En somme
Une croissance économique d’environ 4 % est prévue en 2021, alors qu’il y a eu une contraction de -5,5 % l’année passée. À mesure que la population sera inoculée, la Banque prévoit une accélération de la croissance, jusqu’à presque 5 % en 2022, puis un rythme plus normal de 2,5 % en 2023. Selon le RPM de janvier : « Les perspectives à moyen terme sont plus encourageantes que dans le Rapport d’octobre en raison de l’effet positif des vaccins, des mesures de relance budgétaire accrues, de la demande étrangère plus forte et des prix plus élevés des produits de base. Parallèlement, la production potentielle a aussi été revue à la hausse compte tenu de l’amélioration de la projection entourant les investissements des entreprises, et des séquelles qui seront ainsi moins importantes sur les entreprises et les travailleurs. Une incertitude considérable entoure les perspectives de croissance du PIB à moyen terme ainsi que la trajectoire de la production potentielle. Par conséquent, même si on s’attend à ce que l’écart de production se résorbe en 2023, l’incertitude quant au moment où cela aura lieu est grande. »
En ce qui concerne l’activité sur le marché de l’habitation, le rapport fait ce constat : « La demande de logements a continué d’être résiliente malgré l’augmentation des cas d’infection et le resserrement des restrictions. L’activité dans le secteur du logement devrait rester vigoureuse au début de 2021, soutenue par les taux d’emprunt bas et la résilience du revenu disponible. Des changements dans les préférences des acheteurs d’habitation ont aussi joué un rôle. À titre d’exemple, la croissance des prix a été plus forte pour les maisons unifamiliales et dans les régions à l’extérieur des centres urbains (voir le graphique ci-dessous). » |