Le marché canadien de l’emploi a continué de réserver de bonnes surprises, au point où il pourrait connaître une de ses meilleures années jamais enregistrées. La Banque du Canada pourra y voir la confirmation qu’un assouplissement de la politique monétaire n’est pas nécessaire. L’économie a ajouté 53 700 emplois en septembre, largement plus que prévu. Pour l’année jusqu’à présent, le total atteint un peu plus de 358 000, la plus forte progression sur les neuf premiers mois d’une année depuis 2002. L’augmentation de septembre s’élève à 70 000 emplois à temps plein, mais les emplois à temps partiel ont baissé de 16 300. Le Canada a gagné presque 300 000 nouveaux emplois à temps plein cette année.
En septembre, les emplois ont augmenté en Ontario et en Nouvelle-Écosse, et sont restés stables dans les autres provinces.
Davantage de personnes travaillaient en soins de santé et en assistance sociale, ainsi que dans l’hébergement et la restauration. En revanche, il y en avait moins dans les domaines de l’information, de la culture et des loisirs ainsi que des ressources naturelles.
Le nombre de travailleurs autonomes et le nombre de travailleurs du secteur public ont augmenté. L’effectif du secteur privé est resté essentiellement inchangé en septembre, bien qu’il ait progressé de 2,3 % par rapport à un an plus tôt.
L’augmentation de l’emploi a fait baisser le taux de chômage de de 5,7 % à 5,5 % en août, ce qui est près de son niveau le plus bas des 40 dernières années. Les données de septembre se distinguent des tendances récentes en ce que les gains de l’emploi traduisent surtout une baisse du niveau de chômage, plutôt qu’une hausse de la participation au marché du travail. Le nombre de chômeurs canadiens a chuté de 46 900 en septembre, alors que la population active a augmenté seulement de 6800. |