22 Nov

L’inflation au Canada baisse à 3,8 %, ce qui rassurera la Banque du Canada

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Publié par: Robert Perrier

Les bonnes nouvelles sur l’inflation donnent à croire que les taux directeurs ont plafonné
Le rapport d’aujourd’hui sur l’inflation révèle une amélioration continue, principalement grâce à la baisse des prix de l’essence par rapport à un an plus tôt. En octobre, l’Indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 3,1 % d’une année à l’autre, en baisse par rapport aux 3,8 % de septembre. Il n’y a là rien de surprenant, donc les marchés ont peu réagi. En excluant l’essence, l’IPC a crû de 3,6 % en octobre, contre 3,7 % en septembre.

Le coût de l’intérêt hypothécaire, les aliments achetés en magasin et le loyer ont continué d’être les facteurs contribuant le plus à l’inflation.
Les Canadiens ont continué de ressentir les effets de la croissance des prix du loyer, dont la hausse a été plus marquée d’une année à l’autre en octobre (+8,2 %) qu’en septembre (+7,3 %). L’augmentation à l’échelle nationale reflète la hausse constatée dans la plupart des provinces. Les plus fortes hausses des prix de loyer ont été observées en Nouvelle-Écosse (+14,6 %), en Alberta (+9,9 %), en Colombie-Britannique (+9,1 %) et au Québec (+9,1 %).
Les impôts fonciers et autres frais spéciaux, dont les prix sont relevés annuellement en octobre, ont affiché une hausse de 4,9 % d’une année à l’autre; l’augmentation était de 3,6 % en octobre 2022. L’augmentation nationale en octobre 2023 a été la plus importante depuis octobre 1992. Les propriétaires ont dû payer davantage dans toutes les provinces sauf une, les municipalités ayant besoin de budgets accrus pour couvrir les hausses de prix. Au Manitoba, les impôts fonciers ont diminué (-0,3 %) pour une troisième année consécutive, principalement en raison de la réduction de la taxe scolaire provinciale.

La croissance des prix des biens a ralenti (+1,6 %), à la faveur de la baisse des prix à la pompe, mais les prix des services ont augmenté de 4,6 % en octobre, en grande partie en raison de la hausse des prix des voyages organisés, du loyer et des impôts fonciers.

Même si les prix dans les épiceries sont demeurés élevés, leur croissance a aussi continué de ralentir d’une année à l’autre. Elle était de 5,4 % en octobre, contre 5,8 % en septembre. Bien que le ralentissement soit resté généralisé, la hausse des prix des légumes frais (+5,0 %) y a contribué le plus.

L’inflation de l’IPC au Canada a encore baissé en octobre
Sans les aliments et l’énergie, l’inflation a baissé à 2,7 % en octobre, un peu moins que le niveau de septembre. Deux autres mesures de l’inflation surveillées de près par la Banque du Canada – les taux dits tronqué et médian – ont également diminué légèrement, soit à en moyenne 3,6 % au lieu de la mesure révisée à la hausse de 5,25 % un mois plus tôt.
Les mesures de l’inflation fondamentale baissent de nouveau en octobre
IPC tronqué – moyenne / IPC médian
En somme

Selon les calculs de Bloomberg News, une autre mesure cruciale, la moyenne mobile sur trois mois des pressions sous-jacentes sur les prix, a baissé à un taux annualisé 2,96 % au lieu de 3,67 % un mois plus tôt. Cet indicateur revêt une grande importance, parce que le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a affirmé que les décideurs le surveillent attentivement pour comprendre les tendances de l’inflation.

Les nouvelles d’aujourd’hui montrent que le resserrement de la politique monétaire parvient à réduire le taux d’inflation. Dans son Rapport sur la politique monétaire du mois dernier, la Banque du Canada prévoyait que l’IPC augmenterait en moyenne de 3,5 % jusqu’à la mi-2024. Réduisant ses prévisions économiques, la Banque estimait qu’elle arriverait à sa cible d’une inflation de 2 % au deuxième trimestre de 2025.

À la lumière des données d’aujourd’hui, de l’important ralentissement probable du PIB au troisième trimestre – dont les données seront publiées le 30 novembre – et de l’Enquête sur la population active attendue le 1er décembre, les taux directeurs ont plafonné. Le gouverneur Tiff Macklem prononcera demain, au Nouveau-Brunswick, une allocution sur le coût d’une inflation élevée. La date de la prochaine décision du Conseil de direction est le 6 décembre. Le discours de la Banque sur la lutte contre l’inflation peut être relativement décisif, mais l’attente de réductions de taux pourrait stimuler le marché printanier de l’immobilier.

Les économistes de BMO ont fait remarquer que « trois provinces ont maintenant une inflation inférieure à 2 %, et seulement trois sont au-dessus de 3 %, de sorte qu’une bonne part du pays est déjà nettement en voie de se stabiliser. (Malheureusement, les deux plus grandes provinces ont la plus forte inflation : le Québec, 4,2 %, et l’Ontario, 3,3 %). » Nul n’est besoin que la Banque hausse encore les taux, et elle pourrait commencer à les réduire au deuxième trimestre de l’année prochaine.

4 Nov

La faiblesse des données sur l’emploi réduit la nécessité de nouvelles hausses de taux de la Banque du Canada

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Publié par: Robert Perrier

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La faiblesse du rapport sur l’emploi en octobre écarte sans doute la perspective de nouvelles hausses de taux d’intérêt

 

Les données d’octobre de l’Enquête sur la population active publiées aujourd’hui par Statistique Canada sont faibles sur toute la ligne. Le nombre total d’emplois a peu augmenté, les emplois à temps plein ont baissé, les heures travaillées n’ont pas changé, l’inflation salariale s’est atténuée (légèrement) et le taux de chômage a grimpé.

L’emploi a peu varié en octobre (+17 500; +0,1 %), après avoir augmenté de 64 000 en septembre et de 40 000 en août. Le taux d’emploi – la proportion de la population en âge de travailler qui occupe un emploi – a diminué de 0,1 point de pourcentage pour s’établir à 61,9 % en octobre, la population âgée de 15 ans et plus ayant augmenté de 85 000 (+0,3 %).

 

 

La croissance de l’emploi au Canada a faibli en octobre

 

Fait à noter, le taux de chômage a grimpé de 0,2 points de pourcentage, à 5,7 %. C’est la quatrième augmentation mensuelle depuis six mois. Elle porte le taux à son plus haut niveau en 21 mois et constitue une indication de plus d’un affaiblissement de l’économie. Les plus récentes données mensuelles sur le PIB, publiées cette semaine, laissent entrevoir un taux de croissance nul ou négatif au troisième trimestre de l’année. Les données finales seront publiées d’ici la fin du mois, mais les chiffres d’aujourd’hui permettent de croire que le taux directeur de financement à un jour a atteint son sommet, à 5,0 %. La croissance de l’emploi est inférieure à la croissance de la population active, alors que la population totale augmente à un rythme record. Il semble donc que la demande de main-d’œuvre fléchit, tandis que l’offre augmente rapidement. La Banque du Canada prévoit que l’économie passera en situation de légère offre excédentaire au quatrième trimestre, ce qui aidera à réduire l’inflation des prix à la consommation.

À mesure que le chômage a augmenté et que le nombre de postes vacants a diminué au cours des derniers mois, le taux d’activité – la proportion de la population âgée de 15 ans et plus qui occupait un emploi ou était à la recherche de travail – est demeuré relativement élevé. Le taux d’activité en octobre (65,6 %) était inchangé par rapport au mois précédent et en hausse de 0,2 point de pourcentage par rapport à un an plus tôt.

 

 

L’inflation salariale reste élevée en octobre, à 4,8 %

 

L’emploi a augmenté le plus dans le secteur de la construction, progressant de 23 000, ce qui a plus que contrebalancé la baisse de 18 000 enregistrée en septembre. Les secteurs les plus sensibles à l’évolution de l’économie ont perdu des emplois. C’est le cas dans la fabrication, le commerce de gros et de détail, la finance, les assurances, l’immobilier, la location et location à bail ainsi que les services d’hébergement et de restauration.

L’inflation salariale continue d’inquiéter la banque centrale. Par rapport à un an plus tôt, le salaire horaire moyen a augmenté de 4,8 % en octobre, après avoir progressé de 5,0 % en septembre.

 

 

L’inflation salariale reste élevée en octobre, à 4,8 %

 

En somme

La Banque du Canada tient sa prochaine réunion le 6 décembre. D’ici là, nous aurons un nouveau rapport sur l’inflation de l’IPC, le 21 novembre, les données du PIB au T3, le 30 novembre, et l’Enquête sur la population active, le 1er décembre. Étant donné sa réticence à hausser les taux juste avant la saison des fêtes, la Banque du Canada restera en retrait.

Pareillement aux États-Unis, le rapport sur l’emploi également publié aujourd’hui est plus faible que prévu, et la Réserve fédérale devrait poursuivre sa pause pour le reste de l’année.

Il faudra toutefois plusieurs mois avant que les taux d’intérêt soient allégés. Les banques centrales continuent de vouloir ramener l’inflation à 2 % de façon durable avant de commencer à réduire les taux d’intérêt. Cela arrivera, mais sans doute pas avant l’été prochain. D’après Bloomberg News, « les opérateurs en swaps à un jour ont révisé leurs attentes quant au moment où la Banque du Canada commencera à assouplir sa politique, pariant maintenant qu’elle réduira les taux d’intérêt de 25 points de base en juillet, plutôt qu’en septembre il y a un jour ».

 

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

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25 Oct

DERNIÈRE HEURE : La Banque du Canada laisse son taux cible du financement à un jour à 5,00 %

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Publié par: Robert Perrier

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DERNIÈRE HEURE :

La Banque du Canada laisse son taux de référence à 5,00 %

 

Malgré les attentes du marché, la Banque du Canada a maintenu son taux cible du financement à un jour à 5,00 %.

 

Dans sa déclaration, la Banque dit qu’il y a « de signes plus clairs que la politique monétaire restreint les dépenses et allège les pressions sur les prix. »

 

Nous continuons de préconiser l’accessibilité au rêve d’accession à la propriété. Cliquez ici pour plus d’informations sur les moyens employés.

 

La prochaine annonce de taux est prévue pour le mercredi 6 décembre.

 

 

LISEZ LA DÉCLARATION INTÉGRALE

 

LISEZ LA POLITIQUE MONÉTAIRE DE LA BANQUE ICI

 

La déclaration de Lauren van den Berg, PDG, Professionnels hypothécaires du Canada : 

 

« La crise du logement persiste pour les Canadiens, avec le maintien du taux directeur à 5,00 % décrété aujourd’hui par la banque centrale. En notre qualité d’association nationale de l’industrie hypothécaire, nous restons engagés à favoriser une accession à la propriété plus abordable.  – Lauren van den Berg, PDG, Professionnels hypothécaires du Canada »

Cliquez ici pour lisez.

 

 

Contact
Jasmine Toor

Directrice des Affaires Publiques
416.644.5469 |
 jtoor@mpc.ca 

Plaidoyer   Ressources   Événements   Éducation   Sensibilsation
17 Oct

L’inflation au Canada baisse à 3,8 %, ce qui rassurera la Banque du Canada

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Publié par: Robert Perrier

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Les bonnes nouvelles sur l’inflation donnent à croire que les taux directeurs ont plafonné

 

Le rapport d’aujourd’hui sur l’inflation en septembre est nettement meilleur que prévu, mettant fin à trois mois de hausse. Non seulement l’inflation globale a-t-elle fléchi, mais les mesures de l’inflation fondamentale l’ont fait aussi, tant sur un an que selon la moyenne mobile sur trois mois. Cela étant, considérant aussi la faiblesse de l’Enquête sur les perspectives des entreprises publiée hier, le taux directeur ne montera peut-être pas au-delà de 5 %. Je ne m’attends pas à ce que la Banque du Canada commence à réduire les taux avant le milieu de l’année prochaine, mais le pire du cycle de resserrement pourrait bien être passé.

L’augmentation des prix de l’essence d’une année à l’autre, qui a été plus marquée en septembre (+7,5 %) par rapport à août (+0,8 %) en raison d’un effet de glissement annuel, a contrebalancé le ralentissement de la croissance de l’IPC d’ensemble. En excluant l’essence, l’IPC a progressé de 3,7 % en septembre, après avoir crû de 4,1 % en août. L’effet de glissement annuel sur l’inflation globale est encore favorable en octobre, puisque l’IPC avait bondi en octobre 2022. Les prix de l’essence sont en baisse d’environ 7 % jusqu’à présent ce mois-ci. Avec la guerre au Moyen-Orient, il n’est pas sûr qu’ils continueront de baisser, mais s’ils le font, l’inflation globale pourrait être près de 3 % en octobre.

Sur une base mensuelle, l’IPC a reculé de 0,1 % en septembre, après avoir augmenté de 0,4 % en août. Le ralentissement mensuel a été principalement attribuable à la baisse des prix de l’essence (-1,3 %) d’un mois à l’autre en septembre. L’inflation des prix des biens était en baisse de 0,3 % par rapport à un mois plus tôt, ce qui est une première depuis décembre 2022, et en hausse de 3,6 % par rapport à un an plus tôt, au lieu de 3,7 % en août. L’inflation des prix des services n’a pas changé depuis août. C’est la première absence de hausse mensuelle depuis novembre 2021. Sur un an, l’inflation a baissé à 3,9 %, contre 4,3 % en août.

 

 

L’inflation de l’IPC canadien ralentit en septembre

 

Les données d’hier de l’Enquête sur les attentes des consommateurs révèlent que les perceptions de l’inflation restent bien supérieures à l’inflation réelle. Une des raisons en est le niveau très visible des prix des épiceries et de l’essence. Comme l’indiquent les graphiques ci-dessous, l’inflation des prix alimentaires reste élevée, mais a baissé à 5,9 % le mois dernier, et l’IPC excluant l’alimentation et l’énergie était à son plus bas niveau de ce cycle, soit 2,8 %. Les fortes hausses mensuelles enregistrées en septembre 2022, lorsque les prix dans les épiceries ont affiché la croissance la plus importante en 41 ans, ont cessé d’influencer les variations sur 12 mois et ont exercé une pression à la baisse sur les indices.

 

 

L’inflation des prix alimentaires diminue
L’IPC excluant les aliments et l’énergie a nettement baissé en septembre

 

Les prix des biens durables ont augmenté de façon moins marquée d’une année à l’autre en septembre (+0,4 %) par rapport à août (+1,4 %). L’indice des prix d’achat de véhicules automobiles neufs a contribué le plus au ralentissement; il a augmenté de 1,7 % d’une année à l’autre en septembre après avoir progressé de 3,1 % en août. Le ralentissement de la croissance des prix des véhicules automobiles neufs a été en partie attribuable à l’amélioration des niveaux de stocks par rapport à un an auparavant.

De plus, les prix des meubles (-4,6 %) et des appareils électroménagers (-2,3 %) ont continué de diminuer d’une année à l’autre en septembre, ce qui a contribué au ralentissement de la croissance des prix des biens durables. Les prix du transport aérien (-21,1 %) ont diminué d’une année à l’autre en septembre, et cette baisse a coïncidé avec une hausse graduelle des vols offerts par les compagnies aériennes au cours des 12 mois précédents.

D’autres mesures de l’inflation fondamentale que surveille la Banque du Canada ont aussi baissé.

En somme

Selon les calculs de Bloomberg News, « la moyenne mobile sur trois mois des pressions sous-jacentes sur les prix que le gouverneur Tiff Macklem a dit être cruciales dans la réflexion des décideurs a baissé à un taux annualisé de 3,67 %, au lieu de 4,29 % un mois plus tôt ». Bien que ce soit encore plus que la cible de 2 % de la Banque, l’économie mondiale ralentit, les économies canadienne et américaines ralentissent, et avec un peu de chance, la Banque du Canada pourrait voir l’inflation arriver dans sa plage cible l’année prochaine. Cependant, la banque centrale sera prudente, évitant de réduire les taux avant le milieu de l’année prochaine. Le plein effet des hausses de taux ne s’est pas encore fait sentir. Le prochain mouvement de la Banque du Canada pourrait être une réduction de taux, mais pas avant l’année prochaine.

 

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6 Oct

Les données positives sur l’emploi en septembre éprouveront la patience de la Banque du Canada

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Publié par: Robert Perrier

Les nouvelles données positives sur l’emploi éprouvent la patience de la Banque du Canada
Le Canada a gagné non moins de 63 800 emplois en septembre, trois fois plus que n’en prévoyait le marché. Les données sous-jacentes mettent la forte croissance de l’emploi en perspective. La plupart des gains se situent dans l’emploi à temps partiel; le nombre total d’heures travaillées a baissé de 0,2 %. Par ailleurs, le taux de chômage est resté stable pour un troisième mois consécutif, à 5,5 %, en raison de l’augmentation de la population active.

La population du pays a progressé de 2,9 % dans l’année se terminant le 1er juillet. C’est un des plus forts taux de croissance au monde, qui porte la population à 40,1 millions. La hausse est surtout attribuable à la plus forte augmentation de résidents temporaires constatée depuis 1971. Bon nombre de ces travailleurs temporaires, étudiants étrangers et immigrants choisiront de rester au Canada, accroissant la pression sur les marchés du logement. Le nombre de résidents non permanents au Canada – y compris les titulaires de permis de travail ou d’étude et les réfugiés – est maintenant de 2,2 millions, soit plus de 5 % du total.

L’emploi a augmenté en septembre
Le taux de chômage est resté stable en septembre
Fait encore plus notable pour la Banque du Canada, les salaires continuent d’être soumis à des pressions haussières. Le mois passé, les gains horaires moyens étaient en hausse de 5,0 % par rapport à un an plus tôt. Les travailleurs réclament de meilleurs salaires dans de nombreux secteurs, les augmentations ne compensant pas l’inflation jusqu’à présent. De grands syndicats, par exemple dans les secteurs de l’automobile et des soins de santé, font grève aux États-Unis. L’entente favorable conclue à l’issue de la grève des scénaristes laisse entrevoir davantage de revendications sur le marché du travail.

Les responsables des politiques surveillent les données économiques pour déterminer si les taux d’intérêt actuels sont suffisamment élevés pour ramener l’inflation à 2 %. Ils s’inquiètent en particulier du risque que l’importance des gains salariaux perpétue la spirale salaire-prix.

L’inflation annuelle des salaires reste tenace, à 5,0 %
En somme

La Banque du Canada continuera de privilégier un resserrement lors de sa prochaine réunion, le 25 octobre. Le rapport d’aujourd’hui sur l’emploi ne va probablement pas susciter une nouvelle hausse de taux, mais fera que la banque centrale reste aux aguets.

La hausse récente des taux d’intérêt du marché, surtout à plus long terme, reflète la vigueur de l’économie américaine et la nervosité persistante au sujet de l’inflation et de la situation chaotique au Congrès américain. Le rapport d’aujourd’hui sur l’emploi aux États-Unis était très fort.

Les données américaines de l’emploi concordent avec une accélération sensible de la croissance du PIB américain au troisième trimestre. Les rendements des obligations américaines sont dans la zone supérieure de leur plage de la dernière année, et les obligations du gouvernement canadien suivent habituellement les tendances américaines. Le observateurs s’attendent largement à ce que la Fed augmente les taux au moins une ou deux fois de plus

*NOUVEAU*
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20 Sep

L’inflation dépasse les prévisions en août au Canada

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Publié par: Robert Perrier

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L’inflation dépasse les prévisions en août

 

Le taux d’inflation au Canada a augmenté plus que prévu un deuxième mois de suite, principalement en raison des prix de l’essence. Ce ne sera pas un effet limité à un mois, puisque les prix de l’essence ont encore augmenté en septembre.

L’Indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 4,0 % par rapport à un an plus tôt en août, ce qui est la plus forte hausse depuis avril, après la progression de 3,3 % en juillet. L’estimation médiane des économistes sondés par Bloomberg était de 3,8 %. Pour le mois, l’Indice a augmenté de 0,4 %, soit le double des prévisions. À l’exclusion de l’essence, l’IPC s’est accru de 4,1 % en août, tout comme en juillet.

L’inflation au Canada n’est plus sur sa tendance baissière, ce qui pose problème pour la Banque du Canada. La mesure de l’inflation fondamentale sur trois mois que privilégie la Banque du Canada a grimpé d’un plein point de pourcentage, à 4,5 %. Les nouvelles données mettent en lumière les difficultés que présente la phase actuelle du combat contre l’inflation.

En plus des prix de l’énergie, les prix du loyer et le coût de l’intérêt hypothécaire ont augmenté au Canada en août. La baisse des prix des services de voyage et la hausse modeste des prix des aliments par rapport au mois précédent ont atténué la croissance de l’IPC d’ensemble.

L’IPC a progressé de 0,4 % en août, après avoir augmenté de 0,6 % en juillet. Le recul mensuel a été principalement attribuable aux voyages organisés (-6,4 %) et au transport aérien (-6,9 %), les prix ayant diminué d’un mois à l’autre après la fin juillet, le plus fort de la haute saison estivale.

 

 

L’inflation de l’IPC progresse encore au Canada en août

 

La hausse de l’inflation fondamentale – qui exclut des éléments connaissant des fluctuations extrêmes et qui est surveillé étroitement par la banque centrale – est ce qui est le plus préoccupant. Les taux dits tronqué et médian ont aussi grimpé, atteignant en moyenne 4 % contre un taux révisé à la hausse de 3,75 % le mois passé, alors que les économistes s’attendaient à 3,7 %.

Selon les calculs de Bloomberg, la moyenne mobile sur trois mois des mesures que le gouverneur Tiff Macklem a dit être cruciales dans la réflexion de son équipe a augmenté d’un plein point de pourcentage, atteignant un taux annualisé de 4,49 %.

 

 

Les mesures de l’inflation fondamentale ont augmenté en août
IPC tronqué – moyenne / IPC médian

Les prix du logement ont augmenté de 6,0 % d’une année à l’autre en août, après avoir progressé de 5,1 % en juillet. L’accélération a été surtout attribuable à l’indice des prix du loyer, en hausse de 6,5 % d’une année à l’autre à l’échelle nationale après la progression de 5,5 % en juillet. L’augmentation des taux d’intérêt – qui peut représenter un obstacle à l’accession à la propriété – fait partie des facteurs ayant exercé une pression à la hausse sur l’indice. Bien que la croissance des prix du loyer se soit accélérée dans huit provinces, les augmentations les plus marquées ont été observées à Terre-Neuve-et-Labrador (+8,4 %), en Alberta (+6,5 %), en Nouvelle-Écosse (+9,5 %) et au Manitoba (+6,1 %).

L’indice du coût de l’intérêt hypothécaire a également contribué à la progression des prix du logement, ayant augmenté à un rythme légèrement plus rapide en août (+30,9 %) par rapport à juillet (+30,6 %).

Même si la croissance des prix dans les épiceries a ralenti d’une année à l’autre en août, les prix sont restés élevés. D’une année à l’autre, les prix des aliments achetés en magasin se sont accrus de 6,9 % en août, alors qu’ils avaient augmenté de 8,5 % en juillet.

En somme

Environ 50 % des prix inclus dans l’IPC augmentent de plus de 5 %, ce qui reste très préoccupant pour la Banque du Canada. Les taux du marché ont augmenté sensiblement en conséquence. Comme le rendement des obligations du gouvernement du Canada sur 5 ans dépasse nettement les 4 %, les hypothèques à taux fixe augmenteront cette semaine. La probabilité d’une nouvelle hausse de taux de 25 points de base cet automne a augmenté, bien qu’il reste un rapport sur l’emploi et les données de septembre sur l’IPC à venir avant la prochaine décision, le 25 octobre.

Jusqu’à présent en septembre, les prix de l’essence ont déjà grimpé de 10 % par rapport à un an plus tôt, donc l’inflation sera sans doute élevée aussi en septembre. Le problème supplémentaire qui se pose pour la Banque du Canada est que les mesures de l’inflation fondamentale ont également augmenté et resteront sans doute élevées. Il est d’autant plus probable qu’il y aura une autre hausse de taux cette année.

En revanche, le ralentissement de l’activité économique atténuera les inquiétudes de la Banque au sujet de l’inflation. La croissance de l’emploi a ralenti, le taux de chômage atteignant 5,5 % et le nombre d’emplois vacants étant en forte baisse. La demande excédentaire a aussi baissé. Les ménages ainsi que le secteur financier et le secteur des entreprises connaissent des difficultés financières croissantes. Les taux de délinquance sur les dettes non hypothécaires ont grimpé en flèche. Une pause dans les hausses de taux de la Banque du Canada est justifiée, mais si l’économie reprend de l’élan ou si l’inflation fondamentale reste élevée ou augmente encore, on ne peut pas exclure de nouvelles hausses de taux

 

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11 Sep

La progression de l’emploi en août dépasse les attentes

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Publié par: Robert Perrier

L’emploi a augmenté plus que prévu en août
Après la baisse marquée de l’emploi en juillet, Statistique Canada rapporte un gain net de 40 000 emplois en août. L’emploi a augmenté dans les services professionnels, scientifiques et techniques et dans la construction, et il a reculé dans les services d’enseignement et dans la fabrication. La croissance de la population a dépassé la croissance de l’emploi, faisant baisser le taux d’emploi à 61,9 %.
L’emploi a rebondi en août
Le taux de chômage au Canada était à 5,5 % en juillet, comme le mois précédent quand il avait atteint un sommet en 18 mois, ce qui est un peu sous les 5,6 % de l’estimation du marché. Les données confirment les signes d’un certain ralentissement sur le marché canadien du travail depuis l’année précédente. Le taux de chômage reste toutefois sous les moyennes d’avant la pandémie, et le marché est serré au regard de ses niveaux historiques. Il reste que le nombre de poste vacants est à la baisse, et le rapport entre le chômage et les postes vacants est à la hausse.

Depuis le début de l’année, les gains mensuels moyens sont d’environ 25 000 emplois, alors que la population d’âge actif augmente de 81 000. La montée de l’immigration exigerait une progression de l’emploi supérieure au taux historique normal pour éviter une hausse du chômage.

La Banque du Canada a évité d’augmenter le taux d’intérêt la semaine passée, indiquant que la demande excédentaire s’atténue. La croissance de l’emploi constatée aujourd’hui, bien qu’elle soit plus forte que prévu, concorde avec ce point de vue.

Le taux de chômage est resté stable en août
Les responsables des politiques continueront de surveiller les données économiques pour déterminer si les taux d’intérêt actuels sont suffisamment élevés pour ramener l’inflation à 2 %. Ils s’inquiètent en particulier de l’importance des gains salariaux, qui perpétuent la spirale salaire-prix. Selon les données d’aujourd’hui, les salaires ont augmenté de 4,8 % d’une année à l’autre, soit un peu moins que le mois dernier. Compte tenu du nombre croissant de nouveaux travailleurs, les pressions salariales diminueront probablement dans les mois à venir.
Salaires horaires moyens d’employés permanents
(variation en pourcentage d’une année à l’autre)
En somme

La date de la prochaine décision de la Banque du Canada est le 25 octobre. D’ici là, il y aura une nouvelle Enquête sur la population active et deux rapports sur l’IPC. Il semble toutefois déjà que l’économie ralentit bel et bien, et que nous sommes près de la fin du cycle de resserrement de la politique monétaire.

6 Sep

DERNIÈRE HEURE : La Banque du Canada laisse son taux cible du financement à un jour à 5,00 %

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Publié par: Robert Perrier

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DERNIÈRE HEURE
La Banque du Canada laisse son taux de référence à 5,00 %

 

 

 

 

Comme les marchés l’attendaient, la Banque du Canada a maintenu son taux cible du financement à un jour à 5,00 %.

Dans sa déclaration, la Banque dit « Étant donné les signes récents montrant que la demande excédentaire diminue dans l’économie, et comme les effets de la politique monétaire se font sentir avec un décalage, le Conseil de direction a décidé de maintenir le taux directeur à 5,00 %. »

La banque a ajouté : « Cependant, le Conseil reste préoccupé par la persistance des pressions inflationnistes sous-jacentes et est prêt à augmenter de nouveau le taux directeur si nécessaire. »

Nous continuons de préconiser l’accessibilité au rêve d’accession à la propriété. Cliquez ici pour plus d’informations sur les moyens employés.

La prochaine annonce de taux est prévue pour le mercredi 25 octobre.

 

 

LISEZ LA DÉCLARATION  

 

Déclaration de Lauren van den Berg, PDG de Professionnels hypothécaires du Canada :

« La crise de l’accessibilité au logement continue de sévir sur l’ensemble du territoire, même si la Banque du Canada n’a pas relevé son taux directeur aujourd’hui. C’est pourquoi Professionnels hypothécaires du Canada continue à plaider pour l’accession à la propriété abordable au nom de toute l’industrie canadienne du crédit hypothécaire.

Cliquez ici pour lire la déclaration complète.

1 Sep

Des hausses de taux sont hors de question vu la faible croissance du PIB canadien au T2

Non classifié(e)

Publié par: Robert Perrier

Cliquez ici pour lire en anglais !

 

 

Des hausses de taux sont certainement hors de question

 

L’économie canadienne a faibli bien davantage au deuxième trimestre que ne le prévoyaient le marché et la Banque du Canada. Le PIB réel a diminué de 0,2 %, en taux annuel, au T2. Selon le consensus, il allait augmenter de 1,2 %. Le léger recul fait suite à un taux de croissance, révisé à la baisse, de 2,6 % au T1. (À l’origine, la croissance annoncée au T1 était de 3,1 %.) La situation implique que le troisième trimestre a démarré lentement.

La Banque du Canada prévoyait une croissance de 1,5 % au T2 et au T3, dans son Rapport sur la politique monétaire publié en juillet. La Banque centrale serait maintenant justifiée d’éviter toute hausse de taux lors de sa prochaine réunion, le 6 septembre. Le rapport d’aujourd’hui est cohérent avec la hausse récente du chômage. Il semble que la demande excédentaire se résorbe, même en prenant en compte les effets de facteurs comme les vastes feux de forêt et la grève dans les ports de Colombie-Britannique.

Détails de la croissance au T2

Les investissements en logement ont reculé de 2,1 % au T2, ce qui représente une cinquième baisse trimestrielle consécutive. En particulier, il y a eu une baisse marquée des constructions neuves et des rénovations. Ce n’est pas surprenant, avec la hausse des coûts d’emprunt et la baisse de la demande de crédit hypothécaire, après que la Banque du Canada a augmenté le taux directeur à 4,75 % au T2. Malgré la hausse des taux hypothécaires, l’activité de revente a augmenté au T2, pour la première fois depuis le dernier trimestre de 2021.

Fait important, la croissance des dépenses de consommation a nettement ralenti au T2, et les données du T1 ont été revues à la baisse.

 

 

Contraction inattendue de l’économie canadienne

 

En somme

La faiblesse des données d’aujourd’hui est peut-être le signe que les taux d’intérêt ont plafonné. L’inflation pose encore problème, mais le taux directeur de 5 % devrait suffire à la ramener à la cible de 2 % dans l’année à venir ou à peu près. Lorsque le nombre de renouvellements hypothécaires aura atteint son sommet en 2026, la hausse des paiements mensuels ralentira encore l’activité économique et cassera l’élan de l’inflation.

La Banque du Canada tardera à assouplir la politique monétaire, ne réduisant les taux que graduellement – sans doute à partir du milieu de l’année prochaine. Entre-temps, elle continuera d’affirmer sa détermination à tout faire pour vaincre l’inflation de façon durable.

Les données d’aujourd’hui sur les emplois aux États-Unis en août confortent l’opinion que le taux directeur canadien a plafonné à 5 %. (Le rapport sur l’emploi au Canada est attendu vendredi prochain.) Même si les 187 000 emplois ajoutés aux États-Unis surpassent les attentes, le taux de chômage a grimpé à 3,8 % du fait que la participation à la population active a augmenté. Par ailleurs, la progression des salaires horaires a été modeste, et les chiffres sur la création d’emplois en juin et en juillet ont été révisés à la baisse.

Au Canada, les rendements à 5 ans des obligations ont chuté à 3,83 %, soit bien moins que les récents sommets (voir le graphique ci-dessous).

 

 

Obligations du gouvernement du Canada – 5 ans

 

Ce script se trouve aussi dans Autopilot.

 

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« Des hausses de taux sont hors de question vu la faible croissance du PIB canadien au T2 » depuis @DLCCanadaInc Économiste en chef @DrSherryCooper https://hypothecairesdominion.ca/economic-insights/des-hausses-de-taux-sont-hors-de-question-vu-la-faible-croissance-du-pib-canadien-au-t2

 

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

drsherrycooper@dominionlending.ca

 

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