18 Mar

Les ventes de maisons cessent de chuter en février au Canada; les prix se maintiennent

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Publié par: Robert Perrier

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Les données de février laissent entrevoir un marché immobilier vigoureux ce printemps

 

L’Association canadienne de l’immobilier (ACI) a annoncé aujourd’hui que les ventes résidentielles nationales ont fléchi de 3,1 % d’un mois à l’autre en février, tandis que les prix étaient stables après cinq mois à la baisse depuis l’automne dernier.

Le fait que les prix soient restés inchangés de janvier à février mérite d’être souligné, puisqu’ils avaient baissé de 1,3 % de décembre à janvier. L’Indice des prix des propriétés MLS a tendance à être relativement stable, donc une telle variation est rare. Il ne s’en est vu que trois autres fois depuis 20 ans. De fait ces trois cas sont survenus dans les quatre dernières années, quand la demande était sur le point de bondir : en mai 2020, immédiatement après l’affaissement initial lié à la COVID; en janvier 2022, avant que les taux d’intérêt n’augmentent; et en avril 2023, quand on s’attendait à ce que la Banque du Canada reste en pause. La remontée des ventes résidentielles de 2023 a amené la Banque centrale à hausser encore deux fois les taux d’intérêt.

Il y a une importante demande refoulée de logements en raison de la forte croissance démographique et de la crainte des acheteurs d’une première propriété que les prix augmenteront nettement quand la Banque du Canada commencera à réduire les taux d’intérêt.

 

 

Nouvelles inscriptions

En février, le nombre de propriétés nouvellement inscrites a progressé de 1,6 % d’un mois à l’autre. Selon le nombre de propriétaires qui se préparent à mettre leurs propriétés en vente ce printemps, les gains pourraient augmenter dans les mois à venir.

« Le marché résidentiel de la revente est plutôt calme depuis deux ans et on a le sentiment qu’une reprise se profile, a déclaré Larry Cerqua, président de l’ACI. À ce point-ci, il est difficile de prévoir si les acheteurs vont attendre un signal de la Banque du Canada ou s’ils attendent tout simplement les inscriptions du marché du printemps. »
Les ventes ayant diminué et les nouvelles inscriptions ayant augmenté en février, le ratio national des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions s’est assoupli, à 55,6 %. La moyenne à long terme est de 55,1 %. On parle normalement d’un marché du logement équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 45 et 65 %; les résultats au-dessus ou en dessous de cette plage indiquent qu’il s’agit d’un marché favorable soit au propriétaire-vendeur, soit à l’acheteur.
À la fin de février 2024, on comptait 3,8 mois d’inventaire à l’échelle nationale, soit légèrement plus que les 3,7 mois de la fin janvier. La moyenne à long terme de cette mesure est de cinq mois.

 

 

 

Les prix des logements baissent de nouveau en janvier
IPP MLS global et composé
Pourcentage de changement annuel

 

 

 

En somme

Comme la demande refoulée de logements augmente chaque fois que les loyers augmentent, la saison immobilière du printemps sera sans doute vigoureuse, même avant que la banque centrale ne réduise les taux d’intérêt. Nous croyons que la Banque du Canada commencera à baisser le taux directeur en juin. Demain, nous obtiendrons les données sur l’inflation en février. Les données américaines de février, publiées la semaine passée, étaient décevantes : les prix de l’essence ont fait augmenter l’inflation globale, et les mesures de l’inflation fondamentale restent bien au-dessus de 3 %.

 

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

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8 Mar

Forte progression de l’emploi au Canada en février – plus 41 000

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Publié par: Robert Perrier

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Deux fois plus d’emplois créés que prévu en février, mais taux de chômage en hausse

 

Les données de février de l’Enquête sur la population active publiées aujourd’hui par Statistique Canada sont mitigées. Elles reflètent l’effet considérable de la forte immigration. L’emploi a augmenté de 41 000, soit bien davantage que prévu, avec une hausse de 71 000 emplois à temps plein.

Le taux d’emploi – la proportion de la population âgée de 15 ans et plus qui occupe un emploi – a reculé légèrement, à 61,5 %. Il s’agit d’une cinquième baisse mensuelle d’affilée et de la plus longue période de diminutions consécutives depuis la période de six mois se terminant en avril 2009, pendant la crise financière mondiale. Dans un commentaire récent, la Banque du Canada a insisté sur l’importance du taux d’emploi.

En février 2024, le taux d’emploi était en baisse de 0,9 point de pourcentage par rapport au récent sommet de 62,4 % enregistré en février 2023. Cette tendance à la baisse est associée à la croissance inédite de la population d’âge actif.

 

 

Les emplois ont augmenté deux fois plus que prévu en février

 

Le taux de chômage a augmenté de 0,1 point de pourcentage, à 5,8 %, en février, ce qui a contrebalancé la baisse de janvier. Le taux de chômage est demeuré relativement stable durant les derniers mois, à 5,8 % dans trois des quatre derniers mois. Cette stabilité fait suite à la tendance à la hausse observée d’avril 2023 à novembre 2023, lorsque le taux a augmenté pour passer de 5,1 % à 5,8 %. Le taux d’activité – la proportion de la population âgée de 15 ans et plus qui occupe un emploi ou est à la recherche de travail – s’est maintenu à 65,3 % en février.

La population active a augmenté de 76 000 le mois dernier, et de 550 000 dans l’année écoulée. En même temps, la population adulte a bondi de plus de 1 million (+3,2 %), et le nombre d’emplois a progressé de 368 000. Même une très forte croissance de l’emploi ne suit pas le rythme de l’afflux de nouveaux travailleurs, ce qui amortit l’inflation salariale.

La plupart des nouveaux emplois ont été créés dans le secteur des services, en particulier les services d’hébergement et de restauration, après le déclin du mois précédent. L’emploi a aussi rebondi dans les services professionnels, scientifiques et techniques. Par rapport à un an plus tôt, l’emploi dans ce secteur était en hausse de 85 000 (+4,6 %), ce qui représente la deuxième plus forte augmentation sur 12 mois parmi tous les secteurs, après le transport et l’entreposage (+104 000; +10,6 %).

 

 

Le taux de chômage grimpe à 5,8 % en février

 

En février, le salaire horaire moyen a progressé de 5,0 % par rapport à un an plus tôt, après avoir augmenté de 5,3 % en janvier. Ce niveau reste supérieur à ce que souhaite la Banque du Canada, bien que selon sa déclaration de cette semaine, elle croit que l’inflation salariale semble avoir plafonné.

 

 

L’inflation salariale a baissé légèrement en février, à 5,0 %

 

En somme

Nous verrons les résultats d’une nouvelle Enquête sur la population active, le 5 avril, avant la prochaine réunion de la Banque du Canada, le 10 avril. Les importantes données sur l’inflation de l’IPC seront publiées le 19 mars.

Le rapport d’aujourd’hui est positif, mais donne à croire que la forte hausse de la population d’âge actif et le déclin du nombre de postes vacants pourraient continuer d’atténuer l’inflation salariale. La Banque du Canada voudra voir davantage de données probantes avant d’assouplir sa politique et d’abaisser les taux d’intérêt.

 

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Dre Sherry Cooper
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6 Mar

La Banque du Canada laisse les taux tels quels en attendant que l’inflation fondamentale baisse encore

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Publié par: Robert Perrier

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La Banque du Canada maintient les taux en attendant que l’inflation fondamentale baisse encore

 

Aujourd’hui, la Banque du Canada a maintenu le taux à un jour à 5 % à l’issue d’une cinquième réunion de suite, et s’est engagée à continuer de normaliser son bilan. Les décideurs s’inquiètent toujours des risques entourant les perspectives d’inflation. Les plus récentes données indiquent que l’inflation de l’IPC a baissé à 2,9 % en janvier, mais l’inflation fondamentale sur un an et sur trois mois reste dans la fourchette de 3 à 3,5 %. Le Conseil de direction prévoit que l’inflation restera autour de 3 % au premier semestre, mais pense que les pressions salariales pourraient être en baisse. Il paraît probable que l’inflation ralentira plus rapidement, permettant une réduction des taux d’ici le milieu de l’année. 

La Banque fait aussi remarquer que la croissance du PIB au quatrième trimestre a été plus forte que prévu, atteignant 1,0 %, mais reste bien inférieure à la croissance potentielle. Voilà qui confirme une économie en situation d’offre excédentaire.

L’emploi continue de progresser plus lentement que la croissance démographique. En conférence de presse, le gouverneur Tiff Macklem a soutenu qu’il était trop tôt pour envisager une réduction des taux puisqu’il fallait plus de temps pour s’assurer que l’inflation baisse vers la cible de 2 %.

 

 

La Banque du Canada laisse le taux à 5,0 % – pour une cinquième réunion de suite
Atterrissage en douceur

 

En somme

La Banque du Canada s’attend à ce que la baisse de l’inflation soit graduelle et inégale. « La décision d’aujourd’hui a été prise parce que le Conseil estime qu’un taux directeur de 5 % reste approprié, lit-on dans la déclaration préliminaire de M. Macklem. Il est encore trop tôt pour penser à le baisser. » La Banque réfute l’idée que des réductions de taux sont imminentes.

Les taux d’intérêt élevés amortissent les dépenses discrétionnaires des ménages qui renouvellent des prêts hypothécaires avec des mensualités fortement majorées. Quand l’économie ralentira au cours du premier semestre de l’année, la Banque laissera entrevoir un assouplissement. Il se pourrait que ce soit lors de la prochaine réunion, le 10 avril, quand les décideurs réviseront leurs projections économiques. Dans cette perspective, les marchés peuvent attendre une réduction de taux en juin.

« Nous ne voulons pas maintenir une politique monétaire aussi restrictive plus longtemps que nécessaire, a dit M. Macklem. Mais nous ne voulons pas non plus compromettre les progrès réalisés pour faire baisser l’inflation. »

 

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29 Fév

Pas de récession au Canada, le PIB ayant progressé de 1 % au T4

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Publié par: Robert Perrier

Toujours pas de récession au Canada grâce à l’afflux d’immigrants
Le produit intérieur brut (PIB) a augmenté modestement mais un peu plus que prévu au T4, soit de 1,0 % (taux annuel désaisonnalisé), et la contraction de -1,2 % du T3 a été révisée, à -0,5 %. Pour 2023, la croissance ressort ainsi à un taux modéré de 1,1 %. Les données mensuelles, également publiées aujourd’hui par Statistique Canada, indiquent que la croissance était nulle en décembre, et non forte comme le prévoyait l’estimation éclair. L’estimation préliminaire de janvier donne un bon +0,4 % (évidemment sous réserve de révision). L’augmentation de janvier a été favorisée par le retour des fonctionnaires au Québec et par un hiver clément. Au quatrième trimestre, la croissance a été stimulée par une augmentation des exportations pétrolières, mais modérée par une baisse notable des investissements des entreprises. L’investissement en logements a de nouveau reculé au T4 – une sixième baisse au cours des sept derniers trimestres. La hausse de la construction neuve et des rénovations au T4 a été contrebalancée par la forte baisse des coûts de transfert de propriété, laquelle est associée à l’affaiblissement du marché canadien de la revente. L’augmentation au chapitre de la construction neuve est principalement attribuable aux logements unifamiliaux et appartements, et l’ensemble des provinces et territoires, sauf l’Île-du-Prince-Édouard, ont enregistré une augmentation des mises en chantier. L’investissement dans des structures non résidentielles a chuté, tout comme les dépenses en matériel et outillage, surtout dans le domaine des aéronefs et autre matériel de transport. Même les dépenses gouvernementales ont baissé.
Le PIB du Canada remonte modestement au T4
En sommeLes données d’aujourd’hui représentent le dernier rapport majeur sur l’économie avant la prochaine réunion de la Banque du Canada, le 6 mars. La banque centrale maintiendra les taux d’intérêt tels quels à cette réunion. Certains croient que la première réduction de taux du présent cycle surviendra dès la réunion d’avril, mais le consensus prévoit que ce sera plutôt en juin. Vu la légère hausse de la croissance au T4, il n’y a pas d’urgence à ce que le Banque assouplisse sa politique. Les décideurs attendront que leurs mesures de prédilection de l’inflation baissent dans la plage de 1 à 3 %. Ils savent que le PIB par habitant est en chute, et que les renouvellements de prêts hypothécaires à des taux d’intérêt majorés réduiront le revenu discrétionnaire des ménages. Voilà pourquoi une réduction des taux est largement attendue en juin.
20 Fév

Excellentes nouvelles sur l’inflation et forte reprise des obligations

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Publié par: Robert Perrier

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L’inflation baisse à 2,9 % en janvier au Canada, ouvrant la voie à des réductions de taux d’intérêt

 

L’Indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 2,9 % d’une année à l’autre en janvier, contre 3,4 % en décembre. Le plus important facteur de la décélération est la baisse de 4 %, d’une année à l’autre, des prix de l’essence; ces prix étaient en hausse de 1,4 % le mois précédent (voir le graphique ci-dessous). En excluant l’essence, la croissance de l’IPC global a ralenti pour se situer à 3,2 % d’une année à l’autre, au lieu des 3,5 % de décembre.

À 2,9 %, l’inflation globale revient dans la fourchette de 1 à 3 % que vise la Banque du Canada, pour la première fois depuis juin et seulement la deuxième fois depuis mars 2021.

L’inflation annuelle des prix des produits d’épicerie a aussi largement baissé : 3,4 % en janvier, contre 4,7 % en décembre. Le recul des tarifs aériens et des prix des voyages organisés a aussi contribué au ralentissement de l’inflation globale. Les prix des vêtements et chaussures étaient 1,3 % plus bas qu’un an plus tôt, peut-être par suite des rabais pratiqués sur les vêtements d’hiver au vu de la saison plus douce constatée dans une bonne part du pays.

Le logement reste de loin le plus grand facteur contribuant à l’inflation annuelle. L’effet des hausses passées de taux d’intérêt touche l’IPC avec un décalage. L’augmentation annuelle des coûts d’intérêt hypothécaires a légèrement ralenti en janvier, mais était encore à 27,4 %, représentant environ le quart de l’inflation annuelle totale. En excluant les coûts hypothécaires, l’inflation est maintenant de 2,0 %. Les loyers résidentiels ont continué d’augmenter, mais une autre composante du logement, le coût de remplacement par le propriétaire, a plutôt baissé par suite du ralentissement de la croissance des prix des maisons.

Sur une base mensuelle, la croissance de l’IPC était inchangée en janvier, après avoir reculé de 0,3 % en décembre. Sur une base mensuelle désaisonnalisée, l’IPC a diminué de 0,1 % en janvier, ce qui représente le premier recul depuis mai 2020.

 

 

L’inflation de l’IPC au Canada a baissé à 2,9 % en janvier

 

Les mesures de l’inflation de base privilégiées par la Banque du Canada, les taux dits tronqué et médian, excluent les fluctuations plus volatiles afin de mieux jauger l’inflation sous-jacente. L’IPC tronqué a baissé de trois dixièmes de point par rapport à un an plus tôt, à 3,4 %, et l’IPC médian, de deux dixièmes de point, à 3,3 %, comme l’indiquent les graphiques ci-dessous.

Fait à noter, la part du panier de biens et services de l’IPC qui augmente de plus de 5 % a baissé de son sommet de 68 % en mai 2022 à 28 % en janvier 2024.

 

 

Chute des mesures de l’inflation de base surveillées par la Banque du Canada.
IPC tronqué – moyenne / IPC médian

 

En somme

Le Conseil de direction de la Banque du Canada tient sa prochaine réunion le 6 mars. Le rapport sur l’inflation en janvier est plus favorable que prévu, montrant que l’inflation se circonscrit. Cependant, elle reste bien supérieure à la cible de 2 %.

L’inflation du prix du logement reste tenace, parce que les taux hypothécaires majorés de l’année écoulée entrent en compte dans l’indice, et la pénurie de logements fait grimper les loyers.

La Banque du Canada restera prudente au vu des gains salariaux qui restent élevés et des mesures de l’inflation de base qui dépassent les 3 %. Je pense toujours que la Banque commencera à réduire les taux en juin.

 

 

Les mesures de l’inflation fondamentale privilégiées par la Banque du Canada ont légèrement baissé en janvier.
%, taux annualisé, croissance sur 3 mois, données désaisonnalisées
– IPC médian – IPC tronqué – IPCX – IPC tronqué excluant le logement – Cible de maîtrise de l’inflation

 

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14 Fév

Les ventes de logements au Canada ont continué d’augmenter en janvier alors que les marchés se resserraient

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Publié par: Robert Perrier

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Les ventes de logements au Canada étaient encore en hausse et les prix ont légèrement baissé en janvier

 

L’Association canadienne de l’immobilier (ACI) a annoncé aujourd’hui que les ventes de logements des deux derniers mois montrent des signes d’une reprise. Les ventes nationales étaient en hausse de 3,7 % entre décembre 2023 et janvier 2024 après la hausse de 7,9 % enregistrée en décembre. Le graphique ci-dessous indique que malgré les deux mois d’augmentation, les ventes restent à 9 % sous la moyenne décennale. « Les ventes sont en hausse, les conditions du marché se sont considérablement resserrées, et des indices laissent entrevoir une concurrence renouvelée entre les acheteurs, affirme l’économiste principal de l’ACI, Shaun Cathcart. Cependant, dans les secteurs où les ventes ont le plus augmenté au cours des deux derniers mois, les prix suivent toujours une tendance à la baisse. Dans l’ensemble, les tendances suggèrent un marché qui commence à se redresser, mais qui doit encore surmonter les faiblesses des deux dernières années. »

Les hausses nationales ont encore une fois été menées par des gains enregistrés dans la région du Grand Toronto, ainsi qu’à Hamilton-Burlington, à Montréal, dans le Grand Vancouver et la vallée du Fraser, à Calgary et dans la plupart des secteurs du Grand Golden Horseshoe et des régions de villégiature de l’Ontario.

Le nombre réel (non désaisonnalisé) de transactions a augmenté de 22 % par rapport à janvier 2023. Il s’agit de la plus importante hausse d’une année à l’autre depuis mai 2021. Bien que la hausse de l’activité semble décisive, le niveau des transactions de janvier 2023 était à son plus bas niveau en presque 20 ans.

Il y a une demande refoulée de logements, et les récents acheteurs ont été incités à agir par la baisse des prix et la crainte qu’ils pourraient augmenter fortement quand la Banque du Canada commencera à réduire les taux d’intérêt.

 

 

Nouvelles inscriptions

En janvier, le nombre de nouvelles inscriptions a augmenté de 1,5 % d’un mois à l’autre, mais elles demeurent toujours près du niveau le plus bas depuis juin.

« Le marché a montré quelques signes précurseurs de reprise au cours des deux derniers mois, ce qui n’est probablement pas une surprise étant donné l’ampleur de la demande refoulée », a déclaré Larry Cerqua, président de l’ACI.

Les ventes ayant augmenté davantage que les nouvelles inscriptions en janvier, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions s’est resserré davantage, à 58,8 % comparativement à moins de 50 % il y a trois mois. Notons que la moyenne à long terme est de 55 %. On parle normalement d’un marché du logement équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 45 et 65 %; les résultats au-dessus ou en dessous de cette plage indiquent qu’il s’agit d’un marché favorable soit au propriétaire-vendeur, soit à l’acheteur.

On comptait 3,7 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de janvier 2024, soit une baisse par rapport à 3,8 mois à la fin de décembre et 4,1 mois à la fin de novembre. La moyenne à long terme de cette mesure est de cinq mois.

 

 

Les nouvelles inscriptions ont augmenté de 1,5 % en janvier
Les marchés se sont encore resserrés en janvier

 

Prix des maisons

En janvier 2024, l’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) global et composé a enregistré une baisse de 1,2 % d’un mois à l’autre; il s’agit d’une accélération de la baisse de 1,1 % enregistrée en décembre.

Dernièrement, les baisses de prix ont surtout touché les marchés de l’Ontario, en particulier la région élargie du Golden Horseshoe et, dans une moindre mesure, la Colombie-Britannique. Ailleurs au Canada, les prix se maintiennent en général ou, dans certains cas (Alberta et Terre-Neuve-et-Labrador), continuent de grimper.

L’IPP MLS® global et composé a augmenté de 0,4 % d’une année à l’autre en janvier 2024; il demeure relativement stable par rapport aux résultats des six derniers mois.

 

 

 

 

En somme

Les ventes de décembre et janvier sont habituellement à environ la moitié du niveau de la haute saison du printemps. Ce sera peut-être d’autant plus le cas cette année, puisque les taux d’intérêt commenceront probablement à baisser d’ici le milieu de l’année. Une forte reprise du marché se dessine. Les marchés ont touché le fond, la confiance des acheteurs s’améliore, et les taux hypothécaires fixes ont commencé à baisser.

Les marchés immobiliers de Toronto, Vancouver et Montréal sont de nouveau plutôt équilibrés, et nous verrons sans doute une hausse des nouvelles inscriptions à l’arrivée du printemps.

Par ailleurs, selon les données publiées hier, l’inflation aux États-Unis reste plus élevée que prévu. Les réductions des taux d’intérêt pourraient en être retardées. L’économie américaine affiche une belle vigueur, et le rendement des obligations du gouvernement du Canada sur 5 ans a augmenté de plus de 50 points de base cette année.

Le ministre du Logement du Canada, Sean Fraser, s’attend à ce que la chute des taux d’intérêt qui surviendra cette année encourage les constructeurs à augmenter leur activité, ce qui aidera à pallier la pénurie de logements au pays. Hier, en conférence de presse, le ministre a rapporté que si les taux d’intérêt baissent au cours de l’année, bon nombre de promoteurs immobiliers se disent prêts à lancer des projets qui sont aujourd’hui incertains.

Interrogé sur le risque que les réductions de taux de la Banque du Canada libèrent la demande refoulée et mènent à une hausse des prix, le ministre a fait valoir que la réduction des coûts d’emprunt devrait aussi mener à une augmentation de l’offre. Il a maintenu que quoi qu’il arrive avec les taux, la politique du gouvernement restera la même. « Nous devons tout faire, aussi rapidement que possible, pour construire autant de logements que possible, a-t-il dit. C’est le cas aujourd’hui et ce le sera encore dans six mois, peu importe ce qui arrive avec les taux d’intérêt. »

Lors d’une conférence de presse la semaine passée, le gouverneur de la Banque du Canada Tiff Macklem a affirmé que si les promoteurs immobiliers retardent des projets en raison de taux plus élevés, l’abaissement des taux aura un plus grand effet sur la demande.

« Les données indiquent très clairement que les effets des taux d’intérêt sur la demande sont beaucoup plus grands que sur l’offre », a-t-il soutenu.

 

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10 Fév

Pas de récession en vue selon les données de janvier sur l’emploi au Canada

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Le rapport de janvier sur l’emploi dissipe les craintes de récession

 

Les données de janvier de l’Enquête sur la population active publiées aujourd’hui par Statistique Canada sont mitigées. Elles reflètent l’effet considérable de la forte immigration. Le Canada a gagné 37 300 emplois, soit davantage que prévu, mais la hausse s’élevait à 48 900 dans les emplois à temps partiel (+48 900), et le secteur public a connu une énorme augmentation. Le taux d’emploi a reculé légèrement parce que la croissance démographique a surpassé la croissance de l’emploi. La population en âge de travailler a bondi de 125 500 en un seul mois, et la hausse sur un an atteint non moins de 1 million d’adultes.

Une telle augmentation de la population en âge de travailler est inédite. Dans le passé, elle n’avait jamais progressé de plus de 500 000 en un an. Ça alors, qu’est-ce que nous faisons? Où est-ce que ces gens vont habiter? Où est-ce que leurs enfants iront à l’école? Où est-ce que les nouveaux hôpitaux seront construits? Et puis quoi de l’infrastructure de transport, avec des routes et des métros déjà bondés?

 

 

Le taux de chômage a baissé d’une fraction, à 5,7 %. Il s’agit de la première baisse depuis décembre 2022. Elle est attribuable à un recul de 0,2 point de pourcentage du taux d’activité, à 65,3 % en janvier 2024, du fait que l’effectif de la population active est demeuré stable alors que la population augmentait.

La plupart des nouveaux emplois ont été créés dans le commerce de gros et de détail ainsi que dans la finance, les assurances, les services immobiliers et les services de location et de location à bail. Des baisses ont été observées dans d’autres secteurs, particulièrement dans les services d’hébergement et de restauration.

 

 

En janvier, le salaire horaire moyen était en hausse de 5,3 % par rapport à un an plus tôt, ce qui reste beaucoup trop aux yeux de la Banque du Canada. D’après Statistique Canada, le salaire horaire moyen des employés touchant un salaire dans le quartile supérieur de la répartition des salaires a progressé de 5,9 % pour atteindre 60,58 $ en moyenne en janvier 2024; les employés touchant un salaire dans le quartile inférieur a augmenté de 4,6 % (pour atteindre 17,64 $ l’heure) (données non désaisonnalisées). Évidemment, les travailleurs gagnant le plus sont payés un salaire fixe et non à l’heure.

 

 

En somme

La prochaine décision de la Banque du Canada sera annoncée le 6 mars. Bien d’autres données seront encore publiées d’ici là. Cependant, d’après ce que nous savons déjà, l’économie n’est pas en récession, et les salaires augmentent encore trop vite. Les marchés de l’habitation commencent déjà à s’échauffer, et l’économie américaine est résolument surchauffée. La vigueur des États-Unis se répercute inévitablement au Canada. La Banque du Canada aura encore à réfléchir à l’inflation. Jusqu’à présent, rien ne presse pour réduire les taux d’intérêt.

 

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15 Jan

Les ventes de maisons existantes ont augmenté en flèche en décembre

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Les ventes de maisons existantes affichent une vigueur étonnante en décembre
Selon les statistiques publiées aujourd’hui par l’Association canadienne de l’immobilier (ACI), les ventes résidentielles nationales ont augmenté de façon notable en décembre 2023. La hausse mensuelle de 8,7 % enregistrée en décembre était une des plus fortes de l’année passée.Le nombre réel (non désaisonnalisé) de transactions était supérieur de 3,7 % à celui de décembre 2022. Il s’agit de la plus importante hausse d’une année à l’autre depuis août.Les ventes résidentielles ont totalisé 443 511 unités en 2023, 11,1 % de moins qu’en 2022. Il s’agit techniquement du plus bas niveau annuel des ventes nationales depuis 2008, bien qu’il ait été très proche des niveaux enregistrés au cours de chacune des cinq années suivant la crise financière de 2008, ainsi que de la première année du test de résistance pour les prêts hypothécaires non assurés en 2018.L’ACI prévoit un gain de 10,4 % des ventes résidentielles cette année, à la faveur de l’assouplissement attendu de la politique monétaire de la Banque du Canada au deuxième semestre.« Bien que décembre nous ait réservé une surprise au niveau des ventes pour clôturer l’année, le véritable test de la résilience des marchés aura lieu au printemps », a déclaré Larry Cerqua, président de l’ACI.
Nouvelles inscriptionsEn décembre, le nombre de nouvelles inscriptions a chuté de 5,1 % d’un mois à l’autre, ce qui les a ramenées au niveau le plus bas depuis juin.Les ventes ayant augmenté et les nouvelles inscriptions ayant baissé en décembre, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions s’est resserré à 57,8 %, comparativement à 50,5 % en novembre. La moyenne à long terme est de 55 %.On comptait 3,8 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de décembre 2023, une baisse notable par rapport à 4,2 mois à la fin de novembre. La moyenne à long terme de cette mesure est de cinq mois.
Baisse des nouvelles inscriptions en décembre
Les marchés se resserrent en décembre
Prix des maisonsEn décembre 2023, l’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) global et composé a enregistré une baisse de 0,8 % d’un mois à l’autre. Conformément au raffermissement des conditions du marché, cette mesure était inférieure à la baisse de 1 % enregistrée en novembre et à la baisse de 0,9 % enregistrée en octobre.Dernièrement, les baisses de prix ont surtout touché les marchés de l’Ontario, en particulier la région élargie du Golden Horseshoe, et, dans une moindre mesure, la Colombie-Britannique. Ailleurs au Canada, les prix se maintiennent pour la plupart ou, dans certains cas (Alberta, Nouveau-Brunswick et Terre-Neuve-et-Labrador), continuent de grimper. Comme les conditions du marché ont évolué récemment, les tendances des prix deviennent de plus en plus disparates et les différences régionales sont moins clairement définies.L’IPP MLS® global et composé a augmenté de 0,7 % d’une année à l’autre en décembre 2023; ce qui représente une légère hausse par rapport au gain de 0,6 % en novembre.L’ACI s’attend à de modestes augmentations des prix à l’échelle nationale en 2024.
Les prix baissent de nouveau en décembre
En sommeLa Banque du Canada a publié aujourd’hui les résultats de son enquête sur les perspectives des entreprises, selon lesquels les entreprises canadiennes ont connu une tendance à la baisse des ventes au quatrième trimestre. Parmi les facteurs l’expliquant figurent les pressions financières subies par les consommateurs en raison des taux d’intérêts élevés et de l’inflation. Les entreprises signalent des perspectives de ventes modérées ainsi que de faibles intentions d’investissement et d’embauche. Il y a aussi une crainte que les renouvellements de prêts hypothécaires à venir réduiront encore le revenu disponible des consommateurs. Les entreprises des secteurs de la construction et de l’immobilier sont les plus touchées. Elles indiquent que certains projets ont été reportés en raison de la hausse des coûts d’emprunt et de construction ainsi que d’une incertitude croissante.Les entreprises qui font affaire avec les consommateurs (p. ex., détail, logement et hébergement, restauration et divertissement) auraient besoin d’aide pour obtenir du crédit. « Cette situation découle souvent des attentes des prêteurs selon lesquelles les dépenses de consommation vont continuer de baisser. »Les consommateurs seraient de plus en plus incertains quant aux perspectives économiques, ce qui influe sur leurs dépenses projetées.Demain, Statistique Canada publiera ses données sur l’inflation en décembre. Les économistes pensent qu’elle a sans doute augmenté un peu, principalement en raison d’effets de glissement annuel. Si les pressions sous-jacentes sur les prix ne s’atténuent pas, l’inquiétude augmentera d’autant plus.Il semble de plus en plus que la croissance sera restée faible au quatrième trimestre, ce qui laisse entrevoir que la Banque du Canada commencera à réduire les taux d’intérêt d’ici la saison immobilière du printemps.

5 Jan

Les données de décembre sur l’emploi au Canada ne sont pas si faibles qu’il n’y paraît

Non classifié(e)

Publié par: Robert Perrier

Ven 2024-01-05 17:14

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La vive augmentation des salaires retiendra l’attention de la Banque du Canada
Les données de décembre de l’Enquête sur la population active publiées aujourd’hui par Statistique Canada reflètent une situation mitigée mais finalement plus robuste qu’il n’y paraît. L’emploi total au Canada n’a guère changé, augmentant d’à peine 100 le dernier mois de 2023. Cependant, le taux de participation au marché du travail a baissé. Le taux de chômage reste à 5,8 %. La plupart des économistes s’attendaient à une augmentation bien plus grande de l’emploi, et à une hausse du taux de chômage.
Très faible croissance de l’emploi en décembre
Le Canada a un des plus forts taux de croissance démographique au monde, par suite des hauts niveaux d’immigration. Cependant, l’augmentation de l’emploi était inférieure à l’augmentation de la population active ces derniers mois.Le taux d’emploi – la proportion de la population en âge de travailler qui occupe un emploi – a suivi une tendance à la baisse en 2023 parmi le principal groupe d’âge actif (25 à 54 ans), tant pour les hommes que pour les femmes.Le taux d’activité – le nombre de personnes en emploi et au chômage exprimé en pourcentage de la population de 15 ans et plus – a reculé en décembre (-0,2 point de pourcentage) pour s’établir à 65,4 %. Il s’agit d’une baisse par rapport au récent sommet de 65,7 %, atteint en juin. La majeure partie de la diminution enregistrée de juin à décembre était attribuable à une baisse du taux d’activité des jeunes, qui a reculé de 2,1 points de pourcentage pour s’établir à 63,5 % au cours de la période. Par rapport à un an plus tôt, le taux d’activité a diminué de 3,3 points de pourcentage pour s’établir à 85,4 % chez les jeunes qui ne fréquentent pas l’école. En même temps, il a diminué de 1,0 point de pourcentage pour s’établir à 46,4 % chez les jeunes aux études (données non désaisonnalisées).Le taux d’activité est demeuré stable chez les personnes du principal groupe d’âge actif (88,7 %) et chez les personnes âgées de 55 ans et plus (36,9 %), par rapport à juin 2023 et à décembre 2022.Le total des heures travaillées a augmenté de 0,4 % en décembre par rapport à un mois plus tôt, et de 1,7 % comparativement à un an plus tôt. En novembre, il avait baissé de 0,7 % par rapport au mois précédent.
La participation au marché du travail a nettement baissé en décembre
Le taux de sans-emploi est inchangé en décembre, à 5,8 %
L’emploi dans le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques a augmenté de 46 000 (+2,4 %) en décembre, après avoir peu varié au cours des trois mois précédents. Il s’agissait de la deuxième hausse mensuelle dans le secteur en 2023, après celle de 52 000 en août. Par rapport à un an plus tôt, l’emploi dans ce secteur était en hausse de 78 000 (+4,2 %) en décembre.Après avoir peu varié pendant quatre mois, l’emploi dans le secteur des soins de santé et de l’assistance sociale a progressé de 16 000 (+0,6 %) en décembre, ce qui a fait suite aux hausses enregistrées en juin (+21 000) et en juillet (+25 000). Par rapport à un an plus tôt, l’emploi dans les soins de santé et l’assistance sociale était en hausse de 124 000 (+4,8 %) en décembre. Selon les plus récentes données de l’Enquête sur les postes vacants et les salaires, le taux de postes vacants dans les soins de santé et l’assistance sociale s’est établi à 5,3 % en octobre 2023, en baisse par rapport au sommet de 6,3 % atteint en avril, mais tout de même le taux le plus élevé parmi tous les secteurs.En décembre, l’emploi a diminué pour un troisième mois consécutif dans le secteur du commerce de gros et de détail (-21 000; -0,7 %). D’août à décembre, l’emploi dans le secteur a reculé de 80 000 (-2,7 %). Cette baisse a fait suite aux hausses enregistrées de décembre 2022 à août 2023, lorsque l’emploi avait progressé de 108 000 (+3,7 %).En décembre, l’emploi a progressé en Colombie-Britannique (+18 000; +0,6 %), en Nouvelle-Écosse (+6 300; +1,3 %), en Saskatchewan (+4800; +0,8 %) et à Terre-Neuve-et-Labrador (+2400; +1,0 %), tandis qu’il a reculé en Ontario (-48 000; -0,6 %). Dans les autres provinces, l’emploi n’a guère changé.Ce qui préoccupera le plus la Banque du Canada est l’accélération de l’inflation salariale. Elle était à 5,4 % sur un an le mois passé, comparativement à 4,8 % les deux mois précédents. Comme la productivité est en baisse au Canada, voilà qui augure mal pour l’inflation globale. Cela étant, la Banque du Canada continuera de faire preuve de prudence.
Inflation salariale atteignant 5,4 % en décembre
Forte baisse de la productivité du travail au T3
En sommeLa Banque du Canada tiendra sa prochaine réunion le 24 janvier, avant quoi nous verrons les données de décembre sur l’inflation, le 16 janvier. Vu les données inégales du marché du travail, en particulier la hausse des salaires, la Banque du Canada restera prudente. Elle attendra que l’inflation se stabilise sensiblement sous les 3 % avant de réduire le taux directeur une première fois dans le présent cycle.

30 Nov

Le PIB au T3 est plus faible que prévu, ouvrant la voie à des baisses de taux d’intérêt

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Publié par: Robert Perrier

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La table est mise pour des baisses de taux d’intérêt en 2024

 

L’économie canadienne a faibli bien davantage que prévu au troisième trimestre, affichant un recul de 1,1 % sur un an. Cependant, les chiffres du T2 ont été révisés à la hausse, passant d’une baisse de 0,2 % à une croissance de 1,4 %. Tels sont les aléas des données économiques. L’économie canadienne se contracte malgré l’impulsion fournie par une forte croissance démographique. Les dépenses de consommation des ménages ont stagné et le taux d’épargne a augmenté, confirmant que les hausses de taux décisives de la banque centrale produisent l’effet voulu, de calmer l’activité économique.

Statistique Canada a aussi publié des données préliminaires indiquant que le PIB a progressé de 0,2 % en octobre, grâce à la construction résidentielle et à une augmentation de l’extraction de pétrole et de gaz ainsi que du commerce de détail. En septembre, la progression de 0,1 % surpassait déjà les attentes.

La contraction économique est généralisée. Les dépenses des ménages n’ont pas été si faibles depuis 2009, hormis pendant les périodes de confinement pour la pandémie. De plus, l’investissement des entreprises a été particulièrement faible, en baisse de 14,4 % pour l’équipement et de 7,7 % pour la construction non résidentielle. Les exportations ont aussi baissé dans la même période, de 5,1 %. L’investissement dans la construction résidentielle a augmenté pour la première fois depuis le début de 2022, progressant de 8,3 % (taux annualisé).

 

 

Contraction de l’économie au T3

 

Les données sur les emplois vacants, aussi publiés aujourd’hui, étaient de nouveau en baisse. Elles confirment que l’économie a faibli et que la demande excédentaire a été éliminée. Au prorata de la population, l’économie du Canada est en contraction pour un deuxième trimestre consécutif.

Demain, Statistique Canada publiera le rapport sur le marché du travail de novembre.

 

 

La consommation faiblit au Canada
Les dépenses des ménages baissent à des niveaux de récession
Changement dans la consommation des ménages au Canada, moyenne sur 2 trimestres ¢ Récessions

 

En somme

Les nouvelles d’aujourd’hui sont bonnes pour la Banque du Canada. Son gouverneur, Tiff Macklem, avait dit la semaine passée que les hausses de taux d’intérêt produisaient l’effet voulu, c’est-à-dire de ramener l’inflation vers sa cible de 2 %. Le Conseil de direction tient sa prochaine réunion le 6 décembre. Nous prévoyons un communiqué plus réservé, donnant à croire que le taux directeur a probablement plafonné. Les taux d’intérêt déterminés par le marché ont nettement chuté depuis le début d’octobre, entraînant une baisse sensible des taux hypothécaires fixes (voir le graphique ci-dessous).

Les opérateurs en swaps à un jour parient que la Banque du Canada assouplira la politique monétaire dès avril 2024. Je m’attends à ce que la Banque du Canada réduise graduellement les taux d’intérêt à partir du deuxième trimestre de l’année prochaine, rabotant le taux à un jour de 200 points de base pour l’amener à 3,0 % à la fin de l’année.

 

 

Obligations du gouvernement du Canada – 5 ans

 

Ce script est maintenant disponible dans VelocityCRM plus Autopilot.

 

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« Le PIB au T3 est plus faible que prévu, ouvrant la voie à des baisses de taux d’intérêt » depuis @DLCCanadaInc Économiste en chef @DrSherryCooper https://hypothecairesdominion.ca/economic-insights/le-pib-au-t3-est-plus-faible-que-prevu-ouvrant-la-voie-a-des-baisses-de-taux-dinteret

 

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

drsherrycooper@dominionlending.ca

 

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