En somme : L’économie du Canada a été renforcée par le taux d’immigration le plus élevé des pays du G7, ce qui a suscité un boom sur le marché du logement. En résulte une demande accrue pour tous les travailleurs, depuis les plombiers jusqu’aux électriciens. De fait, Bloomberg News a récemment souligné la poussée des emplois chez les hommes, plus forte au Canada qu’aux États-Unis, où les femmes ont récemment dépassé les hommes parmi les détenteurs d’un emploi.
L’augmentation de l’emploi chez les femmes est forte au Canada aussi, et les taux de participation au marché du travail y sont plus élevés qu’aux États-Unis. Au Canada, le taux de chômage des femmes de 25 ans ou plus est de 4,6 %, contre 4,9 % pour les hommes.
Selon Bloomberg News:
- Jared Menkes, vice-président exécutif de l’entreprise torontoise Menkes Developments Ltd., affirme que la recherche d’une main-d’œuvre suffisante est une constante source d’anxiété. Le centre de Toronto a connu le plus grand taux de croissance de la population en Amérique du Nord l’an dernier (voir le graphique ci-dessous). Il s’y est construit une douzaine d’immeubles de bureaux et d’innombrables condos ainsi que 25 stations de train léger, des hôpitaux et toutes sortes d’ouvrages d’infrastructure. « Nous sommes à court d’ouvriers, qu’il s’agisse de grutiers, de poseurs de panneaux muraux, d’électriciens, de plombiers, de conducteurs, dit M. Menkes. Nous sommes à court de conducteurs de camion, d’architectes, de consultants. »
Environ la moitié de tous les immigrants au Canada s’établissent en Ontario. Cependant, comme l’illustre le second graphique ci-dessous, le Québec et la Colombie-Britannique ont aussi attiré une bonne part des nouveaux résidents. La Banque du Canada s’appuie sur ce facteur pour estimer que l’économie continuera de croître en 2020 et 2021. À coup sûr, il s’agit d’un élément nettement positif pour les marchés du logement dans ces provinces. |
|
|
|
|