économies, et le gouvernement rajoute de nouvelles dépenses.

La trajectoire budgétaire est essentiellement la même que dans l’Énoncé économique de 2023, sauf que l’augmentation des recettes grâce à une économie résiliente et à de nouvelles augmentations de taxe a mené à encore davantage de dépenses.

Les dépenses gouvernementales prévues sont de 480 milliards de dollars pour le prochain exercice, y compris 54 milliards sur la dette nationale.

La ministre des Finances Chrystia Freeland a aussi annoncé des mesures pour faire payer les riches, haussant l’impôt sur les gains en capital pour les gens qui gagnent plus de 250 000 $ à vendre des actions ou des propriétés autres que leur résidence principale.

Actuellement, 50 % des gains en capital sont imposés, au lieu de 100 % dans le cas d’un revenu d’emploi. Ce sera toujours le cas pour la première tranche de 250 000 $ de gains en capital, mais au-delà de ce niveau, le taux sera de 66,6 %. Ainsi, la proposition consiste à réduire le montant non imposable au tiers des gains en capital, au-delà de 250 000 $.

La réduction de l’exemption s’appliquerait aussi aux entreprises pour la totalité des gains en capital, et non seulement ce qui dépasse 250 000 $. Les recettes additionnelles de l’impôt sur les gains en capital s’élèveraient à 19,4 milliards dans les cinq années à venir, ce qui n’est pas rien. Il en découlera une réduction des dépenses en capital des entreprises, qui sont déjà au plus bas, ce qui aggravera encore le problème de la productivité canadienne. Une augmentation de l’impôt sur les gains en capital réduit aussi l’intérêt d’investir dans des habitations locatives. 

Le déficit budgétaire estimé de 2024-2025 s’élève à 39,8 milliards de dollars (1,3 % du PIB), les chiffres ayant été arrangés juste ce qu’il fallait pour respecter les diverses balises budgétaires. Il n’y a toujours aucune trace de trajectoire vers l’équilibre budgétaire.

Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a déjà dit que les dépenses des gouvernements provinciaux font qu’il est difficile de réduire l’inflation. Encourir des déficits fédéraux – en plus des importants déficits provinciaux au Québec, en Ontario et en Colombie-Britannique – est irresponsable. Le gouvernement avait fixé des « points d’ancrage budgétaires », comme celui de maintenir le déficit à moins de 1 % du PIB à partir de 2027.

Dans le National Post, Philip Cross écrit que « engager des dépenses déficitaires quand l’inflation dépasse la cible viole l’accord de 1991 entre le gouvernement du Canada et la Banque du Canada qui établit des objectifs pour la réduction de l’inflation et exige que les deux parties collaborent pour réaliser ce but ».

Au cumulatif, le déficit total des exercices de 2023-2024 à 2028-2029 dépasse maintenant de 10 milliards de dollars ce qui était prévu dans l’Énoncé économique de l’automne.

Le plan pour le logement

Les mesures concernant le logement avaient été annoncées d’avance, et les répercussions sur le marché devraient être minimes. Cependant, l’augmentation du taux d’inclusion des gains en capital influencera ceux qui veulent vendre des propriétés de valeur ayant une base de coûts très faible. Elle changera les paramètres économiques de l’investissement dans des biens locatifs, alors que ceux-ci auraient besoin d’un surcroît de financement. 

Autres mesures concernant le logement

Permettre une période d’amortissement de 30 ans pour les acheteurs d’une première propriété nouvellement construite. Cette mesure sert un petit segment du marché. Par contre, de façon générale, elle favorise une demande excédentaire et en fin de compte n’améliore guère l’abordabilité une fois que les prix se seront ajustés. En outre, les limites sur le montant des prêts hypothécaires assurés limitent aussi son effet dans nos villes plus chères. Les pré-ventes exigent habituellement une mise de fonds de 20 %, ce qui limite le recours à des prêts hypothécaires assurés, qui comptent pour seulement 15 % des prêts montés.

 

 

Les prêts hypothécaires assurés amortis sur 30 ans sont de retour après 12 ans

 

 Entrée en vigueur le 1er août
Uniquement pour les nouvelles constructions
Seulement environ 15 % des prêts hypothécaires montés sont assurés
Uniquement pour les acheteurs d’une première propriété
Depuis 2012, l’amortissement sur 30 ans était possible seulement pour les prêts non assurés
Est-ce que les constructeurs accepteront une mise de fonds inférieure à 20 % sur une pré-vente?    

 

Augmenter la limite des retraits permis au titre du Régime d’accession à la propriété, qui passe de 35 000 $ à 60 000 $, et prolongation de trois ans de la période de remboursement.

 

 

Régime d’accès à la propriété – REER

Le montant que l’acheteur d’une première propriété peut retirer augmente, de 35 000 $ à 60 000 $
Seulement une infime fraction des acheteurs approchent même la limite actuelle de 35 000 $
Les acheteurs qui retirent des fonds entre le 1er janvier 2022 et le 31 décembre 2025 auront cinq ans, au lieu de deux, pour commencer à rembourser

 

Créer une charte des droits des locataires et un fonds de protection des locataires. Ici, certains détails sont curieux – comme un modèle de bail uniforme à l’échelle nationale (ce qui est de compétence provinciale). Quoi qu’il en soit, rien n’encourage les propriétaires à augmenter l’offre de logements locatifs de qualité – pensez aux taxes.

Déduction pour amortissement accéléré pour la construction de nouveaux projets d’immeubles de logements locatifs admissibles, et élimination de la TVH pour la construction de résidences étudiantes.

Augmenter la limite annuelle des Obligations hypothécaires du Canada, à 60 milliards de dollars au lieu de 40 milliards de dollars.

Bonifier le Fonds pour accélérer la construction de logements, afin d’encourager l’élimination d’obstacles liés au zonage, et relier le financement du transport en commun à une densification le long des corridors de transport en commun.

 

 

Autres petits cadeaux budgétaires pour le logement
Vérification du revenu par voie numérique
Augmentation de l’offre de logements
Programme de prêt pour la construction d’un logement accessoire

 

En somme

Ce budget à saveur pré-électorale, qui hausse les taxes et les dépenses, fera peu pour régler les problèmes qu’il prétend résoudre. Il exacerbe d’autres problèmes, comme d’insuffisantes dépenses en immobilisations de la part des entreprises, une faible croissance de la productivité et un manque d’investissement dans l’immobilier locatif.

Avec le temps, ralentir l’augmentation de l’immigration non permanente en fera davantage qu’aucune de ces mesures pour régler le problème de pénurie de logements.

 

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

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16 Avr

Excellentes nouvelles sur l’inflation

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Excellentes nouvelles sur l’inflation

 

L’Indice des prix à la consommation (IPC) a grimpé de 2,9 % en mars par rapport à un an plus tôt, soit comme prévu un peu plus qu’en février, en raison des prix de l’essence qui ont crû de façon plus marquée en mars qu’en février. Sans l’essence, la croissance de l’IPC d’ensemble a ralenti pour s’établir à 2,8 % d’une année à l’autre, en baisse par rapport à la hausse de 2,9 % observée en février.

Les prix des logements étaient en hausse de 6,5 % d’une année à l’autre en mars, comme en février.

L’indice du coût de l’intérêt hypothécaire était à +25,4 % d’une année à l’autre en mars, contre +26,3 % en février. L’indice du coût de remplacement par le propriétaire, qui est lié au prix des logements neufs, a affiché une baisse d’une année à l’autre moins prononcée en mars (-1,0 %) qu’en février (-1,4 %).

Les prix des loyers ont de nouveau affiché une hausse en mars. Ils étaient en hausse de 8,5 % d’une année à l’autre, après les 8,2 % de février. Entre autres facteurs, la croissance des taux d’intérêt, qui peut entraver l’accession à la propriété, exerce une pression à la hausse sur l’indice.

Les prix des services (+4,5 %) ont de nouveau affiché une hausse en mars par rapport à février (+4,2 %). La croissance a été surtout attribuable à l’augmentation des prix du transport aérien et des loyers. Elle a été supérieure à la progression des prix des biens (+1,1 %), qui a ralenti par rapport à février (+1,2 %), sur une base annuelle.

Sur une base mensuelle désaisonnalisée, l’IPC a augmenté de 0,3 % en mars.

 

 

L’inflation au Canada grimpe d’une fraction en mars
La légère hausse est attribuable à l’augmentation des prix de l’essence

 

Les mesures de l’inflation sous-jacente privilégiées par la Banque du Canada, les taux dits tronqué et médian, excluent les fluctuations plus volatiles. L’IPC tronqué a baissé d’un dixième de point, à 3,1 % d’une année à l’autre en mars, et l’IPC médian, de deux dixièmes de point, à 2,8 %, comme l’indiquent les graphiques ci-dessous.

 

 

Baisse des mesures de l’inflation sous-jacente en mars

 

L’IPC moyen tronqué a baissé à 3,1 % sur un an
L’IPC médian a baissé à 2,8 % sur un an

 

En somme

Par-dessus tout, il faut noter que la moyenne mobile sur 3 mois de toutes les mesures fondamentales de l’inflation au Canada ont baissé sous les 2 %, qui est le niveau cible de la Banque du Canada. Le gouverneur Tiff Macklem a obtenu exactement ce qu’il espérait : une nouvelle confirmation que l’inflation sous-jacente descend dans la plage cible.

Le logement reste le plus important facteur contribuant à l’inflation totale. Sans le logement, l’inflation se tient à 1,5 % à peine, et a été sous la cible de 2 % de la banque centrale pendant la plus grande partie du dernier semestre. L’activité économique a ralenti, ce qui a réduit les dépenses discrétionnaires des consommateurs et fait en sorte qu’il soit plus difficile pour les entreprises de hausser les prix. Quand les taux d’intérêt baisseront, les coûts hypothécaires – une importante composante des coûts de logement – feront de même.

La moyenne sur trois mois des taux médians et tronqués annualisés que surveille la Banque du Canada a baissé à 1,3 % à peine (voir le graphique ci-dessous), et les taux annuels moyens sont en légère baisse, à 3,0 %. D’après les économistes de Desjardins, « la part des composantes du panier de l’IPC qui augmentent de plus de 3 %, un indicateur étroitement surveillé par le gouverneur Macklem, est passée de 41 % à 38 %. Et la part des composantes qui affichent une croissance inférieure à 1 % est passée de 38 % en février à 44 % en mars. Ces éléments indiquent que dans l’ensemble, les pressions inflationnistes s’alignent de plus en plus sur la cible de 2 % de la Banque du Canada. »

Nous verrons les données sur l’inflation d’avril le 21 mai, avant la prochaine décision de la Banque du Canada. Les prix de l’essence ont continué de grimper ce mois-ci, mais jusqu’à présent, la hausse a été plus légère qu’en mars. Avec un peu de chance, les données d’aujourd’hui auront ouvert la voie à une première réduction de taux d’intérêt de la Banque du Canada en juin.

 

 

L’inflation sur 3 mois est inférieure à la cible de la Banque du Canada
Les mesures de l’inflation sous-jacente restent basses
Variation annualisée sur trois mois des mesures de l’inflation sous-jacente surveillées par la Banque du Canada
– Moyenne tronquée – Médiane – IPC total excluant les aliments et l’énergie – IPCX

 

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

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12 Avr

Les données quelconques de mars sur le marché du logement recèlent des signes d’un printemps vigoureux

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Publié par: Robert Perrier

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L’activité sur le marché du logement se renforcera nettement en avril, selon des signes récents

 

L’Association canadienne de l’immobilier (ACI) a annoncé aujourd’hui que les ventes résidentielles nationales étaient plutôt stables en mars, alors que les nouvelles inscriptions chutaient et que les prix stagnaient. Les analystes de l’ACI sont convaincus que l’activité récente augure d’un renforcement des marchés du logement pour le reste de l’année.

Il y a une importante demande refoulée de logements en raison de la croissance démographique rapide et de la crainte des acheteurs d’une première propriété que les prix augmenteront nettement quand la Banque du Canada réduira les taux d’intérêt. En outre, le gouvernement fédéral a révélé que son budget du 16 avril offrira de nouveaux incitatifs pour les acheteurs d’une première propriété. La ministre des Finances a déjà annoncé le retour de l’amortissement sur 30 ans pour les prêts hypothécaires assurés des acheteurs d’une première propriété acquérant une nouvelle construction. Bien que la portée en soit plus limitée qu’il n’y paraît, étant entendu que les préventes demandent habituellement une mise de fonds de 20 %, l’association des constructeurs d’habitations est assez enthousiaste.

De plus, les restrictions sont allégées pour le Régime d’accession à la propriété, permettant aux nouveaux acheteurs de retirer 60 000 $ de leurs REER, au lieu de 35 000 $ (plafond qui était toutefois rarement atteint), tout en laissant cinq ans, au lieu de deux, pour commencer à les rembourser.

Ottawa offre aussi une aide aux propriétaires représentant des risques, incitant les prêteurs à travailler avec ces ménages pour abaisser les versements « à un montant qu’ils peuvent se permettre, aussi longtemps qu’ils en ont besoin » en permettant un prolongement de l’amortissement. Le ministère des Finances encourage les prêteurs à commencer à discuter avec ces ménages deux ans avant leur prochain renouvellement. Il pourrait en découler d’importantes conséquences imprévues. Par exemple, qu’arrivera-t-il au marché des titres hypothécaires résidentiels et autres investissements dans des prêts hypothécaires? Également, la concurrence en est réduite puisque les refinancements sont découragés, et le coût des emprunts pourrait augmenter pour tous.

Ottawa n’a jamais été très attentive aux effets secondaires de ses mesures. Il suffit de considérer la décision d’augmenter fortement l’immigration (pour de bonnes raisons) sans se demander où tous ces nouveaux venus habiteraient. Conséquence, il y a une énorme pénurie de logements, et le logement est moins abordable qu’il ne l’a jamais été au Canada. Maintenant que les cotes d’approbation du premier ministre ont souffert, le gouvernement fait tout pour résoudre le problème, mais augmenter la demande de logements n’est évidemment pas la réponse.

Nous y reviendrons mardi quand je décortiquerai les initiatives du budget fédéral en matière de logement. Plus le gouvernement dépense, plus les emprunts augmentent, et plus les taux d’intérêt augmenteront par rapport à ce qu’ils seraient autrement.

Pour revenir aux données de mars, les ventes résidentielles nationales ont augmenté d’à peine 0,5 % d’un mois à l’autre, bien que l’activité ait augmenté de 1,7 %. Il s’agit d’une hausse beaucoup moins importante que celles enregistrées au cours des deux mois précédents, même si cela s’explique en partie par le fait que le marché est resté inactif pendant le long week-end de Pâques.

 

 

Les ventes résidentielles étaient stables en mars

 

Nouvelles inscriptions

En mars, le nombre de propriétés nouvellement inscrites a baissé de 1,6 % d’un mois à l’autre. « Si les chiffres officiels du mois de mars sont restés relativement stables, des données anecdotiques de la fin du mois de mars et du début d’avril suggèrent une reprise de l’activité », a déclaré Larry Cerqua, président de l’ACI.

Comme les ventes ont augmenté et que les nouvelles inscriptions ont baissé en mars, le ratio national des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions s’est resserré, à 57,4 %. La moyenne à long terme est de 55 %. On parle normalement d’un marché du logement équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 45 et 65 %; les résultats au-dessus ou en dessous de cette plage indiquent qu’il s’agit d’un marché favorable respectivement au propriétaire-vendeur ou à l’acheteur.
On comptait 3,8 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de mars 2024, tout comme à la fin de février. La moyenne à long terme de cette mesure est de cinq mois.

Les nouvelles inscriptions ont augmenté fortement fin mars et début avril, ce qui est une toute bonne nouvelle.

Le prix moyen réel des propriétés vendues au pays en mars était en hausse de 2 % comparativement à un an plus tôt, quand ils avaient chuté. L’Indice des prix des propriétés MLS n’a guère bougé, restant bien sous son sommet du début de 2022, quand le taux directeur de la banque centrale était d’à peine 25 points de base avant qu’il commence à grimper, en mars de la même année.

 

 

Baisse des nouvelles inscriptions en mars et pour le T1
Marchés équilibrés en mars

 

 

Prix stables en mars

 

En somme

Comme la demande refoulée de logements augmente chaque fois que les loyers augmentent, la saison immobilière du printemps sera sans doute vigoureuse, même avant que la banque centrale réduise les taux d’intérêt. Nous croyons que la Banque du Canada commencera à baisser le taux directeur en juin ou juillet, tout dépendant des deux prochains rapports sur l’inflation. Les données sur l’inflation en mars sortiront mardi (une grosse journée de nouvelles économiques), et les données d’avril, le 21 mai. La prochaine décision de la Banque du Canada sera prise le 5 juin.

 

 

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Dre Sherry Cooper
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10 Avr

La Banque du Canada maintient les taux tels quels pour la sixième réunion de suite

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La Banque du Canada est prudente, mais une réduction de taux est possible en juin

 

Aujourd’hui, la Banque du Canada a maintenu le taux à un jour à 5 % à l’issue d’une sixième réunion de suite, et s’est engagée à continuer de normaliser son bilan. Le gouverneur Tiff Macklem a confirmé que l’inflation va dans le bon sens, que les marchés du travail se calment et que les pressions salariales semblent se dissiper. Dans le Rapport sur la politique monétaire (RPM) d’avril, publié aujourd’hui, les analystes baissent leur prévision de l’inflation en 2024, à 2,6 % au lieu de 2,8 %. Cependant, le Conseil de direction attend d’autres données l’assurant que la tendance baissière de l’inflation est durable.

Pendant ce temps aux États-Unis, les données d’aujourd’hui sur l’inflation en mars révèlent que l’inflation a dépassé les prévisions pour un troisième mois de suite, et les données sur l’emploi ont aussi surpassé les estimations. Voilà qui est tout différent des nouvelles d’une inflation plus faible que prévu et d’une détente des marchés du travail au Canada. L’économie canadienne est nettement plus sensible aux taux d’intérêt que ne l’est l’économie américaine, parce que les termes hypothécaires sont bien plus courts. Plus de 60 % des prêts hypothécaires seront à renouveler dans les deux à trois années à venir, et les mensualités augmenteront. Le processus est déjà en cours.

L’économie canadienne a ralenti à la fin de l’année passée, mais les données plus récentes indiquent une remontée au premier trimestre. La Banque a rehaussé sa prévision de la croissance du PIB pour le premier semestre de 2024, mais l’a réduite pour l’année prochaine. La Banque s’attend à ce que l’inflation revienne à sa cible de 2 % en 2025.

En somme

La déclaration d’ouverture du gouverneur Macklem à la conférence de presse d’aujourd’hui était plus sereine que les mois passés au sujet de l’inflation. « Les données correspondent à ce que nous voulons voir, mais nous voulons voir le mouvement se poursuivre pour être certains que les progrès vers la stabilité des prix vont durer », disait-il dans son texte. Si les choses évoluent comme le prévoit le RPM d’aujourd’hui, les décideurs commenceront sans doute à réduire le taux à un jour en juin.
Il reste que le gouverneur Macklem a qualifié la nouvelle baisse de l’inflation de « très récente », ajoutant que « nous voulons être sûrs que ce n’est pas juste une baisse temporaire ».

« Bien que l’inflation reste trop élevée et que des risques demeurent, l’inflation mesurée par l’IPC et l’inflation fondamentale ont encore diminué ces derniers mois », disent des responsables dans la déclaration.

La prochaine décision sera prise le 5 juin, et les opérateurs en swaps à un jour estiment maintenant qu’il y a une chance sur deux de voir une réduction de 25 points de base à cette réunion, au lieu de deux chances sur trois avant la décision d’aujourd’hui. Une réduction de taux en juillet est pleinement escomptée.

Nous en saurons plus mardi, lorsque les données sur l’inflation en mars seront publiées (et le budget fédéral sera connu). L’inflation en avril sera connue le 21 mai. Comme l’indique le graphique ci-dessous, les données sur l’inflation au Canada s’approchent rapidement de la cible de 2 %, devançant nettement les États-Unis. Cependant, on ne peut exclure des contre-temps. Par exemple, les prix de l’essence ont grimpé depuis le début de février. Il reste que la proportion des éléments de l’IPC progressant de moins de 1 % est en augmentation, et la proportion de ceux progressant de plus de 3 % est en chute.

 

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5 Avr

Le marché de l’emploi au Canada gémit en mars alors qu’il rugit aux États-Unis

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La faiblesse de l’emploi en mars pourrait mener à une baisse des taux d’intérêt en juin

 

Les données de mars de l’Enquête sur la population active publiées aujourd’hui par Statistique Canada sont bien plus faibles que prévu. L’emploi a diminué de 2200, et le taux d’emploi est en baisse pour un sixième mois consécutif, à 61,4 %.

Le total des heures travaillées en mars était pratiquement inchangé, mais il était en hausse de 0,7 % par rapport à 12 mois plus tôt.

Les détails vont dans le même sens : les emplois à temps plein étant en baisse, le total des heures travaillées a perdu 0,3 %. Seules deux provinces ont connu une hausse de l’emploi. Une chute de 29 000 dans le travail autonome est la principale source de faiblesse, alors que l’emploi dans le secteur privé progressait convenablement, de 15 000. Pour la Banque du Canada, la difficulté est que les gains salariaux ne faiblissent pas malgré une hausse du taux de chômage. Les salaires horaires moyens ont de fait pris de la vigueur, avec un gain atteignant 5,1 % sur un an, soit deux points de pourcentage de plus que l’inflation globale. Comme la productivité ne bouge guère, cette progression de 5 % se répercutera sur les coûts et menace d’entretenir l’inflation.

 

 

Baisse de l’emploi en mars

 

Le taux de chômage au Canada a bondi à 6,1 % en mars 2024, contre 5,8 % un mois plus tôt. C’est le plus haut niveau depuis octobre 2021, et c’est plus que les 5,9 % que prévoyait le marché. Le résultat concorde avec le discours de la Banque du Canada selon lequel les taux d’intérêt élevés ont un plus grand effet sur le marché canadien de l’emploi. Les colombes au sein du Conseil de direction de la Banque y verront la justification d’une réduction de taux d’intérêt au deuxième trimestre. La population sans emploi a bondi de 60 000, à 1,260 million, dont 65 % sont à la recherche d’un emploi depuis plus d’un mois. Le taux de chômage est à son plus haut niveau en sept ans parmi les jeunes (12,6 %, contre 11,6 % en février); il a progressé plus modestement pour le principal groupe d’âge actif (5,2 %, contre 5 %). En mars, il y avait moins d’emplois dans les secteurs des services d’hébergement et de restauration (-27 000; -2,4 %), du commerce de gros et de détail (-23 000; -0,8 %) et des services professionnels, scientifiques et techniques (-20 000; -1,0 %). L’emploi a augmenté dans quatre secteurs, en particulier dans les soins de santé et l’assistance sociale (+40 000; +1,5 %).

 

 

Le taux de chômage a nettement augmenté en mars, à 6,1 %

 

En mars, le salaire horaire moyen des employés a progressé de 5,1 % (+1,69 $ pour atteindre 34,81 $) par rapport à un an plus tôt, après avoir augmenté de 5,0 % en février (données non désaisonnalisées). Ce sera plus élevé que n’aimerait le voir la Banque du Canada.

 

 

L’inflation salariale a augmenté légèrement en mars, à 5,1 %

 

En somme

La banque centrale tient sa prochaine réunion mercredi prochain, et une baisse de taux d’intérêt est peu probable. Je prévois encore que les baisses de taux commenceront à la réunion suivante, en juin. L’économie canadienne est résiliente, mais elle souffrira de la hausse des coûts hypothécaires vu que de nombreux prêts hypothécaires seront à renouveler dans les deux années à venir. Les taux de délinquance ont déjà augmenté. Par ailleurs, la réduction prévue du nombre de résidents temporaires ralentira aussi l’activité économique.

Le marché américain de l’emploi est encore en essor, et la Banque du Canada ne commencera sans doute pas à réduire les taux d’intérêt avant que la Fed ne le fasse.

 

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19 Mar

Bonnes nouvelles sur l’inflation au Canada

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De bonnes nouvelles sur l’inflation

 

L’Indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 2,8 % d’une année à l’autre en février, en baisse par rapport à la hausse de 2,9 % en janvier et nettement sous les 3,1 % qui étaient prévus. Les prix de l’essence au Canada ont augmenté pour la première fois depuis cinq mois, de sorte que de nombreux analystes prévoyaient une hausse de l’inflation en février, comme il y en a eu aux États-Unis. Cependant, cette augmentation a été contrebalancée par une baisse des coûts des services cellulaires, des aliments achetés au magasin et des services d’accès à Internet.

En excluant l’essence, la croissance de l’IPC global d’une année à l’autre a ralenti en février (+2,9 %), par rapport à janvier (+3,2 %). Les prix du loyer et l’indice du coût de l’intérêt hypothécaire ont continué d’exercer une pression à la hausse sur l’IPC global.

Sur une base mensuelle, l’IPC a progressé de 0,3 % en février, comme en janvier. L’augmentation des prix des voyages organisés et de l’essence a contribué le plus à la croissance mensuelle.

Sur une base mensuelle désaisonnalisée, l’IPC a crû de 0,1 % en février.

La croissance des prix des aliments achetés au magasin a continué de ralentir d’une année à l’autre en février (+2,4 %) par rapport à janvier (+3,4 %). Le ralentissement de l’inflation a été généralisé. Les prix des fruits frais (-2,6 %), de la viande transformée (-0,6 %) et du poisson (-1,3 %) ont affiché une baisse. Les prix des autres préparations alimentaires (+1,4 %), des fruits en conserve et préparations à base de fruits (+4,0 %), des produits céréaliers (+1,7 %) et des produits laitiers (+0,6 %) ont enregistré un ralentissement de croissance en février.

La croissance des prix dans les épiceries ralentit en février

 

 

En février, pour la première fois depuis octobre 2021, l’augmentation des prix dans les épiceries a été moins prononcée que celle de l’inflation globale. Le ralentissement de la croissance des prix a été en partie attribuable à un effet de glissement annuel, les prix des aliments achetés en magasin ayant progressé de 0,7 % d’un mois à l’autre en février 2023, en raison de contraintes d’approvisionnement dans le contexte de conditions météorologiques défavorables dans les régions de croissance ainsi que de la hausse des coûts des intrants.

Bien que les prix dans les épiceries aient connu une croissance moindre, ils ont continué de progresser et demeurent élevés. De février 2021 à février 2024, les prix des aliments achetés en magasin ont crû de 21,6 %.

 

 

L’inflation ralentit en février
Variation sur 12 mois (%)
Février 2024 : 2,8 %

 

Les mesures de l’inflation sous-jacente privilégiées par la Banque du Canada, les taux dits tronqué et médian, excluent les fluctuations plus volatiles. L’IPC tronqué a baissé de deux dixièmes de point en février, à 3,2 %, et l’IPC médian, également de deux dixièmes de point, à 3,1 %, comme l’indiquent les graphiques ci-dessous.

 

 

Chute des mesures de l’inflation de base surveillées par la Banque du Canada.
IPC tronqué – moyenne / IPC médian

 

En somme

Le Conseil de direction de la Banque du Canada tient sa prochaine réunion le 10 avril. D’ici là, d’importants rapports sont attendus : 1) la Banque du Canada publiera les résultats de l’Enquête sur les perspectives des entreprises et de l’Enquête sur les attentes des consommateurs pour le Canada; 2) Statistique Canada publiera les résultats de mars de l’Enquête sur la population active. Ni un ni l’autre de ces rapports ne devrait empêcher la banque centrale de réduire les taux d’intérêt d’ici sa réunion du 10 juin. De fait, elle pourrait commencer à le faire dès sa réunion d’avril. Dans ce cas, elle déclencherait sûrement une forte activité sur le marché immobilier du printemps, qui sera sans doute d’avance vigoureux. Il y a une forte demande refoulée de logements, et la perspective d’une hausse des prix des maisons pourrait bien inciter les acheteurs à se décider si un afflux des nouvelles inscriptions se matérialise.

L’économie canadienne est particulièrement sensible aux taux d’intérêt en raison du grand nombre de prêts hypothécaires qui seront renouvelés dans les deux années à venir. Les taux de défaillance sur les prêts hypothécaires sont déjà en progression, donc une réduction graduelle des taux d’intérêt sera la bienvenue.

Comme l’indique le graphique ci-dessous, la moyenne mobile sur trois mois de l’augmentation de l’IPC tronqué et médian était à 2,2 % en février – son plus bas niveau depuis trois ans.

D’après les économistes de la Banque Royale : « À la suite du rapport sur l’IPC en janvier qui révélait déjà une atténuation généralisée des pressions sur les prix au Canada, le rapport de février confirme la tendance. Différentes mesures de l’inflation fondamentale ont ralenti, et l’indice de diffusion qui mesure la portée des pressions inflationnistes s’est aussi amélioré. Cependant, cette mesure révèle encore des pressions sur les prix légèrement plus généralisées que selon les “normes” prépandémiques, ce qui indique qu’il y a encore place à amélioration. »

Comme l’économie est sur une trajectoire de croissance lente, la banque centrale a toutes les raisons de commencer bientôt à réduire les taux d’intérêt.

 

 

Les mesures de l’inflation privilégiées par la Banque du Canada continuent de s’améliorer
%, taux annualisé, croissance sur 3 mois, données désaisonnalisées
– IPC médian – IPC tronqué – IPCX / IPC tronqué excluant le logement / Cible de maîtrise de l’inflation

 

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

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18 Mar

Les ventes de maisons cessent de chuter en février au Canada; les prix se maintiennent

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Publié par: Robert Perrier

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Les données de février laissent entrevoir un marché immobilier vigoureux ce printemps

 

L’Association canadienne de l’immobilier (ACI) a annoncé aujourd’hui que les ventes résidentielles nationales ont fléchi de 3,1 % d’un mois à l’autre en février, tandis que les prix étaient stables après cinq mois à la baisse depuis l’automne dernier.

Le fait que les prix soient restés inchangés de janvier à février mérite d’être souligné, puisqu’ils avaient baissé de 1,3 % de décembre à janvier. L’Indice des prix des propriétés MLS a tendance à être relativement stable, donc une telle variation est rare. Il ne s’en est vu que trois autres fois depuis 20 ans. De fait ces trois cas sont survenus dans les quatre dernières années, quand la demande était sur le point de bondir : en mai 2020, immédiatement après l’affaissement initial lié à la COVID; en janvier 2022, avant que les taux d’intérêt n’augmentent; et en avril 2023, quand on s’attendait à ce que la Banque du Canada reste en pause. La remontée des ventes résidentielles de 2023 a amené la Banque centrale à hausser encore deux fois les taux d’intérêt.

Il y a une importante demande refoulée de logements en raison de la forte croissance démographique et de la crainte des acheteurs d’une première propriété que les prix augmenteront nettement quand la Banque du Canada commencera à réduire les taux d’intérêt.

 

 

Nouvelles inscriptions

En février, le nombre de propriétés nouvellement inscrites a progressé de 1,6 % d’un mois à l’autre. Selon le nombre de propriétaires qui se préparent à mettre leurs propriétés en vente ce printemps, les gains pourraient augmenter dans les mois à venir.

« Le marché résidentiel de la revente est plutôt calme depuis deux ans et on a le sentiment qu’une reprise se profile, a déclaré Larry Cerqua, président de l’ACI. À ce point-ci, il est difficile de prévoir si les acheteurs vont attendre un signal de la Banque du Canada ou s’ils attendent tout simplement les inscriptions du marché du printemps. »
Les ventes ayant diminué et les nouvelles inscriptions ayant augmenté en février, le ratio national des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions s’est assoupli, à 55,6 %. La moyenne à long terme est de 55,1 %. On parle normalement d’un marché du logement équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 45 et 65 %; les résultats au-dessus ou en dessous de cette plage indiquent qu’il s’agit d’un marché favorable soit au propriétaire-vendeur, soit à l’acheteur.
À la fin de février 2024, on comptait 3,8 mois d’inventaire à l’échelle nationale, soit légèrement plus que les 3,7 mois de la fin janvier. La moyenne à long terme de cette mesure est de cinq mois.

 

 

 

Les prix des logements baissent de nouveau en janvier
IPP MLS global et composé
Pourcentage de changement annuel

 

 

 

En somme

Comme la demande refoulée de logements augmente chaque fois que les loyers augmentent, la saison immobilière du printemps sera sans doute vigoureuse, même avant que la banque centrale ne réduise les taux d’intérêt. Nous croyons que la Banque du Canada commencera à baisser le taux directeur en juin. Demain, nous obtiendrons les données sur l’inflation en février. Les données américaines de février, publiées la semaine passée, étaient décevantes : les prix de l’essence ont fait augmenter l’inflation globale, et les mesures de l’inflation fondamentale restent bien au-dessus de 3 %.

 

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

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8 Mar

Forte progression de l’emploi au Canada en février – plus 41 000

Non classifié(e)

Publié par: Robert Perrier

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Deux fois plus d’emplois créés que prévu en février, mais taux de chômage en hausse

 

Les données de février de l’Enquête sur la population active publiées aujourd’hui par Statistique Canada sont mitigées. Elles reflètent l’effet considérable de la forte immigration. L’emploi a augmenté de 41 000, soit bien davantage que prévu, avec une hausse de 71 000 emplois à temps plein.

Le taux d’emploi – la proportion de la population âgée de 15 ans et plus qui occupe un emploi – a reculé légèrement, à 61,5 %. Il s’agit d’une cinquième baisse mensuelle d’affilée et de la plus longue période de diminutions consécutives depuis la période de six mois se terminant en avril 2009, pendant la crise financière mondiale. Dans un commentaire récent, la Banque du Canada a insisté sur l’importance du taux d’emploi.

En février 2024, le taux d’emploi était en baisse de 0,9 point de pourcentage par rapport au récent sommet de 62,4 % enregistré en février 2023. Cette tendance à la baisse est associée à la croissance inédite de la population d’âge actif.

 

 

Les emplois ont augmenté deux fois plus que prévu en février

 

Le taux de chômage a augmenté de 0,1 point de pourcentage, à 5,8 %, en février, ce qui a contrebalancé la baisse de janvier. Le taux de chômage est demeuré relativement stable durant les derniers mois, à 5,8 % dans trois des quatre derniers mois. Cette stabilité fait suite à la tendance à la hausse observée d’avril 2023 à novembre 2023, lorsque le taux a augmenté pour passer de 5,1 % à 5,8 %. Le taux d’activité – la proportion de la population âgée de 15 ans et plus qui occupe un emploi ou est à la recherche de travail – s’est maintenu à 65,3 % en février.

La population active a augmenté de 76 000 le mois dernier, et de 550 000 dans l’année écoulée. En même temps, la population adulte a bondi de plus de 1 million (+3,2 %), et le nombre d’emplois a progressé de 368 000. Même une très forte croissance de l’emploi ne suit pas le rythme de l’afflux de nouveaux travailleurs, ce qui amortit l’inflation salariale.

La plupart des nouveaux emplois ont été créés dans le secteur des services, en particulier les services d’hébergement et de restauration, après le déclin du mois précédent. L’emploi a aussi rebondi dans les services professionnels, scientifiques et techniques. Par rapport à un an plus tôt, l’emploi dans ce secteur était en hausse de 85 000 (+4,6 %), ce qui représente la deuxième plus forte augmentation sur 12 mois parmi tous les secteurs, après le transport et l’entreposage (+104 000; +10,6 %).

 

 

Le taux de chômage grimpe à 5,8 % en février

 

En février, le salaire horaire moyen a progressé de 5,0 % par rapport à un an plus tôt, après avoir augmenté de 5,3 % en janvier. Ce niveau reste supérieur à ce que souhaite la Banque du Canada, bien que selon sa déclaration de cette semaine, elle croit que l’inflation salariale semble avoir plafonné.

 

 

L’inflation salariale a baissé légèrement en février, à 5,0 %

 

En somme

Nous verrons les résultats d’une nouvelle Enquête sur la population active, le 5 avril, avant la prochaine réunion de la Banque du Canada, le 10 avril. Les importantes données sur l’inflation de l’IPC seront publiées le 19 mars.

Le rapport d’aujourd’hui est positif, mais donne à croire que la forte hausse de la population d’âge actif et le déclin du nombre de postes vacants pourraient continuer d’atténuer l’inflation salariale. La Banque du Canada voudra voir davantage de données probantes avant d’assouplir sa politique et d’abaisser les taux d’intérêt.

 

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6 Mar

La Banque du Canada laisse les taux tels quels en attendant que l’inflation fondamentale baisse encore

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Publié par: Robert Perrier

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La Banque du Canada maintient les taux en attendant que l’inflation fondamentale baisse encore

 

Aujourd’hui, la Banque du Canada a maintenu le taux à un jour à 5 % à l’issue d’une cinquième réunion de suite, et s’est engagée à continuer de normaliser son bilan. Les décideurs s’inquiètent toujours des risques entourant les perspectives d’inflation. Les plus récentes données indiquent que l’inflation de l’IPC a baissé à 2,9 % en janvier, mais l’inflation fondamentale sur un an et sur trois mois reste dans la fourchette de 3 à 3,5 %. Le Conseil de direction prévoit que l’inflation restera autour de 3 % au premier semestre, mais pense que les pressions salariales pourraient être en baisse. Il paraît probable que l’inflation ralentira plus rapidement, permettant une réduction des taux d’ici le milieu de l’année. 

La Banque fait aussi remarquer que la croissance du PIB au quatrième trimestre a été plus forte que prévu, atteignant 1,0 %, mais reste bien inférieure à la croissance potentielle. Voilà qui confirme une économie en situation d’offre excédentaire.

L’emploi continue de progresser plus lentement que la croissance démographique. En conférence de presse, le gouverneur Tiff Macklem a soutenu qu’il était trop tôt pour envisager une réduction des taux puisqu’il fallait plus de temps pour s’assurer que l’inflation baisse vers la cible de 2 %.

 

 

La Banque du Canada laisse le taux à 5,0 % – pour une cinquième réunion de suite
Atterrissage en douceur

 

En somme

La Banque du Canada s’attend à ce que la baisse de l’inflation soit graduelle et inégale. « La décision d’aujourd’hui a été prise parce que le Conseil estime qu’un taux directeur de 5 % reste approprié, lit-on dans la déclaration préliminaire de M. Macklem. Il est encore trop tôt pour penser à le baisser. » La Banque réfute l’idée que des réductions de taux sont imminentes.

Les taux d’intérêt élevés amortissent les dépenses discrétionnaires des ménages qui renouvellent des prêts hypothécaires avec des mensualités fortement majorées. Quand l’économie ralentira au cours du premier semestre de l’année, la Banque laissera entrevoir un assouplissement. Il se pourrait que ce soit lors de la prochaine réunion, le 10 avril, quand les décideurs réviseront leurs projections économiques. Dans cette perspective, les marchés peuvent attendre une réduction de taux en juin.

« Nous ne voulons pas maintenir une politique monétaire aussi restrictive plus longtemps que nécessaire, a dit M. Macklem. Mais nous ne voulons pas non plus compromettre les progrès réalisés pour faire baisser l’inflation. »

 

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29 Fév

Pas de récession au Canada, le PIB ayant progressé de 1 % au T4

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Publié par: Robert Perrier

Toujours pas de récession au Canada grâce à l’afflux d’immigrants
Le produit intérieur brut (PIB) a augmenté modestement mais un peu plus que prévu au T4, soit de 1,0 % (taux annuel désaisonnalisé), et la contraction de -1,2 % du T3 a été révisée, à -0,5 %. Pour 2023, la croissance ressort ainsi à un taux modéré de 1,1 %. Les données mensuelles, également publiées aujourd’hui par Statistique Canada, indiquent que la croissance était nulle en décembre, et non forte comme le prévoyait l’estimation éclair. L’estimation préliminaire de janvier donne un bon +0,4 % (évidemment sous réserve de révision). L’augmentation de janvier a été favorisée par le retour des fonctionnaires au Québec et par un hiver clément. Au quatrième trimestre, la croissance a été stimulée par une augmentation des exportations pétrolières, mais modérée par une baisse notable des investissements des entreprises. L’investissement en logements a de nouveau reculé au T4 – une sixième baisse au cours des sept derniers trimestres. La hausse de la construction neuve et des rénovations au T4 a été contrebalancée par la forte baisse des coûts de transfert de propriété, laquelle est associée à l’affaiblissement du marché canadien de la revente. L’augmentation au chapitre de la construction neuve est principalement attribuable aux logements unifamiliaux et appartements, et l’ensemble des provinces et territoires, sauf l’Île-du-Prince-Édouard, ont enregistré une augmentation des mises en chantier. L’investissement dans des structures non résidentielles a chuté, tout comme les dépenses en matériel et outillage, surtout dans le domaine des aéronefs et autre matériel de transport. Même les dépenses gouvernementales ont baissé.
Le PIB du Canada remonte modestement au T4
En sommeLes données d’aujourd’hui représentent le dernier rapport majeur sur l’économie avant la prochaine réunion de la Banque du Canada, le 6 mars. La banque centrale maintiendra les taux d’intérêt tels quels à cette réunion. Certains croient que la première réduction de taux du présent cycle surviendra dès la réunion d’avril, mais le consensus prévoit que ce sera plutôt en juin. Vu la légère hausse de la croissance au T4, il n’y a pas d’urgence à ce que le Banque assouplisse sa politique. Les décideurs attendront que leurs mesures de prédilection de l’inflation baissent dans la plage de 1 à 3 %. Ils savent que le PIB par habitant est en chute, et que les renouvellements de prêts hypothécaires à des taux d’intérêt majorés réduiront le revenu discrétionnaire des ménages. Voilà pourquoi une réduction des taux est largement attendue en juin.