Il en est de même pour les maisons individuelles appartenant à des non-résidents; elles sont plus coûteuses que celles appartenant à des résidents
Dans la RMR de Vancouver, la valeur moyenne des maisons individuelles non attenantes appartenant à des non-résidents est d’environ 2,3 millions de dollars, comparativement à 1,6 million de dollars pour celles appartenant à des résidents. Ces écarts sont plus prononcés dans la subdivision Greater Vancouver A, dans la ville de Vancouver et à West Vancouver. Dans la subdivision Greater Vancouver A, la valeur moyenne des maisons individuelles non attenantes appartenant à des non-résidents est de près de 8 millions de dollars, comparativement à 5,3 millions de dollars pour celles appartenant à des résidents. La superficie moyenne des maisons individuelles non attenantes appartenant à des non-résidents dans ce district est de près de 4 800 pieds carrés, dépassant de 32,2 % la superficie moyenne de celles appartenant à des résidents.
Dans la RMR de Toronto, les maisons individuelles non attenantes appartenant à des non-résidents valent en moyenne 12,3 %, ou 103 500 $, de plus que celles appartenant à des résidents. Les écarts entre les valeurs moyennes des maisons individuelles non attenantes sont plus marqués dans les municipalités de Markham, de Richmond Hill et de Toronto. À Markham, la valeur moyenne des maisons individuelles non attenantes appartenant à des non-résidents se situe à près de 1,1 million de dollars, comparativement à 997 500 $ pour celles appartenant à des résidents. À Richmond Hill, une maison individuelle non attenante appartenant à un non-résident est évaluée en moyenne à 1,2 million de dollars, comparativement à 1,1 million de dollars pour celle appartenant à un résident. Dans la ville de Toronto, une maison individuelle non attenante appartenant à un non-résident est évaluée en moyenne à un peu plus de 1 million de dollars, comparativement à 965 800 $ pour celle appartenant à un résident. Encore ici, ces différences sont plus petites dans le Grand Toronto que dans le Grand Vancouver.
Conclusion : les non-résidents représentent un facteur beaucoup plus important dans la région de Vancouver que dans la RMR de Toronto, comme prévu. De plus, les non-résidents achètent manifestement des propriétés plus coûteuses comparativement aux achats des résidents à Vancouver qu’à Toronto.
Les riches ressortissants chinois sont un facteur plus important à Vancouver qu’à Toronto, ce qui a été le cas depuis de nombreuses années, et qui n’est pas étonnant compte tenu du point de vue géographique. Aussi, de nombreuses personnes d’origine chinoise ont commencé à acheter des propriétés dans la RMR de Vancouver bien avant la rétrocession de Hong Kong par le Royaume-Uni à la Chine, en juillet 1997. Les Chinois ont continué de penser que la région de Vancouver était un paradis attrayant sur le plan du capital malgré l’imposition des contrôles de capitaux en Chine.
Plusieurs ne sont pas résidents et n’ont pas loué leur propriété. Pa conséquent, il y a relativement plus de propriétés inoccupées à Vancouver qu’à Toronto. Au début de 2017, le conseil municipal de Vancouver a approuvé l’imposition d’une taxe sur les propriétés vides, la première du genre au Canada, et les premiers paiements sont exigibles en 2018. Les propriétaires faisant une déclaration volontaire se verront imposer une taxe de un pour cent sur les maisons qui ne sont pas leur résidence principale ou qui ne sont pas louées pendant au moins six mois pendant l’année. Bien que le conseil municipal de Toronto ait discuté d’une taxe semblable, jusqu’à maintenant, elle n’a pas de fondement. |