En somme
Comme les ventes ont diminué et que les nouvelles inscriptions ont augmenté en avril, le ratio national des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions a baissé à 53,4 %. La moyenne à long terme de ce ratio est de 55 %. On parle normalement d’un marché du logement équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 45 et 65 %; les résultats au-dessus ou en dessous de cette plage indiquent qu’il s’agit d’un marché favorable soit au propriétaire-vendeur, soit à l’acheteur.
On comptait 4,2 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin d’avril 2024, une hausse de 3,9 mois par rapport à la fin mars et le niveau le plus élevé depuis le début de la pandémie. La moyenne à long terme de cette mesure est de 5 mois.
« Après une longue période d’hibernation, le marché printanier est officiellement amorcé. L’augmentation du nombre d’inscriptions donne lieu aux conditions de marché les plus équilibrées à l’échelle nationale depuis avant la pandémie, précise James Mabey, nouveau président du conseil d’administration de l’ACI de 2024-2025. Les taux hypothécaires demeurent élevés et beaucoup de gens peinent toujours à pénétrer le marché, mais pour ceux qui sont en mesure de le faire, c’est le premier marché printanier depuis un certain temps où ils peuvent évaluer l’offre, prendre leur temps et exercer un certain pouvoir de négociation. Compte tenu de l’ampleur de la demande, il est difficile de savoir combien de temps cela durera. »
Les données sur l’inflation en avril, qui seront publiées le 21 mai, prendront une grande importance pour la Banque du Canada. Au vu de la vigueur des données d’avril sur l’emploi, la Banque attendra sans doute jusqu’en juillet avant de réduire les taux d’intérêt. |