Les rapports de décembre sur le logement montrent une chute libre des ventes de propriétés à Toronto et à Vancouver en 2018
Dans d’autres communiqués de presse, les chambres immobilières locales des marchés du logement les plus importants du Canada ont publié des données cette semaine démontrant que les ventes de maisons ont chuté à de faibles niveaux records en 2018, reflétant des taux d’intérêt à la hausse et des règles hypothécaires plus strictes.
Selon le rapport du Toronto Real Estate Board publié aujourd’hui, les ventes ont chuté de 16 % en 2018 et le prix moyen a diminué de 4,3 %. Il s’agit de la pire année en ce qui a trait aux ventes dans la plus grande ville du Canada depuis la crise financière de 2008. À Vancouver, les ventes de toute l’année ont chuté de 32 % pour atteindre leur niveau le plus faible depuis l’année 2000 et les prix sont 25 % inférieurs au prix moyen des 10 dernières années. À Vancouver, les prix des maisons individuelles ont reculé d’au moins 10 % dans certains secteurs.
Dans les deux villes, les ventes ont plongé au cours du premier semestre de 2018, après que le gouvernement fédéral ait imposé des règles d’admissibilité plus contraignantes relativement aux prêts hypothécaires. À Vancouver, les ventes ont poursuivi leur déclin même si Toronto a connu une reprise au cours du deuxième semestre, alors que le gouvernement de la Colombie-Britannique a introduit d’autres mesures visant à contrer la spéculation. Dans son budget de 2018, le gouvernement de la Colombie-Britannique a augmenté la taxe imposée aux acheteurs étrangers et a ajouté une taxe sur la spéculation, lesquelles, en plus de la hausse des taux d’intérêt, ont nui aux ventes, particulièrement à celles des maisons unifamiliales les plus chères.
On a observé une diminution des nouvelles inscriptions à Toronto le mois dernier, les propriétaires ayant décidé de ne pas bouger pour le moment plutôt que de tenter d’encaisser. |