11 Sep

La progression de l’emploi en août dépasse les attentes

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Publié par: Robert Perrier

L’emploi a augmenté plus que prévu en août
Après la baisse marquée de l’emploi en juillet, Statistique Canada rapporte un gain net de 40 000 emplois en août. L’emploi a augmenté dans les services professionnels, scientifiques et techniques et dans la construction, et il a reculé dans les services d’enseignement et dans la fabrication. La croissance de la population a dépassé la croissance de l’emploi, faisant baisser le taux d’emploi à 61,9 %.
L’emploi a rebondi en août
Le taux de chômage au Canada était à 5,5 % en juillet, comme le mois précédent quand il avait atteint un sommet en 18 mois, ce qui est un peu sous les 5,6 % de l’estimation du marché. Les données confirment les signes d’un certain ralentissement sur le marché canadien du travail depuis l’année précédente. Le taux de chômage reste toutefois sous les moyennes d’avant la pandémie, et le marché est serré au regard de ses niveaux historiques. Il reste que le nombre de poste vacants est à la baisse, et le rapport entre le chômage et les postes vacants est à la hausse.

Depuis le début de l’année, les gains mensuels moyens sont d’environ 25 000 emplois, alors que la population d’âge actif augmente de 81 000. La montée de l’immigration exigerait une progression de l’emploi supérieure au taux historique normal pour éviter une hausse du chômage.

La Banque du Canada a évité d’augmenter le taux d’intérêt la semaine passée, indiquant que la demande excédentaire s’atténue. La croissance de l’emploi constatée aujourd’hui, bien qu’elle soit plus forte que prévu, concorde avec ce point de vue.

Le taux de chômage est resté stable en août
Les responsables des politiques continueront de surveiller les données économiques pour déterminer si les taux d’intérêt actuels sont suffisamment élevés pour ramener l’inflation à 2 %. Ils s’inquiètent en particulier de l’importance des gains salariaux, qui perpétuent la spirale salaire-prix. Selon les données d’aujourd’hui, les salaires ont augmenté de 4,8 % d’une année à l’autre, soit un peu moins que le mois dernier. Compte tenu du nombre croissant de nouveaux travailleurs, les pressions salariales diminueront probablement dans les mois à venir.
Salaires horaires moyens d’employés permanents
(variation en pourcentage d’une année à l’autre)
En somme

La date de la prochaine décision de la Banque du Canada est le 25 octobre. D’ici là, il y aura une nouvelle Enquête sur la population active et deux rapports sur l’IPC. Il semble toutefois déjà que l’économie ralentit bel et bien, et que nous sommes près de la fin du cycle de resserrement de la politique monétaire.

6 Sep

DERNIÈRE HEURE : La Banque du Canada laisse son taux cible du financement à un jour à 5,00 %

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Publié par: Robert Perrier

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DERNIÈRE HEURE
La Banque du Canada laisse son taux de référence à 5,00 %

 

 

 

 

Comme les marchés l’attendaient, la Banque du Canada a maintenu son taux cible du financement à un jour à 5,00 %.

Dans sa déclaration, la Banque dit « Étant donné les signes récents montrant que la demande excédentaire diminue dans l’économie, et comme les effets de la politique monétaire se font sentir avec un décalage, le Conseil de direction a décidé de maintenir le taux directeur à 5,00 %. »

La banque a ajouté : « Cependant, le Conseil reste préoccupé par la persistance des pressions inflationnistes sous-jacentes et est prêt à augmenter de nouveau le taux directeur si nécessaire. »

Nous continuons de préconiser l’accessibilité au rêve d’accession à la propriété. Cliquez ici pour plus d’informations sur les moyens employés.

La prochaine annonce de taux est prévue pour le mercredi 25 octobre.

 

 

LISEZ LA DÉCLARATION  

 

Déclaration de Lauren van den Berg, PDG de Professionnels hypothécaires du Canada :

« La crise de l’accessibilité au logement continue de sévir sur l’ensemble du territoire, même si la Banque du Canada n’a pas relevé son taux directeur aujourd’hui. C’est pourquoi Professionnels hypothécaires du Canada continue à plaider pour l’accession à la propriété abordable au nom de toute l’industrie canadienne du crédit hypothécaire.

Cliquez ici pour lire la déclaration complète.

1 Sep

Des hausses de taux sont hors de question vu la faible croissance du PIB canadien au T2

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Publié par: Robert Perrier

Cliquez ici pour lire en anglais !

 

 

Des hausses de taux sont certainement hors de question

 

L’économie canadienne a faibli bien davantage au deuxième trimestre que ne le prévoyaient le marché et la Banque du Canada. Le PIB réel a diminué de 0,2 %, en taux annuel, au T2. Selon le consensus, il allait augmenter de 1,2 %. Le léger recul fait suite à un taux de croissance, révisé à la baisse, de 2,6 % au T1. (À l’origine, la croissance annoncée au T1 était de 3,1 %.) La situation implique que le troisième trimestre a démarré lentement.

La Banque du Canada prévoyait une croissance de 1,5 % au T2 et au T3, dans son Rapport sur la politique monétaire publié en juillet. La Banque centrale serait maintenant justifiée d’éviter toute hausse de taux lors de sa prochaine réunion, le 6 septembre. Le rapport d’aujourd’hui est cohérent avec la hausse récente du chômage. Il semble que la demande excédentaire se résorbe, même en prenant en compte les effets de facteurs comme les vastes feux de forêt et la grève dans les ports de Colombie-Britannique.

Détails de la croissance au T2

Les investissements en logement ont reculé de 2,1 % au T2, ce qui représente une cinquième baisse trimestrielle consécutive. En particulier, il y a eu une baisse marquée des constructions neuves et des rénovations. Ce n’est pas surprenant, avec la hausse des coûts d’emprunt et la baisse de la demande de crédit hypothécaire, après que la Banque du Canada a augmenté le taux directeur à 4,75 % au T2. Malgré la hausse des taux hypothécaires, l’activité de revente a augmenté au T2, pour la première fois depuis le dernier trimestre de 2021.

Fait important, la croissance des dépenses de consommation a nettement ralenti au T2, et les données du T1 ont été revues à la baisse.

 

 

Contraction inattendue de l’économie canadienne

 

En somme

La faiblesse des données d’aujourd’hui est peut-être le signe que les taux d’intérêt ont plafonné. L’inflation pose encore problème, mais le taux directeur de 5 % devrait suffire à la ramener à la cible de 2 % dans l’année à venir ou à peu près. Lorsque le nombre de renouvellements hypothécaires aura atteint son sommet en 2026, la hausse des paiements mensuels ralentira encore l’activité économique et cassera l’élan de l’inflation.

La Banque du Canada tardera à assouplir la politique monétaire, ne réduisant les taux que graduellement – sans doute à partir du milieu de l’année prochaine. Entre-temps, elle continuera d’affirmer sa détermination à tout faire pour vaincre l’inflation de façon durable.

Les données d’aujourd’hui sur les emplois aux États-Unis en août confortent l’opinion que le taux directeur canadien a plafonné à 5 %. (Le rapport sur l’emploi au Canada est attendu vendredi prochain.) Même si les 187 000 emplois ajoutés aux États-Unis surpassent les attentes, le taux de chômage a grimpé à 3,8 % du fait que la participation à la population active a augmenté. Par ailleurs, la progression des salaires horaires a été modeste, et les chiffres sur la création d’emplois en juin et en juillet ont été révisés à la baisse.

Au Canada, les rendements à 5 ans des obligations ont chuté à 3,83 %, soit bien moins que les récents sommets (voir le graphique ci-dessous).

 

 

Obligations du gouvernement du Canada – 5 ans

 

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

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19 Juil

L’inflation de l’IPC baisse à 2,8 % – dans la fourchette cible de la Banque du Canada

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Publié par: Robert Perrier

L’inflation au Canada tombe dans la fourchette cible de la Banque du Canada, mais l’alimentation et le logement restent élevés.

 

Les données sur l’inflation en juin, publiées aujourd’hui par Statistique Canada, indiquent que l’Indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 2,8 % sur un an, soit un peu moins qu’on ne prévoyait. Il s’agit de la plus faible augmentation de l’IPC depuis février 2022.

La baisse de l’inflation est surtout attribuable aux prix plus bas de l’énergie : ils ont chuté de 21,6 % par rapport à un an plus tôt. Sinon, l’inflation globale aurait été de 4,0 %. La baisse d’une année à l’autre s’explique par les prix qui étaient surélevés en juin 2022 dans le contexte d’une croissance de la demande mondiale pour le pétrole brut, alors que certaines restrictions de santé publique liées à la COVID-19 avaient été assouplies en Chine, qui est le plus grand importateur de pétrole brut. En juin 2023, les consommateurs ont déboursé 1,9 % de plus qu’en mai à la pompe.

Les prix de l’alimentation et du logement sont restés les deux plus importants facteurs de l’inflation, grimpant respectivement de 9,1 % et de 4,8 % sur un an. Les prix des aliments en magasin ont augmenté de presque 20 % depuis deux ans, la plus forte hausse en plus de 40 ans. L’inflation du logement était un peu plus haute que les 4,7 % sur un an enregistrés en mai.

Dans la composante des aliments, la viande (+6,9 %), les produits de boulangerie (+12,9 %), les produits laitiers (+7,4 %) et les autres préparations alimentaires (+10,2 %) ont contribué le plus à l’augmentation. La croissance des prix des fruits frais s’est accélérée d’une année à l’autre en juin (+10,4 %) par rapport à mai (+5,7 %), en partie en raison de la hausse des prix des raisins (+30,0 %) d’un mois à l’autre.

L’augmentation des prix des aliments achetés au restaurant a une fois de plus contribué à la hausse de l’IPC global, malgré le ralentissement du rythme de croissance d’une année à l’autre observé en juin (+6,6 %) par rapport à mai (+6,8 %).

L’inflation des services s’est atténuée; elle était de 4,2 % sur un an, contre 4,8 % en mai. La diminution découle de moindres augmentations des voyages organisés et des services cellulaires.

La fourchette cible de la Banque du Canada pour l’inflation est de 1 % à 3 %. L’inflation de juin tombe dans la fourchette cible, mais elle est encore plus élevée que ne le voudrait la Banque. La Banque a augmenté le taux directeur ces deux derniers mois pour s’attaquer aux composantes plus tenaces de l’inflation.

Il y a des indices d’un allégement des pressions sur les prix des biens de consommation aussi. L’inflation des biens durables a continué de faiblir. Elle était de 0,8 % sur un an en juin. Les prix des véhicules automobiles ont augmenté plus lentement en juin (+2,4 %) qu’en mai (+3,2 %). Le ralentissement de la croissance d’une année à l’autre est attribuable à un effet de glissement annuel; l’augmentation d’un mois à l’autre observée en juin 2022 (+1,5 %) a été remplacée par une hausse plus modeste d’un mois à l’autre en juin 2023 (+0,6 %). Le phénomène a coïncidé avec l’amélioration de la situation quant aux chaînes d’approvisionnement et aux stocks par rapport à un an auparavant. Les meubles et l’équipement ménager étaient en hausse d’à peine 0,1 % sur un an en juin, contre un sommet de 10,5 % en juin dernier.

Les données sur l’inflation en juin apportent un soulagement aux consommateurs, mais les prix des aliments et du logement restent source de préoccupation. La Banque du Canada surveillera l’inflation dans les prochains mois, pour voir si elle est en voie de revenir à sa cible de 2 %. Il y aura un nouveau rapport sur l’IPC avant la prochaine réunion de la Banque, le 6 septembre.

 

 

L’inflation de l’IPC au Canada baisse fortement en juin

 

 

Les mesures de l’inflation sous-jacente de la Banque du Canada ont continué de baisser. L’IPC tronqué était à 3,7 % sur un an en juin, après les 3,8 % de mai. L’IPC médian se situait à 3,9 % sur un an, contre 4,0 % en mai. Le graphique ci-dessous illustre la mesure clé des pressions sous-jacentes sur les prix, la moyenne mobile sur trois mois annualisée des mesures de l’inflation fondamentale. Elle reste un peu sous les 4 %.

L’inflation au Canada a continué d’évoluer dans un sens encourageant en juin. Cependant, l’atténuation de l’inflation globale traduit un important effet de glissement annuel. La comparaison se fait par rapport aux prix élevés qu’avait atteints l’énergie en juin dernier. La Banque du Canada est attentive à ses mesures de choix de l’inflation fondamentale, lesquelles continuent d’évoluer très lentement.

 

 

L’inflation de base s’avère tenace au Canada
Une mesure clé des pressions sous-jacentes sur les prix reste trop élevée
– Moyenne des mesures de l’inflation tronquée et l’inflation de base médiane, moyenne mobile sur trois mois annualisée
– Cible de la Banque du Canada pour l’inflation

 

En somme

Il faut du temps pour que le plein effet de hausses de taux d’intérêt se répercute dans l’IPC. Les coûts des intérêts hypothécaires continueront d’augmenter à mesure que les taux d’intérêt majorés s’appliqueront aux paiements des ménages lors du renouvellement des contrats.

Le gouverneur de la Banque du Canada Tiff Macklem a insisté la semaine passée que la Banque s’inquiète de la persistance des pressions inflationnistes sous-jacentes. Les données sur l’inflation en juin confirment plutôt que les choses bougent dans le bon sens, quoique pas assez rapidement pour que la Banque du Canada baisse la garde.

La Banque du Canada devra trouver un équilibre délicat. Elle doit hausser les taux d’intérêt suffisamment pour mater l’inflation, mais elle doit éviter de les hausser au point de causer une récession. Les quelques prochains mois seront cruciaux pour la Banque du Canada, qui devra jauger les risques d’inflation et de récession.

 

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

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15 Juil

Les ventes d’habitations au Canada ont augmenté moins vite en juin, alors que les prix ont légèrement baissé

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Publié par: Robert Perrier

Les taux d’intérêt resteront plus élevés plus longtemps

 

L’Association canadienne de l’immeuble (ACI) affirme que la hausse de taux décrétée au début de juin par la Banque du Canada a amorti l’activité après les deux bons premiers mois de la saison printanière. Les ventes d’habitations ont augmenté de 1,5 % entre mai et juin, ce qui est peu selon les tendances récentes. En juin, les ventes ont augmenté dans un peu plus de la moitié des marchés locaux. Les hausses en Colombie-Britannique et en Alberta ont pallié la baisse dans la région du Grand Toronto.

D’une année à l’autre, le nombre de transactions était en hausse de 4,7 % en juin. Selon Shaun Cathcart, économiste principal de l’ACI : « Historiquement, toutefois, il y a toujours un léger décalage avant que l’effet de cela se fasse sentir sur les prix. Si l’on y ajoute les récentes augmentations du taux directeur de la Banque du Canada, la montée des prix devrait ralentir au cours des prochains mois. La pression demeurera tout de même à la hausse, mais celle-ci sera plus modérée que lors des trois derniers mois. »

L’ACI a réduit ses prévisions des ventes d’habitations pour l’année, compte tenu de l’inventaire limité et des hausses de taux. Elle estime maintenant qu’en 2023, le nombre de ventes sera en baisse de 6,8 % par rapport à un an plus tôt – un ralentissement plus sensible que la baisse de 1,1 % qu’elle prévoyait en avril.

D’après l’ACI, comme la Banque du Canada a de façon inattendue mis fin à sa pause des hausses de taux en juin et a de nouveau décidé d’une hausse en juillet, une grande source d’incertitude est revenue sur le marché de l’habitation.

 

 

Nouvelles inscriptions

Au mois de juin, le nombre de propriétés nouvellement inscrites a augmenté de 5,9 % d’un mois à l’autre. Cette hausse fait suite à la plus forte baisse en 20 ans au mois de mars, puis à des augmentations de 3,1 % en avril et de 7,6 % en mai. La situation s’approche ainsi de la moyenne.

Les nouvelles inscriptions ayant surpassé les ventes en juin, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions a baissé à 63,6 %, comparativement à 66,4 % en mai et au sommet de 68,3 % en avril. Il demeure toutefois bien plus élevé que la moyenne à long terme, qui se situe à 55,2 %.

On comptait 3,1 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de juin 2023, soit le même chiffre qu’en mai et une diminution d’un mois complet par rapport au sommet de la fin de janvier. La moyenne à long terme de cette mesure est d’environ cinq mois.

 

 

Prix des maisons

L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) global et composé a enregistré une hausse de 2 % d’un mois à l’autre en juin 2023 – une forte hausse pour un seul mois, après des augmentations similaires en avril et en mai. Une fois de plus, la hausse est présente dans la plupart des marchés locaux.

L’IPP MLS® global et composé se situe maintenant à 4,5 % sous le niveau d’un an plus tôt, la baisse la plus faible depuis novembre 2022.

 

 

 

 

En somme

La construction résidentielle à Calgary, siège de l’industrie canadienne de l’énergie, est en plein essor. Elle est propulsée par un afflux de nouveaux venus, soit de l’étranger, soit de marchés immobiliers plus chers ailleurs au Canada.

Les prix des maisons à Calgary ont grimpé de 4,2 % en un an, la plus forte hausse parmi les 50 marchés que surveille l’ACI. Calgary est de fait la seule grande ville canadienne à connaître une hausse. Le prix de référence y a augmenté de 34 % en trois ans.

La population de l’Alberta était de 4,7 millions au 1er avril, 4,5 % de plus qu’un an plus tôt. L’Île-du-Prince-Édouard est la seule province du Canada qui a connu une croissance plus rapide. Au premier trimestre, l’Alberta a enregistré le plus grand gain interprovincial – presque 15 800 habitants – des provinces et territoires du pays. La migration internationale a apporté presque 36 000 nouveaux résidents.

Au contraire des hausses précédentes de la population albertaine, qui répondaient à la demande de main-d’œuvre de l’industrie pétrolière, celle-ci survient dans une période relativement calme pour l’industrie la plus importante de la province.

 

 

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

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12 Juil

DERNIÈRE HEURE : La Banque du Canada hausse son taux directeur de 25 points de base à 5,00 %

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Publié par: Robert Perrier

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DERNIÈRE NOUVELLE
La Banque du Canada a relevé son taux cible du financement à un jour de 25 points de base pour le porter à 5,00 %.

 

 

 

 

Cette mesure, attendue par les marchés, marque la dixième hausse de taux de la Banque depuis le début de ce cycle de hausse en mars 2022.

Dans son communiqué, la Banque a indiqué qu’elle avait pris cette décision « à la lumière de l’accumulation d’éléments indiquant que l’excès de demande et le niveau élevé de l’inflation sous-jacente sont tous deux plus persistants ».

La Banque a ajouté qu’elle « continuera d’évaluer la dynamique de l’inflation sous-jacente et les perspectives d’évolution de l’inflation mesurée par l’IPC ».

Comme toujours, nous recommandons aux courtiers de profiter de cette occasion pour communiquer avec leurs clients, en particulier ceux qui ont un prêt hypothécaire à taux variable.

Un récent sondage a trouvé que les emprunteurs qui ont reçu un contact de suivi de leur conseiller hypothécaire pour les informer de la hausse des taux et des changements du marché étaient « nettement plus satisfaits que ceux qui ne l’ont pas reçu ».

La prochaine annonce de taux est prévue pour le mercredi 6 septembre.

 

 

LISEZ LA DÉCLARATION COMPLÈTE DE LA BANQUE  

 

LISEZ LA POLITIQUE MONÉTAIRE DE LA BANQUE  

 

Déclaration de Lauren van den Berg, PDG de Professionnels hypothécaires du Canada sur la hausse de taux d’intérêt d’aujourd’hui :

 

 

« Soyons réalistes, nous sommes bien plongés dans une crise de l’abordabilité du logement. La plus grande dépense des Canadiens chaque mois, c’est de garder un toit. C’est devenu encore plus difficile aujourd’hui.

« La Banque du Canada a de nouveau augmenté le taux d’intérêt d’un quart de point pour le porter à 5 %. Cela pourrait bien être la paille qui rompt l’échine de nombreux emprunteurs. En tant que porte-parole des professionnels hypothécaires de tout le pays, Professionnels hypothécaires du Canada est profondément préoccupé par l’impact des taux d’intérêt élevés de 22 ans sur les propriétaires d’habitations canadiens, sans une réponse politique claire des décideurs sur l’abordabilité.

Cliquez ici pour lire la déclaration complète.

Contact
Jasmine Toor

Directrice des affaires publiques
416.644.5469 | jtoor@mpc.ca

 
7 Juil

La forte croissance de l’emploi au Canada ne réjouira pas la Banque du Canada

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Publié par: Robert Perrier

Cliquez ici pour lire en anglais !

 

 

Il reste à voir ce que la Banque décidera

 

Le marché du travail a connu le mois dernier une forte augmentation, de 60 000 empois – trois fois plus que prévu. Les nouveaux emplois sont surtout à temps plein. Comme la population augmente, il y a davantage de travailleurs disponibles. L’emploi a progressé dans le commerce de gros et de détail (+33 000), dans la fabrication (+27 000), dans les soins de santé et l’assistance sociale (+21 000) et dans le transport et l’entreposage (+10 000). Parallèlement, des baisses de l’emploi ont été enregistrées dans la construction (-14 000), dans les services d’enseignement (-14 000) et dans l’agriculture (-6 000).

 

 

L’emploi a progressé trois fois plus que prévu en juin
Tous les gains sont dans le travail à temps plein
Les emplois à temps plein ont bondi  | Les emplois à temps partiel ont plongé

 

Le taux de chômage a augmenté de 0,2 point de pourcentage pour s’établir à 5,4 % en juin, après avoir enregistré une hausse similaire (+0,2 point de pourcentage) en mai. Cette augmentation a porté le taux à son niveau le plus élevé depuis février 2022 (lorsqu’il était aussi à 5,4 %). Il y avait 1,1 million de personnes au chômage en juin, ce qui représente une hausse de 54 000 (+4,9 %) au cours du mois.

La population a augmenté de 0,3 %, la population active, de 0,5 %, et l’emploi, de 0,3 %. Le taux d’activité a gagné 0,2 point de pourcentage, atteignant 65,7 %.

Malgré les augmentations successives enregistrées en mai et en juin, le taux de chômage au Canada est demeuré inférieur à la moyenne de 5,7 % enregistrée au cours de la période de 12 mois se terminant en février 2020, avant la pandémie de COVID-19.

 

 

Après cinq mois, le taux de chômage augmente en mai Selon les prévisions, il serait à 5,7 % à la fin de l’année
Le taux de participation au marché du travail a bondi en juin – ce qui a ajouté 31 100 travailleurs

 

Un élément qui réjouira la Banque du Canada est le fait que l’inflation salariale a baissé. Elle est de 4,2 % sur un an, après avoir été pendant quatre mois consécutifs à plus de 5 %. Voilà qui est une bonne nouvelle pour la Banque, bien que pas encore assez bonne, puisque les salaires continuent d’augmenter à plus du double de l’objectif de 2,0 % pour l’inflation.

 

 

Inflation salariale en légère baisse, à 4,2 %
Salaires horaires moyens d’employés permanents
(variation en pourcentage d’une année à l’autre)

 

En somme

Les opérateurs boursiers parient maintenant qu’il y a une chance de 70 % que la Banque du Canada hausse le taux directeur de 25 points de base le 12 juillet. Le taux à un jour atteindrait 5,0 %. Comme de nombreux consommateurs souffrent de la hausse des prix et que les données de juin sur le secteur de l’habitation ont faibli, du moins dans le Grand Toronto, la Banque pourrait de nouveau nous surprendre en laissant les choses telles quelles. Après tout, l’inflation a baissé à 3,4 % en mai, et l’Enquête sur les perspectives des entreprises a révélé une accalmie, surtout en ce qui concerne les intentions d’embauche.

En revanche, le plus récent rapport sur le PIB a fait état d’une légère hausse en mai. Comme la croissance au premier trimestre était presque 1 point de pourcentage supérieure à ce que prévoyait la Banque dans son Rapport sur la politique monétaire [RPM] d’avril, et comme les économistes des six grandes banques canadiennes prévoient une hausse de taux, la Banque pourrait être tentée d’en faire un peu plus pour assurer un retour de l’inflation à l’objectif de 2 % l’année prochaine.

Un nouveau RPM accompagnera l’annonce et la conférence de presse de la semaine prochaine. Il reste à voir ce que décidera la Banque, mais une hausse de taux paraît probable.

 

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Dre Sherry Cooper
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28 Juin

Les données de mai sur l’inflation sont bonnes, mais est-ce qu’elles satisferont la Banque du Canada?

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Publié par: Robert Perrier

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Est-ce que la baisse de l’inflation en mai sabordera une nouvelle hausse de taux en juillet?

 

Les données de mai sur l’inflation publiées ce matin par Statistique Canada n’apportent aucune surprise. L’inflation d’une année à l’autre mesurée par l’Indice des prix à la consommation (IPC) était à 3,4 %, comme on s’y attendait, un plein point de pourcentage sous le niveau d’avril. Il s’agit de la plus faible hausse depuis juin 2021. Les économistes avaient vu juste, sachant qu’en éliminant les chiffres d’avril 2022 du calcul annuel, l’inflation de mai serait sensiblement plus basse.

En mai l’année passée, l’inflation annuelle avait déjà grimpé à 7,7 %, principalement en raison de la hausse radicale des prix de l’énergie par suite de l’invasion russe de l’Ukraine. L’inflation a atteint un sommet de 8,1 % en juin 2022, de sorte que l’inflation devrait être faible aussi le mois prochain. C’est la raison pour laquelle la Banque du Canada prévoyait que l’inflation chuterait à 3 % cet été.

Ramener l’inflation à 3 % sera sans doute plus facile que de passer de 3 % à 2 %, parce que les progrès faciles ont déjà été réalisés. De nombreux prix de services sont bien plus tenaces que les prix de produits de base et de biens durables.

Le ralentissement de l’inflation en mai est principalement attribuable à la chute de 18,3 % sur un an des prix de l’essence, qui est un effet de l’année de référence. Sans l’essence, l’IPC a crû de 4,4 % en mai après avoir augmenté de 4,9 % en avril. Une baisse des prix du gaz naturel (-3,5 %) a aussi contribué à la décélération des prix de l’énergie.

La croissance des prix des biens durables d’une année à l’autre a ralenti en mai; les prix ont augmenté de 1,0 %, contre 2,2 % en avril. La hausse enregistrée en mai a été la plus faible depuis mai 2020 et a coïncidé avec l’atténuation des pressions exercées sur la chaîne d’approvisionnement comparativement à un an auparavant. Cela s’est traduit dans les prix des meubles (-2,9 %), lesquels ont enregistré la baisse la plus importante depuis juin 2020, ainsi que dans les prix des véhicules automobiles (+3,2 %), qui ont affiché l’augmentation la moins marquée depuis février 2021.

 

 

L’inflation de l’IPC au Canada a chuté en mai

 

 

Juin sera de nouveau un mois de faible inflation

 

Les prix des produits d’épicerie demeurent élevés – en hausse de 9,0 % sur un an, un peu moins qu’en avril. La croissance d’une année à l’autre des prix des aliments achetés au restaurant s’est accélérée légèrement en mai (+6,8 %) par rapport à avril (+6,4 %), dans le contexte où une pénurie de main-d’œuvre ainsi que des dépenses et des coûts d’intrants importants persistent. Les données de Statistique Canada indiquent que le problème des postes vacants peut affecter de manière disproportionnée ces entreprises.

La hausse des taux d’intérêt contribue aussi à l’inflation. Les coûts hypothécaires représentent un peu plus de 3 % de l’IPC. Ils font partie de la composante la plus importante de l’IPC – le logement, qui en constitue presque 30 %. L’indice du coût de l’intérêt hypothécaire a augmenté de 29,9 % d’une année à l’autre en mai, après les 28,5 % d’avril. Il s’agit de la plus forte augmentation jamais vue, et ce pour un troisième mois consécutif, alors que les Canadiens ont continué de renouveler ou de contracter des prêts hypothécaires à des taux plus élevés. Et cela ne tient pas encore compte des effets de la hausse de juin du taux directeur.

Il faut du temps pour que le plein effet de hausses de taux d’intérêt se répercute dans l’IPC. Les coûts des intérêts hypothécaires continueront d’augmenter à mesure que les taux d’intérêt majorés s’appliqueront aux paiements des ménages lors du renouvellement des contrats. Les dépenses liées à l’achat de maisons ont augmenté également en mai, les prix de revente plus élevés augmentant les commissions des courtiers immobiliers.

 

 

Les coûts des intérêts hypothécaires contribuent à l’inflation
Hausse annuelle des coûts des intérêts hypothécaires

 

En somme

Il y aura fort à faire pour atteindre l’objectif d’une inflation à 2 %. La Banque du Canada continue de s’inquiéter du fait que l’économie canadienne reste en surchauffe. Même si le chômage par rapport aux postes vacants a récemment commencé à augmenter, la Banque craint encore qu’une demande excédentaire exerce une pression haussière sur les prix. Tel est l’aspect cyclique de l’inflation – en corrélation inverse avec le taux de chômage. La Fed l’appelle l’inflation supercore, et elle comprend les services tels que coiffeur, soins personnels, garde d’enfants, repas au restaurant, voyages, hébergement, loisirs et divertissement.

Elle correspond à peu près à l’IPC tronqué (qui exclut les mouvements de prix extrêmes causés par des facteurs transitoires, comme des événements météorologiques), moins les prix des aliments, du logement et de l’énergie. Cette mesure a baissé moins que les autres mesures de l’inflation de base. L’inflation supercore est d’environ 5,5 % sur un an, contre 3,8 % pour l’IPC tronqué et 3,9 % pour l’IPC médian (voir le graphique ci-dessous).

Selon les tendances récentes des données annualisées sur trois mois, l’IPC était à 3,8 % en mai, après avoir été à 3,9 %, et l’IPC médian était à 3,6 %, contre 3,8 % en avril.

Voilà pourquoi la Banque du Canada attache tant d’importance aux données sur le marché du travail et les mesures globales des dépenses. Nous verrons deux rapports importants de Statistique Canada avant la décision du 12 juillet de la Banque du Canada : les données mensuelles sur le PIB le 30 juin, et l’Enquête sur la population active le 7 juillet. À moins qu’il s’y trouve le signe d’un fort ralentissement économique ou d’une hausse du chômage, la probabilité que la Banque du Canada décrète une nouvelle hausse des taux est d’environ 60 %.

 

 

Une nouvelle mesure clé : supercore
L’inflation supercore est l’inflation de l’IPC moins les aliments, l’énergie et le logement. Elle est plus élevée et plus tenace que les autres mesures de l’inflation de base.

 

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

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16 Juin

La vigueur du marché de l’habitation en mai a sans doute provoqué la récente hausse de taux d’intérêt

Non classifié(e)

Publié par: Robert Perrier

La vigueur du marché de l’habitation en mai a incité la Banque du Canada à hausser le taux d’intérêt
L’Association canadienne de l’immobilier (ACI) rapporte que les ventes d’habitations ont augmenté de 5,1 % d’un mois à l’autre en mai, après le gain de 11,1 % enregistré en avril. Les ventes ont maintenant progressé de 1,4 % sur un an, la première hausse annuelle depuis presque deux ans. Les ventes du printemps ont commencé à s’emballer (en comparaison de l’année passée), bien que l’étonnante hausse de 25 points de base du taux directeur de la Banque du Canada ait certainement modéré l’enthousiasme en juin. La vigueur du marché de l’habitation a peut-être été le facteur déterminant dans la décision de la Banque.

Les ventes ont augmenté dans environ 70 % des marchés locaux, notamment dans les marchés plus importants du Canada, à savoir le Grand Toronto, Montréal, le Grand Vancouver, Calgary, Edmonton et Ottawa.

Nouvelles inscriptions

Le nombre de propriétés nouvellement inscrites a augmenté de 6,8 % d’un mois à l’autre en mai, mais dans l’ensemble l’offre demeure à des niveaux historiquement faibles.

Les ventes et les nouvelles inscriptions ayant augmenté dans des proportions semblables en mai, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situait à 67,9 %, soit guère moins que les 69 % d’avril. La moyenne à long terme de cette mesure est de 55,1 %.

On comptait 3,1 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de mai 2023, soit une baisse par rapport aux 3,3 mois enregistrés à la fin d’avril, et une baisse de plus d’un mois complet par rapport au récent sommet enregistré à la fin de janvier. La moyenne à long terme de cette mesure est d’environ cinq mois.

Le peu de propriétaires se décidant à vendre est peut-être attribuable à une réticence à renoncer à des prêts hypothécaires à faible taux d’intérêt.

Prix des maisons

En mai 2023, l’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) global et composé a grimpé de 2,1 % d’un mois à l’autre, ce qui représente une forte augmentation pour un seul mois et fait suite à une augmentation semblable en avril. Encore une fois, cette augmentation était aussi généralisée. D’avril à mai, une augmentation mensuelle des prix a été observée dans la plupart des marchés locaux.

L’IPP MLS® global et composé se situe maintenant à 8,6 % sous les niveaux d’il y a un an, ce qui représente une baisse moins importante que dans les quatre premiers mois de l’année. Le deuxième graphique indique les prix ont augmenté sur un an à l’échelle nationale ainsi qu’en Colombie-Britannique, en Alberta et en Nouvelle-Écosse. Au vu de l’évolution dans le Grand Toronto, la variation des prix sur un an y sera bientôt positive.

En somme

La hausse de taux décrétée par la Banque du Canada a refroidi les ardeurs sur le marché de l’habitation. Il semble que l’activité ait ralenti et que la demande de prêts hypothécaires à taux fixe ait fortement augmenté. De nombreux ménages doivent maintenant composer avec des mensualités majorées dans les deux prochaines années. La Banque du Canada le sait, et voudrait voir un ralentissement des dépenses des ménages par rapport au niveau élevé du premier trimestre. La confiance des consommateurs a nettement augmenté depuis mars. Cependant, ayant un ratio dette-revenu près de niveaux records, les ménages sont extrêmement sensibles aux taux d’intérêt.

Ironiquement, au moment où la Banque du Canada se remettait à hausser les taux après des mois de pause, la Réserve fédérale américaine décidait au contraire de faire une pause des hausses pour la première fois dans le cycle actuel. Aux États-Unis, l’inflation a culminé à plus de 9,1 % et était retombée à 4,0 % en mai. Au Canada, l’inflation a grimpé jusqu’à 8,1 %, et elle était à 4,4 % en avril. Les données canadiennes de mai seront publiés le 27 juin.

Les opérateurs boursiers s’attendent à une hausse de taux supplémentaire au Canada cette année. L’idée que la Banque pourrait réduire les taux cette année s’est évanouie. La plupart des observateurs prévoient que la première réduction viendra plus probablement à la mi-2024. Nous avons appris que l’incertitude règne, mais pour ma part, je gagerais que nous ne reverrons pas les taux d’intérêt d’avant la COVID avant très longtemps.

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Dre Sherry Cooper
Économiste en chef, Centres Hypothécaires Dominion

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