20 Fév

Excellentes nouvelles sur l’inflation et forte reprise des obligations

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Publié par: Robert Perrier

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L’inflation baisse à 2,9 % en janvier au Canada, ouvrant la voie à des réductions de taux d’intérêt

 

L’Indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 2,9 % d’une année à l’autre en janvier, contre 3,4 % en décembre. Le plus important facteur de la décélération est la baisse de 4 %, d’une année à l’autre, des prix de l’essence; ces prix étaient en hausse de 1,4 % le mois précédent (voir le graphique ci-dessous). En excluant l’essence, la croissance de l’IPC global a ralenti pour se situer à 3,2 % d’une année à l’autre, au lieu des 3,5 % de décembre.

À 2,9 %, l’inflation globale revient dans la fourchette de 1 à 3 % que vise la Banque du Canada, pour la première fois depuis juin et seulement la deuxième fois depuis mars 2021.

L’inflation annuelle des prix des produits d’épicerie a aussi largement baissé : 3,4 % en janvier, contre 4,7 % en décembre. Le recul des tarifs aériens et des prix des voyages organisés a aussi contribué au ralentissement de l’inflation globale. Les prix des vêtements et chaussures étaient 1,3 % plus bas qu’un an plus tôt, peut-être par suite des rabais pratiqués sur les vêtements d’hiver au vu de la saison plus douce constatée dans une bonne part du pays.

Le logement reste de loin le plus grand facteur contribuant à l’inflation annuelle. L’effet des hausses passées de taux d’intérêt touche l’IPC avec un décalage. L’augmentation annuelle des coûts d’intérêt hypothécaires a légèrement ralenti en janvier, mais était encore à 27,4 %, représentant environ le quart de l’inflation annuelle totale. En excluant les coûts hypothécaires, l’inflation est maintenant de 2,0 %. Les loyers résidentiels ont continué d’augmenter, mais une autre composante du logement, le coût de remplacement par le propriétaire, a plutôt baissé par suite du ralentissement de la croissance des prix des maisons.

Sur une base mensuelle, la croissance de l’IPC était inchangée en janvier, après avoir reculé de 0,3 % en décembre. Sur une base mensuelle désaisonnalisée, l’IPC a diminué de 0,1 % en janvier, ce qui représente le premier recul depuis mai 2020.

 

 

L’inflation de l’IPC au Canada a baissé à 2,9 % en janvier

 

Les mesures de l’inflation de base privilégiées par la Banque du Canada, les taux dits tronqué et médian, excluent les fluctuations plus volatiles afin de mieux jauger l’inflation sous-jacente. L’IPC tronqué a baissé de trois dixièmes de point par rapport à un an plus tôt, à 3,4 %, et l’IPC médian, de deux dixièmes de point, à 3,3 %, comme l’indiquent les graphiques ci-dessous.

Fait à noter, la part du panier de biens et services de l’IPC qui augmente de plus de 5 % a baissé de son sommet de 68 % en mai 2022 à 28 % en janvier 2024.

 

 

Chute des mesures de l’inflation de base surveillées par la Banque du Canada.
IPC tronqué – moyenne / IPC médian

 

En somme

Le Conseil de direction de la Banque du Canada tient sa prochaine réunion le 6 mars. Le rapport sur l’inflation en janvier est plus favorable que prévu, montrant que l’inflation se circonscrit. Cependant, elle reste bien supérieure à la cible de 2 %.

L’inflation du prix du logement reste tenace, parce que les taux hypothécaires majorés de l’année écoulée entrent en compte dans l’indice, et la pénurie de logements fait grimper les loyers.

La Banque du Canada restera prudente au vu des gains salariaux qui restent élevés et des mesures de l’inflation de base qui dépassent les 3 %. Je pense toujours que la Banque commencera à réduire les taux en juin.

 

 

Les mesures de l’inflation fondamentale privilégiées par la Banque du Canada ont légèrement baissé en janvier.
%, taux annualisé, croissance sur 3 mois, données désaisonnalisées
– IPC médian – IPC tronqué – IPCX – IPC tronqué excluant le logement – Cible de maîtrise de l’inflation

 

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

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14 Fév

Les ventes de logements au Canada ont continué d’augmenter en janvier alors que les marchés se resserraient

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Publié par: Robert Perrier

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Les ventes de logements au Canada étaient encore en hausse et les prix ont légèrement baissé en janvier

 

L’Association canadienne de l’immobilier (ACI) a annoncé aujourd’hui que les ventes de logements des deux derniers mois montrent des signes d’une reprise. Les ventes nationales étaient en hausse de 3,7 % entre décembre 2023 et janvier 2024 après la hausse de 7,9 % enregistrée en décembre. Le graphique ci-dessous indique que malgré les deux mois d’augmentation, les ventes restent à 9 % sous la moyenne décennale. « Les ventes sont en hausse, les conditions du marché se sont considérablement resserrées, et des indices laissent entrevoir une concurrence renouvelée entre les acheteurs, affirme l’économiste principal de l’ACI, Shaun Cathcart. Cependant, dans les secteurs où les ventes ont le plus augmenté au cours des deux derniers mois, les prix suivent toujours une tendance à la baisse. Dans l’ensemble, les tendances suggèrent un marché qui commence à se redresser, mais qui doit encore surmonter les faiblesses des deux dernières années. »

Les hausses nationales ont encore une fois été menées par des gains enregistrés dans la région du Grand Toronto, ainsi qu’à Hamilton-Burlington, à Montréal, dans le Grand Vancouver et la vallée du Fraser, à Calgary et dans la plupart des secteurs du Grand Golden Horseshoe et des régions de villégiature de l’Ontario.

Le nombre réel (non désaisonnalisé) de transactions a augmenté de 22 % par rapport à janvier 2023. Il s’agit de la plus importante hausse d’une année à l’autre depuis mai 2021. Bien que la hausse de l’activité semble décisive, le niveau des transactions de janvier 2023 était à son plus bas niveau en presque 20 ans.

Il y a une demande refoulée de logements, et les récents acheteurs ont été incités à agir par la baisse des prix et la crainte qu’ils pourraient augmenter fortement quand la Banque du Canada commencera à réduire les taux d’intérêt.

 

 

Nouvelles inscriptions

En janvier, le nombre de nouvelles inscriptions a augmenté de 1,5 % d’un mois à l’autre, mais elles demeurent toujours près du niveau le plus bas depuis juin.

« Le marché a montré quelques signes précurseurs de reprise au cours des deux derniers mois, ce qui n’est probablement pas une surprise étant donné l’ampleur de la demande refoulée », a déclaré Larry Cerqua, président de l’ACI.

Les ventes ayant augmenté davantage que les nouvelles inscriptions en janvier, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions s’est resserré davantage, à 58,8 % comparativement à moins de 50 % il y a trois mois. Notons que la moyenne à long terme est de 55 %. On parle normalement d’un marché du logement équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 45 et 65 %; les résultats au-dessus ou en dessous de cette plage indiquent qu’il s’agit d’un marché favorable soit au propriétaire-vendeur, soit à l’acheteur.

On comptait 3,7 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de janvier 2024, soit une baisse par rapport à 3,8 mois à la fin de décembre et 4,1 mois à la fin de novembre. La moyenne à long terme de cette mesure est de cinq mois.

 

 

Les nouvelles inscriptions ont augmenté de 1,5 % en janvier
Les marchés se sont encore resserrés en janvier

 

Prix des maisons

En janvier 2024, l’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) global et composé a enregistré une baisse de 1,2 % d’un mois à l’autre; il s’agit d’une accélération de la baisse de 1,1 % enregistrée en décembre.

Dernièrement, les baisses de prix ont surtout touché les marchés de l’Ontario, en particulier la région élargie du Golden Horseshoe et, dans une moindre mesure, la Colombie-Britannique. Ailleurs au Canada, les prix se maintiennent en général ou, dans certains cas (Alberta et Terre-Neuve-et-Labrador), continuent de grimper.

L’IPP MLS® global et composé a augmenté de 0,4 % d’une année à l’autre en janvier 2024; il demeure relativement stable par rapport aux résultats des six derniers mois.

 

 

 

 

En somme

Les ventes de décembre et janvier sont habituellement à environ la moitié du niveau de la haute saison du printemps. Ce sera peut-être d’autant plus le cas cette année, puisque les taux d’intérêt commenceront probablement à baisser d’ici le milieu de l’année. Une forte reprise du marché se dessine. Les marchés ont touché le fond, la confiance des acheteurs s’améliore, et les taux hypothécaires fixes ont commencé à baisser.

Les marchés immobiliers de Toronto, Vancouver et Montréal sont de nouveau plutôt équilibrés, et nous verrons sans doute une hausse des nouvelles inscriptions à l’arrivée du printemps.

Par ailleurs, selon les données publiées hier, l’inflation aux États-Unis reste plus élevée que prévu. Les réductions des taux d’intérêt pourraient en être retardées. L’économie américaine affiche une belle vigueur, et le rendement des obligations du gouvernement du Canada sur 5 ans a augmenté de plus de 50 points de base cette année.

Le ministre du Logement du Canada, Sean Fraser, s’attend à ce que la chute des taux d’intérêt qui surviendra cette année encourage les constructeurs à augmenter leur activité, ce qui aidera à pallier la pénurie de logements au pays. Hier, en conférence de presse, le ministre a rapporté que si les taux d’intérêt baissent au cours de l’année, bon nombre de promoteurs immobiliers se disent prêts à lancer des projets qui sont aujourd’hui incertains.

Interrogé sur le risque que les réductions de taux de la Banque du Canada libèrent la demande refoulée et mènent à une hausse des prix, le ministre a fait valoir que la réduction des coûts d’emprunt devrait aussi mener à une augmentation de l’offre. Il a maintenu que quoi qu’il arrive avec les taux, la politique du gouvernement restera la même. « Nous devons tout faire, aussi rapidement que possible, pour construire autant de logements que possible, a-t-il dit. C’est le cas aujourd’hui et ce le sera encore dans six mois, peu importe ce qui arrive avec les taux d’intérêt. »

Lors d’une conférence de presse la semaine passée, le gouverneur de la Banque du Canada Tiff Macklem a affirmé que si les promoteurs immobiliers retardent des projets en raison de taux plus élevés, l’abaissement des taux aura un plus grand effet sur la demande.

« Les données indiquent très clairement que les effets des taux d’intérêt sur la demande sont beaucoup plus grands que sur l’offre », a-t-il soutenu.

 

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

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10 Fév

Pas de récession en vue selon les données de janvier sur l’emploi au Canada

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Publié par: Robert Perrier

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Le rapport de janvier sur l’emploi dissipe les craintes de récession

 

Les données de janvier de l’Enquête sur la population active publiées aujourd’hui par Statistique Canada sont mitigées. Elles reflètent l’effet considérable de la forte immigration. Le Canada a gagné 37 300 emplois, soit davantage que prévu, mais la hausse s’élevait à 48 900 dans les emplois à temps partiel (+48 900), et le secteur public a connu une énorme augmentation. Le taux d’emploi a reculé légèrement parce que la croissance démographique a surpassé la croissance de l’emploi. La population en âge de travailler a bondi de 125 500 en un seul mois, et la hausse sur un an atteint non moins de 1 million d’adultes.

Une telle augmentation de la population en âge de travailler est inédite. Dans le passé, elle n’avait jamais progressé de plus de 500 000 en un an. Ça alors, qu’est-ce que nous faisons? Où est-ce que ces gens vont habiter? Où est-ce que leurs enfants iront à l’école? Où est-ce que les nouveaux hôpitaux seront construits? Et puis quoi de l’infrastructure de transport, avec des routes et des métros déjà bondés?

 

 

Le taux de chômage a baissé d’une fraction, à 5,7 %. Il s’agit de la première baisse depuis décembre 2022. Elle est attribuable à un recul de 0,2 point de pourcentage du taux d’activité, à 65,3 % en janvier 2024, du fait que l’effectif de la population active est demeuré stable alors que la population augmentait.

La plupart des nouveaux emplois ont été créés dans le commerce de gros et de détail ainsi que dans la finance, les assurances, les services immobiliers et les services de location et de location à bail. Des baisses ont été observées dans d’autres secteurs, particulièrement dans les services d’hébergement et de restauration.

 

 

En janvier, le salaire horaire moyen était en hausse de 5,3 % par rapport à un an plus tôt, ce qui reste beaucoup trop aux yeux de la Banque du Canada. D’après Statistique Canada, le salaire horaire moyen des employés touchant un salaire dans le quartile supérieur de la répartition des salaires a progressé de 5,9 % pour atteindre 60,58 $ en moyenne en janvier 2024; les employés touchant un salaire dans le quartile inférieur a augmenté de 4,6 % (pour atteindre 17,64 $ l’heure) (données non désaisonnalisées). Évidemment, les travailleurs gagnant le plus sont payés un salaire fixe et non à l’heure.

 

 

En somme

La prochaine décision de la Banque du Canada sera annoncée le 6 mars. Bien d’autres données seront encore publiées d’ici là. Cependant, d’après ce que nous savons déjà, l’économie n’est pas en récession, et les salaires augmentent encore trop vite. Les marchés de l’habitation commencent déjà à s’échauffer, et l’économie américaine est résolument surchauffée. La vigueur des États-Unis se répercute inévitablement au Canada. La Banque du Canada aura encore à réfléchir à l’inflation. Jusqu’à présent, rien ne presse pour réduire les taux d’intérêt.

 

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

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15 Jan

Les ventes de maisons existantes ont augmenté en flèche en décembre

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Publié par: Robert Perrier

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Les ventes de maisons existantes affichent une vigueur étonnante en décembre
Selon les statistiques publiées aujourd’hui par l’Association canadienne de l’immobilier (ACI), les ventes résidentielles nationales ont augmenté de façon notable en décembre 2023. La hausse mensuelle de 8,7 % enregistrée en décembre était une des plus fortes de l’année passée.Le nombre réel (non désaisonnalisé) de transactions était supérieur de 3,7 % à celui de décembre 2022. Il s’agit de la plus importante hausse d’une année à l’autre depuis août.Les ventes résidentielles ont totalisé 443 511 unités en 2023, 11,1 % de moins qu’en 2022. Il s’agit techniquement du plus bas niveau annuel des ventes nationales depuis 2008, bien qu’il ait été très proche des niveaux enregistrés au cours de chacune des cinq années suivant la crise financière de 2008, ainsi que de la première année du test de résistance pour les prêts hypothécaires non assurés en 2018.L’ACI prévoit un gain de 10,4 % des ventes résidentielles cette année, à la faveur de l’assouplissement attendu de la politique monétaire de la Banque du Canada au deuxième semestre.« Bien que décembre nous ait réservé une surprise au niveau des ventes pour clôturer l’année, le véritable test de la résilience des marchés aura lieu au printemps », a déclaré Larry Cerqua, président de l’ACI.
Nouvelles inscriptionsEn décembre, le nombre de nouvelles inscriptions a chuté de 5,1 % d’un mois à l’autre, ce qui les a ramenées au niveau le plus bas depuis juin.Les ventes ayant augmenté et les nouvelles inscriptions ayant baissé en décembre, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions s’est resserré à 57,8 %, comparativement à 50,5 % en novembre. La moyenne à long terme est de 55 %.On comptait 3,8 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de décembre 2023, une baisse notable par rapport à 4,2 mois à la fin de novembre. La moyenne à long terme de cette mesure est de cinq mois.
Baisse des nouvelles inscriptions en décembre
Les marchés se resserrent en décembre
Prix des maisonsEn décembre 2023, l’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) global et composé a enregistré une baisse de 0,8 % d’un mois à l’autre. Conformément au raffermissement des conditions du marché, cette mesure était inférieure à la baisse de 1 % enregistrée en novembre et à la baisse de 0,9 % enregistrée en octobre.Dernièrement, les baisses de prix ont surtout touché les marchés de l’Ontario, en particulier la région élargie du Golden Horseshoe, et, dans une moindre mesure, la Colombie-Britannique. Ailleurs au Canada, les prix se maintiennent pour la plupart ou, dans certains cas (Alberta, Nouveau-Brunswick et Terre-Neuve-et-Labrador), continuent de grimper. Comme les conditions du marché ont évolué récemment, les tendances des prix deviennent de plus en plus disparates et les différences régionales sont moins clairement définies.L’IPP MLS® global et composé a augmenté de 0,7 % d’une année à l’autre en décembre 2023; ce qui représente une légère hausse par rapport au gain de 0,6 % en novembre.L’ACI s’attend à de modestes augmentations des prix à l’échelle nationale en 2024.
Les prix baissent de nouveau en décembre
En sommeLa Banque du Canada a publié aujourd’hui les résultats de son enquête sur les perspectives des entreprises, selon lesquels les entreprises canadiennes ont connu une tendance à la baisse des ventes au quatrième trimestre. Parmi les facteurs l’expliquant figurent les pressions financières subies par les consommateurs en raison des taux d’intérêts élevés et de l’inflation. Les entreprises signalent des perspectives de ventes modérées ainsi que de faibles intentions d’investissement et d’embauche. Il y a aussi une crainte que les renouvellements de prêts hypothécaires à venir réduiront encore le revenu disponible des consommateurs. Les entreprises des secteurs de la construction et de l’immobilier sont les plus touchées. Elles indiquent que certains projets ont été reportés en raison de la hausse des coûts d’emprunt et de construction ainsi que d’une incertitude croissante.Les entreprises qui font affaire avec les consommateurs (p. ex., détail, logement et hébergement, restauration et divertissement) auraient besoin d’aide pour obtenir du crédit. « Cette situation découle souvent des attentes des prêteurs selon lesquelles les dépenses de consommation vont continuer de baisser. »Les consommateurs seraient de plus en plus incertains quant aux perspectives économiques, ce qui influe sur leurs dépenses projetées.Demain, Statistique Canada publiera ses données sur l’inflation en décembre. Les économistes pensent qu’elle a sans doute augmenté un peu, principalement en raison d’effets de glissement annuel. Si les pressions sous-jacentes sur les prix ne s’atténuent pas, l’inquiétude augmentera d’autant plus.Il semble de plus en plus que la croissance sera restée faible au quatrième trimestre, ce qui laisse entrevoir que la Banque du Canada commencera à réduire les taux d’intérêt d’ici la saison immobilière du printemps.

5 Jan

Les données de décembre sur l’emploi au Canada ne sont pas si faibles qu’il n’y paraît

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Publié par: Robert Perrier

Ven 2024-01-05 17:14

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La vive augmentation des salaires retiendra l’attention de la Banque du Canada
Les données de décembre de l’Enquête sur la population active publiées aujourd’hui par Statistique Canada reflètent une situation mitigée mais finalement plus robuste qu’il n’y paraît. L’emploi total au Canada n’a guère changé, augmentant d’à peine 100 le dernier mois de 2023. Cependant, le taux de participation au marché du travail a baissé. Le taux de chômage reste à 5,8 %. La plupart des économistes s’attendaient à une augmentation bien plus grande de l’emploi, et à une hausse du taux de chômage.
Très faible croissance de l’emploi en décembre
Le Canada a un des plus forts taux de croissance démographique au monde, par suite des hauts niveaux d’immigration. Cependant, l’augmentation de l’emploi était inférieure à l’augmentation de la population active ces derniers mois.Le taux d’emploi – la proportion de la population en âge de travailler qui occupe un emploi – a suivi une tendance à la baisse en 2023 parmi le principal groupe d’âge actif (25 à 54 ans), tant pour les hommes que pour les femmes.Le taux d’activité – le nombre de personnes en emploi et au chômage exprimé en pourcentage de la population de 15 ans et plus – a reculé en décembre (-0,2 point de pourcentage) pour s’établir à 65,4 %. Il s’agit d’une baisse par rapport au récent sommet de 65,7 %, atteint en juin. La majeure partie de la diminution enregistrée de juin à décembre était attribuable à une baisse du taux d’activité des jeunes, qui a reculé de 2,1 points de pourcentage pour s’établir à 63,5 % au cours de la période. Par rapport à un an plus tôt, le taux d’activité a diminué de 3,3 points de pourcentage pour s’établir à 85,4 % chez les jeunes qui ne fréquentent pas l’école. En même temps, il a diminué de 1,0 point de pourcentage pour s’établir à 46,4 % chez les jeunes aux études (données non désaisonnalisées).Le taux d’activité est demeuré stable chez les personnes du principal groupe d’âge actif (88,7 %) et chez les personnes âgées de 55 ans et plus (36,9 %), par rapport à juin 2023 et à décembre 2022.Le total des heures travaillées a augmenté de 0,4 % en décembre par rapport à un mois plus tôt, et de 1,7 % comparativement à un an plus tôt. En novembre, il avait baissé de 0,7 % par rapport au mois précédent.
La participation au marché du travail a nettement baissé en décembre
Le taux de sans-emploi est inchangé en décembre, à 5,8 %
L’emploi dans le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques a augmenté de 46 000 (+2,4 %) en décembre, après avoir peu varié au cours des trois mois précédents. Il s’agissait de la deuxième hausse mensuelle dans le secteur en 2023, après celle de 52 000 en août. Par rapport à un an plus tôt, l’emploi dans ce secteur était en hausse de 78 000 (+4,2 %) en décembre.Après avoir peu varié pendant quatre mois, l’emploi dans le secteur des soins de santé et de l’assistance sociale a progressé de 16 000 (+0,6 %) en décembre, ce qui a fait suite aux hausses enregistrées en juin (+21 000) et en juillet (+25 000). Par rapport à un an plus tôt, l’emploi dans les soins de santé et l’assistance sociale était en hausse de 124 000 (+4,8 %) en décembre. Selon les plus récentes données de l’Enquête sur les postes vacants et les salaires, le taux de postes vacants dans les soins de santé et l’assistance sociale s’est établi à 5,3 % en octobre 2023, en baisse par rapport au sommet de 6,3 % atteint en avril, mais tout de même le taux le plus élevé parmi tous les secteurs.En décembre, l’emploi a diminué pour un troisième mois consécutif dans le secteur du commerce de gros et de détail (-21 000; -0,7 %). D’août à décembre, l’emploi dans le secteur a reculé de 80 000 (-2,7 %). Cette baisse a fait suite aux hausses enregistrées de décembre 2022 à août 2023, lorsque l’emploi avait progressé de 108 000 (+3,7 %).En décembre, l’emploi a progressé en Colombie-Britannique (+18 000; +0,6 %), en Nouvelle-Écosse (+6 300; +1,3 %), en Saskatchewan (+4800; +0,8 %) et à Terre-Neuve-et-Labrador (+2400; +1,0 %), tandis qu’il a reculé en Ontario (-48 000; -0,6 %). Dans les autres provinces, l’emploi n’a guère changé.Ce qui préoccupera le plus la Banque du Canada est l’accélération de l’inflation salariale. Elle était à 5,4 % sur un an le mois passé, comparativement à 4,8 % les deux mois précédents. Comme la productivité est en baisse au Canada, voilà qui augure mal pour l’inflation globale. Cela étant, la Banque du Canada continuera de faire preuve de prudence.
Inflation salariale atteignant 5,4 % en décembre
Forte baisse de la productivité du travail au T3
En sommeLa Banque du Canada tiendra sa prochaine réunion le 24 janvier, avant quoi nous verrons les données de décembre sur l’inflation, le 16 janvier. Vu les données inégales du marché du travail, en particulier la hausse des salaires, la Banque du Canada restera prudente. Elle attendra que l’inflation se stabilise sensiblement sous les 3 % avant de réduire le taux directeur une première fois dans le présent cycle.

30 Nov

Le PIB au T3 est plus faible que prévu, ouvrant la voie à des baisses de taux d’intérêt

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Publié par: Robert Perrier

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La table est mise pour des baisses de taux d’intérêt en 2024

 

L’économie canadienne a faibli bien davantage que prévu au troisième trimestre, affichant un recul de 1,1 % sur un an. Cependant, les chiffres du T2 ont été révisés à la hausse, passant d’une baisse de 0,2 % à une croissance de 1,4 %. Tels sont les aléas des données économiques. L’économie canadienne se contracte malgré l’impulsion fournie par une forte croissance démographique. Les dépenses de consommation des ménages ont stagné et le taux d’épargne a augmenté, confirmant que les hausses de taux décisives de la banque centrale produisent l’effet voulu, de calmer l’activité économique.

Statistique Canada a aussi publié des données préliminaires indiquant que le PIB a progressé de 0,2 % en octobre, grâce à la construction résidentielle et à une augmentation de l’extraction de pétrole et de gaz ainsi que du commerce de détail. En septembre, la progression de 0,1 % surpassait déjà les attentes.

La contraction économique est généralisée. Les dépenses des ménages n’ont pas été si faibles depuis 2009, hormis pendant les périodes de confinement pour la pandémie. De plus, l’investissement des entreprises a été particulièrement faible, en baisse de 14,4 % pour l’équipement et de 7,7 % pour la construction non résidentielle. Les exportations ont aussi baissé dans la même période, de 5,1 %. L’investissement dans la construction résidentielle a augmenté pour la première fois depuis le début de 2022, progressant de 8,3 % (taux annualisé).

 

 

Contraction de l’économie au T3

 

Les données sur les emplois vacants, aussi publiés aujourd’hui, étaient de nouveau en baisse. Elles confirment que l’économie a faibli et que la demande excédentaire a été éliminée. Au prorata de la population, l’économie du Canada est en contraction pour un deuxième trimestre consécutif.

Demain, Statistique Canada publiera le rapport sur le marché du travail de novembre.

 

 

La consommation faiblit au Canada
Les dépenses des ménages baissent à des niveaux de récession
Changement dans la consommation des ménages au Canada, moyenne sur 2 trimestres ¢ Récessions

 

En somme

Les nouvelles d’aujourd’hui sont bonnes pour la Banque du Canada. Son gouverneur, Tiff Macklem, avait dit la semaine passée que les hausses de taux d’intérêt produisaient l’effet voulu, c’est-à-dire de ramener l’inflation vers sa cible de 2 %. Le Conseil de direction tient sa prochaine réunion le 6 décembre. Nous prévoyons un communiqué plus réservé, donnant à croire que le taux directeur a probablement plafonné. Les taux d’intérêt déterminés par le marché ont nettement chuté depuis le début d’octobre, entraînant une baisse sensible des taux hypothécaires fixes (voir le graphique ci-dessous).

Les opérateurs en swaps à un jour parient que la Banque du Canada assouplira la politique monétaire dès avril 2024. Je m’attends à ce que la Banque du Canada réduise graduellement les taux d’intérêt à partir du deuxième trimestre de l’année prochaine, rabotant le taux à un jour de 200 points de base pour l’amener à 3,0 % à la fin de l’année.

 

 

Obligations du gouvernement du Canada – 5 ans

 

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22 Nov

L’inflation au Canada baisse à 3,8 %, ce qui rassurera la Banque du Canada

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Publié par: Robert Perrier

Les bonnes nouvelles sur l’inflation donnent à croire que les taux directeurs ont plafonné
Le rapport d’aujourd’hui sur l’inflation révèle une amélioration continue, principalement grâce à la baisse des prix de l’essence par rapport à un an plus tôt. En octobre, l’Indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 3,1 % d’une année à l’autre, en baisse par rapport aux 3,8 % de septembre. Il n’y a là rien de surprenant, donc les marchés ont peu réagi. En excluant l’essence, l’IPC a crû de 3,6 % en octobre, contre 3,7 % en septembre.

Le coût de l’intérêt hypothécaire, les aliments achetés en magasin et le loyer ont continué d’être les facteurs contribuant le plus à l’inflation.
Les Canadiens ont continué de ressentir les effets de la croissance des prix du loyer, dont la hausse a été plus marquée d’une année à l’autre en octobre (+8,2 %) qu’en septembre (+7,3 %). L’augmentation à l’échelle nationale reflète la hausse constatée dans la plupart des provinces. Les plus fortes hausses des prix de loyer ont été observées en Nouvelle-Écosse (+14,6 %), en Alberta (+9,9 %), en Colombie-Britannique (+9,1 %) et au Québec (+9,1 %).
Les impôts fonciers et autres frais spéciaux, dont les prix sont relevés annuellement en octobre, ont affiché une hausse de 4,9 % d’une année à l’autre; l’augmentation était de 3,6 % en octobre 2022. L’augmentation nationale en octobre 2023 a été la plus importante depuis octobre 1992. Les propriétaires ont dû payer davantage dans toutes les provinces sauf une, les municipalités ayant besoin de budgets accrus pour couvrir les hausses de prix. Au Manitoba, les impôts fonciers ont diminué (-0,3 %) pour une troisième année consécutive, principalement en raison de la réduction de la taxe scolaire provinciale.

La croissance des prix des biens a ralenti (+1,6 %), à la faveur de la baisse des prix à la pompe, mais les prix des services ont augmenté de 4,6 % en octobre, en grande partie en raison de la hausse des prix des voyages organisés, du loyer et des impôts fonciers.

Même si les prix dans les épiceries sont demeurés élevés, leur croissance a aussi continué de ralentir d’une année à l’autre. Elle était de 5,4 % en octobre, contre 5,8 % en septembre. Bien que le ralentissement soit resté généralisé, la hausse des prix des légumes frais (+5,0 %) y a contribué le plus.

L’inflation de l’IPC au Canada a encore baissé en octobre
Sans les aliments et l’énergie, l’inflation a baissé à 2,7 % en octobre, un peu moins que le niveau de septembre. Deux autres mesures de l’inflation surveillées de près par la Banque du Canada – les taux dits tronqué et médian – ont également diminué légèrement, soit à en moyenne 3,6 % au lieu de la mesure révisée à la hausse de 5,25 % un mois plus tôt.
Les mesures de l’inflation fondamentale baissent de nouveau en octobre
IPC tronqué – moyenne / IPC médian
En somme

Selon les calculs de Bloomberg News, une autre mesure cruciale, la moyenne mobile sur trois mois des pressions sous-jacentes sur les prix, a baissé à un taux annualisé 2,96 % au lieu de 3,67 % un mois plus tôt. Cet indicateur revêt une grande importance, parce que le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a affirmé que les décideurs le surveillent attentivement pour comprendre les tendances de l’inflation.

Les nouvelles d’aujourd’hui montrent que le resserrement de la politique monétaire parvient à réduire le taux d’inflation. Dans son Rapport sur la politique monétaire du mois dernier, la Banque du Canada prévoyait que l’IPC augmenterait en moyenne de 3,5 % jusqu’à la mi-2024. Réduisant ses prévisions économiques, la Banque estimait qu’elle arriverait à sa cible d’une inflation de 2 % au deuxième trimestre de 2025.

À la lumière des données d’aujourd’hui, de l’important ralentissement probable du PIB au troisième trimestre – dont les données seront publiées le 30 novembre – et de l’Enquête sur la population active attendue le 1er décembre, les taux directeurs ont plafonné. Le gouverneur Tiff Macklem prononcera demain, au Nouveau-Brunswick, une allocution sur le coût d’une inflation élevée. La date de la prochaine décision du Conseil de direction est le 6 décembre. Le discours de la Banque sur la lutte contre l’inflation peut être relativement décisif, mais l’attente de réductions de taux pourrait stimuler le marché printanier de l’immobilier.

Les économistes de BMO ont fait remarquer que « trois provinces ont maintenant une inflation inférieure à 2 %, et seulement trois sont au-dessus de 3 %, de sorte qu’une bonne part du pays est déjà nettement en voie de se stabiliser. (Malheureusement, les deux plus grandes provinces ont la plus forte inflation : le Québec, 4,2 %, et l’Ontario, 3,3 %). » Nul n’est besoin que la Banque hausse encore les taux, et elle pourrait commencer à les réduire au deuxième trimestre de l’année prochaine.

4 Nov

La faiblesse des données sur l’emploi réduit la nécessité de nouvelles hausses de taux de la Banque du Canada

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Publié par: Robert Perrier

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La faiblesse du rapport sur l’emploi en octobre écarte sans doute la perspective de nouvelles hausses de taux d’intérêt

 

Les données d’octobre de l’Enquête sur la population active publiées aujourd’hui par Statistique Canada sont faibles sur toute la ligne. Le nombre total d’emplois a peu augmenté, les emplois à temps plein ont baissé, les heures travaillées n’ont pas changé, l’inflation salariale s’est atténuée (légèrement) et le taux de chômage a grimpé.

L’emploi a peu varié en octobre (+17 500; +0,1 %), après avoir augmenté de 64 000 en septembre et de 40 000 en août. Le taux d’emploi – la proportion de la population en âge de travailler qui occupe un emploi – a diminué de 0,1 point de pourcentage pour s’établir à 61,9 % en octobre, la population âgée de 15 ans et plus ayant augmenté de 85 000 (+0,3 %).

 

 

La croissance de l’emploi au Canada a faibli en octobre

 

Fait à noter, le taux de chômage a grimpé de 0,2 points de pourcentage, à 5,7 %. C’est la quatrième augmentation mensuelle depuis six mois. Elle porte le taux à son plus haut niveau en 21 mois et constitue une indication de plus d’un affaiblissement de l’économie. Les plus récentes données mensuelles sur le PIB, publiées cette semaine, laissent entrevoir un taux de croissance nul ou négatif au troisième trimestre de l’année. Les données finales seront publiées d’ici la fin du mois, mais les chiffres d’aujourd’hui permettent de croire que le taux directeur de financement à un jour a atteint son sommet, à 5,0 %. La croissance de l’emploi est inférieure à la croissance de la population active, alors que la population totale augmente à un rythme record. Il semble donc que la demande de main-d’œuvre fléchit, tandis que l’offre augmente rapidement. La Banque du Canada prévoit que l’économie passera en situation de légère offre excédentaire au quatrième trimestre, ce qui aidera à réduire l’inflation des prix à la consommation.

À mesure que le chômage a augmenté et que le nombre de postes vacants a diminué au cours des derniers mois, le taux d’activité – la proportion de la population âgée de 15 ans et plus qui occupait un emploi ou était à la recherche de travail – est demeuré relativement élevé. Le taux d’activité en octobre (65,6 %) était inchangé par rapport au mois précédent et en hausse de 0,2 point de pourcentage par rapport à un an plus tôt.

 

 

L’inflation salariale reste élevée en octobre, à 4,8 %

 

L’emploi a augmenté le plus dans le secteur de la construction, progressant de 23 000, ce qui a plus que contrebalancé la baisse de 18 000 enregistrée en septembre. Les secteurs les plus sensibles à l’évolution de l’économie ont perdu des emplois. C’est le cas dans la fabrication, le commerce de gros et de détail, la finance, les assurances, l’immobilier, la location et location à bail ainsi que les services d’hébergement et de restauration.

L’inflation salariale continue d’inquiéter la banque centrale. Par rapport à un an plus tôt, le salaire horaire moyen a augmenté de 4,8 % en octobre, après avoir progressé de 5,0 % en septembre.

 

 

L’inflation salariale reste élevée en octobre, à 4,8 %

 

En somme

La Banque du Canada tient sa prochaine réunion le 6 décembre. D’ici là, nous aurons un nouveau rapport sur l’inflation de l’IPC, le 21 novembre, les données du PIB au T3, le 30 novembre, et l’Enquête sur la population active, le 1er décembre. Étant donné sa réticence à hausser les taux juste avant la saison des fêtes, la Banque du Canada restera en retrait.

Pareillement aux États-Unis, le rapport sur l’emploi également publié aujourd’hui est plus faible que prévu, et la Réserve fédérale devrait poursuivre sa pause pour le reste de l’année.

Il faudra toutefois plusieurs mois avant que les taux d’intérêt soient allégés. Les banques centrales continuent de vouloir ramener l’inflation à 2 % de façon durable avant de commencer à réduire les taux d’intérêt. Cela arrivera, mais sans doute pas avant l’été prochain. D’après Bloomberg News, « les opérateurs en swaps à un jour ont révisé leurs attentes quant au moment où la Banque du Canada commencera à assouplir sa politique, pariant maintenant qu’elle réduira les taux d’intérêt de 25 points de base en juillet, plutôt qu’en septembre il y a un jour ».

 

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

drsherrycooper@dominionlending.ca

 

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25 Oct

DERNIÈRE HEURE : La Banque du Canada laisse son taux cible du financement à un jour à 5,00 %

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Publié par: Robert Perrier

PLAIDOYER

 

DERNIÈRE HEURE :

La Banque du Canada laisse son taux de référence à 5,00 %

 

Malgré les attentes du marché, la Banque du Canada a maintenu son taux cible du financement à un jour à 5,00 %.

 

Dans sa déclaration, la Banque dit qu’il y a « de signes plus clairs que la politique monétaire restreint les dépenses et allège les pressions sur les prix. »

 

Nous continuons de préconiser l’accessibilité au rêve d’accession à la propriété. Cliquez ici pour plus d’informations sur les moyens employés.

 

La prochaine annonce de taux est prévue pour le mercredi 6 décembre.

 

 

LISEZ LA DÉCLARATION INTÉGRALE

 

LISEZ LA POLITIQUE MONÉTAIRE DE LA BANQUE ICI

 

La déclaration de Lauren van den Berg, PDG, Professionnels hypothécaires du Canada : 

 

« La crise du logement persiste pour les Canadiens, avec le maintien du taux directeur à 5,00 % décrété aujourd’hui par la banque centrale. En notre qualité d’association nationale de l’industrie hypothécaire, nous restons engagés à favoriser une accession à la propriété plus abordable.  – Lauren van den Berg, PDG, Professionnels hypothécaires du Canada »

Cliquez ici pour lisez.

 

 

Contact
Jasmine Toor

Directrice des Affaires Publiques
416.644.5469 |
 jtoor@mpc.ca 

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17 Oct

L’inflation au Canada baisse à 3,8 %, ce qui rassurera la Banque du Canada

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Publié par: Robert Perrier

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Les bonnes nouvelles sur l’inflation donnent à croire que les taux directeurs ont plafonné

 

Le rapport d’aujourd’hui sur l’inflation en septembre est nettement meilleur que prévu, mettant fin à trois mois de hausse. Non seulement l’inflation globale a-t-elle fléchi, mais les mesures de l’inflation fondamentale l’ont fait aussi, tant sur un an que selon la moyenne mobile sur trois mois. Cela étant, considérant aussi la faiblesse de l’Enquête sur les perspectives des entreprises publiée hier, le taux directeur ne montera peut-être pas au-delà de 5 %. Je ne m’attends pas à ce que la Banque du Canada commence à réduire les taux avant le milieu de l’année prochaine, mais le pire du cycle de resserrement pourrait bien être passé.

L’augmentation des prix de l’essence d’une année à l’autre, qui a été plus marquée en septembre (+7,5 %) par rapport à août (+0,8 %) en raison d’un effet de glissement annuel, a contrebalancé le ralentissement de la croissance de l’IPC d’ensemble. En excluant l’essence, l’IPC a progressé de 3,7 % en septembre, après avoir crû de 4,1 % en août. L’effet de glissement annuel sur l’inflation globale est encore favorable en octobre, puisque l’IPC avait bondi en octobre 2022. Les prix de l’essence sont en baisse d’environ 7 % jusqu’à présent ce mois-ci. Avec la guerre au Moyen-Orient, il n’est pas sûr qu’ils continueront de baisser, mais s’ils le font, l’inflation globale pourrait être près de 3 % en octobre.

Sur une base mensuelle, l’IPC a reculé de 0,1 % en septembre, après avoir augmenté de 0,4 % en août. Le ralentissement mensuel a été principalement attribuable à la baisse des prix de l’essence (-1,3 %) d’un mois à l’autre en septembre. L’inflation des prix des biens était en baisse de 0,3 % par rapport à un mois plus tôt, ce qui est une première depuis décembre 2022, et en hausse de 3,6 % par rapport à un an plus tôt, au lieu de 3,7 % en août. L’inflation des prix des services n’a pas changé depuis août. C’est la première absence de hausse mensuelle depuis novembre 2021. Sur un an, l’inflation a baissé à 3,9 %, contre 4,3 % en août.

 

 

L’inflation de l’IPC canadien ralentit en septembre

 

Les données d’hier de l’Enquête sur les attentes des consommateurs révèlent que les perceptions de l’inflation restent bien supérieures à l’inflation réelle. Une des raisons en est le niveau très visible des prix des épiceries et de l’essence. Comme l’indiquent les graphiques ci-dessous, l’inflation des prix alimentaires reste élevée, mais a baissé à 5,9 % le mois dernier, et l’IPC excluant l’alimentation et l’énergie était à son plus bas niveau de ce cycle, soit 2,8 %. Les fortes hausses mensuelles enregistrées en septembre 2022, lorsque les prix dans les épiceries ont affiché la croissance la plus importante en 41 ans, ont cessé d’influencer les variations sur 12 mois et ont exercé une pression à la baisse sur les indices.

 

 

L’inflation des prix alimentaires diminue
L’IPC excluant les aliments et l’énergie a nettement baissé en septembre

 

Les prix des biens durables ont augmenté de façon moins marquée d’une année à l’autre en septembre (+0,4 %) par rapport à août (+1,4 %). L’indice des prix d’achat de véhicules automobiles neufs a contribué le plus au ralentissement; il a augmenté de 1,7 % d’une année à l’autre en septembre après avoir progressé de 3,1 % en août. Le ralentissement de la croissance des prix des véhicules automobiles neufs a été en partie attribuable à l’amélioration des niveaux de stocks par rapport à un an auparavant.

De plus, les prix des meubles (-4,6 %) et des appareils électroménagers (-2,3 %) ont continué de diminuer d’une année à l’autre en septembre, ce qui a contribué au ralentissement de la croissance des prix des biens durables. Les prix du transport aérien (-21,1 %) ont diminué d’une année à l’autre en septembre, et cette baisse a coïncidé avec une hausse graduelle des vols offerts par les compagnies aériennes au cours des 12 mois précédents.

D’autres mesures de l’inflation fondamentale que surveille la Banque du Canada ont aussi baissé.

En somme

Selon les calculs de Bloomberg News, « la moyenne mobile sur trois mois des pressions sous-jacentes sur les prix que le gouverneur Tiff Macklem a dit être cruciales dans la réflexion des décideurs a baissé à un taux annualisé de 3,67 %, au lieu de 4,29 % un mois plus tôt ». Bien que ce soit encore plus que la cible de 2 % de la Banque, l’économie mondiale ralentit, les économies canadienne et américaines ralentissent, et avec un peu de chance, la Banque du Canada pourrait voir l’inflation arriver dans sa plage cible l’année prochaine. Cependant, la banque centrale sera prudente, évitant de réduire les taux avant le milieu de l’année prochaine. Le plein effet des hausses de taux ne s’est pas encore fait sentir. Le prochain mouvement de la Banque du Canada pourrait être une réduction de taux, mais pas avant l’année prochaine.

 

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« L’inflation au Canada baisse à 3,8 %, ce qui rassurera la Banque du Canada » depuis @DLCCanadaInc Économiste en chef @DrSherryCooper https://hypothecairesdominion.ca/economic-insights/linflation-au-canada-baisse-a-38-ce-qui-rassurera-la-banque-du-canada

 

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

drsherrycooper@dominionlending.ca

 

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